L’américain AES Solar** a annoncé hier qu’une de ses filiales avait finalisé au début de ce mois des financements totalisant 68 millions d’euros dans le cadre d’un projet baptisé « Azimuth ».
Ce projet prévoit la construction d’installations photovoltaïques cumulant au total 18 MW dans les régions italiennes du Latium, des Pouilles et de la Sicile.
Les financements couvriront jusqu’à 81% du coût estimé du projet. Les quatre centrales financées par ces crédits sont opérationnelles ou leur exploitation commerciale est prévue entre maintenant et la fin du 3e trimestre 2011, ce qui les qualifiera pour un tarif de rachat régulé en vertu de la structure tarifaire de l’énergie renouvelable « Conto Energia » (« Compte Énergie »).
AES Solar possède actuellement un portefeuille d’exploitation totalisant une capacité de 127 MW en Italie, en Espagne, en Grèce, en Bulgarie et en France, et, si l’on additionne les installations en cours de construction, son portefeuille total théorique représente 159 MW.
** une coentreprise d’AES Corporation et de Riverstone Holdings LLC
* participent à ce financement : Dexia Crediop, Société Générale, DnB NOR et ING.
Pendant qu’en France l’on se déchire pour savoir s’il faut constuire ou non des EPR, s’il faut arrêter ou continuer ITER et s’il faut démenteller les centrales en fin de vie (sans parler des problèmes de coûts de tout cela), les italiens ont vite fait la part des choses. Avec un prix du kWh à 0,21 € au détail, les installations photovoltaïques en parc au sol atteignent désormais presque la parité avec le réseau. C’est le moment où le coût de revient de ce parc pv sur 20, 30 ou 40 ans d’exploitation atteint ces fameux 0,21 € du prix du kWh du réseau. Avec leur ensoleillement et ce prix du kWh au réseau, les investisseurs l’ont bien compris : en italie, il vaut mieux investir dans les installations renouvelables (éoliens, géothermie, solaire) que dans les énergies fossil(isé)es. Le coût carbone, énergétique et financier est bien plus faible lorsque le choix d’un mix EnR est fait en comparaison d’autres solutions (énergies fissiles et fossiles). Lorsque l’on regarde la courbe des coûts de revients des kWh EnR, la courbe des coûts de revients des solutions fissiles et fossiles, la disponibilité des sources d’approvisionnement (rappelons que nous N’AVONS PAS d’uranium en france) et, surtout, le fait qu’il s’attendre à une augmentation de 30 % du coût du kWh d’ici 2015 en France, l’on peut se demander pourquoi le gouvernement freine-t-il tant au développement des EnR … pour pas que cela arrive trop vite ?
Le concept de parité réseau ne s’applique au type de d’installations dont vous parlez (parc au sol purement producteur). Il n’est viable que pour la partie « auto-consommée » d’une installation qui alimente directement un utilisateur, donc effectivement sans transfert par le réseau.
Alors, personne ne rebondit sur ce sujet? Dommage, parce qu’il est interessant. J’ai peut-être été un peu abrupt dans ma réponse à Mell, j’espère que ce n’est pas ça qui décourage les bonnes volontés.
L’un des problèmes majeur de la parité me semble être son éventuel succès. Si on se met à produire massivement (des centaines de TWh) au même prix que le réseau et que l’on consomme massivement ce que l’on produit… qui paye le réseau qui sera de toute façon nécessaire ? Actuellement sur une facture EDF la part production d’électricité représente moins d’un tiers du montant total à payer. Et évidemment une autre part non négligeable (environ un quart) va à RTE pour assurer le transport et la distribution (et l’équilibre du système). accessoirement, on paye aussi le service public de l’électricité dont l’achat des MWh EnR. S’il advenait que une majorité de consommateur autoconsommaient massivement et ne payaient plus le TURPE via la facture… sur qui se reporterait la cahrge du réseau. Je rappelle que le réseau est essentiel pour écouler les EnR et que les Allemands « comme les européens » militent pour le enforcer avec quelques milliards de dépenses déjà prévus : Une synthèse en français : TYNDP Le Plan de développement du réseau à 10 ans (TYNDP) présente une solution orientée vers l’avenir pour les investissements au niveau des infrastructures de transport d’électricité dans 34 pays européens. Conformément au Règlement (CE) 714/2009 relatif aux échanges d’électricité transfrontaliers, le TYNDP est un plan non contraignant qui doit être remis à jour tous les deux ans. Cette première édition du TYNDP met en avant près de 500 projets d’investissement, ce qui représente 23 à 28 milliards € pour les cinq premières années. Le TYNDP vise à garantir la transparence en ce qui concerne le réseau de transport d’électricité et à soutenir les processus de décision au niveau régional et européen. Ce rapport constitue la référence la plus complète et la plus actualisée en matière de réseaux de transport dans toute l’Europe. Il recommande des investissements considérables au niveau du réseau électrique européen pour aider à réaliser les objectifs de la politique européenne en matière d’énergie, à savoir : • augmenter l’utilisation des sources d’énergie renouvelable pour qu’elles représentent 20% de la production totale d’énergie d’ici 2020 ; • promouvoir davantage le marché intérieur de l’énergie en levant les congestions sur le réseau de transport ; • assurer la sécurité d’approvisionnement et la fiabilité du système d’un réseau de transport de plus en plus complexe qui alimente 525 millions de citoyens dans l’ensemble de la zone ENTSO-E. Pour atteindre ces objectifs, il est nécessaire de construire 35 000 km de nouvelles liaisons et de rénover 7 000 km de liaisons existantes. Sur ce total de 42 000 km, qui représente 14 % des liaisons de transport existantes, les GRT prévoient d’achever 44 % des travaux au cours des 5 prochaines années et les 56 % restants dans les 5 années qui suivent.
Si les « Nukes-addicts » ( ce n’est pas de moi) pouvaient laisser parler les ardents défenseurs de la parité réseau qui ne comprennent pas vraiment ce que ça signifie ( Cf. ma réponse à Mell) avant d’employer » la dissuasion nucléaire », ce serait plus interessant…Bien sûr, vous avez raison, mais vous tuez un peu le débat.
… Oui, c’est vrai.
Ce que vous dites à propos de l’inertie des machines tournantes est très bien vu. Marci de mettre l’accent sur cette spécificité du PV par rapport à la production « lourde ». Ceci dit , j’imagine mal une installation PV qui n’aurait pas de capacités (condensateurs) de stockage à court terme et de batterie tampon dont le rôle et la réactivité sont similaires au phénomène que vous décrivez. La « prestation » du réseau est de se substituer au stockage à long terme, le stockage à court terme sert quant à lui à stabiliser l’électronique de puissance d’une installation. Le réseau a aussi sérieusement intéret à se faire valoir dans certaines régions isolées où il n’est peut-être pas indispensable mais où il a été construit par « pérequation »
Ce gars doit avoir le même cerveau que moi. Directeur inovation Bouygues… mais pas le même salaire 🙂
« Ceci dit , j’imagine mal une installation PV qui n’aurait pas de capacités (condensateurs) de stockage à court terme et de batterie tampon dont le rôle et la réactivité sont similaires au phénomène que vous décrivez. » Vous imaginez mal, mais c’est pourtant la réalité pour la quasi totalité des installations PV….On ne peut donc qu’etre d’accord avec vous. A tel point que ENSTOE vient de publier une lettre ouverte à l’UE, cf: En gros le message c’est: s’il y a un incident réseau important ( ça arrive, dernier en date 2006) qui se produit au moment où le PV produit ( disons milieu de journée en été), on ne répond plus de rien….
Très bien, ce nouveau Directeur de l’Innovation chez Bouygues…Ca aurait pû être Lionel, mais bon… Il ne faut quand même pas qu’il oublie que le « produit » (le kW, le kWh, sa tension, sa fréquence) est quasiment le même depuis qu’il existe…( le produit, pas le Directeur) Certes plein d’innovations sont possibles, les choses évoluent, mais on n’est quand même pas dans les télecom ou le cloud computing….
