Depuis 2001, les 210 gisements d’uranium exploités en France sont épuisés. Dans un magazine consacré à la gestion de ces sites désormais inactifs, France 3 a directement mis en cause Areva, accusée de négligences concernant les déchets dangereux. L’émission a suscité de nombreux remous.
Présenté par Elise Lucet, le magazine "Pièces à conviction" révélait mercredi les manquements d’Areva dans la gestion des déchets issus de l’exploitation du minerai radioactif.
Ainsi, une partie des 166 millions de tonnes de "stériles", roche à trop faible teneur pour être exploitée, a-t-elle pu être employée à la formation de remblais, et même parfois utilisée dans la construction de routes, de parkings, voire de logements et d’écoles.
D’après les informations de la Criirad, des contaminations et des fuites de gaz radioactifs (radon) ont été constatées en provenance de 17 sites recueillant 50 millions de tonnes de résidus.
Interrogé au cours de l’émission, le ministre d’Etat Jean-Louis Borloo a reconnu que l’exploitation des mines d’uranium était resté un domaine "globalement réservé" au seul chef de l’Etat. "Je demande donc à Areva, qui m’apparaît responsable clairement, juridiquement et entièrement, de faire son boulot. Je demande d’avoir le rapport d’enquête", a-t-il déclaré.
L’émission, suivie par 3 millions de téléspectateurs, a suscité de nombreuses réactions et provoqué la colère d’Areva. Avant la diffusion du magazine, le groupe avait menacé de saisir le Conseil Superieur de l’Audiovisuel, dénonçant le caractère "à charge" de l’émission. Dans un communiqué postérieur à sa diffusion, elle accuse le magazine de "calomnie", et tient à "rétablir la vérité sur les activités mises en cause" :
"Avec un budget réaménagement de 4 à 5 millions d’euros par an, Areva mobilise en permanence 100 spécialistes (santé, radioprotection, géologie, environnement) sur le sujet", souligne le groupe. "Chaque année, près de 10 000 analyses et des milliers de prélèvements sont réalisés par Areva ou par les DRIRE (Directions régionales de l’industrie, de la recherche et de l’environnement)."
Areva insiste sur sa méthodologie "rigoureuse et reconnue, tant par les autorités nationales qu’au niveau international", et sur le contrôle des DRIRE, de l’ASN (Autorité de sûreté nucléaire) et des DDASS (Directions départementales des affaires sanitaires et sociales).
Par ailleurs, le communiqué indique qu’"Areva entretient des relations régulières avec les élus locaux, les associations et les riverains dans une démarche de dialogue permanent."
"A l’époque de la fermeture des mines," se défend encore le groupe, "la réglementation sur l’exposition du public fixait la limite à 5 millisieverts (mSv) par an ajoutés au milieu naturel. Cette limite a été ramenée à 1 mSv par an en 2004. Areva suit scrupuleusement cette réglementation appliquée à toute l’industrie du nucléaire. Il convient de noter que les études épidémiologiques n’ont montré aucun effet sur la santé en dessous de 100 mSv".
"En France, 70 % de la radioactivité à laquelle est exposé un individu est d’origine naturelle et 30 % relèvent de l’exposition médicale", ajoute le communiqué.
"Dans certaines régions, comme le Limousin et une grande partie de la Bretagne, la radioactivité naturelle peut atteindre des niveaux bien supérieurs à celle des stériles miniers – roches pas ou très faiblement radioactives – qui recouvrent les mines d’uranium et qui ont pu être utilisés occasionnellement dans le domaine public dans le but, par exemple, de réaliser des remblais de chemins, des parkings, des sous-bassements ou des ronds-points", admet le groupe
L’émission Pièce à Conviction est rediffusée sur France 3 mardi 17 février à 02h10. Elle est visualisable en ligne : http://programmes.france3.fr/pieces-a-conviction/51415247-fr.php
Suite à cette émission, l’IRSN a mis en ligne sur son site des informations et la carte des sites miniers français.
les detecteurs ne mentent pas! Ils nous prennent vraiment pour des cons la cupidité nous mene dans l’impasse j’ai honte pour l’espece humaine. BRAVO A FRANCE 3 POUR SONT AUDACE j’espere que ce genre de reportage sera encore possible quand le president de president de france television sera un copain de president de la république
AREVA est en colère car on a révélé leurs petits secrets… Au-delà du problème sanitaire, peu discutable quand les compteurs explosent, se pose celui d’un secteur complétement opaque. Certes, le rapport « espace nécessaire/production KW » est intéressant mais… Le nucléaire, une energie finale coûteuse qui a longuement bénéficiée d’aides de l’Etat, une energie centralisée (donc beaucoup de lignes et de perte), aux mains d’une minorité, laissant des déchets hasardeux et oeuvrant désormais dans des pays moins exigeants d’un point du vue social et environnementale (ex: Niger), avec des émissions de CO2 n’en déplaise au service communication d’AREVA, et une indépendance energetique faible, OUI il y a un problème. Le pays a tout fait pour être dépendant d’éléctricité (ex: radiateurs éléctriques) mais il est possible d’en sortir (du moins d’arrêter son développement chez nous..et chez les autres dont on sait pertinemment les risques du transfert civil-militaire) a condition de se motiver pour consommer beaucoup moins d’éléctricité (les militants écolo sont prêts, cela s’appelle la décroissance énérgétique – le gouvernement qui « relance l’économie » et les manifestants qui exigent plus de « pouvoir d’achat » pour s’acheter de grandes villas et de la belle hifi le sont beaucoup moins). Personnellement, un chauffage au bois performant (avec cogé?) + solaire thermique, et eventuellement photovoltaïque (quand les batteries seront davantage low impact carbon) pour ma maison, et je me motive pour moins consommer de produits lourds en conso d’énergie (decroissance, a ne pas confondre avec recession), et je remercie AREVA et EDF le plus vite possible.
