D’après l’Académie internationale d’astronautique basée à Paris, des programmes spatiaux pourraient être mis en oeuvre d’ici 30 ans, dans le seul but de capter l’énergie solaire directement de l’espace, un moyen rentable selon elle de pourvoir aux besoins en énergie des terriens.
Le schéma élaboré par des scientifiques du monde entier met en scène des centrales électriques en orbite qui captent les rayons du soleil avant de les transmettre vers la terre. Ce procédé serait techniquement réalisable d’ici une décennie ou deux, rien qu’en se basant sur les technologies existantes en laboratoires.
Concrètement, le projet consisterait à lancer en orbite géostationnaire des satellites chargés de capter l’énergie du soleil et pourvus de bras articulés orientables. L’avantage majeur du système proposé réside dans le positionnement des différents satellites en orbite sur l’équateur qui bénéficient d’un ensoleillement maximal et permanent (24h sur 24h).
Chaque satellite réfléchirait ensuite l’énergie captée vers un dispositif maître, qui à son tour convertirait l’énergie concentrée en électricité pour après les transmettre vers la terre via un laser ou une antenne à micro-onde. Au final, des équipements au sol s’occuperaient de récupérer ces flux extraterrestres et de les injecter dans les réseaux électriques.
"Un projet pilote visant à démontrer la faisabilité de cette technologie est tout à fait envisageable grâce notamment aux lanceurs à bas coûts actuellement en cours de développement" a déclaré John Mankins, – ancien responsable Concept à la NASA -, qui a dirigé cette étude.
Toutefois, des obstacles existent avant d’arriver à une telle réalisation, le rapport citant pêle-mêle : la problématique des débris spatiaux, le manque d’études ciblées et le coût final de développement. C’est pourquoi le rapport recommande que les acteurs à la fois des secteurs publics et privés financent ensemble des études de viabilité.
** L’académie est présidée par Madhavan Nair, l’ancien président de l’Organisation de recherche spatiale indienne.
Je déteste ce genre de projets de scientifiques encore adolescents, qui ont trop bouffé de star wars, et qui pensent plus viable d’utiliser les ressourses extra-terrestres plutot que de profiter des richesses de notre planète… On est encore très loin d’utiliser toutes les ressources qu’elle peut nous offrir, et nous avons encore énormément à faire du coté des économies et de l’efficience énergétique… S’il vous plait, gardons les pieds sur Terre !
La raison de ce projet est que le service rendu n’a pas d’équivalent. Avec quelque megawatts, on peut alimenter un site totalement isolé (base militaire en territoire hostile, milieu de l’ocean …) c’est une application de ce type qui verra le jour (?) plutôt qu’un remplacement grossier des moyens de production terrestre. Je ne peux pas m’empècher de craindre le rique de voir un laser de 100Mw dévié par un débris spatial traverser une zone habitée même une fraction de seconde… Pourtant cette application est incontestablement rentable et fera l’actualité au même titre que l’exploitation minière des astéroïdes La terre n’est pas immortelle, un jour ou l’autre, il faudra se demander si le sort de l’humanité est de mourir avec elle. Dans 1.36 millions d’années une étoile va frôler le système solaire et vraisemblablement bombarder les planètes internes de milliers de comètes. Le soleil ne nous laisse que 2 à 300 millions d’années d’éspérance de vie et un exode des éspèces terrestres ne se décide pas à dix ans mais plutôt à 100 ans. Il faut des vaisseaux autosuffisants protégés des radiations, capables de recycler le carbone. Une vraie justification pour l’énergie nucléaire : le voyage interstellaire Go spaceX go
Meme si cette tecnologie demande des effort et du temps, l’interet est de recuperer cette energie hors de la terre et eviter un maximum d’impact. si on veut avancer il est necessaire de tester et de prendre le risque de se tromper, mais auussi de reussir, et aucune chance la marche en avant vers l’inconnue.Le viel adage « qui ne risque rien n’a rien « est toujours d’actualité.
Ce n’est pas la première fois que cette « nouveauté apparait… et retombe dans l’oubli pour quelques années. Bien se rendre compte qu’il y a un monde entre science et technique.