A Sicetaitsimple En gros ils disent , si un evenement reseau ce produit (tension , frequence hors des clous) toute les instalations photovoltaique vont se decoupler au meme moment. La ou c’ est plus discutable c’ est pourquoi et quel en serais les effets. _Les onduleurs doivent produire dans une plage de tension frequence definis par le regulateur. lorsque que la tension ou la frequence du reseau sort d’ une plage de fonctionnement assez etroite les onduleurs doivent decoupler. C’ est purement un probleme de regulation. La plupart (tous?) sont en commuation forcé , c’ est a dire que c’est le reseau qui impose la frequance à l’ onduleur et qu’ avec des plages de fonctionnement elargies un onduleur n’ aurais aucun soucis a produire en 45 ou 55 hertz si c’est la frequence du reseau a ce moment la. Les grosses centrales sont equipes de cellules moyen tension avec un relais de decouplage imposé et parametré par erdf. les installateur n’ ont aucune marge de manoeuvre la dessus. _Pour les effet il serais bien d’ etre coherent. Soit le photovoltaique est quantité négligeable dans le parc francais et dans ce cas si les centrales photovoltaique decouple cela n’ auras aucune influence sur le reseau. Soit cela commence a etre une energie qui compte et alors là, il faudrais arretter de nous considerer comme de pur speculateur qui ne produisent rien. Salutations
Des nouvelles de la filière PV dans les ecos aujourd’hui : total est bien placé Es autres articles du même auteur parlesnt de la récente chute des prix , certains constructeurs ferment carrément, le marché européen recule mais la demande reste soutenue. Mon opinion est que l’avenir de la filière se joue aux US et en Chine. Quoi qu’il arrive , la France n’aura qu’un rôle mineur ce qui nous débarrasse de nos monopoles alors que Total semble mieux armé pour faire face à un enjeu international
Pour revenir à la question qui touche la production PV par rapport aux contraintes de réseau, il me semble que c’est surtout un problème franco-français où le gestionnaire de réseau redoute par dessus tout l’initiative personnelle de ses « usagers » Il est certain que la péréquation a un prix et que celui-ci constitue un frein au « chacun-pour-soi » du modèle libéral Il est tout aussi certain que l’initiative et la créativité sne sont pas très compatibles avec l’idée même de péréquation. Bref si vous êtes créatifs, apprenez l’anglais, l’allemand ou le chinois mais passez votre chemin dans l’hexagone , tant pis pour les emplois Ce ne me plait pas , mais j’ai déjà franchi la frontière , je ne peux que suggérer aux autres de faire la même chose
Entsoe est l’association des gestionnaires de réseau Européens, réseaux qui comme vous le savez sont interconnectés. On ne parle bien sûr pas du parc PV francais ou du réseau francais en particulier. Rien qu’en Allemagne, on arrive à des puissances PV délivrées sur le réseau de plus de 10GW les jours ou il y a du soleil en milieu de journée. Hors l’incident « dimensionnant » (celui où il n’est censé rien se passer, que le réseau doit reprendre sans problème), c’est la perte simultanée de 3000MW au niveau Européen ( en gros, la perte simultanée de 2 grandes unités nucléaires). Et toutes les unités de production « centralisées » sont sensées rester connectées au réseau jusqu’à 47,5Hz en cas d’incident. Si plus de 10000MW se déconnectent en Allemagne , 4000 en Italie, 1000 zn France,..etc..tout ça au même moment dès que la fréquence passe disons en dessous de 49Hz, ca va pas le faire.
Bon, on verra… Si on lit entre les lignes, ce n’est pas si évident… Et dans le journal « papier » il est dit (citation par un acteur du PV francais): » les constructeurs allemands appartiennent déjà au passé » Soyez bien sûr que je ne m’en réjouis pas.
Je ne comprends pas le problème de fréquence , il a été dit plus haut que les onduleurs solaires sont asservis au 50Hz réseau par le hardware et je ne vois aucune raison valable pour que la fréquence soit corrélée à la puissance produite. Autrement dit, un incident de production n’a aucune raison de provoquer un problème de fréquence. Si elle est mal synchronisée par l’onduleur suite à une panne , le problème reste local et risque de faire exploser l’électronique de puissance locale mais les puissances étant faibles et les sources nombreuses , je vois mal plusieurs onduleurs avoir exactement la même panne au même moment , c’est impossible. Maintenant , je ne travaille absolument pas sur ce point , mon challenge est plutôt de me débarrasser de l’onduleur en partant du principe que la baisse des prix des panneaux me permet de me débarrasser du boulet distributeur national. Il y a donc des personnes infiniment plus compétentes que moi sur cette question , à commencer par les installateurs PV .. Peut être vaudrait-il mieux les consulter avant de « démoustiquer au napalm » un problème qui n’en est pas un. Dans mon esprit de débutant en onduleurs réseau, il me semble qu’un déphasage en fréquence devrait activer un disjoncteur et dériver le courant vers une grosse résistance. Point barre A l’évidence , la connection au réseau est intéressante mais en France, elle est systématiquement déployée pour protéger les intérets de l’opérateur national. C’est exactement ce que je cherche à bypasser légalement. Je pense que les intérets de mon opérateur sont contraires aux miens ..
Il y a en effet des personnes infiniment plus compétentes, à commencer peut-être par les gestionnaires de réseaux dont il m’étonnerait fort qu’ils agitent « un problème qui n’en est pas un » sous le nez de la Commission…. PS: pour « Total bien placé »ci-dessus, le post était de moi, pas d’un anonyme.
Le particulier qui installe du PV se voit producteur qui vend le fruit de son installation. L’opérateur du réseau voit ce particulier comme un « périphérique » ou un « device » Il y a clairement un hiatus entre ces points de vue et je doute qu’on le résolve uniquement à la lecture des documents issus de l’opérateur dont le parti pris est évident. Permettre à son client de devenir producteur de ce qu’on lui vend n’est pas une position très confortable 🙂 que de débats passionnés autour de cette ironie du sort…. Votre autre citation « ..les constructeur allemands appartiennent déjà au passé.. » : je me demande comment vous pouvez préter foi à ce genre de rhétorique de commercial bas-de-gamme. La seule formulation de cette phrase est explicite quant-à son parti pris. On ne peut pas la présenter comme une information digne de foi – ce qui ne signifie pas que les allemands ne soient pas en difficulté sur ce marché .. mais pas le contraire non plus.. bref , de la non-information. Les allemands restent leader et premiers clients sur leur seul marché domestique. Maintenant , « un produit allemand fabriqué en Chine est il encore un produit allemand » est une question de pure rhétorique Il me semble que leur management a souvent montré ses qualités dans le passé … et leur abandon du nucléaire constitue un formidable appel d’air : Si vous achetez 100Mw de panneaux à un constructeur coréen, vous êtes un client, si vous achetez 10Gw, il vaut peut-être mieux acheter le constructeur..
Pour les constructeurs allemands, je ne fais comme vous que citer les Echos. Ceci dit, il y a quand même quelques signes: Pour les opérateurs de réseau, toutes les études ( même celles de Greenpeace) montrent qu’un développement massif des renouvelables ne pourra se faire sans augmentation massive des capacités de transport et des transits sur ces capacités. Ce ne sont pas quelques consommateurs atteints du syndrome de la grotte qui vont changer grand chose à ça….
