DisaSolar, société française implantée à Limoges, a annoncé hier la signature d’un contrat de recherche de trois ans avec la Direction générale de l’armement (DGA).
Ce contrat porte sur le développement de panneaux solaires mimétiques souples, c’est-à-dire capable d’épouser la forme et la couleur de leur environnement, et ce, à des fins de camouflage. Ces panneaux solaires auront vocation à assurer plus d’autonomie aux équipements électroniques et de communications d’unités en opération. Ce programme associe également le CEA/INES et le CNRS/XLIM, laboratoires de recherche publics partenaires de DisaSolar.
Grâce à sa technologie d’impression par jet d’encre, DisaSolar est le seul industriel à développer un programme visant à la mise au point de panneaux sur mesure, souples et capables de s’adapter à des contextes d’applications les plus variés.
Cette nouvelle approche du photovoltaïque ouvre un champ d’applications considérable transformant potentiellement de nombreux objets de la vie courante en source d’énergie. Parmi ces applications, celles du domaine militaire apporteront une réponse au problème de l’alimentation électrique d’équipements électroniques toujours plus nombreux et sophistiqués qui accompagnent les unités sur le terrain.
Ce projet est financé dans le cadre du dispositif RAPID (Régime d’Appui pour l’Innovation Duale) mis en place par la DGA en partenariat avec la DGCIS (Direction générale de la compétitivité, de l’industrie et des services). RAPID soutient les projets de recherche industrielle ou de développement expérimental à fort potentiel technologique portés par des PME et entreprises intermédiaires de moins de 2000 personnes, dont les applications sont à la fois militaires et civiles.
« Nous sommes fiers d’avoir été choisis par la DGA et de participer à sa maîtrise des enjeux technologiques de rupture. La mise au point du photovoltaïque organique mimétique est un programme ambitieux, dont les applications trouveront des débouchés dans les domaines civil et militaire. DisaSolar mettra tout son savoir-faire, notamment sa technologie d’impression jet d’encre et son écosystème de R&D, pour accompagner la DGA dans le développement de cette technologie française » a déclaré Stéphane Poughon, président de DisaSolar.
tès bien que les mili finnancent ce genre d’innivations,mais il faudrait en parrallele adapter ces technologie pour des applications à priori nettement plus simple, mais qui seraient un progès énorme pour le look de multiples petits villages. mimetiques de tuiles! mimétiques d’ardoise! mimétique de tole ondulée! oserais-je poussez jusqu’à mimétique de toiture eternit? mais sans amiante! et le pompon: mimétique de panneaux de pub (orientés sud!)! au moins ils serviraient à quelque chose! mimétique oui , pour des application civiles oui aussi, que patrimoine et monuments de france s’unissent pour faire avancer la recherche dans cette direction, pour le bien être visuel de tous.
Ce que fait cette société française semble remarquable. De plus elle contribue à développer le PV dans un secteur où pour le coup cette technologie parait parfaitement adaptée.