J’ai zappé après quelques dix minutes tant le niveau de l’émission était consternant. Digne d’un tabloid. Une journaliste (?) agressive, du parti pris, de l’annonce de pas grand chose avec des effets de manche. Dommage, le sujet était intéressant et nous aurions pu en apprendre. Et dire que nous payons une redevance pour entretenir une telle médiocrité.
Les « compteurs explosent » dit energizer et « les compteurs ne mentent » pas dit jerom57. Et bien si ils peuvent mentir. Pour évaluer le débit de dose (en mSv/h) il faut des compteurs spécifiques, le geiger est un appareil de prospecteur dont le crépitement peut être utilisé pour affoler les populations. Dans un flux de neutrons qui vous fait crever en un clin d’oeil le geiger est muet ! La règle pour réaménager les terrains autour des anciennes mines d’U est de limiter l’exposition de la population à 1 mSv/an (c’est la loi) voir à ce sujet le site de l’IRSN. Il faut savoir que dans le monde il existe des zones étendues ou le débit de dose dû à la composition du sol en uranium ou thorium, des endroits où il n’y a pas eu d’exploitation minière, est de 20 mSV/an. Et apparemment ces populations ne s’en portent pas plus mal. Au Kerala, où c’est le cas, l’espérance de vie est étonnemment plus élevée que dans les autres régions de l’Inde. Selon Wikipédia 73 ans au lieu de 62 dans le reste de l’UI. Je subodore l’émission délirante de FR3 de participer à une tentative de déstabilisation d’Areva qui traverse des difficultés après le retrait de Siemens. Il y a des requins qui rôdent pour mettre la main sur ce secteur en plein boom : Bouygues, Alstom, Total. Ce dernier sent bien qu’il va falloir un jour (on a un peu de temps car les profits pétroliers aujourd’hui ça marche bien) se réorienter sur d’autres choses que le pétrole.
Elise Lucet est amie avec Michèle Rivasi ( Présidente fondatrice de la Criirad ) et elle est aussi amie avec Corinne Lepage qui a fondé Cap 21 qui est une association antinucléaire bien connu . Elise Lucet en concertation avec tous ses amis anti nucléaire a sciemment lancé une émission de désinformation gravissime contre Areva .Tous ceci en complicité absolu avec la Criirad qui se prétend une Ong indépendante (de l’industrie nucléaire) ; mais qui dépend totalement des lobbys Antinucléaires .
Origines de la CRII-RAD CRII-RAD signifie Commission de recherche et d’information indépendantes sur la radioactivité. Officiellement, il s’agit d’une association de scientifiques dont la vocation est d’informer le public sur tout ce qui concerne les rayonnements ionisants, fondée en mai 1986 suite à la catastrophe de Tchernobyl.A cette époque, les autorités sanitaires françaises ont été pointées du doigt au cours d’une campagne de presse sans précédent sur le nuage radioactif. Cette campagne a été tellement intense, qu’aujourd’hui encore, l’évocation du nuage radioactif provoque un réflexe pavlovien chez l’homme de la rue : » Ah oui ! » Ils » nous avaient raconté que le nuage s’était arrêté à nos frontières ! » Le 12 mai 1986, par exemple, soit deux semaines après la catastrophe, le quotidien Libération titrait en première page » Le mensonge radioactif « , » Les pouvoirs publics en France ont menti, le nuage radioactif de Tchernobyl a bien survolé une partie de l’hexagone… » Le problème dans ce mythe est que le mensonge vient de la pres opinion.phpse, et qu’en fait, les autorités sanitaires françaises n’ont jamais prétendu que le nuage s’était arrêté à la frontière. En effet, on peut lire le 2 mai 1986 (soit 10 jours avant l’article précédent et juste après l’accident) dans un article en bas de la page 4 du même Libération, un article dans lequel le professeur Pierre Pellerin, qui dirigeait alors le SCPRl (l’autorité sanitaire française), révélait dès le début, le passage du nuage au-dessus de la France. » Article 4 : l’association se déclare indépendante des pouvoirs publics, civils et militaires, de toute organisation extérieure, quelle qu’elle soit, et de toute tutelle individuelle ou collective, en ce qui concerne les buts qu’elle poursuit et le mode d’action qui lui est propre. » Le créneau de la CRII-RAD étant la recherche objective de la vérité scientifique en dehors de pressions extérieures, le laboratoire indépendant sera donc à la recherche de respectabilité, de reconnaissance institutionelle, et l’un de ses lieux d’intervention privilégiés sera les colloques, les débats télévisés, les conférences, etc. Le fait est que lorsque Michèle Rivasi a entamé sa carrière de parlementaire en 1997, elle a démissioné de sa présidence de l’association, tout en demeurant présidente d’honneur et en menant le même type de lobbying mais à un autre niveau. La conséquence de cela est que l’image que la CRII-RAD va tenter de donner d’elle-même, est le