Merci pour le lien, bon site web! Je cultive mon syndrome de la grotte pour aider quelques troglodytes à y trouver de l’or. Cela ne m’empèche pas de m’interesser au réseau Indépendance énergétique bien ordonnée commence par soi même Merci pour l’info en tous cas, vous donnez rarement l’occasion de vous remercier …
You are welcome. Au-delà du lien, il y a quand même son contenu… Q-cells qui ferme la moitié de sa capacité en Allemagne, ce n’est pas tout-à-fait de « la réthorique de commercial bas de gamme », comme vous dites. Dans le même style, et pour revenir à un débat (sans réponse) au début de l’année entre Dan1 et Chelya sur le coût compétitif du PV norvégien, je signale que REC a arrété sa production de modules en Norvège…. Comme le dit Chelya dans un des posts (4/02 à 22h00)): « Moi je vous que c’est une bêtise par expérience, parce que contrairement à vous je connais le marché actuel de l’énergie (et pas celui des années 70…). « …. Bon, bon…..
ben pas vraiment… Si la même chose arrivait à Areva, le pays entier s’endetterait pour dix ans , c’est ce qui vous enduit d’erreur ! L’allemagne a une économie de compétition et Q-Cells n’est pas le pays ni même son secteur PV , juste une partie de celui-ci et un atome de celui-là Non un plan social n’est pas la fin d’une filière, le fabricant est toujours là, avec ses brevets, son carnet d’adresses, son portefeuille de clients.. Le phénomène que vous décrivez me fait penser au JT de france2 où rien n’est plus grave qu’un emploi supprimé mais la subtilité est grande entre ce que vous lisez et ce que vous comprenez là. Dire que Q-Cells appartient au passé , c’est possible mais l’industrie et les emplois montrent encore une vitalité enviable. En gros , le dumping chinois squatte tout le marché et les européens vendent à perte … ok , il leur reste à baisser leurs coûts et financer leplan social. C’est un coup très dur mais certainement pas la fin comme vous le dites puisque vous ne jurez que par des industries où le plan social n’existe pas et où l’argent public paye toutes les déconfitures Attendons le prochain épisode si vous voulez bien
« Et toutes les unités de production « centralisées » sont sensées rester connectées au réseau jusqu’à 47,5Hz en cas d’incident. » C’est également possible pour le PV Ce n’est pas le PV qui est en cause mais le parametrage de l’onduleur, réalisé suivant les préconisations du gestionnaire de réseau me semble t-il. Le gestionnaire viendrait aujourd’hui dire que ses préconisations sont problématiques? Je ne comprends pas
C’est bizarre cette histoire de fréquence : je me demande si « sictsimple » a saisi les fondamentaux. Ailleurs dans enerzine , un contributeur nous explique que les onduleurs ne travaillent pas sur une horloge interne mais utilisent le secteur comme horloge de travail ce qui semble logique pour synchroniser la phase Dés lors, la seule panne qui pourrait impacter l’ensemble, provient de l’onduleur et n’a rien à voir avec la production en elle même. C’est même plus simple qu’avec un éolienne puisque le courant de départ est continu. Enfin , je me demande comment la fréquence peut varier de 2.5 Hz sans conséquences sur les écrans crt par exemple. Pour info , le standard TV analogique français fonctionne avec 50 demi-trames par secondes à cause de la fréquence secteur – aux USA , c’est 60 , d’ou la guerre des standards TV NTSC vs SECAM qui a plombé l’industrie jusqu’à ce que MPEG ne mette tout le monde d’accord Comme tout le monde à compris que les onduleurs sont obligatoirement certifiés et paramétrés par le gestionnaire de réseau , c’est à lui de revoir ses normes Outre tou ceci, l’asservissement au réseau est une chouette conquète de l’homme mais personnellement je trouve plus utile de laisser au « producteur » le soin de choisir s’il veut des batteries ou non Pour certains d’entre eux , cela pourrait leur permettre de se déconnecter du réseau et c’est exactement la voie sur laquelle je travaille car je la trouve plus « sage » Certes le coût d’une installation avec batteries (et génératrice de secours) est beaucoup plus élevé mais le service rendu est d’une autre qualité. Pourquoi attendre les véhicules electriques ? Les batteries au plomb ou nickel sont plus interressantes en fixe .. En attendant le stockage d’hydrogène qui ne me semble pas plus compliqué qu’un moteur de congélateur ..
On va laisser notre omniscient bricoler sa batterie en se demandant si j’ai bien saisi les fondamentaux… Je n’ai pas une idée exacte de la situation en France, en Allemagne, en Italie ou ailleurs. Je dis simplement qu’il m’étonnerait fort que les gestionnaires de réseau fassent du grabuge pour rien. En attendant, si je regarde une brochure SMA, je vois que le trip est réglé à 49,7Hz: Est ce que juste une question de réglage, auquel ca le problème est « simple », ou est-ce plus compliqué en termes de limitations physiques, là n’étant pas omniscient je ne sais pas répondre.
car un seul lien autorisé par post: N’empèche que le même SMA a bien compris qu’on ne pouvait pas être « passager clandestin » d’un système eternellement:
Je maitrise mal l’anglais Ce que j’ai compris (c’est ce que dit hespul) c’est que le systeme PV peut être acteur a part entière et jouer un role de régulation plutôt qu’être déconnecté trop tôt
Excusez moi. Le PV ne peut malheureusement pas jouer de rôle « à la hausse » ( passer en surpuissance). Par contre, il peut effectivement jouer un rôle « à la baisse » ( moins produire si la fréquence suite à un incident réseau monte au-dessus de 50Hz) et surtout ne pas aggraver le phénomène en restant connecté le plus longtemps possible si l’incident est à la baisse de fréquence ( jusqu’à 47,5Hz, après tout le monde est dans le noir…)
merci pour lelien Hepsul qui apporte les bases qui me manquaient. le condensateur de puissance electrolytique des onduleurs est la pièce fragile dont le taux de panne est le plus élevé. Pour ce qui est de l’horloge réseau la seule règle est qu’il n’y ait qu’une seule horloge pour synchroniser tous les onduleurs. Un onduleur non connecté fonctionne avec un simple quartz. Le « tempo » sera donc donné par un périphérique branché contamment qui ne sera pas une génératrice mais plutôt un appareil de puissance genre transformateur .. Le hiatus ici est que l’énergie transportée contient son propre signal de synchro. Comme il serait simple de transporter le courant continu … jusqu’au premier transfo… mais l’objectif est de reser minimaliste et d’abaisser les coûts par installation. Mais surtout : péréquation oblige , empècher par tous les moyens aux producteurs de mutualiser leur production (et donc leur consommation) . Il est évident que cette mutualisation permet le transport du courant continu au niveau local (comme dans les bateaux) . Le problème c’est que la phase est bien mieux respectée en prenant le secteur comme horloge plutot que signal étalon transmis par voie hertzienne par exemple… (ce serait très facile) Le problème est que le réseau actuel n’est pas conçu pour accueillir les millions de producteurs éparpillés, il a été conçu pour 1 seul gros producteur centralisé. Comme la stabilité du réseau est plus importante que la production d’un seul, on sacrifie la petite production. D’où un effet domino : la perte de l’horloge de synchro désactive tous ceux qui sont asservis dessus !! Votre problème n’a pas de solution simple tant que l’horloge n’est pas sécurisée , on ne peut pas reprendre la connection mais au fait : le problème aurait été le même sans PV puisque la centrale est supposée morte à l’instant de la perte d’horloge… Les réseaux ATM de transfert de données ont été conçus pour rendre chaque noeud synchrone , ethernet a lui aussi évolué dans cette voie mais pour un système préhistorique comme le réseau électrique… Ah que je suis heureux de travailler en continu…… la la la
La norme IEC 61727 edition 2004 prévoit un déclenchement à 49Hz et 51Hz. Je ne sais pas s’il existe une version plus récente. Ce qui est certain, c’est que si un incident réseau intervient à un moment de forte production PV (mettons 15000MW à 20000MW au niveau européen) et que la fréquence descendant à 49Hz, tout ce petit monde déclenche, on est dans le noir. Bien sûr, en 2004, il était difficile d’imaginer ce niveau de puissance PV installée, d’où la necessité de remettre les rêgles à niveau.
bref qui est l’arbitre de fréquence ?? on s’en fout complètement , l’important cest que tout le monde ait le même !! Est-ce un problème politique ? Les nucléeux vont nous refaire le coup du « bon vieux temps où tout lemonde consommait et un seul produisait » C’est un problème d’ego du chef gardien de l’horloge ?? Ca ressemble de plus en plus à une blague en tout cas. M Simple : je crois que votre dieu s’émeut de laisser la masse grouillante despetits producteurs lui donner le « la » Votre réseau ne sait pas tout faire point barre, laisser faire les gens , vous verrez qu’ils sont moins idiots que les cochons de payants auxquels vous les réduisez avec pour résultat pathétique : cette question d’horloge
Pathétique, vous avez employé le terme qui convient. Allez donc dans votre bac à sable, le fameux Cloud computing, là au moins qu’il n’y a que vous qui intervenez!
