SunEdison, filiale de MEMC Electronic Materials, vient de raccorder au réseau la centrale photovoltaïque de 72 mégawatts (MW) située dans le nord est de l’Italie, proche de la ville de Rovigo.
Celle qui est à présent la plus grande centrale photovoltaïque en fonctionnement en Europe, a été construite sur une superficie de 850.000 m2, et comprend 280.000 panneaux solaires. Elle a été achevée et raccordée au réseau dans un délai de 9 mois.
La centrale PV de Rovigo permettra de créer des avantages environnementaux importants sur sa durée de vie prévue. Au cours de la première année complète d’exploitation, le système génèrera suffisamment d’électricité pour alimenter plus de 16 500 foyers et permettra d’éviter le rejet de plus de 40 000 tonnes de CO2 dans l’atmosphère.
First Reserve a fait l’acquisition de la centrale de Rovigo par l’intermédiaire d’une joint venture annoncée préalablement entre First Reserve Energy et SunEdison. Investisseur minoritaire de la co-entreprise avec First Reserve, SunEdison sera en charge de l’exploitation et la maintenance de la centrale de Rovigo.
« Nous avons mis moins d’un an à faire sortir de terre ce projet, nous pensons qu’il marque un tournant dans l’évolution de notre secteur et qu’il deviendra une référence pour les futur grand projets photovoltaïques, » a déclaré Carlos Domenech, Président de SunEdison. « SunEdison a une nouvelle fois démontré sa capacité à développer des projets photovoltaïques à grande échelle et à soutenir les organismes gouvernementaux qui promeuvent les énergies renouvelables. »
« La réalisation du projet Rovigo dans un délai aussi court a été possible grâce à l’engagement de nos partenaires et des autorités locales et régionales, » a déclaré Pancho Perez, Directeur général de SunEdison EMEA.
Dans une lettre à Carlos Domenech, le ministre italien du Développement économique, Paolo Romani, a félicité la réalisation de SunEdison. Le ministre a évoqué les défis de l’approvisionnement énergétique en Italie et l’importance du projet pour la croissance économique du pays.
[ Credit image : SunEdison ]
A titre personnel, ça ne me gène pas, car je trouve même les éoliennes esthétiques….. En france, une centrale comme celle là produirait environ 72 GWh/an…Par rapport à une consommation intérieure de 500.000GWh/an….Il en faut donc (sans compter les stockages intersaisonniers qui n’existent pas) environ 7000 théoriquement pour assurer « en moyenne » la consommation francaise… Mais à midi au mois de Juillet un jour ensoileillé , la production sera de (environ) 50MW*7000= 350.000MW , alors que la consommation française est de ( à cette époque et à cette heure) d’environ 50000MW…. Je caricature juste un peu, juste pour montrer que le PV peut avoir une place, mais qu’elle est quand même limitée….
C’est moi qui hallucine où cette centrale a été construite sur des centaines d’hectares de terres agricoles???
Il est vrai que 72MWc pour 85ha, ça parait très peu. Les chiffres que j’ai en tête sont plutôt de 2 à 3ha/MWc. Un spécialite e-t-il une explication?
Dans ces grandes centrales PV au sol, si les panneaux sont suffisament ‘en hauteur’ on peut envisager une ‘double utilisation’ du surface, car je suis sur que des ‘cultivateurs’ sauront trouver des plantes qui se plaisent bien dans cette situation ‘ombragée’ et ‘seche’. Ou même faire paitre des animaux, comme cette village allemande, qui, dès 2003 faisait installer ces ‘arbres’ solaires ! De l’énergie + la nourriture ! De la ‘synergie’ quoi ! trimtab
Si le parc utilise des terres agricoles c’est une honte, il exsite beaucoup de sites dégradés (friches, décharges, anciennes carrières/gravières, délaissés d’infrasstructures, zones d’activités abandonnées) pour ne pas avoir à utiliser des terres agricoles ou des espaces naturels. En france la législation va dans ce sens mais EDF EN se permet tout de même de monter des parcs sur de la foret (landes, Gabardan 300ha) ou sur des terres agricoles (Gard, 800ha de terres agricoles). C’est une honte et cela doit être dénoncé. Le PV doit être installé sur toutes les surfaces qui ne peuvent être utilisées pour autre chose, toitures comprises évidement. Reste après le problème d’intégration de cette électricité (30% du mix?) mais nous en sommes loin en raison de son cout principalement (même si en Espagne il passe à 14cent/kwh et qu’en France il sera proche de 10cent en 2020)
Gabardan, on en a déjà parlé..Vous retrouverez mon avis ( et d’autres) ici: Bref, si on en croit ce qui est écrit, il y a compensation et par ailleurs la sylviculture n’est pas une oeuvre de philantropes, mais bien une industrie. Quant aux 10 cent en 2020, vouz révez…Vous allez me dire que 10% de baisse par an pendant dix ans à partir d’un prix actuel de 300€/MWh amène à 100€/MWh ( c’est à peu près ça), mais absolument personne ne peut croire aux 10% par an de façon continue sur 10%…Du blabla..