professionnalisme, rigueur que l’on ne s’attend pas à trouver chez les mouvements de protection de l’environnement habituels. Nous ne sommes pas sur le terrain des associations écologistes à vocation violente, religieuse ou écofasciste. Ainsi, la CRII-RAD n’a officiellement aucun parti pris, puisque la vérité ne peut sortir que des » faits » et des appareils de mesure et, par conséquent, elle ne saurait tolérer être qualifiée d’organisme militant ou de mouvernent antinucléaire. Il en va de sa survie puisque sa ressource principale vient de la vente d’études radiologiques sur l’environnement qu’elle réalise à la demande d’associations, d’administrations, de collectivités, etc.C’est ainsi que Michèle Rivasi déclare à Lyon Mag’, peu de temps après son élection : » Je ne suis pas une antinucléaire. C’est EDF et la Cogema qui m’ont collé cette étiquette car ils ne supportent aucune critique. « La CRII-RAD est un organisme militant antinucléaire Lorsque l’on voit que la presse française accrédite avec une insistance très lourde l’idée que la CRII-RAD est » indépendante « , il nous faut préciser : » indépendante » du » lobby pronucléaire « , la CRII-RAD l’est peut-être, mais » indépendante » du » lobby antinucléaire « , certainement pas. Une première constatation s’impose en effet dès que l’on s’intéresse à l’identité des clients qui commandent des études à la CRII-RAD : assez souvent, ces derniers ne sauraient prétendre eux-mêmes être impartiaux en matière de nucléaire. Le cas le plus caricatural est celui de Greenpeace : il est bon de rappeler ici que l’interminable campagne de Greenpeace démarrée début 1996 sur les rejets de l’usine de La Hague n’a pu être entretenue qu’à partir d’études commandées à la CRII-RAD. On peut citer par ailleurs le comité Malville, farouchement opposé à Superphénix, qui commande une étude en 1990. Le Conseil général de la Côte d’Or à la demande d’un élu écologiste Alain Caignol, qui commande une étude sur Valduc en 1994; les Verts de la Gironde, qui commandent une étude sur les environs de la centrale du Blayais en 1986, etc. Avec une telle clientèle, on imagine mal la CRII-RAD publiant des rapports ne confirmant pas les » craintes » des antinucléaires ; et le fait est que les clients semblent satisfaits puisqu’ils reviennent. Il n’y aura donc rien d’étonnant à retrouver la CRII-RAD à toutes les grand-messes écologistes et/ou antinucléaires en France comme, par exemple, le Salon Primevère 1996, où elle avait un stand à côté de ceux de Greenpeace, la FRAPNA, le WWF, le comité Somport, le comité Malville et le MEI d’Antoine Waechter. Quel était le critère pour exposer ? La plaquette de présentation de Primevère 1996 nous l’explique: » Si vous ne voulez pas exposer à Primevère, soyez : fossoyeur de la nature, mensonger sur vos produits, profiteur de la pauvreté, toujours de mauvaise foi, antisocial, de mauvais caractère, pronucléaire, raciste, recruteur pour secte, arnacothérapeuthe, promoteur de chimie de synthèse… et pour l’heure d’été. » On voit à travers ce remarquable amalgame que du point de vue des organismes antinucléaires, la CRII-RAD est jugée » respectable « … Pour achever de se convaincre du fait que la CRII-RAD est antinucléaire, il suffit en fait de lire le livre de Martine Deguillaume, présidente de la CRII-RAD Marche-Limousin, La Dignité Antinucléaire (Ed. Lucien Souny, janvier 1995) et celui que Michèle Rivasi a cossigné avec Hélène Crié, Ce nucléaire qu’on nous cache (Albin Michel, 1998) dont les titres sont déjà tout un programme. Il y a cependant une citation extraordinaire dans le livre de Michèle Rivasi qui montre de manière tellement éclatante sa personnalité et ses méthodes, qu’il vaut la peine de la reproduire ici. Dans ce livre elle raconte comment suite à la catastrophe de Tchernobyl, elle en est venue à la conclusion qu’il fallait fonder un laboratoire indépendant. Habitant dans la Drome, elle décide de vérifier par elle-même l’impact de la catastrophe sur sa région. Rapidement elle en arrive à la conclusion qu’elle vit dans une zone » gravement contaminée » : » Tous les radioéléments contenus dans le coeur en fusion du réacteur de Tchernobyl se retrouvent dans notre eau « . Que va faire cette mère de famille, abandonner sa luxueuse maison pour éloigner ses enfants de cette zone sinistrée ? » Nous envisageons un moment de partir d’ici, l’essentiel étant sans doute de protéger nos enfants. Et puis… nous décidons d’organiser une conférence de presse. » (Les points de suspension sont de Michèle Rivasi). Peut-on imaginer après un tel passage qu’elle croit réellement à tous les dangers qu’elle dénonce, et devons-nous croire qu’elle met ses enfants en danger pour satisfaire sa reconnaissance médiatique ? Quoi qu’il en soit, la presse française l’a satisfaite sur