La fréquence est l’image de l’équilibre production/consommation (si la fréquence monte c’est que l’on produit trop et inversement). Il n’y a pas d’odieux complot du maitre de l’horloge HAHAHA. Les tranches nucléaires doivent fournir une régulation de + ou – 5% de leur puissance nominale pour la régulation de fréquence (thermique 10% et hydraulique jusqu’a 25%). Pourquoi ? Par exemple, en cas de déclenchement d’une unité de production, il faut compenser rapidement la perte de production (qui a pour conséquence une baisse de fréquence). On va demander aux autres groupes de produire un peu plus. Il me semble compliqué de produire plus avec la meme quantité de soleil dans le cas du PV. L’idéal semble plutot de compenser avec des installation STEP pour les chutes de fréquences. En Europe, 1Hz représente environ 20 000MW. (Les valeurs citées ci dessus de limites de fréquences sont les limites de PROTECTION des équipements en question, rien a voir avec le réseau)
Nous ne parlons pas tout-à-fait de la même chose: Il y a le fait de rester connecté quel que soit le sens de la variation de fréquence et il y a le fait de pouvoir moduler la puissance injectée en cas d’incident réseau: à la baisse, ça c’est possible ( la page SMA en parle), à la hausse non car les panneaux n’ont pas de réserve de puissance. Pour le reste vous avez raison: c’est bien un problème d’incompatibilité entre normes et reglementations émises à des périodes différentes, qui ne prêtent pas à conséquence tant que la puissance installée est marginale mais qui deviennent dangereuses dès lors que la production solaire devient très significative comme c’est le cas notamment en Alemagne et en Italie.
Comme je l’ai dit dans un post précédent : le PV ne peut pas arbitrer la fréquence réseau , ni même une centrale. C’est un appareil distinct, dédié uniquement à cette tâche sur le réseau (redresseur) C’est aussi le rôle de l’onduleur sur le micro-réseau d’un particulier (l’onduleur ne produit rien, il convertit avec perte) Je comprends mieux pourquoi M Simple ne fait pas bien la distinction entre stockage fonctionnel (batterie) et stockage opérationnel (condensateur C1) Personne n’a vraiment intéret à jouer à l’arbitre de fréquence, c’est un job à plein temps.. Il n’en résulte aucun service particulier si ce n’est qu’un déphasage en fréquence des sources connectées provoqueraient la destruction en chaine des noeuds de réseau notamment les onduleurs et les redresseurs situés du coté des transformateurs Pour l’utilisateur lambda , un déphasage résulterait en une perte de puissance. Rapidement suivie d’une baisse de tension consécutive à la destruction des onduleurs en amont La tension (ou voltage en anglais) est certainement la valeur sur laquelle l’onduleur a le plus d’impact. C’est en jouant sur la tension que l’onduleur peut devenir emetteur de courant. Mais il n’y a pas de corrélation entre tension et fréquence , ce sont deux phénomènes indépendants Croyez moi , il vaut mieux être completement asservi à la fréquence secteur que d’essayer d’influer dessus. La position d’un onduleur PV est de fournir du courant sur la ligne comme appoint et non pas comme arbitre. Pour des raisons politiques et économiques , l’arbitre d’un réseau est celui qui a la maitrise des moyennes tensions (15000v) . Et surtout des sources constantes. Celui qui décide qu’il faut lancer une turbine à gaz pour maintenir la tension sur un segment de réseau. Les EnR ne peuvent pas jouer ce rôle pour deux raisons: 1. elles ne sont pas constantes 2. elles ne prévoient pas de « plan B » en cas de baisse de production Pour des raisons de coût et de « corporatisme » l’administrateur réseau ne souhaite pas voir ses clients devenir des concurrents trop sérieux , c’est ce qui se passerait s’ils possédaient des génératrices supplémentaires pour compenser les baisses de production EnR Dans ce cas , le réseau pourrait profiter des pointes de production EnR et n’aurait plus besoin d’assurer l’alimentation constante d’une telle installation qui serait autosuffisante. L’objectif du PV sur les toits étant d’en déployer des millions sur tout le territoire couvert par le réseau pour un coût ultra-compressé et SANS SMART GRID, les onduleurs PV ont été conçus pour répondre à ce cahier des charges et AUCUN AUTRE. C’est un choix hautement politique, à l’invers duquel je me positionne avec pour objectif de me passer de réseau Je vous dis cela pour aider à la compréhension pas pour me la péter ! Mes appareils ne sont pas à vendre. S’ils l’étaient , je ne vous le dirais pas …
Je ne saisis peut-être pas les fondamentaux, et vous vous répondez à des questions qui ne sont pas posées. Personne ne parle dans ce débat de la contribution du « système PV (panneaux+onduleur) » au réglage de la fréquence ( de l’équilibre production/consommation dont la fréquence n’est que l’image) dans des conditions normales, mais uniquement de son comportement lors de grands incidents réseaux qui entrainent des excursions de fréquence sans aucune mesure avec les variations de celle-ci en fonctionnement normal.
Après un peu de recherche, il semble que le problème soit résolu en France au moins pour les installations récentes puisque qu’ERDF impose dans ses conditions de raccordement la conformité des protections de l’onduleur à la norme VDE 0126 1.1., voir le $I.4.3:
non M Simple, vous parlez de l’influence grandissante d’un réseau PV en forte croissance sur la fréquence, dés lors qu’il passerait à 10 ou 20% du mix. Auparavant vous pârliez des incidents réseau entrainant de fortes incursions de fréquence qui auraient provoqué une rotation d’image sur les anciens téléviseurs à tube, ceci permettant de se faire une idée sur la probabilité d’un tel accident (très rare). Pour ce cas rarissime : la réponse est que le PV est immédiatement déconnecté du réseau pour la durée de l’incident , suivie d’un temps de latence de 1 à 2 mn , correspondant au temps nécessaire aux onduleurs pour se resynchroniser. Pour ce qui est de savoir qui décide de la fréquence du réseau en cas de croissance des EnR , la réponse est : les mêmes qu’aujourd’hui en espérant qu’ils améliorent leurs techniques afin d’éviter les accidents de fréquence !! La conclusion est que ce problème n’en est pas un , sauf dans votre bouche oû vous posez des questions de gestionnaire de réseau en nous faisant croire qu’on est concernés alors que nous ne le sommes pas ! Je m’empresse alors de vous rappeler que lorsque le réseau évoluera dans le sens d’une meilleure autosuffisance de noeuds locaux, les onduleurs actuellement installés seront morts de leur belle mort car leur MTBF ne dépasse pas 10 ans… Dans tous les cas de figures, le smart grid va bouleverser completement la spec du réseau et son comportement en cas d’accident local. Quant aux fréquences, le cas que vous présentez devrait devenir plus rare qu’un astéroïde de 10km de diamètre dans un avenir prévisible
« Pour ce cas rarissime : la réponse est que le PV est immédiatement déconnecté du réseau pour la durée de l’incident , suivie d’un temps de latence de 1 à 2 mn , correspondant au temps nécessaire aux onduleurs pour se resynchroniser ». Ben oui, justement, c’est la mauvaise réponse! Quant au « dés lors qu’il passerait à 10 ou 20% du mix. « , je m’enpresse de vous rappeler que c’est déjà le cas au moins en Allemagne et en Italie, et je m’empresse aussi de vous rappeler que nous sommes interconnectés avec leurs réseaux et que donc ce qui s’y passe n’est pas totalement neutre pour le reste des pays européens.