Quel serait le coût du kWh, même en supposant des progrès scientifiques colossaux? Et l’énergie grise d’un tel système? (lancement compris, bien entendu…)
Ce genre de projet m’exaspere. ET ON Y VA COMMENT DANS L’ESPACE ? En utilisant des lanceurs chinois très bon marchés. ET IL FONCTIONNENT A QUOI LES LANCEURS ? Ben au pétrole ! Pourquoi vouloir faire compliqué avant d’avoir couvert les toits de nos maisons, de nos fermes, de nos hangars, de nos bâtiments divers de capteurs solaires thermiques ( pour le chauffage et l’eau chaude et voltaïques pour l’électricité ? Une fois faite cette couverture et les rénovations des bâtiments isolation fenêtres à triple vitrage, ventilation contrôlée. Une fois faite, la suppression des chauffages électriques, alors on verra quelle quantité d’ électricité il faut encore et s’il faut aller la chercher plus loin ? Bien à vous Jim
D’où sortez vous vos chiffres?? Le soleil est à la moitié de sa vie, il lui reste 4,5milliards d’années à vivre quasiment de la même manière (changement notable pour les conditions de vie sur terre: 1 milliard d’années). Quant à l’étoile qui va frôler le système solaire, je suis curieux de savoir laquelle: même la collision prévue avec la galaxie d’Andromède dans 2 milliards d’années à une très faible probabilité d’impacter le système solaire. Quant au voyage interstellaire, vous êtes dans le domaine de l’utopie. Ne cherchez pas partout des raisons de maintenir/développer le nucléaire. Rassurez-vous, l’humanité sera (auto-) détruite bien avant (pas forcément la vie), peut-être avec ce même nucléaire!! Il est certain que comme le dit Jef hotofdown, il y a beaucoup de choses à faire avant, et effectivement, comme le souligne andré, ce genre de projet est dans les cartons de la nasa depuis les années 70!!
Oh que vous avez raison, et comme a fait remarquer quelqu’un ici sur enerzine, il y quelques temps, on ‘boucle’ souvent dans les débats, en revenant toujours au mêmes ‘fondamentaux’. Si le TOUJOURS PLUS, PLUS LOIN, PLUS FORT semble inscrit ‘viséralement’ dans des gènes de certains, on SAIT pourtant que cela nous emenerons droit dans un mur ! Alors seulement, comme vous dites, quand on aura épuiser tous les possibilités (sur le plan ‘énégétique’ au sens le plus large) du BEAUCOUP MOINS, BEAUCOUP MIEUX, on verra si il faut aller chercher nos besoins énergétiques ‘residuelles’ du façon aussi compliquée et aussi loin ? trimtab
Avec le soleil des déserts de la planète il y a largement assez d’énergie disponible…
Le soleil a 4.5Gannées d’âge. Sa fin de vie est prévue à 11-12Ga , il est donc encore jeune ! par contre il a tendance à augmenter sa radiation à cause de son taux d’hélium qui croit de quelques gigatonnes par heure. On accepte que la vie restera possible sur terre encore 700 million d’années, dans un milliard d’années, les océans seront proches de l’ébulition (eau frémissante?) mmm Vu les taux d’erreur, l’âge de l’humanité et la précision des thermomètres de l’an 1000 , il est aventureux de faire des prolongations tendancielles … Je me suis calé sur une prévision de 200 millions qui me semblait encore assez confortable mais je peux me tromper d’un facteur 2.3 ! L’étoile qui va nous « rendre visite » s’appelle Gliese 710 vous trouverez une description sur wiki : Je vous conseille ardemment de lire la version anglaise bien plus étoffée. Toutes les mentions sur sa trajectoire ont été complètement ignorée par les écrits francophones jusqu’à récemment : les français n’aiment pas les histoires de ciel qui tombe sur la tête … Aux derniers calculs , Gliese 710 traverserait physiquement notre nuage de Oort à env. 0.8 a.l. d’ici… Toute la question est de savoir si elle possede aussi un nuage de Oort auquel cas nous sommes directement sur sa trajectoire. Cependant aucun instrument d’observation ne permet d’observer de si petits corps (taille voisine de Pluton) à proximité d’une étoile. Laquelle possède un spectrogramme très particulier puisqu’elle nous « fonce dessus » !! S’il existe des techniques probables pour dévier un gros astéroïde, dévier une étoile semble à une autre échelle du défi technique ! je pense que nos arrière-arriere(….)petits enfants auront plus vite fait de prendre la tengente plutôt que d’essayer de la contrarier mais c’est un avis très personnel, je vous le concède.