ce dernier point, compte tenu de la large couverture qu’ont accordée à son livre Science et Vie, Science et Avenir et Libération pour ne citer que ceux-là. Mensonges et incompétence scientifique de la CRII-RAD Les méthodes de la CRII-RAD sont assez faciles à cerner dès que l’on examine quelques cas d’étude tels que ceux qui suivent. Pour résumer, nous dirons que le postulat de base est que toute radioactivité, y compris pour des faibles doses, est en soi dangereuse pour la santé (ce qui est à l’évidence faux puisque les régions comme le Kerala où la radioactivité naturelle est la plus élevée au monde ne présentent pas plus de cas de cancers qu’ailleurs). L’activité principale de la CRII-RAD consistera donc à localiser des endroits dans la nature marqués par de la radioactivité d’origine industrielle, puis avec l’aide d’une presse très complaisante, à crier à la catastrophe. Assez souvent, l’industriel (EDF, CEA, Cogema…) remis en cause par la CRII-RAD ne conteste pas les mesures de celle-ci pour la simple raison que ce qui a été mesuré par la CRII-RAD correspond non seulement à ce que les normes autorisent à l’industriel en matière de rejet, mais en plus à ce que l’industriel a déjà lui-même mesuré et communiqué. On assiste donc à un dialogue de sourd entre un industriel accusé de » cacher la vérité » qui déclare respecter les normes et la CRII-RAD qui dit que les normes sont de toute façon trop laxistes quelle qu’elles soient. Examinons donc quelques cas particuliers. En septembre 1990, après avoir effectué des mesures radiologiques dans l’eau de la Garonne, la CRII-RAD accuse la centrale EDF de Golfech de polluer le fleuve dans une lettre adressée à une association antinucléaire locale VSDNG : » A deux reprises, en aval de la centrale de GoIfech, ont été trouvés des niveaux d’iode 131 dans les myriophylles ; le 13/09/90: 137+(-) 34 bq/kg sec d’iode 131; le 13/09/90 : 41+(-) 22 bq/kg sec d’iode 131. Etant données les mesures simultanées en amont, cet iode ne peut provenir que de la centrale. » Dans cette lettre, la CRII-RAD remplace le terme » amont » qui figure dans le rapport du laboratoire par le terme » aval « , affirmant ainsi exactement l’inverse de ce que montraient ses mesures. Après une étude financée par le Conseil régional de Midi-Pyrénées, menée conjointement par la Compagnie générale des eaux, l’Agence régionale de l’environnement, la CRII-RAD et le Laboratoire vétérinaire de Montauban, il s’avère finalement que ce sont des hôpitaux qui sont à l’origine de la pollution. Voilà comment, quelques années plus tard, Michèle Rivasi raconte l’histoire dans Info CRII-RAD n°4 (nov. 1995) : » ll y a quelques années, grâce aux efforts des associations locales, VSDNG et les Amis de la Terre, qui ont prélevé des échantillons et financé des analyses, nous avons pu mettre en évidence une contamination chronique de la Garonne par de l’iode 131. Les rejets proviennent de l’agglomération toulousaine. En l’absence de centrale nucléaire ou de réacteur de recherche, les hôpitaux sont probablement à l’origine de la contamination. » On notera la différence de ton entre les deux communications du laboratoire indépendant qui montre bien le but pousuivi par leurs auteurs : » cet iode ne peut provenir que de la centrale » dans la première et » les hôpitaux sont probablement à l’origine de la contamination. » dans la seconde. En décembre 1990, la CRII-RAD effectue des mesures dans le Rhône. Elle déclare détecter une augmentation d’un facteur 2,3 des activités de plutonium entre l’amont et l’aval de la centrale de Superphénix. Une étude du laboratoire indépendant accuse donc le surgénérateur de rejeter du plutonium dans le Rhône, ce qui lui est interdit. En fait, compte tenu des niveaux extrêmement faibles des quantités mesurées et de la grande variation que présente ce genre de mesure au cours de l’année, prétendre détecter une augmentation à partir des prélèvements de la CRII-RAD est tout aussi réaliste que de vouloir donner la distance séparant deux villes au millimètre près. Mais il y a mieux : compte tenu de son rapport isotopique 238Pu/239Pu, il a pu être finalement prouvé que le plutonium mesuré dans ces prélèvements provenait des essais nucléaires militaires atmosphériques effectués dans les années 60. Pourtant, ici encore, le laboratoire indépendant avait été catégorique dans ses accusations contre l’industrie nucléaire. En mars 1996, la CRII-RAD s’insurge contre la présence de tritium dans la nappe phréatique qui court sous le CEA de Saclay. Le CEA ne conteste d’autant moins cette présence de tritium et les niveaux annoncés par la CRII-RAD que c’est lui-même qui les a signalés. Cette affaire est un cas typique où la CRII-RAD, qui prétend généralement que l’on » cache la vérité aux Francais « , annonce