beaucoup de choses ont été dites sur les problèmes de synchro des éoliennes allemandes en particulier .. Je peux comprendre que ça interpelle vu que les alternateurs délivrent du courant … alternatif généralement en rapport avec la vitesse de rotation .. Aujourd’hui nous parlons d’un courant continu natif, que l’onduleur injecte sur une ligne 220v 50Hz … Pensez vous vraiment que l’Allemagne ou l’Espagne exporte du 220 ?? on serait plus proche du 400 000 Volts ! bon… Paris ne s’est pas construit en un jour et la compréhension des problèmes énergétiques demande un certain temps…. Quand vous ne comprenez pas un truc, il suffit de demander au lieu de précher le faux pour avoir le vrai .. Il y a un tas de choses que j’ignore sur le réseau et d’autres que je devine d’après le contexte mais que je devrais confirmer pour pouvoir les affirmer comme si j’en étais sûr. Entre autres énigmes, il est évident que la production PV est en basse tension (!) mais pour relier les zones de consommation , le courant transite à des tensions dites « moyennes » de l’ordre de 15kv et j’imagine mal le gestionnaire installer des transformateurs vers les moyennes tensions uniquement pour transporter la production PV. Je dis cela parce que je sais qu’un tel transfo coûte cher et que la production PV ne rapporte rien à l’opérateur. J’en déduis que la production PV qui sort de l’onduleur de M Lambda ne sera pas convertie en 15Kv et qu’elle sera consommée dans le voisinage immédiat de ce monsieur. C’est une déduction, je n’en suis pas sûr … Or s’il y a un endroit du réseau (que j’appelle un « noeud ») où il est très pertinent de mettre un redresseur (qui est à l’origine de la fréquence), c’est bien les tranfos de moyenne vers basse tension… autrement dit cet appareil qui ne concerne pas le PV (puisque le PV ne voyage pas en 15kv) est maitre en matière de fréquence. Il ne reste aux onduleurs qu’à être esservis sur lui pour que tout ronronne. Puisque la production PV ne peut être transportée au delà du voisinage immédiat , le transfo-redresseur-onduleur du réseau moyenne tension est quant-à-lui asservi à la demande du segment 220v qu’il alimente … (via une astuce sur la tension mais ne nous égarons pas) Bref les problèmes de fréquence ne dépassent pas le voisinage immédiat (paté de maisons, quartier…) de même que la production PV qui doit être consommée quelque part sur le même segment 220v Maintenant si quelqu’un me prouve que le gestionnaire de réseau est capable de transformer la production PV en 15kv .. je réviserai mon jugement ! au passage je me dirais que c’est vraiment dommage de faire deux conversions de tensions , il aurait mieux valu convertir directement le PV en 15k plutôt que de passer par l’étape 220 … bon !!!
Segments et Backbones, omniscient et besogneux…. Dites donc, vous ne seriez pas de la famille de Chelya? Il nous avait sorti un truc comme ça il y a quelques temps… Les electrons, c’est pas comme les saumons, ça ne remonte pas la rivière! Je suis sûr que Dan1 s’en souvient encore. Quant aux problèmes de fréquence qui ne dépassent pas le voisinage immédiat, là il va vraiment vous falloir un cours de remise à niveau sur les principes d’un réseau alternatif interconnecté! ( bon, je sais que vous êtes plus sur le continu dans la grotte…). Comme vous dites, la comprehension des problèmes energétiques peut prendre quelque temps….
Les onduleurs photovoltaiques connectés réseau n’ ont pas d’ horloge intégrée Leur frequences est definie par le reseau. on parle de commutation forcé. Si il se deconnectent, c’est que la frequence ou a la tension du reseau est hors des plages definies par le gestionnaire du reseau . Pour parler de reserve de puissance ce serai tres simple a faire. Il suffit de forcer les onduleurs a injecter sur le reseau uniquement 95% de la puissance disponible sur les panneaux. Et voila j’ ai 5% de reserve de puissance, serais ce aussi simple?
Croyez vous que ce soit au goût des propriétaires de PV et des associations professionnelles? Mais vous avez raison, il faudra certainement que ça se fasse, et effectivement c’est a priori très simple, c’est simplement 5% de revenus en moins.
L’électronique n’est pas un art très compliqué, beaucoup moins que le logiciel où le marketing des éditeurs complique les choses à l’infini. Mais comme en informatique moderne , l’énergie moderne place le réseau au centre de tous les schemas. Les français raisonnent comme si les centrales étaient au centre et tout le reste est plus ou moins « périphérique » Ca rappelle les théories de la terre plate et du soleil qui tourne autour, que Galilée avait contesté à ses dépends… N’empèche, à l’époque le modèle héliocentrique changeait la façon de penser et il a fallu 2 générations pour s’adapter , les plus jeunes étant toujours plus ouverts et les plus vieux n’y arrivent jamais très bien… Le PV est un sacré coup de pied au cul pour qui raisonne de manière « centralocentrique » :il rend le modèle « réseaucentrique » quel que soit le temps nécessaire , il faudra s’y faire. La fréquence du réseau 220 est déterminée par le dernier redresseur que les électrons ont rencontré sur leur route .. Plus concrètement, il y a de fortes chances pour que le transfo 15kv>220v local redresse le courant. C’est donc lui qui donne le « la » à tous les autres producteurs , notamment PV, un peu comme un chef d’orchestre.. Mais il faut bien comprendre que le réseau electrique a été conçu sur un modèle « centralocentrique » à une époque très différente d’aujourd’hui. La production PV sur réseau est une sorte de « patch » , une mise à jour tardive qui intervient dans un contexte de monopole politique français (contesté à l’étranger) qui ne simplifie pas l’équation technique. Le problème de fréquence soulevé ici est un problème industriel de niveau national. Le producteur PV Lambda n’a que faire de ce problème puisque il devra acheter une « boite » qui se conforme à la spec. Peu importe qu’elle convertisse ou possède une horloge , il suffit d’acheter la bonne « boite » (la loi le lui impose) En l’occurrence , les décrochages d’onduleurs PV de 2 mn correspond à une production microscopique et le manque à gagner pour M Lambda est d’une fraction de centime par an.. A quoi bon en faire un scoop ? Je ne veux pas décrier le modèle d’injection réseau car il est assez génial pour ce qu’on en attend. Mais il n’a de sens que si des millions d’installations sont connectées en même temps et que ces installations sont aussi éparpillées que possible sur le territoire. Comme les puissances unitaires sont très faibles , la déconnection d’un onduleur n’a aucun impact sur le réseau qui compense immédiatement l’énergie perdue par celle en provenance du réseau HT… C’est la coexistance de ces technologies sur un réseau unique qui rend le réseau central. Tant qu’il n’y a qu’une seule techno , le réseau est un accessoire mais dés que les millions de noeuds connectés se mettent à produire et à consommer , le réseau devient le maître, l’arbitre… C’est pourquoi les EnR posent tellement de problème à notre vieille france catholique hiérarchique… C’est pourquoi elle ne peut supporter que les producteurs indépendants deviennent trop puissants, que son réseau évolue peu dans ce sens et qu’elle accepte mal l’idée que d’autre technologies viennent encore s’ajouter à ce melpot; En l’occurrence , la cogénération à Stirling n’existe pas en France alors que c’est une facette majeure de la politique énergétique germanique (y compris scandinave et anglaise) Il y a une culture de la rivalité technologique en France qui fait penser au monopole que tout ce qui sort de son plan quinquennal est hérétique et forcément sans avenir (cf Areva vs Repower, photowatt, …) A les écouter , la seule techno qui pourrait inquieter le nucléaire serait quelque chose qu’ils maitrisent déjà comme le thermique flamme ou … Le PV est loin d’être parfait et suppose beaucoup de savoir-faire pour un service rendu aléatoire (nuages) voire nul (nuit) , donc le PV est nul pour la France qui ne veut pas comprendre que le réseau s’est modernisé et que le PV n’est qu’un maillon de la chaine Eolien+PV+biomasse+cogénération+énergies marines+géothermique+fuel cells+..etc.. Prises individuellement , chacune de ces techniques a des inconvenients, mais ensemble, elles vont simplement reléguer les technos du 20eme siecle au rang d’antiquités… ..sur 2 générations…
Une réserve de 5% de toute la puissance PV installée (!)… et disponible uniquement de jour, en été et quand il fait beau : en effet voici une concurrence qui terrifie EDF… Le service système intermittent, un concept innovant 😀
Il me semble que la « réserve » est à confier à un système de stockage. Eventuellement transparent pour le petit producteur. En reprenant le chiffre de chelya, il s’agit de 150wp par installation ce qui est à la portée d’un tas de technos existantes rustiques, robustes et bon marché. Vu comment le PV est connecté au réseau en ‘one shot’ , on a intéret à balancer tout ce qu’on a sur la ligne en direct live cash. Le différé est plutôt destiné aux systèmes de stockage, m’enfin c’est du domaine de l’interprétation à ce niveau d’anticipation.
