La société suédoise Sekab se présente depuis lundi comme la "première société au monde à fournir de l’éthanol certifié durable", en garantissant sa qualité d’un point de vue environnemental, climatique et social.
En collaboration avec des producteurs brésiliens, Sekab a élaboré des critères couvrant la totalité du cycle de vie de l’éthanol, soit des champs de canne à sucre aux véhicules polycarburant.
Ces critères correspondent aux demandes formulées par des organisations comme l’ONU, l’UE, l’OIT ainsi que plusieurs ONG, souligne la société. En plus d’une tolérance-zéro envers le travail des enfants, le travail non encadré et la destruction des forêts tropicales, ils définissent les conditions et les droits du travail, ainsi que la rémunération. Aujourd’hui, au moins 30 % de la récolte doit être effectuée mécaniquement, seuil qui augmentera à 100 % d’ici 2014.
Sekab assure que ces critères permettront une réduction d’au moins 85 % des émissions de dioxyde de carbone causées par l’agriculture, la production et les transports, comparativement à l’essence.
Une société internationale indépendante de vérification sera chargée de contrôler toutes les unités de production deux fois par année afin de s’assurer qu’elles répondent à tous les critères établis.
"À l’échelle mondiale, cette initiative est la première du genre et constitue une étape importante pour ce qui est d’accélérer le remplacement de l’essence et du diesel", a déclaré Anders Fredriksson pour la société. "Au cours des prochaines années, les critères seront progressivement améliorés et harmonisés avec les réglementations internationales qui se mettent en place", promet-il.
Sekab assure environ 90 % de la demande d’éthanol des véhicules E85 et ED95 en Suède (éthanol pour les véhicules lourds). "La première récolte d’éthanol provenant de cannes à sucre vient tout juste de débuter", annonce Anders Fredriksson, qui espère que "Plus de 100 000 propriétaires suédois de véhicules E85 pourront commencer à utiliser l’éthanol certifié durable en août."
Il y a juste un truc qui me dérange dans cette info très « écologiquement correcte »… d’accord, il y a plus d’un truc qui me dérange : Sekab précise-t-elle que la majorité du « bio » carburant est produit à partir de plantes OGM ?!!Et si le but de remplacer l’essence et le diesel est louable, ne serait-il pas plus productif (en termes d’écologie et de « développement durable ») si on essayait de les remplacer par autre chose qu’un autre carburant ayant pour but d’être utilisé dans un moteur à explosion, lequel de toute façon restera polluant ?Enfin, le but avoué est donc de remplacer un carburant fossile par un autre végétal. OK, donc, les craintes de certains, qui tirent déjà la sonnette d’alarme, sont fondées : il faudra bientôt choisir entre rouler et se nourrir ! Ben ouais, pour alimenter le parc automobile mondial, il faudrait, en l’état actuel de l’avancée des technologies, à peu près toute la surface cultivable de la planète. Très encourageant.Sekab doit surtout essayer de faire comme les pétroliers : engranger le plus de bénéfices possibles, en tablant toujours sur le « tout-voiture ».Pas de méprise, je ne suis pas un anti-bagnole convaincu et aigri : je suis motard passionné de belles mécaniques (pour les voitures, surtout les anciennes, donc les plus polluantes !), mais ma passion pour le moteur à explosion ne résiste pas longtemps à mon amour de la nature…
il faut arreter de croire que nous n’allons pas devoir changer nos habitudes , et ça me contrarie aussi parce que j’aime rouler !!