des chiffres déjà connus, de manière tapageuse comme s’il s’agissait là d’une révélation de sa part. Quant à l’importance de » l’événement « , les chiffres parlent d’eux-mêmes : les niveaux de tritium mesurés sont de 200 Bq/l d’eau avec des pointes à 800, alors que selon la loi française a fixé une limite de 62 000 Bq/I et que l’OMS a fixé une limite de 6 000 Bq/l. La différence entre la limite de la France et celle de l’OMS montre qu’en réalité, on connaît très mal les effets des faibles doses c’est justement sur cette méconnaissance que repose la peur que des organismes comme la CRII-RAD cherchent à entretenir dans le public. Bruno Chareyron de la CRII-RAD fait d’ailleurs cette déclaration qui, par son manque de précision et ses suppositions, ne dit absolument rien de concret mais suggère qu’il faut avoir peur :
» Quant aux effets du tritium sur l’organisme humain, ils sont encore mal connus. Des études menées au Japon sur des cellules de mammifères ont toutefois montré qu’ils pouvaient être à l’origine de certains cancers et provoquer des maladies génétiques. » Néanmoins, cet effet de peur fonctionne bien, puisque c’est à peu près l’époque de cette affaire qu’a été adoptée en France la norme CIPR 60 applicable à partir de l’an 2000, selon laquelle la dose de radiation applicable au public doit être inférieure à 1 mSv/an. Lorsque l’on considère que la dose naturelle, relativement faible, de radiation en France est en moyenne de 2,5 mSv/an, on doit en conclure qu’avec une telle norme, il faudrait évacuer immédiatement le Limousin et la Bretagne. En mai 1997, la CRII-RAD publie une étude à la demande de Greenpeace sur la présence d’iode 129 dans l’eau de mer au voisinage du centre de retraitement de La Hague. Dans son rapport, la CRII-RAD affirme que ses mesures et certaines mesures officielles » montrent que les facteurs de dilution prévus par Ia Cogema conduisent à sous-estimer d’un facteur 10 à 100 les quantités de radionucléides présents dans l’eau de mer » et leur reconcentration dans les poissons, crustacés et végétaux intervenant dans la chaîne alimentaire qui conduit à l’homme. Ici encore, » la rigueur scientifique » de la CRII-RAD est mise en défaut : la CRII-RAD a surestimé l’impact sanitaire réel de l’iode 129 dilué dans l’eau de mer d’un facteur 10 à 100 oubliant de tenir compte de la présence d’iode stable dans l’eau de mer qui diminuerait considérablement l’assimilation de l’iode radioactif par l’organisme. Selon M. Jean-Louis Ricaud de la Cogema : » C’est une manipulation, ou alors une erreur de débutant « . Selon Roland Masse de l’OPRI : » C’est une erreur classique, ils n’ont pas tenu compte de la dilution isotopique « .
Le communiqué de presse d’AREVA est là pour balayer ce reportage non politiquement correct….Merci à Lecomte!
Voilà un doux euphémisme pour qualifié une émission de télévision violemenent militante , sensationnaliste et durement désinformatrice . Je l’ai regardé d’un bout à l’autre et j’ai été scandalisé par cette avalanche de manipulations journalistiques réalisées sur le service publique(france3)qui ne devrait jamais en aucun cas, laisser désinformer les gens d’une pareille manière. Honte à France3 . Quand je pense qu’ il y en a pour dire que Sarkozy tiendrait sous sa coupe le service public .Eh bien là ,c’est la démonstration du contraire . Le service public est tenu par les antinucléaires les plus caricaturaux .On en a la preuve la plus certaine ; maintenant.
Effectivement à quoi bon discuter quand on a en face de nous des fanatiques du nucléaire qui ne supportent pas la moindre critique de leur église…On sent derrière tout ceci la peur d’un revirement de l’opinion, et donc d’un revirement financier d’importance…Maisrassurez-vous,on peut à la fois faire la critique des aspects négatifs et sombres du nucléaire et admettre que nous en avons besoin pour encore un bon moment, faute d’alternative mature!
ZZzzzz… Lecomte t’es vraiment un chou, que de temps disponible pour remettre à leur place les « écofascistes » de ce monde parfait… pour Areva. Fais donc ton émission, ce sera passionnant !!!!!
Cette émission n’était en rien une émission d’information. Elle était un procès à charge contre le nucléaire, monté avec méthode par une journaliste bien habituée à manipuler l’information et s’appuyant sur la CRIIRAD, organisme antinucléaire bien connu. A noter que Mme Rivasi a aussi était présidente de Greenpeace France. Comme il est beaucoup plus facile de faire peur que d’être seulement objectif, Mme Lucet a fait dans la facilité là où le télespectateur du service public attendent des émissions de qualité. Dommage! Pour M. renewable, je ne sais pas si je suis un fanatique du nucléaire mais vous devriez vous interroger pour savoir si vous n’êtes pas un fanatique de l’éolien.