C’est un projet magnifique et réalisable beaucoup plus rapidement, avec des moyens colossaux, mais pratiquement identiques au prix d’une Centrale EPR. Il y a des Sociétés Américaines qui peuvent démarrer dès l’année 2012. Sa réalisation (parfaitement faisable) serait un progrès inestimable pour l’humanité. Cependant, je crois que le préalable serait d’inventer un « aspirateur de l’espace » pour ramasser les débris qui sont un danger certain pour le projet. Zéro pollution et énergie inépuisable.
Des centrales électriques en orbite terrestre, c’est possible ! Quelque soient les modes de conversion et de transmission (laser ou micro onde), de cette énergie, de l’espace à la Terre, l’impact sera extrêmement dangereux, pour la santé et la vie, dans toute la zone impactée, qui dépassera les 80 km de diamètre. Ce genre de projet a été initié en Russie et abandonné depuis plusieurs années.Reprendre cette idée est très dangereux.Je pense que les « sponsors » de ce projet sont totalement irresponsables.
je rigole en pensant au faisceau d’energie qui va tomber par erreur sur une maison ou une ville. qui a vu le film Independance day? pas besoin d’extraterrestres pour tout detruire. seulement quelques rigolos qui veulent pomper l’argent de la recherche en ENR pour se graisser les laboratoires.
Les CSO datent depuis longtemps et O’Neill en était un ardent défenseur. Pour lui, c’était l’unique moyen commercial de lancer la colonisation de l’orbite terrestre. Le problème c’est que les coûts de lancements sont prohibitifs. Il y a une conception incomplète (et terriblement optimiste) mais intéressante, celle de Al Globus, postée au SSI (avec une description en français ici), qui semble une approche minimaliste pour minimiser les coûts de conception. Le problème de cette conception est qu’elle est basée sur un laser IR (10 fois l’intensité du soleil) qui ne passera pas les nuages. On perd là un immense avantage du CSO, qui devient alors intermittent, et plus vraiment concurrentiel avec du PV au sol. Concernant le risque de « griller » une population, la plupart des concepts micro-onde ont une très faible puissance surfacique (inférieure à celle du soleil), il n’y a pas vraiment de risque biologique (même si cela reste bien sûr à étudier). Le rayon de Al Globus est plus énergétique. Ce genre de solution ne peut vraisemblablement pas voir le jour avec les coûts de lancement actuels, même avec les prix avancés par SpaceX. Il faudra probablement des innovations supplémentaires, comme par exemple le SKYLON (mouton à cinq pattes sur lesquels pas mal de bloggeurs portent pas mal d’espoirs). Tout ces problèmes n’empêchent pas d’en construire une pour voir comment ca tient dans la durée. Pour un coût équivalent à la CSPE solaire annuelle. (Il est assez intéressant de noter qu’une agence de l’armée américaine s’est déclarée assez intéressée pour ce type de concept pour leurs théatres d’opération, où l’énergie peut coûter jusqu’à 1000 $/MWh)
ouiai … pourquoi pas des aspirateurs de l’espace … associés à des pulvérisateurs de nos déchets dans l’espace mais pas seulement des aspirateurs de nos déchets, aussi des poussières interplanétaires … Mais pas comme un préalable … comme un premier but en soit … puis des recycleurs/extracteurs associés à des stockeurs de matières premières (peut-être, en partie, simplement sous forme de matière première nue en orbite) puis des unités de transformation … de construction …. puis de conception … et tout ça continue ensuite à reboucler sur soi même pour s’améliorer et se développer … et au lointain final des systèmes complètement autonomes qui savent se transformer, s’entretenir et se reproduire eux-même … et ça ça demande des quantités d’énergie colossales … qu’on aura toutefois pas besoin de faire transiter par la terre … qui n’a pas besoin de cette énergie. Ah c’est grandiose les rêves et la science fiction … dommage qu’on a qu’une seule vie …