Entre réduction du crédit d’impôts et moratoire pour les installations photovoltaïques de plus de 3 kW crête, l’image du secteur solaire a été largement écornée ces derniers mois.
Nous donnons aujourd’hui la parole à la société "France Panneaux Solaires", à travers son dirigeant qui tient à rétablir une certaine vérité concernant le photovoltaïque à destination des particuliers.
Tout d’abord, elle rappelle que malgré une situation fiscale et un climat tendu, l’investissement pour les particuliers reste néanmoins "très rentable, voir plus qu’auparavant", avant d’interpeller plutôt sur le côté positif des choses.
S’équiper en panneaux photovoltaïques ne coûte pas plus cher
« En 2006, quand l’aventure du photovoltaïque a commencé, un foyer devait débourser en moyenne 30 000 euros pour s’équiper. Les panneaux photovoltaïques coûtent 10 000 euros de moins à présent. En incluant la baisse du crédit d’impôts, il n’en reste pas moins qu’une installation photovoltaïque coûte en moyenne 6 000 euros de moins aux particuliers maintenant qu’il y a 5 ans. On oublie trop souvent de le dire » indique Franck Chevrel, PDG de France Panneaux Solaires.
Le rendement reste également souvent sous-estimé. Au bout de 20 ans, une installation photovoltaïque composée de produits de qualité et orientée au sud, rapportera en moyenne 45 000 euros aux particuliers s’étant équipés. Soit un rendement bien supérieur à n’importe quel investissement bancaire !
A destination des particuliers, la filière photovoltaïque génère de la richesse
« Il était cohérent que l’Etat baisse le crédit d’impôts accordé aux particuliers. Les prix des produits baissent, ils deviennent donc plus accessibles. Maintenir le crédit d’impôts dans de telles proportions n’a donc plus tout son sens. Ce sont les raisons invoquées et la rapidité de mise en place du dispositif qui sont à remettre en cause » indique Franck Chevrel.
Si les aides ont baissé pour les particuliers, il était cohérent que des modifications aient également lieu pour les installations de plus de 3kW, qui génèrent deux fois moins de richesse à la France que les installations à destination des particuliers.
Les coûts d’installation de panneaux se répartissent dans les deux cas entre les panneaux photovoltaïques eux-mêmes, la pose et le reste des produits, qui viennent d’Europe. Dans le cas des installations pour professionnels, la pose ne représente que 17% du prix total, contre 37 % pour celles des particuliers.
« Encore une fois l’annonce a été soudaine et inattendue, mais le gouvernement se doit d’être juste dans ses mesures. Il aurait été impensable d’impacter la filière du photovoltaïque à destination des particuliers sans impacter la filière professionnelle » conclut Franck Chevrel.
Le solaire placement financier rentable. Ce type de communication exaspere au plus haut point le gouvernement, à juste titre de mon point de vue. Le faire en plein moratoire relève au minimum de l’inconscience. Et il y en a qui manifestement ne l’ont pas compris. Qu’ils ne soient pas surpris d’une baisse drastique pour le résidentiel du tarif d’achat dans 2 mois.
Vous constaterez qu’il s’agit essentiellement d’EDF EN, le seul qui survivra au sortir du moratoire, taillé sur mesure pour lui….
d’autant plus que les 45 000 € de revenus annoncés au bout de 20 ans sont totalement illusoires… Une installation de 3kWc produit en moyenne 3000 kwh / an, à raison de 0,58 € / kWh pendant 20 ans (on suppose qu’il n’y aura ni inflation ni déflation), cela fait 35 000 €. Mais ça fera une belle jambe aux propriétaires d’installations PV quand on aura des coupures d’élec tous les hivers et qu’il ne profiteront même pas du courant produit sur leur toit ! la seule installation qui soit réellement intéressante à tous points de vue c’est l’autoconsommation sans batterie avec vente du surplus non-consommé. Cas qui représente aujourd’hui environ 0,1 % des installations présentes en France, la faute à un tarif d’achat trop avantageux.
Un tarif d’autoconsommation, une suppression du crédit d’impôt et une baisse tarifaire pour le résidentiel en échange de la levée de ce plafond ridicule de 3 kWc. Si on veut travailler sur l’efficacité énergétique, par exemple en liant PV + isolation des combles pour une rénovation complète de la toiture, il faut bien sûr faire toute la toiture, pas seulement 20 m2. Ce sont quelques-unes de nos propositions au représentants du gouvernement, à lire en totalité sur
Tout à fait d’accord avec cezorb Pourquoi la France ne s’inspire pas de ce qui fonctionne par ex. en Allemagne depuis +de 20 ans maintenant ? Des panneaux solaires « durables » sont conçus pour produire de l’électricité pendant 25-30 ans et, la preuve, ça fonctionne chez eux ! En revanche, imposer à tout prix, pour une question d’esthétique très discutable, une intégration totale de +ou- 20 m² de modules PV donnera toujours une vision de « tache » sur une toiture tuilée ! DE PLUS, personne ne parle de la chaleur qui se produit derrière les panneaux qui, du coup touchent presque la charpente… en bois le plus souvent. La température peut à un moment donné monter jusqu’à 180-200 °C dans un des boîtiers de jonction !!! Alors, pour notre installation perso, nous avons opté pour des modules dotés d’un boîtier en aluminium (brevet allemand) qui, au moins, ne risquent pas de fondre et de provoquer un incendie, dans les 25 ans à venir…
dingue d’avoir des chiffres aussi étranges et un discours suréaliste. En ces temps de dures négociations, heureusement que les associations type SER ou HESPUL rétablissent la vérité. le site internet est beau : « credit d’impot de 50% » merci de vous mettre à la page. Et je n’ose meme pas vous parler des aides indiquées… 3000 panneaux solaires installés. en prenant un panneau de 140W, cela fait 420kWc installés. IMPRESSIONNANT….
Il n’en reste pas moins que ce qui a fait decoller la filière, c’est le tarif d’achat, donc l’interêt financier. S’il est necessaire qu’il soit ajusté avec rapidité pour coller à la baisse permanente du prix des installations, un marché basé sur l’autoconsommation est irréaliste en l’état actuel des coûts. @bozz si si , refaites vos calculs en mettant les rentrées sur compte rémunéré le credit d’impot n’est donc pas indispensable…