J’ai été déçu par la 3 qui effectivement nous a présenté un reportage très tendancieux et qui omet sciemment d’informer le citoyen (condition essentielle au fonctionnement de la démocratie). S’il est évident que l’exploitation minière de l’uranium a laissé des traces en France, il est fallacieux de faire croire que cela est caché. Dans ce cas, des efforts d’inventaire et de publication très importants ont été fait. J’en veux pour preuve, ce qui est disponible sur quelques sites que je fréquente de temps en temps : [size= 10pt; color: #365f91; mso-bidi-font-family: GillSans-Italic; mso-themecolor: accent1; mso-themeshade: 191; mso-ansi-language: EN-US; mso-bidi-font-style: italic; » lang= »EN-US »>MEEDAT : Pollutions radioactives
J’ai regardé une bonne partie du reportage, qui est clairement à charge, de façon assumée. Au-delà du débat désinformation ou pas, la construction me plaît: brisant un tabou (le nucléaire est sûr en France), il tend à prouver qu’un problème de santé publique existe. Les anciennes mines d’uranium sont concernées d’une part: sont-elles « étanches »? Les remblais à base de stériles d’autre part semblent concerner la moitié des départements français, ce n’est pas rien. Et les éléments sur la complaisance supposée de l’administration envers la filière nucléaire ne rassurent pas… Et si c’était vrai? A quand le diagnostic de radioactivité lors de la vente d’un logement?!!!
Nous sommes à peu près tous d’accord que: – le ton du reportage est digne d’un film d’horreur – c’est un reportage qui charge AREVA et fait appel quasiment uniquement aux « antinucléaires », donc peu objectif. OK mais tout de même… 1) Pourquoi si peu de décideurs (le Roi et le Peuple?) et tant d’opacité dans ce domaine? 2) Quelles conditions de travail pour ceux qui bossent dans les mines dans des pays aux reglementations sociales et environementales vraiment light (ex: NIGER)? 3) Le tout-éléctrique est-il logique en terme de thermodynamique (ex: chauffage) et la France veut-elle réellement diminuer ses consommations éléctriques? 4) Quid de la promotion à l’international du nucléaire (dans des pays douteux), du transfert civil-nucléaire, du terrorisme? 5) Quid du CO2, du coût réel du nucléaire (construction, gestion des déchets, démantellement) et de la quantité des emplois? 6) Les temps entre la décision et le demantellement (30 ans) qui impliquent l’avis du citoyen me semble-t-il. Il y a beaucoup de réponses (tout et son contraire d’ailleurs) à ces questions et il me semble qu’a bien des égards les renouvelables marquent des points (et en marqueront chaque année un peu plus au vue des performances et des efforts R&D). Chacun a également ses sensibilitès: « les dechets? il vaut mieut ca que du charbon avec un gros pouvoir sur le dereglement climatique » ou « que va-ton en faire sachant que c’est pour très très longtemps? ». Et enfin, c’est personnel, je n’aime pas ce qui est concentré aux mains d’une minorité (pareil pour la presse, pareil pour les OGM et MONSANTO, etc): je trouve ca dangereux, et prefere me passer d’eux! Merci à ceux qui ont apporté un eclairage sur la CRIIRAD et les liens entre Lucet-Rivasi-Lepage.
J’ai peur qu’Elise ait été irradiée et moi qui l’aime bien je n’ose plus la regarder à la télé de peur d’etre contaminé ! MdR
Tout à fait d’accord avec les arguments de BMD et je conclurai : « L’abus de partialité nuit gravement à la crédibilité et à l’efficacité ». Slogan à insérer désormais en incrustation lors des reportages d’Elise Lucet. Dommage, la télévision nationale aurait pu faire oeuvre de pédagogie sans pour autant masquer les responsabilité d’AREVA ou d’autres. Quant à Jean Louis Borloo, je ne l’ai pas trouvé très bon, peut être fatigué ?
en réponse à Dan: une parenthèse dans le débat Il est tellement rare que du journalisme d’investigation soit réalisé! Franchement ça fait du bien! Enfin entendre dans une émission en prime time (pendant un match de l’équipe de France de foot cependant faut pas charrier) mis en cause ceux qui tirent les ficeles de l’énergie en France, à savoir le corps des Ingenieurs des Mines, et leur représentant Mr Syrota, j’aurai vu ça. Bravo Elise d’avoir résisté aux pressions que n’ont pas dû manquer de s’exercer!
Okay avec baobao, dommage de payer la redevance pour des émissions pareilles, vivement qu’ils nous remettent de la pub, là au moins on sait qui commande quoi.