Je corrige et je complète: « personne ne peut croire aux 10% par an de façon continue sur 10 ans (pas sur du 10%)…Du blabla.. » Parce que tout simplement on est là dans l’icantatoire des fabriquants de panneaux ( on verra bien s’ils y arrivent), mais qu’à ma connaissance dans le coût du MWh PV le coût du panneau sortie usine ne pèse qu’environ 50% du coût complet. Le reste ne va pas baisser. Je suis preneur de toute étude sérieuse sur le sujet.
La baisse continue est une realité d’aujourd’hui Ce qu’il adviendra demain dépendra du soutien politique à une filière qui, pour l’instant, tient ses promesses. le cout du panneau seul aujourd’hui, c ‘est plutot 30% du système posé pour un particulier l’onduleur, le système d’integration peuvent aussi beneficier des economies d’echelle le cout de la main d’oeuvre baisse quand l’installation grossit, la tva à 19.6 au dela de 3 kw et la baisse du tarif d’achat à partir du meme seuil ne sont pas des éléments qui vont dans le bon sens
Le cout du module repreésente de moins en moins d’importance dans le cout total d’une installation (argument qui va en faveur d’une industrie française car en plus la main d’oeuvre coute peu dans le total du module). Il est par ailleurs en constante et importante baisse. Le financement peut aussi etre amelioré et par contre il coute coute de plus en plus cher en proportion. L’installation et le raccordement (jusqu’à 40% plus cher qu’en Allemagne!) sont des points de progression importantségalement. Mais je renverserai plutôt la discussion, c’est inscrit dans le développement du solaire cette baisse de 10% par an. DOnc c’est aux industriels de s’adapter! En espagne ils sont déjà à 14cent pour le sol et en Allemagne ils passent à 21cent en Janvier. Pourquoi ce 10cent en 2020 devrait-il être remis en question? Il est vrai que si le citoyen saura alors qu’en payant une électricité 20 à 40% plus cher que le nucléaire il aura quelque chose sans déchets radioactifs, sans problèmes de sécurité, sans problemes géopolitiques… Et raccordement inclus comme vient de l’enteriner la loi NOME. Le solaire pourra alors vraisemblablement aller jusqu’à sa limite de 30% dans le mix, limite au-delà de laquelle il faudra sérieusement s’attaquer au problème du stockage, mais la dynamique en cours dans les DOM TOM sera alors opérationnelle pour apporter des solutions.
