Après une année de débats intenses sur le soutien financier accordé aux énergies renouvelables, et un an après la fin du moratoire sur le solaire photovoltaïque, la Fondation Nicolas Hulot pour la Nature et l’Homme (FNH) sort son rapport "l’énergie solaire photovoltaïque: état des lieux et analyses".
Cent pages pour analyser en profondeur cette filière au cœur du débat énergétique. Parmi les plus prometteuses dans la lutte contre le changement climatique, l’énergie photovoltaïque pose question : est-on en mesure d’assumer les investissements nécessaires ? Cette énergie est-elle en mesure de répondre à nos besoins ? Où implanter les panneaux pour cumuler efficacité et préservation des paysages ? La Fondation répond.
"Le solaire photovoltaïque obéit pleinement au cahier des charges des énergies du XXIe siècle. Ses impacts sur l’environnement demeurent faibles, il n’est pas à moyen terme, dépendant de ressources non renouvelables et ses prix baissent régulièrement. Cette énergie a un potentiel important, et c’est la volonté politique qui en fera ou non une part importante du modèle énergétique de demain" déclare Alexandra Luciani, pilote de l’étude.
Sur la base d’interviews d’experts et de l’analyse des nombreuses études parues ces dernières années, la Fondation Nicolas Hulot propose une vision synthétique des enjeux qui entourent le développement du photovoltaïque. Envoyée à 44 députés et près de 200 représentants des différentes parties prenantes (entreprises, syndicats, ONG, gouvernement), cette édition de la collection «Etats des lieux et analyse» s’adresse aux décideurs politiques et économiques, pour leur permettre de faire des choix en toute connaissance de cause, et aux citoyens qui s’interrogent sur le devenir énergétique de la France.
Ses principaux enseignements se résument en 5 points :
1. Le potentiel de l’énergie solaire est important et son développement en France, comme celui d’autres énergies renouvelables, permettrait de diversifier la production d’électricité et de renforcer la sécurité d’approvisionnement énergétique.
2. Contrairement aux idées reçues, son intégration dans les réseaux électriques n’est pas un problème majeur , même si cela implique des investissements dans les réseaux dits «intelligents».
3. Énergie d’avenir, le solaire photovoltaïque mérite l’accompagnement économique lui permettant de compenser son coût actuellement plus élevé que les sources d’énergies conventionnelles. En jeu: le développement d’une production nationale et de la filière industrielle qui va de pair.
4. L’énergie solaire photovoltaïque présente de nombreux avantages environnementaux : pas d’émissions de gaz à effet de serre à l’utilisation, faible impact sur les écosystèmes, pas de pollution sonore ou atmosphérique.
5. Enfin, face au renchérissement du prix de l’énergie, la FNH rappelle que la solution passe avant tout par le développement d’une vraie politique d’efficacité énergétique , donnant la priorité à la rénovation thermique des logements.
"Les débats sur le coût des énergies renouvelables tourneront en rond, tant que les énergies traditionnelles continueront à être subventionnées et exonérées d’une fiscalité qui leur ferait payer les dommages qu’elles créent. Deux choix possibles: continuer avec les énergies classiques (gaz, nucléaire, charbon) dont le prix est orienté à la hausse; ou opter pour un nouveau modèle, aux prix plus élevés au départ mais amenés à baisser, et qui sera de toute façon une assurance-vie face au double défi climatique et énergétique" précise Benoit Faraco, porte-parole.
Grâce à cette analyse détaillée, la Fondation Nicolas Hulot a pu construire une série de propositions, permettant, si elles sont mises en oeuvre, de donner une place importante à l’énergie solaire photovoltaïque dans le bouquet énergétique français. "Si notre pays est resté jusqu’à présent hésitant sur l’utilisation de cette énergie, il est plus que temps qu’il suive l’exemple des nombreux autres pays qui s’engagent avec un vrai volontarisme dans le développement des énergies renouvelables."
La FNH insiste donc sur plusieurs défis clés que les décideurs économiques et politiques devront savoir relever pour engager la France sur la voie de la transition énergétique :
• Un défi technologique:
Investir massivement dans les réseaux intelligents et la maîtrise de la demande, pour favoriser l’intégration des énergies renouvelables dans le mix électrique français. Cette proposition fait partie des grands chantiers identifiés par la FNH éligibles au financement du plan d’investissement par la Banque centrale européenne et la Banque européenne d’investissement dans le cadre de la proposition «Financer l’avenir sans creuser la dette».
• Un défi environnemental:
Soutenir les technologies présentant le moins d’impacts tant en termes d’émissions de GES que sur les écosystèmes. La FNH plaide notamment pour l’installation des panneaux sur les milliers de m² de grandes toitures ainsi que sur les terrains dégradés. Par ailleurs, en fonction de leur zone de production, les panneaux solaires n’entraînent pas tous les mêmes émissions de CO2. Il est donc important d’intégrer ce paramètre dans les mécanismes de soutien, ce qui permettra d’encourager une production des panneaux en France et en Europe.
• Un défi économique:
L’énergie solaire photovoltaïque a besoin d’un mécanisme de soutien qui encourage les producteurs à investir dans l’énergie. Cela passe par un système de tarif d’achat transparent, adaptable en fonction des réductions des coûts observés. En outre, il est indispensable de rendre transparente la contribution des consommateurs au financement des énergies renouvelables en les informant annuellement du montant de leur facture consacrée à leur développement.
Cet hiver l’appel de puissance a été supérieur à 100 000MW. L’apport du photovoltaïque à 7h du soir = 0. Cette énergie est productive, notamment l’été, lorsque les autres énergies sont plus que suffisantes et où le coût marginal est au plus bas. Donner des aides de l’état pour faire des équipements coûteux sur des panneaux qui viennent bien souvent de l’étranger est un non-sens économique. Les impôts du contribuable n’ont pas pour vocation d’aller subventionner les usines en Chine ou ailleurs. Le photovoltaïque sans aide est le choix du particulier, attendons que la filière soit française et à coût raisonnable. L’aide de l’état est alors plus utile pour aider la recherche dans ce domaine et favoriser la filière française. Il n’y a pas urgence, l’apport de cette années est encore bien loin de 1% de la consommation.
Que devient l’energie photovoltaique en hiver periode ou on a particulièrement besoin d’energie (voir la dernière pointe de consommation) ? Tant que cette energie ne represente qu’une partie infime de notre consommation (moins d’1,5 millième) pas de problème. Si jamais elle se developpait sans unn developpement parralele du stockage de l’energie la solution – oubliée par les auteurs – serait de developper des centrales a combustible fossile. Cette etude est le fruit de technocrates qui ont complètement oublié l’importnace du stockage de l’energie electrique. N.HULOT avait avance des propositions interessantes il est dommage qu’aujourd’hui il laisse sortir sous son nom de telles proposituoins
Ne pas confondre les vertues et défauts d’une technologie avec celle d’un modèle économique. Que les chinois règnent sur les modèles PV à bas coût tient du modèle économique du libre-échange promu par l’OMC. Cela ne dépend pas de la technologie. Effectivement, le PV ne produit pas de nuit. Cela n’est pas une surprise. Le problème est plus dans le chauffage électrique, dont on sait de toutes manières qu’il nous faudra nous débarasser.
Prendre le problème posé par le pic de 19H pour comdamner le solaire est un non sens. Ce pic est très déifférents chez nos voisins et n’est pas une fatalité en France, il est le résultat de notre système basé sur le tout nucléaire, l’absence d’incitations tarifaires et la sur-représentation de chauffage électrique que le tout nucléaire induit. Le pic le plus important aujourd’hui est situé entre 8H et 13H et répond totalement au cahier des charges du solaire même en hiver. Les prix les plus élevés sur le marché européen de l’électricité sont atteints aux alentours de 9H et non pas de 19H. Le solaire est donc LA MEILLEURE REPONSE face à ce problème.
ce n’est pas en contnuant à lancer des incantations contre le chauffage électrique que l’on va faire avancer la question. Le chauffage électrique massif en France est une réalité et pout de nombreuses décennies. C’est dommage, irresponsable, la faute au nuke etc etc, mais c’est une réalité. Donc, en hiver la « pointe de 19H » subsistera, pendant quelques semaines sur de nombreuses années et bien évidemment ce n’est pas le PV qui pourra palier le deficit d’énergie demandée à ces moments là. Le PV sera effectivement pertinent en plein été quand les clim° marchent à fond, mais au risque d’arriver au syndrome « chauffage électrique » à l’envers (le PV qui justifierait cette débauche d’énergie !) Ce qui est bien mis en avant dans le rapport, bien qu’en dernier point, c’est à dire en ordre de priorité inversé, c’est 1/ efficacité énergétique (avec ou sans GES, peu importe) 2/ sobriété énergétique 3/ solutions alternatives les plus propres (sur durée de vie en ACV) et les plus économiques possibles.(les pays « pauvres » ont le droit d’avoir d’abord une énergie disponible bon marché, qui sera encore, dans un premier temps, le plus souvent fossile et « polluante »).
Le défi économique n’est pas seulement de mettre en place un soutient à l’achat et l’installation des panneaux. Le défi c’est de mettre en place une filière et un véritable pôle technologique avant de financer un équipement qui sinon sera Chinois/Coréen/Allemand.
