Renault, en partenariat avec Gestamp Solar, a annoncé mardi le lancement du plus grand projet photovoltaïque du monde dans le secteur automobile en équipant ses usines françaises de panneaux solaires.
Hormis sa nouvelle gamme de véhicules électriques, Renault a donc décidé de réaliser un effort supplémentaire en matière environnementale, qui s’exprime également au travers de sa politique eco2.
La compagnie Gestamp Solar** a repris le dossier initié par Eiffage, pour l’implantation de centrales photovoltaïques sur les sites industriels du Groupe au losange. Les panneaux solaires couvriront les Centres de Livraison et d’Expédition des usines de Douai, Maubeuge, Flins, Batilly et Sandouville, ainsi que les parkings du personnel de Maubeuge et de Cléon.
À terme, 450 000 m2 de panneaux photovoltaïques seront opérationnels, soit l’équivalent de la superficie de 63 terrains de football. La puissance installée, d’une valeur de 60 MW, correspond à la consommation annuelle d’électricité d’une ville de 15 000 habitants.
Ce projet s’inscrit dans le cadre du plan stratégique Renault 2016 – Drive The Change, dans lequel Renault s’est engagé à réduire son empreinte carbone de 10 % d’ici 2013 et de 10 % additionnels entre 2013 et 2016. L’utilisation de cette énergie renouvelable permettra de réduire les émissions de CO2 de 30 000 tonnes par an.
Renault mène actuellement de multiples actions dans ses usines pour réduire les consommations (usine « Zéro Carbone » de Tanger par exemple). Avec ce nouveau projet, l’entreprise marque sa volonté de préserver les ressources en favorisant la diversification du mix énergétique pour produire de l’électricité, en particulier par l’utilisation de sources d’énergies renouvelables.
La date de démarrage des installations de chantier est planifiée à mi-juin de cette année, la fin des travaux étant prévue en février 2012.
** À ce jour, Gestamp Solar a participé au développement de plus de 300 MW d’énergie photovoltaïque et détient un portefeuille de 550 MW jusqu’à 2013 en France, en Espagne, en Italie, aux Etats-Unis, en Inde et en Afrique du Sud.
… »La date de démarrage des installations de chantier est planifiée à mi-juin de cette année, la fin des travaux étant prévue en février 2012 » -> c’est donc que l’idée et le lancement du projet ne datent pas d’aujourd’hui ! donc avec des tarifs encore corrects et respectables…pas des 12 cts€ ridicules si le projet devait être lancé ce jour. ==> Merci à NKM de vraiment corriger le tir svp pour que le ridicule ne tue plus…de potentiels projets PV de grande envergure comme celui-là. Merci . A+ Salutations Guydegif(91)
bravo aux dirigeants de Renault pour cet investissement exemplaire! Il est temps que les grandes entreprises de ce monde investissent pour l’avenir. Nos dirigeants sont incapables de prendre leur responsabilité et d’ouvrir les yeux face à la menace climatique. Devant l’urgence à agir, espérons que les grands patrons de ce monde finissent par agir à leur place! Après Google, c’est donc au tour de Renault d’investir dans l’énergie solaire. En attendant Microsoft, VW, Toyota, Michelin et les autres. Sans énergie (propre), pas de business. EDF finira bien par suivre…
L’avantage non négligeable pour Renault, et non mentioné dans l’article, est qu’ils pourront baisser leur prime d’assurance pour les véhicules parkés sur ces sites. En effet, ces véhicules neufs seront maintenant protégés de la grêle. Tout le monde est donc gagnant, et cela va dans le bon sens. Espérons que d’autres constructeurs suivront cet exemple.
Je travaille, ou du moins devrais-je dire dans quelques semaines ou mois, je « travaillais » dans le PV et je sais désormais pourquoi cette activité s’arrête en France ! (du moins chez les petits entrepreneurs…). Ce ne sont pas les petites entreprises comme celle qui m’emploie (m’employait) qui ont précipité la fin de ce marché créateur d’emplois mais les faiseurs de bulle spéculative comme les acteurs de ce projet. Car ce projet n’a rien d’exemplaire, loin de là ! D’une part il fait partie de ces ENORMES dossiers complaisamment tarifés comme de « l’intégré au bâti » (…), réalisé avec des produits qui ne seront certainement pas français, par des entreprises étrangères, et exploités par des financiers hors de nos frontières…. Bref, la valeur sera ajoutée à l’étranger mais le tarif sera bien payé par les contribuables français via le tarif de rachat EDF, via la CSPE…. Voila pourquoi je vais faire prochainement connaissance avec Paul EMPLOI. Je suis indiscutablement un « pro-photovoltaïque », mais certainement pas dans de telles conditions.