« Pourquoi ce 10cent en 2020 devrait-il être remis en question ? » Si les 10 cents/kWh en 2020 peuvent être remis en question, c’est tout simplement parce que cela n’est pas conforme à ce que l’on calculer avec le nouvel arrêté du 31 août 2010. En effet, l’arrêté prévoit 8 classes de tarifs allant de 58 centimes d’Euros le kWh à 28 centimes. Il prévoit d’autre part deux coefficients de mise à jour au fil du temps (coefficient de dégressivité à 10 % et coefficient d’indexation sur les prix via deux indices (ICHTrev-TS et FM0ABE). En se projetant en 2020, on voit qu’un contrat souscrit à cette date aura tarif compris entre 22 cents et 11 cents selon l’installation. Mais on voit aussi qu’un contrat souscrit en 2010 aura un tarif revalorisé entre 62 et 30 cents le kWh. Donc, ce que le consommateur paiera en 2020 via la CSPE sera un mix de tous les tarifs en vigueur depuis le début du PV avec une forte proportion de tarif élevés bien supérieur à 10 cents le kWh. Ceci explique pourquoi il y a forcing pour dépasser la « limitation de vitesse » imposée par la feuille de route des 23 % d’EnR. Je rappelle le rythme préconisé pour le PV : 2010 = 504 MW 2011 = 778 MW (+ 274 MW) 2012 = 1 080 MW (+ 302 MW) 2013 = 1 402 MW (+ 322 MW) 2014 = 1 752 MW (+ 350 MW) 2015 = 2 151 MW (+ 399 MW) 2016 = 2 597 MW (+ 446 MW) 2017 = 3 091 MW (+ 494 MW) 2018 = 3 632 MW (+ 541 MW) 2019 = 4 222 MW (+ 590 MW) 2020 = 4 860 MW (+ 638 MW) Il est évident que si on installe la même puissance finale en 2020, mais beaucoup plus vite, on subit moins la dégressivité, mais la CSPE supporte plus le poids des contrats d’achats car les tarifs seront glablement plus élevés. Donc en 2020, le consommateur français saura parfaitement qu’il n’est pas possible de payer l’électricité photovoltaïque 40 % plus cher que le nucléaire historique qui continuera à débiter bon an mal an plus de 400 TWh à un coût de production inférieur à 4 cents/kWh, là où le PV coûtera globalement probablement encore presque 10 fois plus cher.
à Airsol: »La baisse continue est une realité d’aujourd’hui « . Je vous parle des dix prochaines années, je ne regarde pas dans le rétroviseur. à Airsol encore: »le cout du panneau seul aujourd’hui, c ‘est plutot 30% du système posé pour un particulier ». Vous allez dans mon sens , celui de dire que le prix des panneaux peut effectivement baisser, comme celui des microprocesseurs pour les PC, mais que le coût total, qui inclue beaucoup de main d’oeuvre et de matériels » locaux » a peu de chance de le faire… A renewable: OK, c’est inscrit, aux industriels de s’adapter! A renewable encore: » Il est vrai que si le citoyen saura alors qu’en payant une électricité 20 à 40% plus cher que le nucléaire…. » Il ne saura rien de tout celà avant 2020, si vos prévisions se réalisent… En 2011 ou 2012, ce sera 4,5,ou 6 fois le prix moyen de production.
+1 avec renewable: scandaleux ces centrales sur des terres agricoles même sans forte valeur agrnonomique!
C’est bien pour cela que je parle de 2020! Le cout de l’électricité sorti d’une nouvelle centrale nucléaire est passé, selon Areva, en l’espace de 2 ans de 2,7cent/kwh (2006) à 5 ou 5,5cent/kWh (2008) et on parle maintenant de 6,5cent. +150% en 2ans! Pendant ce temps le solaire a baissé de 12 à 40% suivant les filières en France en 1 an… Si on laisse le solaire se développer (et il le fera en dehors de la France quoi qu’il arrive, l’enjeux est de développer une filière française) en 2020 on aura du PV à 10cent. Il faut tout de même rappeller que seuls 4% de la puissance qui s’installe est soumise au tarif de 58cent. La moyenne des installations 2009 est autour des 45cent, celle de 2010 autour de 42cent et celles de 2011 seront sous la barre des 40. EN 2020 on sera sans doute à une moyenne proche des 12/15cent mais avec des grosses installations compétitives à moins de 10cent de prix de revient. Donc en 2020, on sera alors en plein débat de renouvellement ou non du parc nucléaire, on aura de l’éolien à moins de 7cent, du solaire à moins de 10cent (couts de revient) et du nucléaire à plus de 6cent (voire davantage si la progression des coûts s’amplifie et surtout intègre les composantes sécurité, environnement et démantèlement). Mais bon c’est une opinion que vous ne partagez pas, que vous refusez totalement chez EDF/AREVA nucléaire et je comprend, on ne peut que difficielemenet accepter de faire partie du passé.