Zut , je suis encore en train de « vendre » mon stockage … Cependant, s’il fallait dégager des questions existentielles de tout ceci : 1. Stockage limité à un condensateur de puissance dans l’onduleur limitant la durée de vie de l’appareil 2. Tension et AC/DC : c’est quand même bizarre de produire des electrons sur son toit pour les envoyer dans un onduleur, un compteur, une prise 230v, un transfo-redresseur pour finalement alimenter une TV qui travaille exactement à la tension native des capteurs… sans parler des dizaines de petites alims qui squattent les multiprises d’un logement. bref
« La fréquence du réseau 220 est déterminée par le dernier redresseur que les électrons ont rencontré sur leur route .. Plus concrètement, il y a de fortes chances pour que le transfo 15kv>220v local redresse le courant. » Il n’y a pas qu’Airsol qui doive augmenter la fréquence de ses cours sur la fréquence! Moi aussi, visiblement, j’ai dû louper une étape importante du fonctionnement des réseaux alternatifs interconnectés!
Il est sûr que le jour où on sera passé aux LED, il sera super interessant de créer un réseau continu pour s’éclairer au PV direct dans les bâtiments la journée en été…
Que je ne connaisse rien à rien notamment en termes d’electricité est comme d’habitude votre façon d’argumenter, il me semble que vous avez calé suffisament de fois sur des questions très précises dans le domaine pour me sentir immunisé vis-à-vis de vos jugements. C’est combien, à votre avis, la consommation liée à l’éclairage, de jour, en été,dans le residentiel dans un pays comme la france?
Le « principe » de reserve de puissance s’ appliquerais des que l’ onduleur injecte. Et pas seulement lorsque l’ ondueleur produit beaucoup conmme vous le faites ironiquezment remarquer. cela aurais le bon gout d’ etre simple a mettre en ouvre juste le logiciel interne de l’ onduleur a mettre a jour. Pour le principe de la perte de remuneration que cela engendrerai pour le prioducteur je suis pas sur que cela entrainerai une levee de bouclier. Passer du role de pur speculateur a celui du soutient au reseau cela n’ as pas de prix. Par rapport a la discussion sur AC vs DC, il ne faut pas oublié que l’ onduleur sers aussi a chercher le point de fonctionnonement maximal des panneaux en fonction des conditions d’ ensolleillement. Pour terminer sur la frequence, je tente une reponse. Je pense que c’ est la frequence de rotation des alternateurs qui doivent definir la frequence du reseau. Vu la puissance du reseau c est toujours lui le plus fort. pour s’ en convaincre il suffit de coupler au reseau un alternateur déphasé.
Le réseau continu intelligent existe déjà, l’usb est d’une intelligence qui dépasse tout ce qu’on prévoit dans le smart grid. Le problème du DC basse tension (comme celui des ordis) , c’est l’ampérage qui monte dés qu’on a besoin d’un peu de muscle. Ca oblige à surdimensionner le cablage. J’ai oublié les lampes fluo qui doivent embarquer un ballast alors qu’un fort ampérage est plutôt bienvenu dans l’éclairage. Dans les consommations < 100w, la seule présence d'une batterie et quelques diodes suffit à lisser latension. En revanche , les leds sont un peu bizarres car elles réclament un régulateur de courant (et non de tension) , c'est un petit circuit tout simple mais on ne peut pas vraiment faire sans.. L'autre problème du continu, c'est les machines tournantes : aspirateurs, lave linge… mais aussi génératrice éolienne, s'accomodent mieux de l'AC qui simplifie nettement les bobinages. Le triphasé est encore meilleur (couple) M Simple. votre post est tellement ironique qu'il en est incompréhensible pour tout le monde : effectivement il n'y a pas de redresseur sur les transfos basse tension. Autant pour moi. Cela dit il y a bien un ensemble redresseur + onduleur entre votre ampoule et l'alternateur qui l'alimente. Si au lieu de faire des sarcasmes énigmatiques, vous étiez un peu moins condescendant , les gens qui vous lisent pourraient suivre … Enfin , je crois que personne ici n'est vraiment concerné par le fonctionnement du réseau MT ou HT. En revanche, un réseau local DC concerne tout le monde car cela change notamment les achats en électronique de loisirs
A Aveyron Libre: bien d’accord avec vous sur le fait que le PV (pas seulement lui) devra dans l’avenir assurer sa part des services réseaux et qu’elle soit proportionnelle à ce qu’il produit à un instant donné. Par ailleurs, votre intuition n’est pas mauvaise…. A Lionel-fr: sarcasmes enigmatiques, condescendance…Si vous arrétiez de raconter à longueur de longs posts n’importe quoi sur des sujets que vous ne maitrisez pas, ce serait plus simple d’éviter…. « effectivement il n’y a pas de redresseur sur les transformateurs basse tension », nous dites-vous. Et bien je vous apprends qu’il n’y en pas pas plus sur les transfos HT et MT, et que malgré (ou plutôt à cause de) ça, la fréquence est à tout moment identique de Brest à Brindisi, de Seville à Hambourg, en passant par Varsovie, bref dans tous les réseaux européens interconnectés de façon synchrone en Europe disons centrale pour simplifier ( UK et Scandinavie sont à part). Si de votre point de vue vous personne sur Enerzine ne se sent concerné par les réseaux HT et MT, eh bien je ne vais être ni enigmatique ni condescendant,disons le sans ambage, c’es que vous être un vrai c…., ou plutôt quelqu’un à la vue basse simplement interessé par le réseau continu d’alimentation de sa grotte. Regardez les études diverses (ENTSO, DENA, les etudes des différents TSO par exemple Energynet, voire et y compris celle de Greenpeace). Voilà, c’est pas trop condescendant, là?
On se calme simplet , on respire par le nez.. voilà.. vous avez déduit des 5% de marge que le PV allait rendre service au réseau.. Aveyron doit être comblé d’aise par la bonne grâce que vous accordez à son discours monsieur le ministre… Pourtant la fréquence n’est absolument pas identique sur l’europe comme vous le dites et c’est ce qu’on essaye de vous expliquer depuis une 30aine de messages en vain semble-t-il. C’est un forum internet ici, il n’y a pas d’esclave à fouetter mais des gens qui lisent les posts et n’ont que faire de vos troubles du comportement. Merci d’éviter les insultes, comme dans tous les forums, tout ne tourne pas autour de vous, si quelqu’un est sensible à votre prose , il vous le fera savoir. Ce n’est pas mon cas.
Quand quelqu’un profère sur un forum des contre-vérités à longueur de temps ( je ne parle pas d’idées, je parle de technique, les idées on peut ne pas être d’accord), il y a bien un moment ou après avoir essayé d’arréter le phénomène en le faisant un peu réfléchir ou se documenter, il faut bien arréter d’être poli. Vous remarquerez simplement que sur le réglage des onduleurs, j’ai fait moi-même mes recherches. Alors maintenant vous allez nous démontrer que la fréquence n’est pas identique sur le réseau européen synchrone( on oublie comme je l’ai dit UK, Scandinavie, la Corse..) Pareil, à tout moment, que ce soit chez soi ou au boulot, de Brest à Brindisi…. On attend.