Sauf que ce n’est pas non plus le nucléaire qui va résoudre la pointe de 19H! Donc il faut bien trouver une solution rapide sinon on continue à faire du fossile et à dégrader le bilan carbone/économique/environnemental du modèle énergétique français. Le Solaire apporte une bonne partie de la solution pour la pointe la plus importante, l’éefficacité énergétique et le remplacement rapide du chauffage électrique par de la chaleur renouvelable et de l’isolation apporte la solution pour le pic de 19H. Mais le nucléaire n’a AUCUNE solution crédible à apporter à cette pointe de 19H, et ne fait qu’aggraver le problème si on veut ajouter du nucléaire qui doit alors être consommé en base, impliquant que la consommation d’électricité augmente significativement… Serpent qui se mord la queue
La meilleure solution pour la pointe de 19h est l’hydraulique: 24 GW installe en France, dont la moitie dite « de pointe ». mobilisable en qq minutes. Pour que ces 24 GW puissent tourner a haut regime entre 19h et 20h, il faut qu’il reste de l’eau dans les barrages. Or les courbes RTE montrent qu’en hiver l’hydraulique tourne de maniere significative toute la journee. Si par ailleurs les precipitations ne sont pas abondantes (souvent le cas lors des vagues de froid), on voit que l’hydraulique ne peut pas depasser 12 ou 15 GW a 19h, soit a peine 50% de facteur de charge! Conclusion: faire du PV en milieu de journee ou de l’eolien aleatoire permet de garder l’eau dans les barrages pour la pointe de 19h. Sans compter l’eventuel pompage dans les STEP. Donc ces deux ENR peuvent, indirectement mais valablement, aider pour la pointe de 19h.
« Il n’y a pas de problème d’intégration du PV MAIS il suffit d’investir dans des réseaux intelligents » On est vraiment bête quand même, pendant des années on a investit dans des réseaux simples et pas efficaces, il suffit de mettre de l’argent pour tout arranger. Et que propose la FNH pour financer tout ça ? Faire tourner la planche à billet européenne. On voit qu’on vise le chemin le plus dur chez Hulot. Renewable>Il fait noir quand la pointe du soir arrive. Le solaire ne fonctionne pas dans ces cas là. Combien de fois va-t-il falloir le répéter ?
Ce n’est pas parce que vous ecrivez en gras que vos affirmations deviennent plus convaincantes. Cf mon commentaire juste avant le votre: ce n’est pas parcequ’il fait nuit a 19h que le PV ne peut pas aider a passer la pointe de consommation. Cordialement,
En plus des climatisations, le solaire PV peut servir en été à délester les centrales nucléaires qui surchauffent les rivières, et qui de plus ont besoin d’un arrêt annuel pour entretien
« Prendre le problème posé par le pic de 19H pour condamner le solaire est un non sens »…… C’est bien vu! « Il fait noir quand la pointe du soir arrive », oui mais pas partout !: (pour 01/02/2011 à 19h00 heure de paris): « Allo Africa ? Ici Paris. On est dans le noir. Avez vous quelques MW solaire (PV ou thermique) en rab, on est preneur ! » « Ok je vous en met combien dans ‘la marmite ? » Rester dans un debat toujours Franco-Français et on manquera toujours de ‘vision’ trimtab
Et par quoi remplacez vous le chauffage électrique ? Par des fossiles ? Par du bois ? quoi d’autres ? Je demande çà parce que la géothermie je veut bien (encore que la PAC d’1Kw soit électrique elle aussi), mais si vous le remplacez tout en souhaitant faire baisser les émissions de CO2, il faudrait aussi comparer le cout global de l’installation, son entretien et son rendement !Bref, un bilan CO2/cout/Kwh/m²/an ! Si vous comptez bien, il y a 5 paramètres ! Je suis bien d’accord qu’il faut en remplacer une partie, notamment ceux qui ont des rendement minable comme les convecteurs classique, mais, a mon avis il faudrait les remplacer par des chauffages ……………électriques ! Mais plus performants. Et il existent !Rien que le panneau rayonnant a une efficacité double de celle du convecteur classique (de 15% vers 30% pour le passage du « grille pain » au rayonnant). Après, il y a ceux qui accumulent et restituent très bien la chaleur. L’idéal serait un radiateur électrique a cœur de fonte et a bain d’huile qui aurait un bien meilleur rendement mais dont les prix sont bien différents tellement ils sont élevés. Et avec une bonne centralisation du contrôle de la température, l’inertie thermique éviterait une partie de la pointe qui est régulièrement dénoncée par les commentateurs ici. Mais qui n’est pas forcement due qu’au chauffage électrique comme DAN1 l’a répété régulièrement ici en citant un rapport de RTE sur ce sujet… Chauffage électrique par DAN1 extrait d’un doc RTE Franchement, taper sur le chauffage électrique, je ne vois pas en quoi cela va améliorer le bilan carbone et énergétique avec les solutions actuelles les plus économiques : les combustibles fossiles ! Et d’ailleurs quel est le pourcentage des logements chauffés aux fioul et au gaz qui allument leur chauffage d’appoints lorsqu’ils rentrent parce que leur logements sont des passoires thermiques a cause de l’histoire des couts de l’énergie fossile, qui permettait de se chauffer pour pas cher ?
Le pb du chauffage électrique c’est pas que le nucléaire, c’est lénergie pas chère (donc quand c’est de lgydro ça me pause aucun problème), le froid (eh oui en Norvège ça caille plus que chez nous) et le pb d’une production de base sur-importante comme en France. Quand au soleil hivernal il suffit largement à l’Allemagne pour effacer TOTALEMENT sa pointe quel que soit le temps, avec au minimum 2 à 3000MW et juqu’à 15 000MW meme en hiver (sur 25 000MW) ce qui pose un vrai problème aux gros producteurs charbon et nucléaire car ils ne peuvent plus profiter de la pointe pour se gaver, le prix de l’électricité étant stabilisé sur le marché. Une fois encore, la principale pointe est entre 8H et 13H voire 14H… Pile la fenetre de production du PV Y COMPRIS EN HIVER : Même le plus obtus des pro-nucléaires ne peut pas nier l’apport du solaire en Hiver. Et pour l’avenir on peut envisager une nouveauté incroyable : le stockage hydraulique saisonnier! Wahou! Une invention du futur que nous utilisons depuis bien longtemps. Votre but c’est quoi? Tout faire pour empehcer l’emergence d’une altenative ou juste s’arc-bouter sur le tout nucléaire par idéologie?
« Ce pic est très différents chez nos voisins et n’est pas une fatalité en France, il est le résultat de notre système basé sur le tout nucléaire, l’absence d’incitations tarifaires et la sur-représentation de chauffage électrique que le tout nucléaire induit. » Ceci est parfaitement faux : le pic de 19h n’est pas du au chauffage électrique (celui-ci fonctionne toute la journée et pas uniquement à 19h, il ne provoque donc pas ce pic), il est du au fait que nous rentrions tous chez nous vers 19h, et que nous démarrions tous en même temps notre éclairage, notre télé, notre machine à laver, nos fours et nos plaques chauffantes. Donc rien à voir avec le nucléaire et le chauffage électrique, qui sont les fixettes de nos amis anti-nucléaires.
IL suffit de savoir que la demande de pointe en France lors du dernier épisode de froid était supérieure à la demande de pointe de de toute l’Europe des 27 réunie. La généralisation du chauffage électrique en France a servi à justifier un parc nucléaire surdimensionné qui nous oblige à évacuer une partie de la production nucléaire une bonne partie de l’année vers l’extérieur, mais à un prix souvent bradé puisque l’offre est abondante et que la demande ne suit pas. Par contre, lorsque la demande due en France au chauffage électrique explose ( le double ou le triple de la demande de base )le nucléaire ne peut pas suivre car les centrales ne varient pas dans leur fonctionnement. Le nucléaire est une technologie extrèmement rigide et ne peut fournir que la demande de base. Ainsi le paradoxe de cette situation est que le nucléaire qui est la cause de notre politique tout-électrique, est justement la technologie qui ne peut satisfaire les vatiations de la demande. Ainsi, on doit faire appel à ,des moyens de production de pointe souvent vêtustes et polluants, et à des importations au prix fort. Une étude récente de l’ADEME et de RTE ( Réseau de transport) a montré que le chauffage électrique est en fait 2 fois plus polluant que le chauffage au gaz. Avec le nucléaire on a donc le tout-électrique mais aussi l’effet de serre. Car au-delà des performances comparées de tel ou tel moyen de chauffage électrique, pompe à chaleur etc. cette technologie participe d’une politique énergétique (elle lui est même consubstantielle) qui consiste à jouer uniquement sur l’augmentaton de l’offre. Le quantitatif est le seul critère considéré par nos décideurs On est dans le « toujours plus », incompatible avec une politique d’économies d’énergie et d’efficacité.
Opté pour les micro-éoliennes,,,, la France est le 2ème plus grand couloire de vent Européen !!!! et diminuer votre facture EDF de 75 à 80%, c’est possible aujourd’hui aves une 6KW/h. venez voir ce que nous réalisons grâce à notre site web: http://www.ecowindfree.fr de multiples solutions souvrent à vous …..
je vous signale que le chauffage à accumulaton(le vrai) existe depuis plus de 30 ans. Si le chauffage était seul en cause il suffirait de déclancher son chauffe eau dans la journée et son chauffage à accumulation(le vrai composé de gros radiateurs encombrants remplis de briques réfractaires) dans la période de production Ce chauffage est trés efficace j’en possède trois depuis plus de 25 ans , il est par contre trés volumineux( je ne parle pas des radiateur en stéatite ou bain d’huile qui n’accumulent que pour une heure de chauffage dans le meilleur des cas) Le chauffage n’est cependant pas le seul en cause , de plus des périodes de15 jours sans un rayon de soleil cela s’est déjà vu. C’est une énergie qui n’est pas assez fiable. Il serait beaucoup plus pertinent de développer massivement l’éolien qui produit toujours quelque part en france, en europe voire en russie – asie lorsque les connections trés haute tension seront effectives(plus de 1million de volt de courant continu) avec des pertes inférieures à 1% par 1000 km. L’énergie éolienne reviendra toujours moins cher que le solaire pv qui n’est qu’un fantasme pour faire rêver les écologistes , occupe moins de surface au sol , produit la nuit , produit surtout en hiver. Le pv n’est intelligent que dans les pays à forte consommation de climatisation lorsque les coûts tomberont à à un prix acceptable, et encore il est probable que le solaire thermique soit beaucoup plus logique de par sa capacité à accumuler l’énergie sous une forme thermique à bas coût…. En attentant continuons de rêver au saint graal pv qui résoudra tout dans le meilleur des mondes renouvelables.