Vous répétez une nouvelle fois ‘on ne peut que difficilement accepter de faire partie du passé. » Merci pour lui, mais je ne pense pas être vraiment dans ce cas…Simplement, pas justement « yaka » et « faucon », comme certains contributeurs… (dont vous, d’ailleurs) Très bien, si vous voulez qu’on vous ignore et débiter vos salades sans contradiction, moi j’arrète de vous répondre… Votre PV en France à 10 c€/kWh en 2020, c’est simplement de la foutaise…Je ne sais pas qui vous êtes, ni votre expérience, la mienne est que même pour le PV, on peut espérer des gains réguliers sur le prix et les performances des panneaux sortie usine, mais que ça ne fait ni une centrale au sol, ni une installation chez un particulier..Là, c’est des matériels en plus, du terrain , de la main d’oeuvre, toutes choses dont le coût n’a a priori aucune raison de baisser… Mai bon, commee je suis Areva-EDF, ça ne sont que des conneries…Si vos lectures ne sont que celles de l’EPIA, vous allez bientôt devenir encore plus con que moi…
Le cout de l’installation a baissé de 30% sur les 4 dernières années, le coût des modules ne cesse de baisser depuis 10ans, le cout du raccordement est 40% moins cher en Allemagne qu’en France, le tarif sol en Espagne est à 14 cent et à 21cent en Allemagne pour 2011 (a soleil égal on pourrait imaginer un tarif à 18cent en France si toutes les autres sources d’abaissement de cout étaints au niveau allemand). Et ne vous en déplaise il est bien prévu 10% par an de baisse! L’allemagne a le même principe! Et ils ont une décote additionnelle (1%) en cas de dépassement des objectifs (ce qui va sans doute être mis en place en France et qui accélerera peut-être la tendance vers le 10cent) Le cout du terrain suit le cout du tarif, il reste constant dans la part du CA, entre 1 et 4% suivant le type de projet. Donc quand le tarif baisse, les rému terrain baissent.
Banco! Si le tarif sol est 40% moins cher en Allemagne qu’en France, allons y! 18c€ tout de suite en France pour les fermes au sol, je suis d’accord.. Faites votre proposition pour application au plus tôt à M. Besson. Et 10% de baisse par an, je signe aussi! Quant aux agriculteurs qui ont cru un instant à la poule aux oeufs d’or, ils ne seront pas déçus par votre réponse… J’ai tout d’un coup un doute quant à votre appartenance à la filière PV….. Paasez vos propositions à Enerplan et au SER, je suis sûr qu’ils vont être d’accord.
On fait comme dit renewable? S’il vous plait, répondez,ne ma laissez pas dans ce doute affreux… à 180€/MWh en 2011 et -10% par an, je deviens immédiatement le plus zélé partisan du PV….Je brule immédiatement toutes mes médailles Areva/EDF, je suis prête à faire ma contrition devant l’ensemble des contributeurs à ce forum… Et même, sans vouloir dénoncer, je pense que Dan1 devrait être cloué au même pilori. Honte à nous…
Ne faites pas semblant de ne pas avoir lu ce que j’ai écrit! Vous savez très bien que les conditions ne sont pas encore les mêmes en France et en Allemagne. Un exemple, le raccordement qui est à 60% à la charge du producteur est bizarrement 40% plus cher en France qu’en Allemagne (peut-être parceque le distributeur doit en payer une partie et qu’il est seul à décider du cout 🙂 ) Le cout du financement est bien plus élevé en France qu’en Allemagne (ou les banques ont l’habitude) car l’insécurité juridique qui règne pose problème. Ainsi que la présence d’un climat unique en Europe avec beaucoup de pro-nucléaires qui sont prêts à sauter sur le bouton « recours » (cf éolien). Le coût des études n’est pas le même non plus, la durée d’instruction (et donc les couts de développement) non plus, la main d’oeuvre doit souvent être importée à prix d’or d’allemagne en attendant que soient formés des français. Ne me dites pas que ces notions vous échappent? Si?
+1 : on est en train de passer au système à l’allemande, les tarifs vot baisser plus vite que prévu. Du coup ça risque de flinguer la filière comme prévu et au grand bonheur des pro-nucléaire mais au moins le PV ne coutera pas grand chose
Il y a certainement pleins de choses plus chères en France qu’en Allemagne compte tenu de la maturité différente de la filière, je veux bien le reconnaitre, notamment pour les projets des particuliers.POur les fermes au sol, je suis un peu plus sceptique, disons au moins que la différence doit être beaucoup moins importante. Par contre, vous semblez oublier qu’il y a un peu plus de soleil dans le Sud de la France qu’en Allemagne..Ca fait également une différence, non?