Pour fredo : Oui j’adore le journalisme d’investigation et je regarde généralement tous les reportages… d’investigation, ave un esprit critique. Seulement, là désolé, mais il ne s’agit pas de journalisme d’investigation mais de dénonciation à sens unique, comme d’autres intervenants plus haut l’ont très bien constatés et dit. FR3 aurait parfaitement pu faire un vrai reportage très argumenté et didactique, mettant partiellement en cause AREVA, sans tombre dans la caricature. Il y avait matière à relever des améliorations, des manquements ou des compléments d’information indispensable. En finale, c’est brouillon et caricatural et quand les français auront zappés sur autre chose, que restera-t-il des actions ? Jean Louis Borloo disant que l’année prochaine c’était réglé ! Le probléme avec la radiocativité, c’est que c’est tellement facile à détecter que l’on s’amuse à faire bip-bip avec un détecteur sans expliquer que l’interprétation de la mesure est beaucoup plus délicate. Je me souviens d’un reportage sur les PCB du Rhône (je ne sais plus sur quelle chaîne), qui était beaucoup plus équilibré. Seulement les PCB c’est plus difficile à mesurer et les analyses de sang coûtent cher. Le but d’une chaîne publique n’est pas de dire ce que certains auditeurs ont envie d’entendre, il est d’informer le plus justement possible et de donner au citoyen les clés d’une certaine compréhension des problèmes et les moyens de s’informer par lui- même. Sinon ça vire à la propagande et il faut alors un deuxième reportage de l’autre bord pour contrebalancer le premier. Un vrai reportage d’investigation aurait, a minima, mentionner les bases de données nationales sur les sites radioactifs et donné des précisions sur la limite des mesures effectuées avec quelques précisions sur les normes. Là, rien de tout cela et finalement un reportage digne de la 6, qui n’a pas dû coûter trop cher. Non, Elise Lucet, sur ce coup là, n’est pas digne d’être qualifiée de journaliste d’investigation. Dernier point, quand on interroge quelqu’un, on le laisse s’exprimer, là c’est tout simplement de la politesse.
Puisque ce reportage ne donne pas beaucoup d’information sur les études passées, concernant le cas précis de Saint Pierre du Cantal, il est utile de télécharger le rapport de l’IRSN : 99 pages pages de « saine » lecture avec beaucoup de cartographie du site. A mon avis, les habitants n’ont pas du découvrir grand chose de nouveau. C’est qui le menteur ? On ne vient pas de découvrir que le niveau de radioactivité est plus élevé que la moyenne nationale et que les concentrations de radon sont ponctuellement très fortes, les autorités et les habitants le savent.
Je crois que vos commentaires vont souvent dans le même sens: nucléaire, allez circulez il y rien à voir. Et bien non vous constatez même sur ce site que le nucléaire fait de moins en moins d’adeptes . Question de génération peu être?
Juste pour vous rappeler quelques détails sur lesquels vous passez si vite dans votre longue, très longue contribution au débat Mardi 29 avril 1986 : le nuage radioactif de Tchernobyl arrive en France Mercredi 30 avril 1986 : le Pr Pellerin, toujours à la tête du SCPRI (30 ans plus tard !), prétend qu’ « aucune élévation significative de la radioactivité n’a été constatée » Jeudi 1er mai 1986 : pratiquement toute la France est touchée par le nuage radioactif. Toutes les installations nucléaires détectent une importante radioactivité et en informent le SCPRI. Vendredi 2 mai 1986 : le Pr Pellerin, directeur du SCPRI, diffuse à de nombreux destinataires un communiqué qui affirme que « les prises préventives d’iode ne sont ni justifiées, ni opportunes » et qu’ « Il faudrait imaginer des élévation dix mille ou cent mille fois plus importantes pour que commencent à se poser des problèmes significatifs d’hygiène publique ». Vendredi 2 mai 1986 : différentes mesures, en particulier concernant l’alimentation, sont prises dans de nombreux pays européens (Pologne, Danemark, Norvège, Finlande, Suède, Royaume-Uni, Pays-Bas, Allemagne, Autriche, Italie, Grèce etc.). L’Italie met aussi en place un contrôle de contamination à ses frontières, dans le but évident de refouler les produits contaminés venant de France où aucune mesure n’a été décidée. Dimanche 4 mai 1986 : la France saisit la Commission européenne, estimant que « les mesures italiennes constituent des entraves non justifiées aux échanges ». Lundi 5 mai 1986 : alors que la Commission européenne envisage des mesures sanitaires, la France exige un vote « à l’unanimité » et empêche toute décision contraignante. La population n’est bien sûr pas informée de ces tractations en coulisse. Mardi 6 mai 1986 : le ministère français de l’Agriculture diffuse un communiqué « historique » : « Le territoire français, en raison de son éloignement, a été totalement épargné par les retombées de radionucléides consécutives à l’accident de la centrale de Tchernobyl » Jeudi 8 mai 1986 : note confidentielle du ministère des affaires étrangères pour Matignon, expliquant que la France a « obtenu un adoucissement des mesures de contrôle » envisagées par Bruxelles et « surtout que les contrôles de radiation soient faits dans les pays exportateurs et non dans les pays importateurs » Samedi 10 mai 1986 : au Journal télévisé de TF1, le Pr Pellerin finit par avouer que les mesures de radioactivité étaient anormales dès le 30 avril. Mais il continue de prétendre qu’aucune décision particulière n’était nécessaire. Jeudi 15 mai 1986 : fondation de la Criirad (Commission de Recherche et d’Information Indépendantes sur la Radioactivité) par des citoyens qui dénoncent à juste titre l’absence de contrôles indépendants Vendredi 16 mai 1986 : réunion de crise au ministère de l’Intérieur. La présence de plus de 10 000 becquerels par litre dans du lait de brebis en Corse n’entraîne aucune décision du gouvernement alors que la réglementation européenne préconisait de retirer de la consommation tout produit alimentaire contenant plus de 500 bq/l. Un documents est annoté à la main : « Nous avons des chiffres qui ne peuvent être diffusés ». Ce document sera saisi par la justice lors d’une perquisition en 2001. etc……….le reste de votre contribution est-elle du même tonneau?
