A l’occasion des Green Business Awards 2012 de BFM Business, la start-up Solaire 2G s’est vue remettre le prix de la "Création d’Entreprise" pour son panneau solaire hybride DualSun.
Le système hybride imaginé par Solaire 2G permettrait de rendre nos maisons auto-suffisantes en énergie, en produisant à la fois l’électricité et l’eau chaude nécessaires à nos logements. Il est matérialisé par un panneau solaire 2 en 1 qui pourrait faire partie intégrante des bâtiments à énergie positive (BEPOS). Cette innovation a séduit le jury d’experts des Green Business Awards qui récompensent l’entreprise ayant menée des actions concrètes et durables, conciliant développement économique et respect de l’environnement.
Un avantage énergétique et économique
Actuellement, un panneau photovoltaïque classique "stocke inutilement" de l’énergie. Laetitia Brottier et Jérôme Mouterde, les fondateurs de Solaire 2G, ont eu l’idée en 2009 de récupérer cette énergie en développant leur propre échangeur thermique pour produire de l’eau chaude en plus de l’électricité. Ainsi, l’ensemble de l’énergie captée par les panneaux DualSun est utilisée. Par ailleurs, cette solution répond à la norme RT2012 qui vise à limiter la consommation d’énergie des bâtiments neufs.
Avec à son rendement inédit, la solution DualSun produit 50% d’énergie supplémentaire par rapport à une installation de panneaux photovoltaïques standards de même surface. De plus, face à la concurrence chinoise, DualSun met un point d’honneur à produire localement pour assurer le suivi de ses produits.
Cette jeune entreprise prometteuse n’en est pas à son premier prix. En juin dernier, Solaire 2G remporte le premier prix du jury du challenge « Et si on changeait le monde ? » organisé par Allianz et ID Invest d’une valeur de 100.000 euros. Solaire 2G a aussi obtenu le Grand Prix de l’Innovation de la ville de Paris, ainsi qu’un prêt d’honneur de l’entreprise Total de 100.000 euros.
Le lancement commercial du panneau DualSun est prévu début 2013.
Il n’y a pas la moindre info utile/sérieuse. Le titre aurait suffit…
Solaire 2G n’est pas le premier sur le concept de l’hybride. Des modèles existent sur le marché depuis plus de 2 ans. En revanche, ce qui est nouveau, est la capacité à satisfaire à s’intégrer au toit du fait des contacts et raccords arrière pour l’élec ET l’eau chaude. Jusqu’à présent les raccords thermiques étaient sur le côté, comme sur un panneau thermique classique, ce qui complique beaucoup l’intégration. Donc bravo, bien vu Solaire 2G!
Cette technologie PVT (Photovoltaïque thermique) cela ne fait pas 2 ans qu’elle existe mais depuis plus de 15 ans! Une société suisse propose la même technologie depuis plus de 15 ans! Encore des vendeurs de diaporama qui on vendu un plagia pour une innovation à des incompétants qui n’y connaisse rien et qui on trop de fric à dépenser (très décevant de TOTAL même si leur choix d’investissement dans le photovoltaïque on souvent été des pures bétises…)
Cette technologie PVT (Photovoltaïque thermique) cela ne fait pas 2 ans qu’elle existe mais depuis plus de 15 ans! Une société suisse propose la même technologie depuis plus de 15 ans! Encore des vendeurs de diaporama qui on vendu un plagia pour une innovation à des incompétants qui n’y connaisse rien et qui on trop de fric à dépenser (très décevant de TOTAL même si leur choix d’investissement dans le photovoltaïque on souvent été des pures bétises…)
Solaire 2G n’est pas le premier sur le concept de l’hybride. Des modèles existent sur le marché depuis plus de 2 ans. En revanche, ce qui est nouveau, est la capacité à s’intégrer au toit du fait des contacts et raccords arrière pour l’élec ET l’eau chaude. Jusqu’à présent les raccords thermiques étaient sur le côté, comme sur un panneau thermique classique, ce qui complique beaucoup l’intégration. Donc bravo, bien vu Solaire 2G!
S’agit-il dune innovation ou d’une fausse bonne idée ? Sur le papier, ce genre de technique fonctionne parfaitement mais dans la « vraie vie » qu’en est-il ? Qui saura poser ce genre d’usine a gaz qui mélange électricité, plomberie et couverture ? Et surtout… à quel prix ? Non, je pense qu’au final c’est plutot une vraie mauvaise idée.