Enfin du pragmatisme? Et pour le nucléaire, il y aura une révolution nucléaire le jour ou il sera renouvelable, sûr, démocratique et propre. Je suis confiant sur aucun de ces 4 points, sauf peut-être sur le caractère démocratique (mais du coup cela aboutirait à sa disparition, paradoxal!)
@Pamina; la pointe de 19h est le résultat de la politique nucléaire depuis plus de 4 décennie, car le prix de l’électricité payé l’hivers ne reflète en rien les coûts associés à sa production. Et donc, tous les gens qui ne se chauffe pas avec de l’électricité mais qui utilisent l’électricité tout le long de l’année, payent pour ceux qui ont fait le choix du chauffage électrique. Et comment on en arrive là? tout simplement en accordant à l’énergie nucléaire, des supports financiers qu’elle est la seule énergie à connaitre (recherche financée par l’Etat, non obligation d’assurance = prise en charge de l’Etat du risque nucléaire, non prise en compte des coûts liés au démantèlement et au stockage des déchets…. ) et avec ça, pour assurer un débouché à nos nouvelles centrales, l’Etat a également favoriser le développement du chauffage électrique grâce à une fiscalité très favorable. Moi j’appelle cela la machine à gagner du nucléaire: d’un côté les actifs de production, de l’autre les actifs de consommation, tout va pour le mieux… sauf que désormais, on dit au français, maintenant, ca va être 30% en plus sur votre facture! on avait oublié de compter deux ou trois trucs! ahahahaha Ensuite, et comme cela a été dit par certains, le nucléaire produit à peine plus de 30% en plus l’hivers que l’été, alors que la consommation fait plus que + 100%. Le reste, c’est évidemment, le fioul, le gaz et le charbon, et aussi nos voisins qui nous apporte presque 10% d’électrité au moment des pointes du 7 et 8 févriers. A ce moment là, le nucléaire ne réprésente plus que moins de 60%, et c’est les 40% restant qui sont chers à produire…. Je publierais prochainement un rapport sur le fameux pic de consommation! à très bientôt donc….
Comme il a été dit et redit, le chauffage électrique n’est pas responsable de la forme de la courbe de charge quotidienne en France, mais de sa hauteur. Il faut d’ailleurs remarquer que le dimanche où le chauffage électrique résidentiel fonctionne aussi, on a une forme de courbe de charge différente avec un pix à 13h00. Tout ceci est très bien expliqué par RTE… exemple à l’appui. Pour avoir une idée des causes du pic de 19h00, il faut lire l’étude REMODECE que j’ai souvent citée. Le chauffage décale simplement la courbe de charge vers le haut de 20 à 30 GW, s’il fait froid et ceux de manière assez uniforme sur la journée). Au-delà la quantité d’énergie consommée par le chauffage électrique résidentiel (hors ECS) est évaluée à environ 40 TWh soit moins de 10% de la consommation totale française (et c’est autant de fossile non consommé). Quand à l’antienne éculée du nucléaire français = gabegie, elle est un exemple de mensonge dont il a été maintes fois montré la réalité. Cette antienne signe immédiatement l’ouverture d’esprit de son auteur. Enfin, s’agissant de la fameuse étude ADEME-RTE, il s’agit là d’un égarement absolument indémontrable dont la théorie fumeuse se heurte à la triste réalité en France : plus il y a de chauffage électrique….. moins l’électricité est chargée en CO2 ! Je rappelle qu’au pire miment de la vague de froid, la production électrique française était à 80% non carbonée à cause du nucléaire de l’hydraulique et de l’éolien (contenu en CO2 du kWh au maximum à 135 grammes). Cela ne va bien sûr pas s’arranger avec plus d’éolien (ou de PV). En conclusion, je ne vois vraiment pas l’intérêt de continuer à mener cette lutte ringarde contre le chauffage électrique sauf à être antinucléaire viscéral. La lutte contre le chauffage électrique est un combat perdu pour soldat égaré, car plus les logements seront isolés et moins ils auront besoin d’énergie et moins on sera enclin à y installer des usines à gaz.
En attendant le rapport de okanenergie, voici un modeste aperçu déjà publié : Je reprends l’essentiel du dies horribilis : « La consommation gmobale a été de 2 249,5 GWh et la production nationale de 2 111 GWh. Nous avons donc importé 138,5 GWh (6,16 % de la demande). Pour la production : Fioul + charbon + gaz = 273,7 GWh soit 13% de la demande Nucléaire + hydraulique + éolien = 1 690 GWh soit 80 % de la demande Autres = 6,55 % (il pourrait y avoir un peu de PV dedans). Au niveau des émissions de CO2, nous avons émis 262 500 tonnes, ce qui nous propulse au record de 124,4 grammes de CO2 par kWh soit trois moins que le kWh moyen européen sur l’année. »
@pamina, mais pas que… En voila une bonne question. Mais je rectifie un peu l’idée, avec des chiffresn qu’il faut lire jusqu’au bout! Le prix moyen de l’électricité domestique en Europe est d’envion 18 c€/kWh (tous les chiffres sont issus d’un rapport d’eurostats pour le second semestre 2010). En Allemagne, le prix est élevé avec 24c€, et en Italie à 19c€, alors qu’effectivement, en France, il n’est que 13 c€. Ca c’est pour l’electricité domestique! Pour l’industrie, la chose est nettement différente. L’Allemagne a un prix d’environ 11c€, l’Italie environ 14% et la France d’environ 8c€. L’écart de prix avec l’Allemagne n’est plus que de 35%, et non plus 100%. Et pourquoi cela? parce que le prix de l’électricité est composé d’une part hors taxe, et d’une part de taxe. Et en Allemagne, parce qu’on a voulu que les ménages soient économes en énergie, on a mis des taxes élevés: 170%. Cela fait deux choses: mécaniquement, les ménages font beaucoup plus attention à leur consommation, et secondement, cela fait des rentrées fiscales pour le pays! La seconde partie de l’explication de l’écart dans le prix de l’électricité était dans mon premier post: l’Etat a subventionné la recherche, la construction des réacteurs dans les années 70 80, le traitement des déchets non pris en compte, le stockage sous estimé, le démantèlement…. Mais rassurez-vous, Monsieur Proglio a déjà annoncé une hausse de 30% du prix de l’électricité pour les particuliers. Car maintenant, il faut bien prendre en compte les vrais coûts de stockage, démantèlement… et on se rapproche de nos amis voisins, et même très vite… Je comprends très bien votre position, qui est celle de nombreux français mal informés, ou même désinformés. Les lobbies du nucléaires sont puissants et il est souvent difficile de trouver les bonnes informations pour se faire une opinion vraie sur un sujet assez complexe! Je suis de ceux qui pensent qu’une autre route est possible, moins risquée et beaucoup plus respectueuses de notre environnement et de nos générations futures. Mais cela ne se fera pas en 5 ans, ni même en 10. C’est un travail sur plusieurs décennies, qui si on le commence dès maintenant devrait permettre à notre pays de garder une place parmi les grands de ce monde. La sobriété, les énergies renouvelables et les smart grids doivent être notre nouveau monde. Sans cela….
Je n’avais pas vu : « Je comprends très bien votre position, qui est celle de nombreux français mal informés, ou même désinformés. Les lobbies du nucléaires sont puissants et il est souvent difficile de trouver les bonnes informations pour se faire une opinion vraie sur un sujet assez complexe! » Cette phrase m’a fait beaucoup faire rire ! Surtout quand on pense aux débats incessants sur Enerzine : – « le nuage s’est arrêté à la frontière » (Noël MAMERE a été condamné en diffamation pour cela il y a plus de 10 ans mais on nous le ressort encore) – les « coûts cachés du nucléaire » (on savait déjà que c’était faux avec les rapports parlementaires cités par Dan1, mais il a fallu celui de la Cours de Compte pour enfin faire taire les mensonges) – « Les ENR diminuent les pertes en lignes/le besoin de réseau » (l’exemple de l’Allemagne est édifiant, mais certains n’arrivent pas encore à l’intégrer) – « Il faut fermer Fessenheim car c’est la plus vieille centrale » (comme si ce seul fait suffisait) – « le nucléaire est dangereux : 3 accidents en 30 ans » (comme si TMI avait provoqué des rejets, et comme si la comparaison avec des exploitants étrangers irresponsables tenait la route) – …
« Et en Allemagne, parce qu’on a voulu que les ménages soient économes en énergie, on a mis des taxes élevés: 170% » Avez vous une source pour étayer ce que vous dites ? Parce que moi je trouve qu’en 2010 les taxes sur l’électricité des ménages allemands ne représentaient que 24,5% du coût total. Voir p 17 :
Et dire que l’on m’a toujours dit que l’élasticité demande/prix de l’énergie était plutôt proche de 0 comme pour tous les biens de première nécessité…
Evidemment, les taxes allemandes ne sont pas de 170%! J ai effacé un paragraphe et laisse le mauvais chiffre! En allemagne les taxes sont de 40% pour l élection domestiques! Vous retrouvez les données un peu partout! Pardon pour la confusion! @ tonys: l electricite est un bien de première nécessité pour les premiers kwh consommés! Au delà , on voit bien que ce n est plus le cas! On peut se chauffer à 19 au lieu de 23 degré! On peut éteindre son éclairage quand on quitte une pièce, et on peut vivre sans avoir 3 télés et 2 ordinateurs qui fonctionnent 5 heures par jours dans chaque foyer! Au delà de cela, pour le chauffage, on peut choisir d autres énergies! La taxation permet à l état de donner des orientations! En France ça a été un choix délibéré de favoriser l electricite! @pamina! Merci de nouveau pour votre excellente remarque: effectivement le coût de production ne représente que moins de la moitié du prix total! Et augmente de 30% le prix global pour tenir compte de frais supplémentaires uniquement sur le parc de production, comme s apprête à le faire H proglio, ça prouve au combien les coûts de production étaient sous évalués! De plus, il faut bien comprendre que la structure actuelle du réseau français résulte des choix fait de la productiOn super centralisée! Et que les centrales nucléaire n ont pas eu à supporter les coûts de raccordement au réseau! Alors que chaque petit producteur pv, éolien ou micro hydro va devoir supporter des coûts importants pour le raccordements , qui pourront même être énorme si vous êtes éloignés du réseau existant, ce qui tue tous les jours des beaux projets Enr! Encore une subvention accordée au nucléaire!