Je précise que malgré l’oubli du « c » dans le pseudo du post-précédent , ce post est bien de moi… Juste pour vous éviter de ne pas répondre sous prétexte que vous ne connaitriez pas votre interlocuteur. Alors la fréquence en Europe? Nous sommes tout ouie. « Pourtant la fréquence n’est absolument pas identique sur l’europe comme vous le dites et c’est ce qu’on essaye de vous expliquer depuis une 30aine de messages en vain semble-t-il. » Allez-y, expliquez nous.
je ne vous expliquerai rien du tout , ceci n’est pas un dialogue. L’insulte ne paie pas en forum m simpliste Le deal est toujours le même, pensée unique = centralisme = réseau relativement efficace mais la concurrence est tuée dans l’oeuf, et finalement le réseau apporte des kilowatts, mais aussi la misère et la désolation. Il apporte de l’énergie et détruit le tissu industriel sur sa route.
Je conteste : enregistrez un fichier wave pour que je compare au mien. Si la fréquence était vraiment égale, l’électronique des onduleurs et leur algo de synchro seraient plus simples. Je me fiche des docs officiels , je veux une mesure en différents points du territoire et ensuite on parlera de triodes, de triacs et coupleurs .. Vous verrez , c’est pas dur de tester , vos docs sont fausses
Peut être qu’il y a une confusion, la fréquence est identique en tout point du réseau électrique européen synchrone (ex UCTE), mais cette fréquence varie légèrement dans le temps. Pour exemple, S’il y avait ne serait ce qu’un léger décalage de fréquence entre 2 points d’un réseau interconnecté, cela signifierait que la tension alternative est parfois à un maximum alors qu’elle est à un minimum sur un autre point du réseau… et cela engendrerait une séparation des ces 2 points par les protections de réseau.
J’ai lu attentivement le document. Il est question de « standard européen 50Hz » je ne conteste pas cela. Je conteste formellement que le réseau soit strictement synchrone en tous points :càd qu’il n’ai jamais été redressé et ondulé. Si la fréquence passe à 50.2hz en PACA, elle peut parfaitement etre à 48.8 en champagne ce qui prouve irréfutablement la non-interconnection. Je propose de faire un test au moyen d’un enregistreur wave ou un PC portable mis en contact avec la grille arriere d’un frigo (pour que les vibes passent par la structure). Puis sous audacity on fait une FFT 16384 points fenetre rectangulaire. Puis on exporte les valeurs et on compare ici les fréquences voisines de 50.. ça donne ceci : 48,339844-39,108273 1er pic 48,828125-41,481289 49,316406-60,082115 49,804688-75,925224 50,292969-75,849648 50,781250-70,542786 51,269531-74,815399 51,757813-74,447845 52,246094-73,103554 52,734375-74,137444 Les valeurs en dB sont relatives au zero (négatives) On voit ici que mon pic de fréquence est à 48.3 hz en région parisienne aujourd’hui à 17h !
je referai une mesure à 18 h et à 19 h pétantes , je vais donc obtenir la même courbe que celle publiée dans la page de votre lien mais MESURéE !!! La mesure des PC est excellente, controllée par quartz, toutes les centrales nuke du monde les utilisent en permanence (my job !) , si vous trouvez un « bruit » synchrone au secteur (moteur de frigo) , une simple FFT permet de repérer les pics voisins de 50, ils ne peuvent pas être « juste à coté , mais fréquement noyés dans d’autres fréquences , les premières harmoniques sont les octaves (multiples de la fréquence recherchée , permettent d’affiner la mesure.) Encore une fois , toute l’industrie utilise cette technique , (y compris les militaires, le spatial..) c’est fiable
Merci! ce n’est pas tous les jours…
Tous sur Enerzine avant que ça ne coupe à 21h00! L’association mafieuse des gestionnaires de réseaux européens qui sévit depuis au moins 50 ansva enfin être démasquée!
48,3Hz vers midi en région Parisienne! Vous vous moquez vraiment du monde! PS: vous pouvez répondre directement à Lionel-fr, je ne suis qu’un modeste Simplet…..
Je ferai des mesures demain à 17 h , si quelqu’un veut bien installer audacity d’ici là et nous donne sa région pour voir si nous trouvons les mêmes chiffres. Il y a un standard européen 50hz comme il y a une latence réseau éthernet européenne , cela ne veut pas dire que les réseaux soient à la même fréquence en même temps. Condition indispensable à leur interconnection et à la connection d’un onduleur « étranger » Une mesure permettra de le constater mais il faut mesurer au même moment avec les mêmes outils Chelya , vous voilà du coté magistral, vous théorique , moi pratique… Je parie que tout ça c’est du vent et que le réseau est relié avec des bouts de scotch comme le CE et les investissements immobiliers d’EDF. .. Il suffit de mesurer ..
Simplet le nez dans ses documents , dit que celui qui vérifie se « moque du monde » alors que le site de Rika Zaraï lui a dit qu’il vaut mieux trouver les infos.gouv.fr en gardant les pieds dans une bassine d’huile de mauve. j’ai eu un pb à 18h , le frigo marchait pas !! J’ai cherché à poser le mike sur une alim bas de gamme chinoise démarquée mais le bruit de fond est trop élevé … Sur le frigo, la fréquence dominante est 48.3hz mesuré par la FFT d’Audacity (programme pc-mac-linux gratuit open source) fenetre rectangle 16384 points – le wav est à 8kz (ce qui impose un echantillon de 2.5 secondes mini) Ma prochaine mesure sera plus précise, par souci , je vais essayer d’autres appareils (congelo) Si quelqu’un a une meilleure idée de point de mesure , je prends Pendant ce temps notre ami simplet va pouvoir consulter ses grimoires en buvant sa tisane de camomille
Ah mince, c’est ballot! Demain ouvrez la porte du frigo, il devrait rapidement démarrer… Euh, un conseil: faites venir un huissier pour constater, et après, direct vous attaquez RTE et ERDF… Mais chut, je ne vous ai rien dit…..
Je viens d’apprendre avec consternation qu’il existe de très graves problèmes de fréquence sur le réseau européen, à tel point que cela remet en cause le fonctionnement des réfrigérateurs ! le mieux est encore d’aller voir les fluctuations en temps réel de cette fameuse fréquence :
Il existe un autre site qui donne la fréquence en temps réel :
Forcément, vous choisissez l’exemple qui vous arrange! La Suisse, pays de l’horlogerie! Pas du tout pareil en France.là c’esr entre 48,3 et 52,7 un jeudi vers 17h00.
Forcément, vous choisissez l’exemple qui vous arrange! La Suisse, pays de l’horlogerie! Pas du tout pareil en France.là c’esr entre 48,3 et 52,7 un jeudi vers 17h00.
Comme le Royaume Uni est connecté en « continu » au continent, il n’est pas tenu d’être synchrone, il a donc sa propre fréquence dont les fluctuations sont visibles en temps réel :
Il paraît que RTE se préoccupe aussi du réglage et surtout du maintien de la fréquence : Evidemment d’entrée de jeu c’est un peu « primaire » et vous aurez remarqué que RTE n’évoque pas le recalage entre la fréquence réseau et le temps universel.
C’est une peu normal que l’on ait confié le maintien de la synchronisation horaire à la Suisse. c’est donc un coucou Suisse qui donne l’heure au réseau UCTE ! L’ENTSO-E décrit d’ailleurs ce point dans les documents P1 et A1 téléchargeables là : il existe donc quatre processus qui concernent le réglage de la fréquence sur le réseau européen (mais aussi le Maroc et l’Algérie via l’interconnection en alternatif à Gibraltar) : – A = le réglage primaire, – B = le réglage secondaire, – C = le réglage tertiaire, – D = le recalage sur le temps universel (UTC)
En lisant attentivement les commentaires de notre « expert es tout », je m’aperçois que certaines mesures locales sont troublantes. J’attends donc avec impatience les résultats des mesures de la fréquence de vibration du réfrigérateur de Lionel afin de pouvoir la comparer en direct à la fréquence du réseau éuropéen continental de l’UCTE (+ Maroc, Algérie et Tunisie). Je souhaiterai également savoir d’où sort la tension de 15 kV qu’évoque Lionel : « La fréquence du réseau 220 est déterminée par le dernier redresseur que les électrons ont rencontré sur leur route .. Plus concrètement, il y a de fortes chances pour que le transfo 15kv>220v local redresse le courant. » Sinon, je crois que la tension de référence est maintenant de 230 V / 400 V et non plus de 220 V / 380 V.