Je raconte peut-être n’importe quoi, mais votre lien nous explique les réductions probables du coût du BOS entre 2005 et 2010…Ca, c’est déjà engrangé… Toujours le rétroviseur… Expliquez nous donc plutôt comment les coûts vont baisser de 10% par an dans les 5 années à venir, puisque comme vous me le rappeliez fort justement il y a quelques temps, c’est la LOI!
Voilà un programme! Ca tombe bien, c’est la période des listes au Père Noêl… Je ne suis ni fabriquant de panneaux,ni ERDF, ni banquier, ni assureur, ni installateur, ni loueur de surface, ni intermédiaire…A vous de les convaincre. Juste consommateur et contribuable, qui n’a encore pas compris pourquoi il faudrait aller plus vite que le rythme de la musique qui a été fixé par les pouvoirs publics à la suite d’un débat national ( le Grenelle)en dépensant pour ça des milliards d’Euros, pour une contribution ridicule au bilan énergétique et CO2 de la France. Une fois de plus, en 2030 ou 2040,voire même en 2020 si les résulats en matière de performance et de coût des panneaux sont atteints ce sera peut-être différent.
Voila, merci de tomber le masque, je réponds à votre question et vos n’opposez que votre idéologie anti-ENR. Et pas de réponse sur ma question, ce qui serait la moindre des choses pourtant. A pamina: On a commencé à investir massivement cette année dans le solaire en France. Le nucléaire cela fait 50ans qu’on y investit massivement, et cela continue. Ou vas-t-on trouver les 40 milliards d’euros nécessaires à la prolongation de la durée de vie des 58 réacteurs? Je vous le donne en mille : en augmentant le prix de l’électricité. Et en attendant on place les projecteurs sur le solaire pour que le français ait bien l’impression que les ENR sont le mal et sont la cause des hausses du prix de l’électricité à venir. c’est très bien vu, ça marche alors pourquoi se priver? Et en plus c’est relayé partout, même ici par les 4 premiers contributeurs du site, dont certains sont peut-être même de bonne fois et non rémunérés. Plus belle la vie!
Et voici chelya « Kohlekraft nein danke » qui la ramène : « Juste un consommateur et contribuable qui ne supporte pas d’avoir un prix réglementé pour l’achat d’énergies renouvelables mais qui ne trouve rien à dire aux subventions du gaz, du charbon, du pétrole, du nucléaire qui faussent la compétition dans le domaine de l’énergie… » A propos de Sicetaitsimple qui n’en ferait pas assez à propos des subventions aux fossiles. Mouais , c’est l’hôpital qui se fout de la charité car on ne vous a pas connu une virulence de compétition vis à vis notamment du charbon et de ses milliards malgré votre super slogan ronflant « … non merci ». Commencez donc par dénoncer, chiffres à l’appui (et c’est facile en reprenant mes commentaires), les milliards d’Euros de subventions multiples du gaz, du charbon et du pétrole qui fausse la compétition. Accessoirement, faites nous un couplet sur les déchets non maîtrisés de ces filières, sur le PRG du méthane et autre externalités laissées à la charge des générations futures. Là, on commencera à vous prendre au sérieux et si en plus, vous répondez aux questions que l’on vous pose, vous deviendrez un sage d’Enerzine.
Vous ne me lisez pas, ou peu, ou mal, mais dire que je suis anti ENR sera démenti par celui qui fera un jour la synthèse de mes interventions sur Enerzine…. Comme je ne pense pas que cette personne existe, j’en appelle éventuellement à quelques témoignages! Alors , pour vous répondre , investir massivement dans un système hyper subventionné ne me semble pas forcément être un choix judicieux…Ne pas regarder l’exemple de l’Espagne ou de la Tchéquie serait une faute politique… Alors, pour répondre à votre question, comme il y a sur 12 arguments au moins 7 à 8 qui ne dépendent que de la filière, allez y, j ne demande qu’à être convaincu…
Avant de raconter n’importe quoi, répondez donc à la question que je vous pose depuis plusieurs semaines: la france est-elle en avance ou en retard vis-à-vis des objectifs du Grenelle en matière de PV? Si vous voulez, demain, j’ajoute les liens sur ma question (vous avez après tout le droit d’être distrait ou de vous connecter annecdotiquement) mais ce soir , je vais me coucher…
Euh, la charité, c’est moi?