arrétez avec ce pic de 19 heures comme argument anti PV,il n’est pas 19 heures partout dans le monde en même temps non? ce qui ramène à l’interconnection internationale et le smartgrid associé, quand le soleil se couche en slovaquie, il fait encore jour en france et à 7 heure du matin, cela fait déjà quelques temps que le soleil brille en slovaquie! d’autre part je suppose que vous utilisez peut être un ballon de stockage d’eau chaude, cela vous parait normal d’avoir payé pour ce ballon, pour vous garantir une fourniture d’eau chaude, instantannée, quand vous le désirez, pourquoi ne pas vous habituer à l’idée, d’un stockage électrique pour des raisons similaires? et même pour le chauffage (ou la télé, la lumière et l’ordi (certains le font déjà partiellement avec des onduleurs pour alimetations de secours!),..), comme certains l’ont mentionné, le PV pourrait tout à fait stocker de l’énergie pendant la journée, pour son utilisation à ces fameux 19 heures! on pourrait aussi parler d’une assurance énergie,, qui serait du stockage je sais cela entraîne des rendements plus ou moins bons suivant les solutions choisies, mais cet argument des 19 heures ne tient pas la route, c’est simplement une autre façon de prévoir sa consommation.
Dans tous les immeubles où les promoteurs mettent le chauffage électrique (avec ses horribles convecteurs), ils obligent aussi à utiliser l’électricité pour l’eau chaude et pour la cuisine. Pour faire leurs bénéfices au détriment de l’occupant (propriétaire ou locataire), aucun réseau de gaz n’est installé. Certains règlements de copropriété ou contrats de location interdisent même l’usage du gaz (avec une bouteille par exemple, comme dans les campagnes).
Dans tous les immeubles où les promoteurs mettent le chauffage électrique (avec ses horribles convecteurs), ils obligent aussi à utiliser l’électricité pour l’eau chaude et pour la cuisine. Pour faire leurs bénéfices au détriment de l’occupant (propriétaire ou locataire), aucun réseau de gaz n’est installé. Certains règlements de copropriété ou contrats de location interdisent même l’usage du gaz (avec une bouteille par exemple, comme dans les campagnes).
« le nucléaire ne peut pas suivre car les centrales ne varient pas dans leur fonctionnement. Le nucléaire est une technologie extrèmement rigide et ne peut fournir que la demande de base. » Ah, en voilà une bonne…Qu’effectivement une moyen de production (quelqu’il soit) ne puisse aller plus loin quand il est à pleine charge est une réalité, mais ce n’est pas une particularité du nucléaire. Il y a une solution, proposée par Dan1 il y a quelques jours, c’est de faire 20 EPR en plus, on arriverait à pas loin de 100GW installés…Je pense comprendre qu’il plaisantait…. Sur l’extrémement rigide, on peut quand même juste regarder le 2/01/2012, cf mon post: que je recopie en partie: « Comme Pamina demande des éléments de langage pour 2012, voici mon premier: ça concerne le nucléaire inflexible, vous savez, celui qui empèche le développement des renouvelables ( taper « Battle of the grids » si vous voulez en savoir plus). Eh bien je vous invite à consulter la page ECO2Mix de RTE du jour, c’est incroyable comme ces gens soit disant indépendants sont en fait à la botte, puisqu’ils annoncent une puissance nucléaire de 38181MW à 3h45,57013MW à 09h30 et encore pire 60198 à 19h00! Ils sont devenus fous, ou n’ont pas lu « Battle of the grids »! «
Excusez pour les cochonneries, j’essaie à nouveau sur « le nucléaire inflexible », et mon message du 22/01/2012: « Comme Pamina demande des éléments de langage pour 2012, voici mon premier: ça concerne le nucléaire inflexible, vous savez, celui qui empèche le développement des renouvelables ( taper « Battle of the grids » si vous voulez en savoir plus). Eh bien je vous invite à consulter la page ECO2Mix de RTE du jour, c’est incroyable comme ces gens soit disant indépendants sont en fait à la botte, puisqu’ils annoncent une puissance nucléaire de 38181MW à 3h45,57013MW à 09h30 et encore pire 60198 à 19h00! Ils sont devenus fous, ou n’ont pas lu « Battle of the grids »! «
non mon intervention n’est pas à coté de la plaque (à induction je suppose ;o)elle répondait à votre interrogationà okaenergy : « et le pic de 19 heures? » et au passage la bouteille de gaz, c’est effectivement un moyen de stockage qui peut permettre de cuire ses aliments en cas de panne électrique! et les dernières bouteilles sont moins lourdes, et donc assez pratiques.( j’ai et j’essayerai toujours d’avoir des cuisinières mixtes!) attention dans votre frénésie électrique vous semblez oublier que edf vend aussi du gaz ;o) (pour rétablir l’équilibre de pub, gdf vend aussi de l’électricité!) attaquez-vous plutôt à la loi NOME qui oblige edf à vendre à bas prix à des opérateurs qui n’investissent pas ou très peu. le commun des mortels, préfèrerait ne pas payer la marge de ces vampires de la loi NOME.
Tant de certitudes… Soyons pragmatiques. Les technologies peuvent nous permettre d’adapter les pointes de consommation et de lisser la demande. Sans même compter sur un changement des habitudes, qui est aussi possible, mais avec un peu d’intelligence. Le nucléaire à fission est dangereux, peu importe les mesures qui peuvent être prises, et de toute façon il n’y aura plus de combustible à un coût raisonnable dans 50 ans. Continuer à développer une telle technologie est une perte d’argent. Le nucléaire à fusion, faudra pas compter dessus avant une centaine d’années (je parle de production de masse). La bataille sera passée. Il nous faut du stockage, les solutions se développent, les coûts vont baisser avec l’industrialisation (comme d’habitude). Et il nous faut par dessus tout des renouvelables, car nous arriverons tôt ou tard à consommer tous les produits fossiles (peut être aussi que nos enfants pourraient en avoir besoin d’un petit peu). Et TOUTES les renouvelables, ne soyons pas sectaires. Le seul vrai soucis qui existe avec les renouvelables est la lenteur de la construction par unité d’energie produite, pas un problème de coût. Donc il faut s’y mettre, et arrêter de tergiverser, comme de choisir de développer une filière, puis de changer d’avis d’un coup. Là, on balance vraiment d’argent par les fenêtres. Et en plus ça donnera du travail à tout le monde. Arrêtez de vous battre inutilement, embrassez vous, et soyez constructifs. Merci.
« Tant de certitudes… Soyons pragmatiques. Les technologies peuvent nous permettre d’adapter les pointes de consommation et de lisser la demande. Sans même compter sur un changement des habitudes, qui est aussi possible, mais avec un peu d’intelligence. Le nucléaire à fission est dangereux, peu importe les mesures qui peuvent être prises, et de toute façon il n’y aura plus de combustible à un coût raisonnable dans 50 ans… » Voilà un grand classique de l’antinucléarisme primaire ringard avec mensonge à la clé. « Nous n’aurons plus de combustible à prix abordable dans 50 ans » Donc l’auteur de ces lignes ignore le potentiel des réacteurs de 4ième génération. En France, nous possédons déjà les stocks de combustible qui nous permettent de tenir plusieurs milliers d’années.
Puisqu’on vous dit qu’il n’y a pas de problème de coût et que le stockage pas cher , c’est pour demain! Vraiment, vous exagérez…. M. Nicocharp, vous pouvez nous en dire un peu plus? PS: A Enerzine: c’est la fin pour vous, le problème est résolu, il va falloir vous reconvertir dans les recettes de cuisine ou je ne sais quoi d’autre.
Vous parlez du cout total du nucléaire et du problème du stockage des déchets qui est résolu? 😉 Au moins pour le stockage de l’énergie il existe des solutions simples et peu couteuses comme les STEP, et pour le transport de l’électricité il y a des lignes électriques, vous savez, comme les énormes lignes qui servent aux centrales nucléaires françaises
« Au moins pour le stockage de l’énergie il existe des solutions simples et peu couteuses comme les STEP » Vous pourriez peut être développer un peu plus qu’on voit plus clair sur ce moyen simple et peu coûteux dont on se prive bêtement.
Je ne vois pas pourquoi vous voudriez que Renewable nous en dise plus. C’est simple et peu couteux, point barre! Pareil pour les renouvelables, si Nicocharp vous dit qu’il n’y a pas de problème de coût, c’est qu’il n’y en a pas. Vous êtes un peu compliqué, quand même…..A moins que vous ne le fassiez exprès juste pour embéter le monde?
Supposons que l’on souhaite stocker intersaison 100 TWh, dans une STEP Lamperière avec 20 m de marnage moyen et hauteur de chute de 100 m (ca fait de belles falaises). Il nous fait 18.000 km2 de territoire à sacrifier avec déplacement de la population associé et destruction des écosystèmes. La moitié de la Belgique. Fichtre ! Et ce, pour 3% de l’énergie primaire consommée en France Et bien sûr 100 TWh constitue grosso moddo le stockage disponible de gaz naturel. Lequel, si intégré à un couplage PV+électrolyseur+sabatier+CCG avec un rendement de 30%, conduirait à tripler la surface de PV à installer. Le stockage de masse intersaisonnier ne serait-il pas le « chantier pharaonique » dont parle Duflot ?
