Alors que le secteur solaire photovoltaïque joue son avenir lors d’une large concertation menée par MM Jean-Michel Charpin et Claude Trink, les acteurs économiques de la filière, industriels et installateurs**, ont souhaité rappeler les enjeux que recouvre le développement d’une filière technologique "respectueuse de l’environnement", sollicitée sur tous les continents et dont les perspectives de marché sont considérables.
Tandis que chaque jour les coûts de cette technologie ne cesse de baisser, certaines instances représentatives françaises souhaitent avant tout que le pays devienne "un acteur fort de la compétition mondiale" dans le domaine du solaire photovoltaïque.
Selon ces mêmes instances, bientôt, il sera trop tard pour que la France puisse proposer "un savoir-faire et des offres compétitifs à l’exportation ! "
Depuis dix ans, la croissance mondiale du secteur photovoltaïque s’élève à 35 % par an. En Europe, c’est l’Allemagne qui a su développer son tissu industriel en créant des emplois et "en s’appuyant sur un marché domestique stable et pérenne", rappellent t’elles de concert.
Jusqu’au 9 décembre 2010, le solaire photovoltaïque en France a créé chaque jour des emplois sur toute la chaîne de valeur : du chercheur à l’artisan couvreur en passant par la force industrielle et commerciale. Ainsi, ce sont 20 000 emplois qui ont été créés en moins de 48 mois et une capacité annuelle de production de modules de près de 600 MW qui a été mise en place en 3 ans.
Ainsi, le solaire photovoltaïque permet de repenser les réseaux électriques et leurs dimensionnements. "Il permet à chacun de nos concitoyens de réaliser que l’énergie est un bien commun qu’il ne faut pas gaspiller."
Le collectif demande au gouvernement de prendre en compte le fait qu’il s’agit aujourd’hui de l’ultime chance de pouvoir nous positionner sur ce secteur, alors que le monde entier s’y investit.
Pour eux, beaucoup reste encore à construire et ils sont prêts "collectivement à relever ce défi". Ils précisent que "donner un coup d’arrêt à cette technologie aujourd’hui enterrerait le dynamisme que nous devons déployer pour être présents au rendez-vous industriel, environnemental et énergétique des prochaines années."
C’est pourquoi, alors même que les représentants des pouvoirs publics leurs ont présenté des propositions dans le cadre de la refonte du système de soutien au solaire photovoltaïque, il semble que celles-ci soient "largement incomplètes".
Le collectif (industriels, artisans et installateurs) ont tenu à rappeler les conditions nécessaires qui permettront à la concertation d’être un succès :
- La mise en place d’un volume de marché annuel suffisant pour permettre le développement de l’ensemble de la filière (amont comme aval) ;
- Un fonctionnement transparent de la file d’attente par une publication en temps réel et détaillée des projets en attente, Une évolution lisible et échelonnée du tarif d’achat vers « la parité réseau » ;
- L’existence d’un organe de gouvernance pour le suivi des engagements
- La simplification des procédures administratives relative au développement des projets notamment par la prise en charge du raccordement des petites puissances par le professionnel, disposition qui permettra de réduire considérablement le délai séparant la déclaration du projet de sa mise en exploitation ;
- La mise en place d’un tarif d’autoconsommation dans un contexte de promotion des nouveaux usages électriques, notamment le véhicule électrique et l’intelligence des réseaux.
** FFB-GMPV ; GIMELEC ; SER-SOLER ; SERCE
le titre de cette brève semble plutôt être facteurs-clé de succès, bonne chance!
« Selon ces mêmes instances, bientôt, il sera trop tard pour que la France puisse proposer « un savoir-faire et des offres compétitifs à l’exportation ! « » Les allemands se délocalisent vers l’asie et la pologne, Photowatt idem malgré un potentiel sur le marché français trés important. Pour autant, il ya toujours de grands utopistes qui pensent qu’il y aura un jour , en france , une industrie photovoltaique compétitive.2011 verra de nombreux acteurs du PV en france disparaitre , faut vous y faire,c’est dur mais c’est ainsi.
LA France s’est réveillée trop tard c ‘est un constat. même si nous avons la technologie; les chinois ont la main de maniere directe ou indirecte sur les stock de slicium; les usines de transformation, une main d oeuvre abondante, des robots derniers cris japonais pour faire les assemblages… Comment pourrai la France ou une entreprise Francaise lutter? Nous avons tout simplement ( nos poly tocards) fait impasse sur le solaire ds les années 80. d’autres pas. c est tout a leur honneur. il me semble impossible de remonter ce retard. De plus nos poly-ocards éclairés mettent en place des règles techniques et fiscales en France totalement débiles, une mosaique de taux de rachat qui n’existe pas en allemagne; ca ne risque pas de favoriser le solaire en france. l’industriel qui a sa par a jouer dans le solaire par des etendues importantes est mise au pilori en France par une politique qui encourage les investisseurs a faire des stations au sol ou sur les toits industriels…en allemagne. Que dire des temps d’attente de raccordement , plus d une année pour des particuliers ou des petites exploitations agricoles… Ne nous plaignons pas nous avons en France une volonté de faire disparaitre le solaire, au profit du nucleaire point . dire autre chose est un nuage de fumée. C’est la même chose pour tous les systêmes energie renouvellable. la microcogeneration des particuliers en allemagne est bien développee en Allemagne en France inexistante … Nous accumulons des retards, pourtant nous aurions des emplois reels a creer en local grâce aux energies verte. mais les interets de grands groupes ( tres peu de personne en realite) seraient remis en cause par l interet du plus grand nombre.