Il y a suffisamment d’indices dans les contributions qui précèdent pour jeter le trouble sur ce projet, et ce n’est pas agréable. Dans la mesure où le tarif appliqués aux futurs projets est affecté par ceux qui les ont précédé, on est en droit de demander des précisions. De même, dans la mesure où les tarifs bénéficient d’un soutien financier public, on peut également demander des explications, non? Comment se fait-il que ces dossiers, une fois revus et prêts à être acceptés, ne soient pas soumis à une obligation de publication des paramètres principaux avant d’être validés? Le financement public (par l’intermédiaire du tarif d’achat notamment) et les quotas doivent correspondre à des objectifs nationaux. Quels sont-ils? Développement horizontal de la filière? Installation de producteurs de modules? Recherche et développement?… Chaque projet d’envergure devrait alors être mesuré par rapport à ceux-ci. Plus de clarté, plus de transparence: voilà ce qu’il nous faudrait pour dire à l’unisson « Bravo! » dans l’assurance que chacun va dans le bon sens. En attendant, ce projet mériterait d’être examiné de plus prêt.
Une très belle illustration de la bulle spéculative qui s’est créée avant le moratoire. La prime à la casse ne suffisant pas à Renault, ils ont aussi fait appel au gouvernement à travers la prime d’intégration au bâti allouée au photovoltaïque. Pour couronner le tout, le groupe français fait appel à un groupe espagnol pour la construction. Rien à dire projet exemplaire (j’espère qu’ils mettront des structures polonaises, des modules chinois et des ouvriers des pays de l’est) Et après on ose encore parler d’une volonté de réduction des émissions de CO2 du groupe Renault… Arrêtons de prendre les gens pour des cons et regardons les choses en face: ce projet est un pure produit financier.
Renault va pouvoir résilier l’abonnement des usines chez le fournisseur d’électricité… ? Ou ces usines consomment-elles plus qu’ ?
Douai, Maubeuge, Flins, Batilly et Sandouville… toutes ces villes sont connues pour leur ensoleillement exceptionnel…N’aurai-t-il pas mieux valu couvrir des parkings dans le sud ? D’autre part les usines auto fonctionnement souvent 24/24. Alors, on ne travaille plus la nuit? Bref, vrai avancée ou greenwashing ?
on peut tjrs faire mieux et s’indigner de la vision d’abord financière qu’ont les grands groupes industriels. Il n’empêchent, considérant que ces usines continueront d’employer du monde pour qlq décennies encore (c tout le mal qu’on leur souhaite), les parking sont durablement là alors autant leur offrir une autre utilité. Quant à l’image, pour ma part, je préfère qu’un constructeur aille dans ce sens que de continuer à prendre des parts d’un grand groupe pétrolier… La mobilité électrique ne sera pas une solution magique, mais intelligemment pensée (Twizy en est actuellemetn le meilleur exemple), elle constituera indéniablement une réelle avancée en terme d’efficacité énergétique et de valorisation potentielle des énergies renouvelables. Bref, les employés de Renault vont désormais pouvoir investir massivement dans des VE Renault pour aller bosser à l’usine… seul dans leur Twizy ou à plusieurs avec Zoe ZE! P.S : merci à Enerzine de nous donner qlq complément d’info sur le tarif d’achat.
Pas sûr que la voiture électrique soit un modèle d’efficacité énergétique. Quand on dépense 95% d’énergie à déplacer le véhicule et 5% à déplacer le conducteur, que le véhicule soit électrique ou thermique ce n’est pas efficace. Vive le vélo et les transports en commun !
Ca m’etonnerais bcp que les véhicules soit assuré !
On peut saluer l’initiative, mais d’avantage de tansparence serait souhaitable, notamment la contribution publique. Si Renault dont l’état est actionnaire participe au développemnt d’un filière photovoltaique, il nous faut savoir à quel prix. Pour une entreprise commerciale, les bénéfices potentiels se font autant en terme d’image que d’économie, même si aujourd’hui on subventionne l’impôt à travers des mécanismes obscurs, il est indispensable d’en connaître les conditions, ne serait-ce que pour faire des émules…
Nous parlons la d’une installation realisée par un contractant Espagnol (et probalement aussi une partie de la MO espagnole) avec des onduleurs italliens et des panneaux probablement chinois… le tout avec une contribution financiere du « mouton » francais que nous sommes. Renault ne prete ici que son nom et son parking de stockage en echange d’une location de son terrain et surtout d’une retombée mediatique extrement importante alors qu’il n’y a derriere aucune volonté ecologique mais simplement fianciere. A bon entendeur…
On verra bien le VRAIE motivation des uns et les autres (aussi bien des ‘grosses’ projets comme ceci des petit 3kwc domestiques) dans des installations PV quand on verra plus de gens qui choisissent option vente SURPLUS. Car, même si le ‘temps de retour’ est forcement plus long, en faisait ainsi on est ‘incité’ a faire ‘gaffe’ à sa propre consommation (ie: chercher un maximum d’économies dans son propre usilisation) afin d’avoir le maximum à vendre quand même ! 1: Inciter à faire des économies d’électricité. 2: Pouvoir gagner ‘un peu’ d’argent. Sans oublier que avec option vente de surplus ON GARANTIE un ‘tarif fixe’ du kwh POUR LA DUREE DE VIE de son installlation (25/30/40 ans ?) ! pour chaque kilowatt heure ‘auto-consommée’ ! Un prix garantie de ‘jus’ pour 25/30/40 ans, vous connaissez beaucoup d’opérateurs prèts à vous proposer un tel contrat ???!!! Et pour les ‘grosses pointures’, tels que ce projet de Renault cette option devrait être même obligatoire ! trimtab