Je crois que demander des preuves, des chiffres et un peu de recul fait partie d’une attitude ringarde qui ne ferait certes pas gagner une émission de téléréalité…
tant pis, nous ne gagnerons pas….. Une remarque quand même si on veut continuer dans le décalé, votre comparaison avec la moitiè de la Belgique est absurde.Des STEP Lempérière en Belgique, vous pouvez peut-être essayer de vendre ça à Renewable et Nicocharp, puisque c’est pas cher! Normalement, on devrait parler des atols artificiels dans peu de temps…
Les Belges ont déjà une STEP puissante à Coo Trois-Ponts : C’est puissant, mais ça dure pas longtemps car le stockage est limité à 1 GWh.
« – « Les ENR diminuent les pertes en lignes/le besoin de réseau » (l’exemple de l’Allemagne est édifiant, mais certains n’arrivent pas encore à l’intégrer) » Vous confondez ENR et centralisation des ENR Des ENR dont la capacité maximale de production ne dépasserait pas la consommation maximale d’un lieu peuvent soulager effectivement le reseau au lieu de necessiter un renforcement. la centralisation presente cependant un avantage: baisse des couts
Si le stockage de masse dont a besoin des ENR relève probablement du ‘pièce unique’, et un peu pharaonique, il ne faut pas oublier que beaucoup de technologies de base pour les ENR, tel que l’éoilien et le solaire PV et thermique peuvent être fabriqué en masse et à la chaîne, (tel que les 2751 ‘Liberty Ships’ des americains entre 1941 et 1944 !) Le reste c’est de la logistique et des hommes et ‘une clef de douze’ : Homme a toujours su faire du pharaonique quand il était ‘motivé’. trimtab
« il ne faut pas oublier que beaucoup de technologies de base pour les ENR, tel que l’éoilien et le solaire PV et thermique peuvent être fabriqué en masse et à la chaîne » Nous sommes bien d’accord que les briques de base de ces moyens peuvent être fabriqué encore moins cher et en très grande quantité. La seule question qui anime déjà les débats et qui va s’amplifier est : Où seront fabriqués ces technologies de base ? Pour le photovoltaïque nous commençons à avoir des réponses et des cas concrets : La chute des prix tant attendue par les promoteurs du PV a bien eu lieu… sauf que c’est un peu suicidaire.
Mais on ne finit jamais un article sur l actualité! Allez donc voir sur le forum participatif! J ai fini par l envoyer et enerzine l a publié en début de semaine! Bonne lecture
le lien… Mais sinon, en allant sur l’accueil, c’est au milieu sur la droite! Et oui, parfois il faut aller un peu à droite, mais jamais trop!
J’espère que vous l’avez lu… C’est un « rapport » qui fera date….
Mouais c’est un rapport qui fera date ? Juste deux exemples : – le nucléaire produirait plus en été qu’en hiver ? – le nucléaire déséquilibre la balance commerciale. Pour le premier point je vous laisse juge de la crédibilité de l’auteur. Pour le second, je vais rappeler ce que j’ai déjà indiqué : Dans le rapport n° 4097 du 15 décembre, il est clairement indiqué que nous dépensons chaque année environ 200 millions d’euros pour acquérir l’uranium nécessaire à la production d’environ 400 milliards de kWh. De plus, un réacteur nucléaire contient déjà 4 années d’électricité à produire. Quand on veut faire un article utile et informatif sur l’indépendance énergétique on ne peut sciemment passer sous silence ces éléments incontestables.
et 700TWh/an (electriques) grâce à la géothermie profonde, c’est pas rien! La CSPE n’a encore rien vu!
Reprenons les deux exemples que vous donnez: 1/ Vous écrivez: le nucléaire produirait plus en été qu’en hiver Alors que dans l’article il est écrit: « proportionnellement, en hiver, le nucléaire produit moins qu’en été. » Ce qui est une vérité, démontrée dans l’article par des chiffres. Les lecteurs avertis sauront reconnaitre votre tentative d’imposture. 2/déséquilibre de la balance commerciale. Commençons par la définition: voir wikipédia: La balance commerciale est la différence, en termes de valeur monétaire, entre les importations et les exportations d’une économie sur une période donnée. L’article parle de la balance commerciale de la filière nucléaire. Donc, pour votre démonstration, il serait nécessaire de faire la différence, en ce qui est vendu par la filière nucléaire à l’extérieur de nos frontières et soustraire ce qui est dépensé. On ne peut pas Soustraire des Millions d’euros à des Milliards de kWh, cela n’a aucun sens. Dans le cas des importations, vous avez identifiés 200 M€, mais aucune exportation. Vous faites donc la même analyse que moi, sauf qu’il semble que vous n’ayez pas envie de voir le vrai résultat de votre analyse. C’est d’ailleurs assez surprenant, que vous mettiez en face de ces 200 M€ les 400 TWh de production, alors qu’il semble que dans votre post sur un autre article (que vous avez mis en lien) vous sembliez avoir compris que l’importation de pétrole déséquilibrait la balance commerciale, même si en France, le pétrole permettait à des millions de personnes de faire des milliards de kilomètres avec leurs voitures. Pour l’uranium, c’est la même chose. Et ne venait pas me dire qu’on exporte des centrales en Finlande, ca m’obligerait à aller voir sur les comptes d’Areva quel est le niveau de provision pour perte de ce projet. Mais peut être est-ce quelqu’un d’autre qui avait usurpé votre identité d’invité. Je vous invite donc à vous inscrire définitivement sur le forum pour éviter ce genre d’inconvénient.
Dan1 vous répondra, mais les proportions, c’est un peu limite… Sans risque d’être désavoué, je vous dis que le PV produit proportionnnellement plus en été qu’en hiver et infiniment plus le jour que la nuit… Bon.. So what?
A okanenergy; En quantité d’énergie le nucléaire produit plus en hiver qu’en été, ce n’est plus à démontrer. La demande est plus importante et on a calé la disponibilité pour que ce soit le cas. Pour ce qui est de la vague de froid je vous laisse apprécier les chiffres suivants lors du rapport que j’ai écrit le 09 février : « Faisons le bilan comme je l’avais fait pour la veille. La consommation globale a été de 2 249,5 GWh et la production nationale de 2 111 GWh. Nous avons donc importé 138,5 GWh (6,16 % de la demande). Pour la production : Fioul + charbon + gaz = 273,7 GWh soit 13% de la demande Nucléaire + hydraulique + éolien = 1 690 GWh soit 80 % de la demande Autres = 6,55 % (il pourrait y avoir un peu de PV dedans). » Ma conclusion est que nous avions eu plus de nucléaire…. il aurait fait plus. Pour ce qui est de la balance commerciale, je vous laisse faire tous les calculs nécessaires et notamment comparer ce que cela nous coûterait en importation si nous produisions 400 TWh avec du gaz. Tout cela a déjà été débattu sur Enerzine, il n’y a donc rien de nouveau.
même remarque que pour Dan1 concernant votre identité sur le forum. Je pense que vous gagnerez en crédibilité à avoir un compte qui permet aux autres de suivre l’ensemble de vos commentaires. Concernant les 700 TWh pour la géothermie, je parle de potentiel existant. Evidemment, vu qu’aujourd’hui toute les subventions de l’état sont accordées au nucléaire, On ne se donne pas les moyens de développer la géothermie. Et evidemment, vu les investissement nécessaires à son développement, il est nécessaire que l’état supporte son lancement d’une manière ou d’une autre. Cependant, pour la CSPE, je vous inviterais à lire le site du BRGM, qui donne un prix cible de 5c€, soit moins que le nucléaire dans les 10 ans qui viennent: (géothermie perspectives: ) Lorsqu’on arrêtera de croire au mythe de l’énergie abondante et bon marché, on commencera à devenir un peu plus sobre, et on devrait arriver à limiter nos consommations d’électricité, réussir à n’avoir besoin que de 500 TWh en 2050. Les 30 % d’augmentation d’ici à 2016 du prix de l’électricité vont bien nous y aider. Et lorsqu’on intègrera tous les Vrais coûts du nucléaire dans le prix final, on verra que les solutions alternatives ne sont pas si chères. En espérant qu’il ne sera pas trop tard. Les solutions du passé ne pourront pas nous conduire dans le futur. Pour ce qui concerne les proportions, vous et Dan1, sortez la phrase du contexte. Les proportions étaient utilisées pour une démonstration que je vous invite à relire. Notre ministre Besson, au moment du pic de février (sujet de l’article), faisait la promotion du nucléaire, alors que les réacteurs nucléaires ne contribuent que très peu à la modularité de la production. ALors qu’en été, le nucléaire représente plus de 80% de la production sur une journée, l’hiver, sa part est en dessous de 60%. Par conséquent, le chauffage est beaucoup plus chargé en CO2 que ce que Monsieur Besson veut bien nous faire croire, et le nucléaire, n’est en réalité pas l’énergie qui nous sauve durant les pics de consommation. L’énergie durable est notre avenir, acceptons la!
Retour sur les 700TWh electriques « produits » potentiellement par la géothermie profonde. Ce serait super! avec l’hydraulique, l’éolien, le solaire et un peu de gaz francais pour boucler la boucle, ce serait parfait. Il y a juste un hic, c’est que la géothermie profonde, ça commence par de la fracturation hydraulique, vous savez le truc des gaz de schistes….complété par de la « stimulation chimique ». Il faudra donc savoir s’il y a une bonne fracturation hydraulique et une mauvaise fracturation hydraulique….Sinon pas de géothermie profonde, encore moins de gaz, peut-être aucun des deux… Voilà un dilemne pour les yakas…. En attendant que la question ne soit tranchée, il me parait prudent de conserver le nucléaire existant….
