Alors que le Royaume du Maroc s’est fixé pour objectif de parvenir à 2.000 mégawatts de capacités nouvelles en énergie solaire d’ici 2020, la France entend bien y participer en devenant le 1er acteur international du plan solaire marocain.
A cet effet, le Ministre français de l’énergie, Eric Besson, a annoncé lors de son déplacement à Rabat, les 11 et 12 juillet, une contribution de 100 millions d’euros de l’Agence Française de Développement, la signature d’ici la fin de l’année du premier accord intergouvernemental d’achat à long terme d’électricité renouvelable, ainsi que la production des premiers mégawatts du plan solaire marocain par l’entreprise française Soitec dès début 2012 à Ouarzazate.
Avec son homologue marocain – Mme Benkhadra -, Eric Besson a appelé à la conclusion d’un Pacte énergétique euro-méditerranéen pour donner un nouvel élan au plan solaire méditerranéen. Les objectifs de ce Pacte sont la mobilisation de nouveaux financements, la réalisation des interconnexions électriques et l’organisation de filières industrielles euro-méditerranéennes. La déclaration signée à cette occasion propose que le Maroc et la France organisent conjointement en 2012 une conférence des ministres de l’énergie de l’Union pour la Méditerranée.
Un accord a également été conclu entre le Syndicat français des Energies Renouvelables (SER) et le Syndicat marocain AMISOLE (Association Marocaine des Industries SOLaires et Eoliennes)
En matière d’innovation, Eric Besson et Ahmed Chami ont décidé d’engager de nouvelles coopérations entre les pôles de compétitivité français et les clusters marocains dans les technologies du futur, en commençant par les énergies renouvelables et le numérique. Un accord a été signé entre le pôle Systematic Paris-Région et Maroc Numeric Cluster : des coopérations seront engagées dans le domaine des télécommunications mobiles (4G) et du calcul haute performance.
Les ministres de l’industrie proposeront également à l’Union Européenne de s’engager dans un plan pour l’innovation et les PME en Méditerranée.
comment cette démarche se positionne t’elle par rapport à DESERTEC? quels sont les objectifs poursuivis en termes quantitatifs pour l’approvisionnement de l’Europe? La France est ‘elle en concurence frontale avec l’Allemagne Et quels sont les industriels Européens/ Français qui vont investir de leurs deniers? En l’absence de réponse on peut redouter une de ces opérations de communication dont nous ne sommes que trop habitués.
Je crois qu’il s’agit ici simplement de fournir de l’electricte pour la consommation locale. Le Maroc important actuallement la quasi totalite de son energie, on peut comprendre qu’ils veulent se servir d’abord avant d’alimenter l’Europe en electricte renouvellable.
Mais ne sous estimons pas le travail réalisé par nos concurents et l’avance technique aussi bien en terme de positionnement politique que de crédibilité.pour la suite. Réalisation de centrale CSP hybride en Algérie par des équipes Espagnoles. Et la grande proximité de l’Allemagne avec l’Espagne sur ces technologies.
Bien trop tard les allemands nous sont passés devant comme d’habitude, voila ce que c’est de ne compter que sur le nucléaire pour faire des affaires…