Cette page wiki est explicative aussi : Il y a bien des régulations de fréquence en ligne (2 niveaux), bien qu’il n’y ait pas d’information sur leur consistance : electronique de (grosse) puissance ou mécanique.. Je retiens de cette conversation que le réseau est maintenu à l’heure pas le hardware mécanique massif des génératrices. Le poids et l’inertie des machines est l’élément qui tranche nettement avec la production PV qui ne met en jeu que des photons de masse nulle et des électrons de masse aussi minimale qu’on peut l’être.. L’expérience du frigo donne un pic 48.3 hz et s’avère non-cohérente avec les chiffres publiés sur les liens de Dan1 qui semblent fiables… Un fréquencemètre directement connecté à la ligne est sans doute un meilleur système de mesure qu la vibe du congelo qui a cependant le mérite d’être bricolable … mais inexacte pour d’obscures raisons… je continue l’exploration.. grosse charge de travail en ce moment et les « patrouilles » en terres inconues de l’electroménager me détendent
« Un fréquencemètre directement connecté à la ligne est sans doute un meilleur système de mesure qu la vibe du congelo » ! Comme quoi rien n’est jamais perdu! « Et pendant ce temps notre ami simplet va pouvoir consulter ses grimoires en buvant sa tisane de camomille… »
Un fréquencemètre ne sera fiable que si on sait ce que l’on mesure et notamment la forme de la sinusoïde qui a toutes les chances de ne pas être parfaitement sinusoïdale chez le consommateur. Il y aura des signaux de télécommande et des harmoniques qui viendront perturbé la fréquence du 50 Hz. En l’absence de filtre, on risque de mesurer autre chose que la fréquence centrale du réseau.
Ok je n’utilise pas de Freqmetre. La FFT est tolérente au bruit. N’empèche ma méthode de mesure n’est pas mauvaise, il suffirait que mon mike enregistre un signal de fréquence pas trop bruité : rayonnement d’une bobine mal isolée… Contrairement aux transformées de Fourier, les dérivées sont trop sensibles au bruit et encore plus à la phase, d’autre part, les dérivées sont déterministes, il faut chercher une fréquence pour la trouver. La FFT retourne le spectre complet. Littéralement on passe du temporel au fréquenciel en terminologie de tt de signal Berkeley dont j’ai suivi un cycle (sur 2). On peut quand même s’interroger sur la qualité des quartz du dictaphone qui sert à enregistrer quil faudrait étalonner mais je n’imagine pas qu’il puisse avoir un taux d »erreur aussi élevé. Je vais l’étalonner quand même à partir d’un synthé avec fine tuning – la 440hz Idem si on crée le wav depuis un pc dont le système d’acquisition du son repose sur un quartz souvent distinct de l’horloge système. Cela dit, je n’ai jamais eu de pb en labo avec ces composants qui sont très précis même les made in china premiers prix … La seule inconnue inquantifiable de mon acquisition de données est le point de mesure. Le frigo n’a pas de raison de modifier la fréquence secteur mais moteur et compresseur génèrent un signal plein d’harmoniques. Les anciens téléviseurs à tube étaient dépourvus d’horloge et se basaient sur le 50Hz secteur pour le retour de demi trame(entrelacement). C’est pourquoi le standard video européen est à 25 trames/s alors qu’il est à 30 frame/s aux USA. L’image américaine scintillait moins bien qu’elle ait eu moins de définition.. Depuis la TNT le mpeg est partout et cette techno de 1956 s’est enfin éteinte. Mon pb de mesure reste le même : l’instrument est bon, le support .wav également mais le point de mesure n’est vraisemblablement pas bon et en l’absence de tube cathodique , je n’ai pas d’autre idée.. L’idéal serait un circuit tellement rayonnant qu’il transmettrait une « ronflette » au câble du mike sans même passer par la membrane (avant le préamp)… Je n’ai pas de circuit d’aussi mauvaise qualité ! Si qqun a une idée..
Vous avez une idée pour aider notre ami? Parce que moi, si je réponds où il peut le prendre , son point de mesure, je vais encore me faire traiter d’impoli personnage… Et pendant ce temps « C’est bizarre cette histoire de fréquence : je me demande si « sictsimple » a saisi les fondamentaux. ».
J’ai déjà donné la réponse, la bonne façon de connaître la fréquence centrale du réseau est de faire confiance à ce qui est publié par les organismes officiels qui ont charge d’âmes (environ 500 millions en Europe, mais un peu moins pour le périmètre UCTE seul). Ne pas chercher à réinventer l’eau chaude, il y a beaucoup mieux à faire et plus urgent. Maintenant, pour ce qui concerne la qualité du signal « dans la prise » ou « dans le réfrigérateur », il faut d’abord analyser la tête de la sinusoïde avec un oscilloscope. cela ne ressemblera pas forcément à ce qui sort de la centrale électrique (démarrage d’un moteur, allumage d’une lampe basse consommation…).
Je repose ma question à lionel : D’où viennent les 15 kV évoqués ??
Les 15 Kv viennent d’un accident qui a eu lieu à 3 m de ma porte , la grue d’ un élagueur a hélas sectionné le cable qui passe dans la rue. Le pauvre gars est resté handicapé à 70% .. Les personnels EDF intervenus sur place m’ont dit que le cable était en 15Kv . Accessoirement vous trouverez un tas de choses sur wiki en tapant « moyenne tension » , je peux vous envoyer une photo des pylônes pour votre culture personnelle , vous verrez qu’il y a partout en France. Comme je vous l’ai dit , je ne suis pas tellement impliqué dans le grand psychodrame managérial français, les questions de dynamique de groupe dans le travail en France font la joie des psychiatres américains car ils raffolent de ces vieilles cultures européennes, qu’ils revendent ensuite à prix d’or aux scénaristes d’Hollywood dont l’imagination n’atteind pas le degré de coercicion et la capacité de nuisance déployés dans vos systèmes d’influence. Vieux pays Encore une fois, si je mesure une valeur aux bornes de ma prise et que vous m’en assénez une autre avec tout votre arsenal de persuasion, je croirai ma mesure (en labo) , je sais que la recherche documentaire est importante et je le fais comme vous notamment sur ce site. Mais la mesure , c’est la mesure ! point Que vous le compreniez ou non merci de ne plus me poser la question
Merci pour le lien sur la fréquence en temps réel: Ce qui est interessant sur le download de la journée du 8 mars, c’est de constater la dégradation apportée par les nouvelles organisations de marché ( et là ni le PV ni l’éolien n’en sont responsables…). Les centrales qui vendent à l’avance leur production sur le marché sur le « peack » (soit le 8h-20h plus ou moins décalé) entrainent à chaque passage d’heure à ces moments là des variations importantes de la fréquence, à la hausse le matin car elles démarrent, à la baisse le soir car elles s’arrêtent ( il y a un pic à 18h00 qui échappe à cette explication, il s’agit sans doute de démarrages de moyens de pointe pour le passage de la pointe du soir).
Sans vouloir poser de question, je signale juste qu’aujourd’hui à 20 heures pile, la fréquence du réseau de l’UCTE était de 49,992 Hz. Quelqu’un a-t-il une autre valeur chez lui ?
Pas chez moi, c’était plutôt 47,895Hz , mais j’ai peut-être un problème de » qualité des quartz du dictaphone qui sert à enregistrer » . Ou alors c’est le lave-vaisselle qui commence à déconner, faut voir…