Je suis ravi de voir que votre position évolue sur la géothermie. Je vous invite vraiment à lire le site du BRGM. Vous y apprendrez notamment que les sites potentiels (100 000 MW potentiels) sont choisis car il existe de la roche naturellement fracturée, ce qui fait qu’il est tout à fait incongru de comparer la géothermie EGS avec les gaz de schistes, sauf à vouloir saborder la technologie. Evidemment, les problèmes que peuvent causer les forages pour la géothemie doivent faire l’objet d’analyses d’impacts, et chaque site sera différent. Mais lorsqu’on connait le potentiel de production et le potentiel du coût rendu de l’électricité, on peut s’indigner que l’on ne mette pas plus de bonne volonté au niveau de l’état pour développer cette filière d’avenir. Parmi les candidats à l’élection présidentielle, je crois que seul Mélenchon à visiter le centrale de Schoultz. J’espère sincèrement que les deux prétendants au second tour trouveront quelques minutes pour aller visiter également les installations.
A okanenergy. Vous êtes bien aimable avec vos conseils sur l’identité, mais vous semblez découvrir Enerzine, ce qui est loin d’être mon cas avec quelques milliers de messages au compteur depuis février 2008. Sachez donc que la crédibilité d’un contributeur n’est pas fonction de son identité mais du contenu de ce qu’il écrit et de la cohérence dans le temps. Ecrivez donc, nous nous chargerons de juger de votre crédibilité comme d’autres lecteurs ont eu tout loisir de juger de la mienne.
« alors que les réacteurs nucléaires ne contribuent que très peu à la modularité de la production. ALors qu’en été, le nucléaire représente plus de 80% de la production sur une journée, l’hiver, sa part est en dessous de 60%. Par conséquent, le chauffage est beaucoup plus chargé en CO2 que ce que Monsieur Besson veut bien nous faire croire… » Ben oui c’est bête, un réacteur nucléaire à fond ne peut pas produire plus.. comme n’importe quel moyen de production… à fond. La différence, c’est que les réacteurs nucléaires sont commandables et qaund on leur demande de produire à fond, ils produisent, ce qui n’est pas le cas des filières intermittentes et aléatoires. Si vous voulez de la modulation nucléaire lors des pics de production, il suffit de construire quelques réacteurs en plus. Ceci dit le week end en hiver par température douce, le nucléaire module très bien, comme l’a plusieurs fois écrit Sicetaisimple et cela est désormais visible sur le site de RTE groupe par groupe. Pour ce qui concerne le contenu en CO2 du chauffage, vous nous ressortez toujours les mêmes vieilles antiennes éculées indémontrables. Sauf que personne ne disserte sur le paradoxe français qui veut que plus on a de chauffage électrique et moins on émet de CO2 pour produire l’électricité !
Pour ce qui concerne mon identité, je vous fais la même réponse que Dan1, même si je ne me souviens pas précisement de la date de ma première intervention ( mais ça doit être dans les mêmes eaux) et même si j’ai moins d’interventions au compteur.Pour l’instant, celui qui doit gagner en crédibilité n’est pas forcément celui qui le demande aux autres…. Maintenant, si comme nouvel arrivant vous voulez faire une enquête de moralité sur vos interlocuteurs, vous pouvez toujours demander au modérateur…. Pour les proportions, je vous invite également à relire ce que j’ai écrit ci-dessus sur le PV….On peut effectivement écrire des choses « vraies », mais qui n’ont aucun sens… Sauf à installer dans l’exemple que vous prenez 100GW de nucléaire ce qui ferait que votre affirmation serait fausse, mais là vous écririez que le nucléaire n’est pas ou mal utilisé en été!
Dommage que l’on ne puisse pas suivre cette activité. Pour vous rassurer, je lis Enerzine depuis plus de 5 années (avrli 2007 pour être précis), mais depuis peu, j’ai décidé de prendre mon bâton de pélerin et venir partager ma vision des choses. Je comprends que nous n’avons pas la même. Pour le chauffage électrique, personnellement, dans une maison qui fait moins de 50 kWh / m2, je crois que le chauffage électrique a sa place, même si on peut trouver des solutions où on peut marier le solaire thermique et avec une chaudière à pellet par exemple, voir électrique. Quand je parle de chauffage électrique, je parle de ce qui a été fait dans les 80 , 90 avec une généralisation effrénée des grilles pains dans des maisons peu ou pas isolée. C’est cela qui est problématique pour moi dans le chauffage électrique. Et je suis désolé de dire que cela a été rendu possible parce que l’électricité pas chère vendue par EDF a incité à cela. Aujourd’hui il y a des vrais travaux d’isolation à mettre en place pour que le chauffage électrique ancienne génération deviennent compatible avec nos ambitions pour l’avenir. Vous avez le droit de penser que la solution c’est le nucléaire. Personnellement, je n’ai pas envie que mes enfants me jugent comme un criminuel environnemental dans 30 ans, et je tente donc de montrer qu’une autre voie est possible.
D’abord le chauffage électrique résidentiel, c’est 42 TWh en 2011 en substitution d’autres énergies… moins chères. Et oui, le kWh électrique, même dans une France nucléaire (à 20% du mix énergétique) est bien plus cher que le kWh gaz ou fioul. Cependant, il est plus universellement disponible. L’histoire de la gabegie énergétique due au nucléaire est un fantasme savamment entretenu par des dogmatiques qui ne démontrent jamais rien. Cela ne m’a jamais empêché de penser que le chauffage électrique posait des problèmes (notamment dans les logements sociaux). Si vous lisez Enerzine depuis cinq ans, vous savez déjà cela. « Personnellement, je n’ai pas envie que mes enfants me jugent comme un criminuel environnemental dans 30 ans » Vous avez raison, c’est bien pour ça que je lève régulièrement l’omerta sur les fossiles et notamment le charbon qui poursuivent leur progression (en valeur absolue) effarante dans un silence assourdissant et probablement une tacite complicité des écologistes professionnels trop occupés à ferrailler contre le nucléaire. Pendant ce temps là les fossiles se servent notamment de l’atmosphère comme une gigantesque poubelle gratuite en faisant payer les énormes externalités négatives à la société qui ne bronche pas (attention aux bronches quand même). Mais v=c’st pas des déchets nucléaires et quand ça rejette de la radiocativité… c’est pas de la radioactivité nucléaire. Ne pariez pas sur la nature du jugement que porteront vos enfants sur des parents qui se préoccupaient plus de 5000 m3 de déchets HA-VL stockables à 500 mètres sous terre que des milliards de tonnes de CO2, des tonnes de mercure, d’arsenic… rejettées en toute impunité par des centrales dont on osait à peine parler. Depuis cinq ans sur Enerzine, combien d’article sur le charbon-lignite qui produit plus de 40% de l’électricité mondiale (en progression constante) ? Il n’y avait même pas de rubrique charbon au début !
1. C’est pas Schoultz, c’est Soultz… 2. Ne soyez pas ravi, ma position n’a pas évolué vis-à-vis de la géothermie profonde, du moins pas dans les heures qui viennent de voir votre prose publiée. C’est du second degré, vous n’êtes pas forcément encore habitué… 3. prix cible de 5c€ (par kWh j’imagine?). Ben voyons….Tant que c’est une cible, ce n’est pas très engageant. Je n’ai pas noté que le BRGM soit producteur d’électricité, au moins jusqu’à maintenant. Mais à 0,5c€/kWh, ils ont un grand avenir dans leur diversification! SVP, prenez l’habitude quand vous vous faites mention à des références (par exemple le rapport du BRGM auquel vous faites référence) de mettre le lien vers cette référence.
je voulais dire 5c€, pas 0,5. 50€/MWh autrement dit, c’est plus clair. Bon courage le BRGM….
A okanenergy. « Evidemment, vu qu’aujourd’hui toute les subventions de l’état sont accordées au nucléaire, On ne se donne pas les moyens de développer la géothermie. » Je crois que vous avez tout simplement oublié les 1,4 milliards de subventions annuelles au photovoltaïque. Voir la prévision 2012 de la CRE.
Merci à Sicetaitsimple de rappeler que l’EGS, c’est avant tout de la fracturation hydraulique. Vous vous demandez à juste titre ce qui distingue une « bonne fracturation hydraulique » d’une « mauvaise fracturation hydraulique ». La réponse est simple : la fracturation hydraulique des gaz de schistes est diabolique, tandis que la fracturation hydraulique des EGS est « renouvelable », et donc bonne. Sauf que Le flux géothermique moyen est de 0.1 W/m2. Une machine EGS qui recouvrirait la France, soit 550.000 km2, développerait 55 GW. Comme l’échauffement et la température max ne sont pas très élevés, on peut comper pour une EGS sur une rendement thermodynamique de 10%. Autrement dit une machine EGS utilisant toute la puissance géothermique de la France développerait 5,5 GW. D’où viennent donc ces 400 TWh/an ? Il est bien sûr certain qu’une EGS ne peut fonctionner 70.000 heures par an. On est donc obligé de se rendre compte de ce point : la géothermique est une énergie de stock ! On mine de la chaleur stcokée, et on refroidit avec le temps la roche ! Et c’est bien pour cela qu’il est supposé que Soultz sous Forêt fonctionnera entre 20 ou 30 ans. Et là le bas blesse : l’EGS nest pas une « reniouwaybles ». Okanenergy, c’est une « mauvaise fracturation hydraulique » ! Pour toute personne rationnelle, qui base son jugement sur des performances, tout cela n’entache pas l’intérêt de l’EGS à partir du moment où elle fournirait une technologie robuste, sûre et économique. Les recherches à Soultz sous forêt sont bien entendu indispensables, et en France, grâce à lui, nous sommes à la pointe mondiale sur ce sujet. Néanmoins on discerne la difficulté de l’EGS : on doit miner la Terre pour sortir de la chaleur ; on aura des difficultés et des coûts équivalents à ceux qui consitent à miner des hydrocarbures. Malheureusement un fluide chaud est éminament moins pratique à transporter et à utiliser qu’un hydrocarbure. J’ai peur que la conjuguaison de la difficulté de minage avec la difficulté du travail d’un fluide thermique (et d’autant plus pour l’électricité) rendent cette techno difficile à développer. Mais cela seule l’expérience et la démonstration nous le montreront, et à condition que l’on ne vienne pas coller un tarif d’achat exorbitant.