Plutot que de debiter des aneries. Aujourd’hui les panneaux chinois n’ont plus d’interet face au europeens et francais, du moins pour les particuliers car la difference de prix de l’install globale est derisoire. Ceci est moins le cas pour de pros. Ceci dit en tant qu’installateur, je suis pessimiste et ne m’inscrit pas du tout dans la ligne de l’article. Le gouvernement craint un file de projets solaires ? Il va recolter une file de chomeurs pour le plus grand benefice des finances publiques. La France a toujours une guerre de retard.
Tout comme la PAC a hydrogene servant a faire avancer une voiture, la production electrique de masse a l’aide de panneaux PV est une grosse arnaque ecologique et economique. Dans les 2 cas il existe des technologies moins cheres, moins polluantes, et bien plus efficaces (dans le cas du solaire c’est le solaire thermique, dans le cas des vehicules, les batteries). Pourquoi s’enteter dans des technologies qui ne deviendront reelement competitives que d’ici 30 a 40 ans? Parcequ’elles sont « cool »? Parcequ’elles font plus rever le chaland qu’un champ de miroir et une turbine a vapeur? Le gouvernement a raison de mettre a bas l’installation en masse des panneaux PV subventionne par nos porte-monnaies. Choisir les technologies gagantes ne devrait pas etre du ressort d’un politicien, mais plutot des particuliers et entreprises directement concerne par le cout de l’energie. Oui a l’instauration d’une taxe carbone, non aux industries n’ayant pour avantage competitif qu’une subvention gouvernemental.
J’enseigne et j’installe les EnR. Les Français sont trop cons. Une guerre de trop, le nucléaire. Le dignité passe par l’action, le faire pour être. La machine à fabriquer des bienheureux existera pour quelques élus. Les milliards de cons regarderont la télé internés en pleurant d’inactivité. L’industrie, la compétition, les diplômés sont de la merde diabolique.
Aujourd’hui c’est le prix qui commande, et si tu ne l’as toujours pas compris, alors pose toi la question de qui est l’âne…
Cher falmer, si on suit votre raisonnement, le nucléaire n’existerait pas car il a été (et l’est toujours d’une certaine manière) subventionné par le gouvernement et n’était surement pas rentable il y a 30 ou 40 ans. Par contre, la bougie et la dynamo restent compétitives sans subventions, c’est vrai, et j’ose espérer que ce sont les technologies que vous utilisez au quotidien?! Ensuite, je ne crois que pas qu’une batterie est une technologie « moins polluantes » qu’une autre, au contraire…
Il y a une difference entre subvention et choix des technologies. Que le gouvernement subventionne un resultat donne (l’electricite propre) est une bonne chose. Que le gouvernement choississe une technologie est une mauvaise chose (=>magouille d’EDF EN). Le choix du nucleaire correspondait a une volonte d’independance energetique avant tout. Pour rendre le choix optimum, il aurait fallu mettre en competition differentes solutions (hydroelectriques, eolien, gaz du bassin parisien…), et non pas pistonner une seule et unique solution. Aujourd’hui la problematique est celle du degagement de gaz a effet de serre, et de continuite/flexibilite de la production. Mettre une taxe carbone en place correspond a une subvention a effet inverse pour les producteurs d’energies propres. Ils sont par contre les seules a choisir la meilleur solution, et devellopent en consequence differentes technologies pour arriver a leurs fins. Ca signifie plus d’innovation, plus d’emploi, et des solutions plus adaptes a nos besoins, tout en evitant les magouilles d’EDF-EN.
L’argument du cout du kWh PV n’est pas valable dans un contexte ou celui ci tient ses promesse, à savoir une baisse permenente et rapide. « c’est moins cher de produire ailleurs » on peut l’appliquer à toutes les filières Arrêtons tout! La problèmatique d’aujourd’hui n’est pas seulement celle de l’effet de serre, (probleme mondial que ne resoudra certainelent pas le nucleaire avec ses 5% de part d’energie finale) C’est aussi l’épuisement des ressources par une une civilisation qui ne les gere pas.
DANS le 05 ET LE 04 on en est a détruire de forets pour installer des parcs PV (130HA pour 3 parcs).C’est un scandale