Oui, madame Lucet a juste été dans cette affaire un petit laquais de la CRIIRAD .
J’accuse bmd et lion d’être du lobby nucléaire. Pas de preuve biien sûr mais de fortes présomptions. Cela va même plus loin : votre travail a ou a été directement payé par des sociétés en lien avec ce secteur. Je me trompe? Prouvez le. Ainsi je propose que tous les forumeurs donnent leur qualité. Assez des lobbyistes, vous êtes payés combien pour le cauchemar des générations futures ?
ne comprennent pas les anti-nucléaires comme Descartes , c’est que l’ on soit pleinement pronucléaire sans être payé . Je suis pronucléaire ,sans être payé et j’assume pleinement , même si ça énèrve les Antis !
De toute fâçon ceci reste un forum internet ou la plupart des gens sont anonymes. Nimporte quel nom peut vous dire qu’il est inspecteur des impots et ne dira jamais qu’il travaille pour AREVA. En fait chacun cache sa véritable identité par peur de représailles ou d’être démasqué. Seuls les sites d’acualité de l’environnement tels que le JDLE où les vrais noms sont présents donnent un gage de sérieux. De même xxx ; yyy ou trucmuche peuvent être la même personne. Les lobby sont présents sur les forums cela a été prouvé mais prenons de la distance avec tout ça , ne nous crions pas dessus! De toute manière : plus une position est intolérable plus elle aura de répondant en face. Prenons l’exemple des pronucléaires qui ne parlent jamais des dangers et des gabegies énergétiques.
Indépendamment de l’identité et de l’étiquette que l’on colle aux gens, la meilleure façon d’être crédible est de toujours citer ses sources et d’argumenter suffisamment afin que chacun puisse vérifier par lui-même ce qui est écrit. Lobby ou pas lobby, certains sur Enerzine ne le font jamais (sauf forcé et contraint) et cultivent entretiennent le manichéïsme (si vous n’êtes pas anti, vous êtes pro). L’anonymat, présente un avantage certain, on évite de s’en prendre à la personne, ce qui advient fatalement, et il reste les arguments.
Ah ben c’est la saison on dirait ! Puisque bmd vous ne semblez pas non plus le connaître, je vous suggère le scénario Negawatt (www.negawatt.org) qui pourra vous donner des infos sur des scénarios énergétiques basés sur les EnR. Et vous, votre scénario pour 2050 qui permet d’atteindre le facteur 4, lequel serait-il ?
Oui effectivement Mr BMD quel est votre scénario nucléaire pour 2050? Des gros réacteurs,des mini réacteurs nuclaires dans chaque village des pays envoie de développement? Je propose qu’on les enfouisse pres de votre maison de vacances. Mais rassurez vous vous n’y verrez rien et on sera en dessous de la réglementation; Pouvez vous me rappeler le rendement d’une machine thermique ?
Le scénario pour 2050 qui permet de diviser par QUATRE, les émissions de gaz à effets de serre pour la France ; se fera avec le nombre de réacteurs nucléaires indispensables à construire ,comprenant des EPR puis des réacteurs SURGENERATEURS de quatrième génération (à partir des années 2040) et ceci combiné avec les énergies éoliennes , solaires , hydroliques et autres EnR . Même si ça déplait terriblement aux antinucléaires qui essaient vainement de se cacher à tord derriére le scénario négawatt de Greenpeace et du réseau SDN( « sortir du nucléaire « ). On ne le redira jamais assez : L’avenir sera Nucléaire-EnR .
Ce que j’ai prefere dans le reportage c’est les androit super beau dans la nature ou tu te dis waa trop bien ici c’est propre, pas polué comme en ville. Mais LOL t’es en train de t’en prendre plain la geule et tu le sais meme pas, tu pose ta tente, tu te reveille avec le chant des oiseaux, sauf que eux ils sont sur les arbres et sont pas en train de ce chopper un cancer. demain en italie puis petit a petit les autres pays d’europe, allez bonnes vacances amis campeurs, n’oubliez pas votre canne a peche!
Mais non chui bete, y a des grillages de protection pour nous empecher d’allez sur les emdroit qui resterons dangeureux pour les 4000 prochaines années…
J’espère que vous n’allez pas faire de la bronzette sur certaines plages de camargue, avec en prime les jolis cailloux de Monazite. Sinon vous avez des vacances de rêve à Guarapari.
L’Uranium très appauvri (majoritairement U238 ) est fertile pour les Surgénérateurs du futur et sera récupéré pour être transformé en PU239 et entièrement consommé dans tous ces futurs surgénérateurs . Donc en quelques siècles , tous aura été consommé et il n’y aura plus de cet Uranium appauvri et très fertile qui est une grosse réserve d’énergie pour la france du futur avec ses surgénérateurs . Et non pas un déchet , comme le croient les ignorants de la technologie nucléaire.
Dans 4000 ans , ça fera longtemps que tous cet Uranium238 appauvri aura été récupéré et consommé dans les surgénérateus du futur proche (ce siècle dans sa deuxième partie et les siècles suivants) .