Merci à Eloi et Sicetaitsimple de préciser la problématique de la géothermie profonde et plus particulièrement lorsqu’elle fait appelle à la « bonne » fracturation. Je vois une autre fracture, entre ce que pense certains avec des rêves mal argumentés et la dure réalité de la physique de notre monde. Pour ma part, je préciserai simplement que la géothermie profonde est une forme d’énergie nucléaire puisque la chaleur provient en grande partie de la désintégration naturelle de l’uranium du thorium et du potassium présent dans la croute terrestre. Je confirme que ce n’est pas si renouvelable que cela à cause de la lenteur des processus et donc de la faiblesse du flux de chaleur alimentant les réservoirs (en moyenne 0,06 Watt par m2). Cela veut dire que sur un hectare, on récupère en moyenne 600 Watts provenant des profondeurs de la terre. Sur 1 km2, on aura 60 kW. Sur la surface de la France, on aura 33 GW renouvelable en temps réel. Or 33 GW, c’est la puissance nécessaire au creux de consommation à la mis août. Mais comme le dit très bien Eloi, le rendement de la géothermie électrogène est d’environ 10% (notamment à cause de basse température de fonctionnement de la turbine). En finale, une géothermie électrogène française totalement renouvelable permettrait de produire 10% du besoin minimum des français le 15 août. Evidemment, on peut faire ponctuellement beaucoup plus en « tapant » dans le stock et en refroidissant progressivement la source. Au bout de 20 ou 30 ans, on abandonne les forages et on perce ailleurs…. sauf que ça n’est plus du renouvelable en temps réel. Les Philippins, champions de la géothermie électrogène, ont déjà fait l’expérience en « vidant » un réservoir de sa chaleur. En conclusion, avant de se lancer dans l’écriture d’articles techniques, Okanenergy devrait potasser les classiques et mieux lire Enerzine.
Pour apprécier le potentiel de la géothermie on consultera la production géothermique totale de la Terre : 44 TW Par comparaison, la consommation énergétique totale annuelle de l’humanité (toutes sources confondues) est de 12 Gtep, soit 5e20 J, soit 140.000 TWh soit une puissance moyenne de 16 TW. Autrement dit, si l’on suppose un rendement de 10% (faible qualité de la chaleur), une machine géothermique qui couvrirait la totalité de la Terre ne couvrirait que 25% de nos besoins actuels. Eh oui, la Terre est finie, et ce qui vaut pour les fossiles vaut également pour les « renouvelables ». A titre de comparaison, la biomasse, après 4 milliards d’années d’évolution, consomme une puissance de 75-100 TW. A partir de quel moment les « renouvelables » humains, empièteront-ils sur l’accès à l’énergie par la biomasse ?
Vous êtes cruel, Dan1, je n’avais pas osé relevé ce fait que la géothermie est une énergie nucléaire. Cela dit elle présente quand même l’avantage que les déchets radioactifs (radon, polonium, plomb) sont déjà enterrés et que cela ne constitue pas un coût caché ! Cela dit, rassurant Okanenergie, ~10% de la chaleur géothermique provient de la chaleur résiduelle due à la formation de la Terre, et qu’à ce titre elle n’est pas nucléaire, mais… fossile ! La semaine prochaine, on aborde le lien entre énergie marémotrice, généralement vue comme reniouwable, et énergie de rotation de la Terre, bien évidemment fossile. (il s’agirait pas d’allonger les nuits et les jours de nos descendants). Mais une chose à la fois !
Je suis cruel en effet et sans limites. Comme, je l’ai dit, toutes le énergies utilisées sur terre sont d’origine nucléaire à fusion et à fission. Seule une diabolisation bien orchestrée peut faire oublier cette évidence. Certaines énergies renouvelables sont directement issue de la fusion. C’est le cas du solaire photovoltaïque qui et la captation en léger différé (8 minutes) d’une radiation issue d’une fusion nucléaire dans notre étoile mère. Nous subissons en permanence cette irradiation salutaire. D’autres sont issues du flux de chaleur d’origine nucléaire arrivant sur terre et qui fait se déplacer l’air et l’eau (éolien, hydraulique) ou chauffe le sol (géothermie de surface). Certaines ne sont pas issues de la fusion mais de la fission, comme la géothermie de profondeur ou notre très célèbre nucléaire électrogène. Ma conclusion est que nous sommes très mal entouré. De plus, à la fin des fins quand notre étoile disparaîtra et absorbera notre terre mère, tous les atomes seront remélangés et rien n’indique que les atomes des militants antinucléaires ne se mélangeront pas avec les atomes des déchets nucléaires vaporisés…. l’horreur absolue ! N’oublions que nous sommes tous atomiques et que notre corps ne fait qu’emprunter temporairement des atomes qui ont déjà une longue existence et qui nous survivront dans des emplois que nous ne souhaiterions peut être pas.
Je ne pense pas qu’il faille que j’aille expliquer les conséquences des coups de soleil et de la radioactivité aux Japonais qui sont sufisamment évolués pour comprendre et mesurer objectivment les phénomènes. S’agissant des coups de soleil, je vous signale quand même qu’il ne s’agit pas d’une irradiation anodine puisque qu’au moins 650 français meurent chaque année d’un cancer de la peau dû au rayonnement solaire. ce type de cancer faisant 1 300 mort par an dont au moins 50% dus à une surdose d’UV : Mais c’est pas un cancer nucléaire pour les médias ! Ceci dit, le nucléaire à fusion du soleil n’est pas seul responsable, il y a aussi les cabines UV. Imaginez que l’on disent clairement que les cabines UV font plus de morts que les centrales nucléaires. Bon je sais, c’est médiatiquement incorrect.
« Question bête: en geothermie on est obligé se se tenir a 10% de rendement pour faire de l’electricité pour faire du chauffage? on ne peut pas valoriser la chaleur….pour se chauffer? » trois réponses : – ça se fait déjà, mais – la chaleur se transporte mal contrairement à l’électricité, – aux Philippines ou dans d’autres pays « géothermiques », on a pas forcément besoin de chaleur.
Merci de repondre gentiment à une question ironique Ben oui, des dizaines de milliers de parisiens (du bassin) se chauffent ainsi la chaleur se transporte bien sur des distances courtes, les problèmes ont plutôt été d’un autre ordre
le bébé avec l’eau du bain ( géothermique). Vous avez raison, il y certanement des applications de la géothermie plus accessibles, même si c’est toujours complexe ( je ne parle pas des applications proches de zones volcaniques, là on est dans quelque chose de différent). Mais tout le monde ne vit pas dans ce genre de zone, notamment en France. Là nous parlions des 700TWh d’électricité accesibles en France à environ 50€/MWh…, je cite le fameux « rapport »: « le sous-sol de la France permettrait de pouvoir produire plus de 700 TWh d’électricité de base (soit près de deux fois la consommation actuelle) grâce à la géothermie profonde en 2050. Cela veut dire que la géothermie pourra remplacer largement le parc nucléaire. «
Oui mais Okanenergy doit réviser ses classiques avant de s’improviser journaliste énergétique. Comme nous l’avons vu, en moyenne la France pourrait installer une puissance de 3,3 GW de géothermie profonde immédiatement renouvelable en utilisant tout son territoire. A 8 760 heures par an, cela fait 28,9 TWh ou encore 5% du besoin actuel. Autre exemple de chiffres biaisés, il écrit dans son « rapport » : « Le résultat est sans surprise, et à la hauteur des moyens mis en œuvre. Entre 1985 et 2008, soit en moins de 25 ans, la consommation du secteur résidentiel à plus que doublé passant de 140 TWh par an, à 288 TWh. On peut vraiment dire que le programme nucléaire a rendu les français accroc à « l ‘élec ». » Les chiffres de l’INSEE sont justes, sauf qu’il ne s’agit pas du secteur résidentiel, mais des secteurs résidentiel + tertiaire. La consommation du seul secteur résidentiel aujourd’hui est à peu près la moitié de ce qu’il annonce ! Entre 1985 et 2008, le pays s’est fortement « tertiarisé » et la population a augmenté.
En parlant de ces ordres de grandeur Je prends du PV à 15% de rendement surfacique. Je produis de l’hydrogène, puis je méthanise à 60% de rendement. Je réinjecte le CH4 en CCG à 60% de rendement. Rendement global : 5%. Une tentative de stockage du PV estival pour électricité hivernale ne produit pas beaucoup plus de rendement que le simple bois !
La géothermie, c’est ponctuellement très bien, mais c’est hyper difficile à généraliser. Les Philippins ont donné beaucoup dans les années 70 avec Toshiba : Mais voilà le résultat en 2010 : Force est de constater que le champions du monde de la géothermie profonde se sont fait rattraper par le développement du pays et que la géothermie n’a pas pu suivre. Bilan, ils ont fait quoi les Philippins ? Du charbon et du gaz ! Nous voyons donc le mix suivant en 2010 pour une production totale de 67,7 TWh : 9,9 TWh de géothermie (14,6 %) 49,9 TWh de FOSSILE (23,3 TWh de charbon + 7,1 TWh de fioul + 19,5 TWh de gaz) soit 73,7 %. C’est un peu la rançon du développement. Après, on vient nous claironner la progression fulgurante des EnR dans le monde.
J’enfonce le clou sur l’origine de la chaleur géothermique profonde, mais je ne suis pas le seul à le dire, la preuve sur le site de Soultz sous Forêt : En conclusion, sur terre les humains (écologistes militants ou pas) ont le choix entre : – l’énergie nucléaire à fusion, ou – l’énergie nucléaire à fission. Choisissez votre camp !
On voit bien que vous ne maitrisez pas bien la magie des pourcentages! (comme pour le nucléaire en hiver et en été, cf. plus haut). Quand OKaenergy nous dit: « En France, avec trois régimes de vents indépendants, on considère que 30% de la production d’électricité d’origine éolienne peut être considérée comme de l’électricité de base. lisez bien: 30% de la production, avec un facteur de charge moyen d’environ 22% en France, ça fait 6 à 7% de la puissance installée qui peut être statistiquement considérée comme de la puissance « garantie ». 60à70MW pour 1000MW installés. D’ailleurs, votre graphique semble montrer que c’est vrai. Il sufit donc d’installer environ 1.000.000 MW d’éolien onshore en France (un peu moins, j’exagère…). pour qu’il n’y ai plus de problème pour la production de base. Ce qui ne sert à rien, puisque 700TWh pourront être produits par de la géothermie profonde à 50€/MWh, donc moins cher. Le vrai problème de l’énergie ( au moins en France) , c’est son abondance à faible coût….
Les sommets ne sont pas un problème, car comme nous l’a dit dans un jour de grande forme notre ami Chelya, l’éolien est particulièrement flexible car il peut être arrété à la demande!
Messieurs ou mesdames, merci pour vos commentaires. Finalement vous illutrez bien mes propos. Sur l’éolien, je parle d’un parc théorique est très différent de celui d’aujourd’hui. Actuellement, la plupart des parcs éoliens se concentrent dans la même région, sur le même régime de vent. Donc forcément on arrive à avoir les chiffres que vous donnez. Mais cela ne démontre rien. Sur la géothermie: Evidemment qu’il faut associer une vision long terme et une sobriété dans les usages. Sans sobrité dans les usages, nous sommes d’accord pour dire que l’on va dans le mur, et que nous ne serons pas capable de répondre au gaspillage de l’énergie. Comme vous avez pu l’écrire, il est simple d’installer une centrale Gaz, qui est un peu une usine kleenex. Ca se construit en 24 mois, et si besoin ca se démonte pour se remonter ailleurs (voir marché de l’occasion des CCGT de chine). C’est à peut prêt la même chose pour une centrale charbon, sauf qu’il y a des équipements un peu plus lourd (quai de déchargement, logistique du charbon…) Donc on a des investissements relativement faibles, et des prix d’élec assez bas, quand ne compte pas les externalités nombreuses ! Donc évidemment, un pays qui ne veut pas tenir compte des externalités, qui est soumis à la pression des groupes énergétiques et pétroliers notamment, avec des politiciens qui sont commandés par la soif du pouvoir et de l’argent, va effectivement se ruer vers des solutions court-termistes, et oublier qu’il a de l’or dans son sous-sol. En plus, les populations locales, brain-washées par les grandes marques mondiales, veulent consommer plus, toujours plus, pour atteindre l’idéal de l’Homme de l’ouest que nous leur vendons, survendons, 24h par jours. Effectivement, dans ses conditions, il n’y a aucune recherche sur une solution durable de production d’électricité, puisqu’en soi, la société n’est pas durable. Mon constat est un peu différent du votre, car je regarde notre société avec un regard plus critique peut être, en tous les cas un regard différent. Je pense qu’on doit pouvoir faire une société plus sobre, et qu’ainsi on sera capable de répondre à nos besoins de manière beaucoup plus propre et durable. Mon article est plus un constat qu’un rapport, on doit aller vers une société de la sobriété, et inventer avec elle une énergie durable. Il semble qu’une large part des lecteurs partagent se constat. Je ne prétendais nullement convaincre 100% des lecteurs.
Il est très simple de se drapper dans « la recherche de productions durables d’électricité » ( ou d’autres energies d’ailleurs, non?) et de renvoyer des « court-termistes » dans leurs buts, un peu moins de démontrer que les solutions que l’on propose sont viables, techniquement d’abord ( cf. 700TWh de géothermie profonde en France…) et économiquement ensuite. Votre parc éolien théorique « très différent de celui d’aujourd’hui », dites nous donc à quoi il ressemble, en comparaison du parc actuel (dont la géographie est disponible sur le site du ministère). « En plus, les populations locales veulent consommer plus, pour atteindre l’idéal de l’homme de l’Ouest »: Eh oui, quand on n’a pas d’électricité, on aimerait bien en avoir, et quand on a une lampe, on aimerait bien passer à deux, et peut-être un réfrigérateur, une télé…Vous trouvez ca anormal? Vous ne pretendiez nullement convaincre 100% des lecteurs, dites-vous? Je reconnais que vous avez été gaté, mais quand on annonce à l’avance un « rapport » qui va faire grand bruit, il ne faut pas s’étonner que ça réagisse…
Pour la géothermie, tout est sur le site du BRGM dont j’ai déjà donné l’adresse mais que je redonne puisque c’est l’intérêt général qui prime: Ensuite, si vous pensez que notre société telle qu’elle est aujourd’hui doit faire rêver le monde entier, je ne sais pas quoi vous dire, sauf peut être d’ouvrir les yeux. Enfin, j’aurais vraiment beaucoup de plaisir à lire vos productions qui ne seraient pas des réactions aux écrits des autres, donc n’hésitez pas à nous mettre des liens utiles…
Oui, réaction à des affirmations fausses. Prenons le cas de l’éolien: j’ai souvent dit ici que l’éolien onshore était certainement le moyen neuf le moins cher (en €/MWh) pour produire de l’électricité, au moins dans un contexte européen.En ce qui concerne les renouvelables, c’est à coup sûr le cas, avec par exemple de l’offshore qui vaut le double Vous voyez, je ne suis pas sectaire. Maintenant, il a ses avantages et ses inconvénients, et quand ça ne souffle pas, ça ne souffle pas.Pas la peine d’essayer de faire croire le contraire, les trois régimes de vent existent mais ils ne permettent certainement pas de « garantir » (au sens statistisque du terme, chance à 95% ou 98% par exemple) plus de quelques % ,et moins de 10.Il suffit de regarder les rapports mensuels RTE pour s’en convaincre, vous avez la courbe de distribution puissance/heures par mois. On ne reviendra pas sur les 700TWh electriques potentielsde géothermie profonde ( que je n’ai d’ailleurs pas trouvé sur le site BRGM). Enfin, votre titre: »pic hivernal des 100000MW: les vrais raisons de s’indigner »: Pas de chance, on a vu hier que sur tout ce mois de Février particulièrement froid, la France avait importé (solde import/export) un peu moins de 1000MW en moyenne, 750GWh sur le mois. C’est autant que les importations de gaz sur 8 heures du même mois. L’indignation est à géométrie variable….
Okanenergy nous a fait la démonstration en direct d’une maîtrise très insuffisante des questions d’énergie en alignant une série de chiffres pas forcément maîtrisés, ne serait-ce que par les ordres de grandeur (la géothermie, la consommation du secteur résidentiel…). Le problème n°1 n’était donc pas de convaincre 100% des lecteurs, mais surtout d’afficher des éléments crédibles, dans le « rapport ». Manifestement c’est raté à l’issue de la peer review gratuite en ligne. Inutile d’épiloguer, je lui propose une formation continue gratuite sur Enerzine qui lui permettra d’acquérir progressivement les bases et de maîtriser « instinctivement » les ordres de grandeur. Et un jour, il deviendra le Sylvestre Huet du Net-energy !
Lorsqu’on labellise une installation « développement durable », on doit examiner trois volets principaux : le volet environnemental le volet économique le volet social Environnemental: 1. le phv ne change en rien la puissance installée par les producteurs d’énergie pour faire face aux pointes de consommation. Il ne fait qu’augmenter les prix des kwh fossiles puisque ces dernières installations sont amorties sur moins de kwh. 2. l’installation de panneaux donne droit à des Certificats d’Economie d’Energie (CEE). Ces certificats, négociables, sont rachetés par les fournisseurs d’énergie à qui les pouvoirs public font obligation d’économies d’énergie. Le rachat, à bon prix, de ces certificats les libèrent d’économies réelles à réaliser chez eux… Où est alors le gain pour l’environnement Economique : des siècles pour l’amortir… En plus, l’achat de l’électricité phv est directement à la charge des consommateurs par le biais de la taxe CSPE de nos factures, mode de financement d’ailleurs dénoncé par la Cour des Comptes. Comme EdF a longtemps poussé les bailleurs sociaux à équiper leurs logements en chauffage électrique (investissements moindres) c’est sur les populations les plus modestes que va peser proportionnellement la charge la plus lourde. Et le financement du phv relevant de la spéculation, ce sont ces populations qui vont enrichir les populations ou les sociétés qui auront spéculé sur les panneaux phv. Quant aux gros consommateurs ils bénéficient d’exonérations. Social : deux éléments sont à prendre en considérations: – les emplois créés immédiatement pour la réalisation de l’installation: extraction matières premières, fabrication,…transport, installation. – les emplois perdus dans le temps du fait de la diminution du pouvoir d’achat des consommateurs. Même si les emplois créés équilibraient les emplois perdus, comme les panneaux sont fabriqués à l’étranger, le bilan emploi est négatif pour la France.
Le solaire photovoltaïque a un rendement de production inférieur à 20% pour les panneaux les plus preformant. Ce qui est catastrophique… Il faudrait donc des surfaces gigantesques pour que la production dans le paysage énergétique français soit significative. Il serait donc beaucoup plus judicieux de développer le solaire thermique, qui lui a un rendement de l’ordre de 70%. Un chauffe-eau solaire couvre en moyenne 60 à 70% de nos besoin en eau chaude sur l’année, ce qui revient à réaliser 60 à 70% d’économie d’électricité sur la consommation d’un chauffe-eau electrique. Et là, multiplié par le nombre de chauffe-eau électrique vendu par an ( de l’ordre de 1 à 1,5 millions ), on aurait vite fait d’arrêter des tranches nucléaire. La solution passe forcément par l’économie d’énergie et non pas par la production d’énergie, quelle soit verte ou non.