Si le PV est HS et le thermique marche, on change tout ? Idem pour l’inverse ? Bon en tout, excellent en rien.
point ne sais, mais bravo quand même à l’innovation française, innovation de 2° niveau peut être, mais innovation quand même. Je me disais aussi, toute cette chaleur gâchée (PV) quel dommage, on fait le même constat d’impuissance que pour les moteurs thermiques auto, 75 à 80% de l’énergie dissipée en chaleur. En défintive une des solutions majeures pour la désormais « iconique » transition énergétique, reste bien le « recyclage », au sens le plus large possible des « déchéts » (ou sous-produits), ainsi que le stockage et la thermo électricité. Rajoutons la géothermie, malgré les problèmes de forage et de corrosion encore à résoudre, de « vrais » bio carburants, à base d’algues, de bactéries de champignons, de levure ou tout ce qui marchera de manière « durable », et l’horizon sans (enfin, avce beaucoup moins de) pétrole, gaz charbon et uranium s’éclaircira. Sauf que, l’horizon étant par définition un « objet »toujours devant nous…
Je souhaite vous remercier pour vos remarques pertinentes qui reflètent très bien l’état d’esprit actuel autour du solaire hybride : l’idée séduit, mais de vraies questions se posent dès qu’on creuse un peu. Comme beaucoup, cette idée nous a séduit il y a 3 ans alors que nous étions encore en école d’ingénieurs. Nous avons d’abord cherché à comprendre pourquoi elle n’était pas encore vraiment développée, et quelle réponse technologique nous pourrions apporter pour faire tomber les réticences liées à cette technologie. Pour répondre à la remarque de Jro, nous avons avant tout commencé par bien étudier ce qui s’est déjà fait en solaire hyride (depuis 15 ans et plus). Nous avons ainsi constitué un « état de l’art » complet qui nous a permis de capitaliser sur les développements déjà effectués. Nous avons aussi écouté les remarques des installateurs dont la principale : il ne faut pas que ça soit compliqué à poser. Enpassant a parfaitement raison sur ce point : hors de question de développer une usine à gaz en toiture. Le panneau doit pouvoir être posé par un installateur de panneaux photovoltaïques sans compétence particulière en plomberie. Et bien sûr, comme le dit Steph, il ne doit y avoir aucun risque de fuite. Le cahier des charges était donc complexe, et nous nous sommes appuyés sur un laboratoire CNRS spécialisé en thermique pour sa réalisation. Après 3 ans de développement R&D puis industriel, nous arrivons aujourd’hui à une solution qui nous semble être une réponse adaptée à la question épineuse du solaire hybride (nous n’avons pas oublié la dilatation différentielle entre le verre et l’échangeur, les questions d’homogénéité de température, d’isolation, etc.). Toute notre équipe compte bien vous offrir un produit résolument innovant dont chaque détail aura été optimisé. Nous sommes dans une logique de Recherche & Développement constante, et espérons apporter avec ce produit une réponse parmi d’autres à la révolution énergétique qui opère aujourd’hui dans nos logements. Comme fredo l’a bien compris, cette réponse passe par des innovations à plusieurs niveaux qui faciliteront l’adoption et la compréhension de la technologie solaire hybride. Nous restons bien sûr à l’écoute de toutes vos remarques et questions, tout en vous encourageant à consulter notre F.A.Q. : (en bas de page). Jérôme, co-fondateur de DualSun
Pour pouvoir valoriser l’eau chaude produite, celle ci doit être produite à une température de 60 à 80°C environ. Il y a donc un conflit d’intérêt entre production d’eau chaude et obtention d’un bon rendement électrique des PV, car ce niveau de température élevé dégrade ce rendement. Que se passe t’il en cas d’absence de demande en eau chaude? Les panneaux ne vont-il pas surchauffer et dégrader très fortement le rendement de production électrique?
Vous avez bien raison jean-do, toute la complexité du solaire hybride réside dans ce « conflit d’intérêt » entre thermique et photovoltaïque. Pour notre panneau DualSun nous avons clairement fait le choix d’optimiser le productible photovoltaïque. Grâce à différents choix techniques, nous sommes systématiquement moins chaud qu’un panneau photovoltaïque sans circulation de fluide caloporteur. Notre « température de stagnation » est faible, et la température des panneaux DualSun n’est jamais supérieure à la température d’un panneau photovoltaïque standard pris dans les mêmes conditions. Ceci a pour conséquence de ne réaliser que le préchauffage de l’eau chaude : un appoint doit être apporté pour monter la température du ballon stock à 60°C. La fraction solaire est tout de même bonne, puisqu’on peut couvrir en moyenne 60% des besoins en eau chaude d’une maison. Point positif très important : en cas d’absence de demande d’eau chaude, les panneaux DualSun n’étant jamais plus chauds que des panneaux photovoltaïques standards, le rendement photovoltaïque n’est pas dégradé. Ce n’est pas le cas de la plupart des panneaux hybrides que nous rencontrons sur le marché aujourd’hui, qui ont plutôt fait le choix d’optimiser la production d’eau chaude, souvent au détriment du rendement photovoltaïque. J’espère que ces quelques lignes répondront à vos questions, n’hésitez pas à nous contacter sinon. Jérôme, co-fondateur de DualSun
J’ai eu beau parcourir le net et les commentaires partout sur le sujet, il semble que je sois le seul imbécile à me poser la question : le concept même de l’énergie solaire est-il une bonne chose ? Personne ne semble simplement considérer qu’aux vues du réchauffement actuel de la planète, vouloir produire de l’énergie à partir d’une source extérieure à celle-ci n’est peut-être pas la meilleure idée qui soit, ne serait-ce que d’un point de vue du bilan calorimétrique. Personne n’a émis l’hypothèse que l’équation en énergie de ce système équivaut simplement à mettre une loupe entre le soleil et la terre (je simplifie à l’extrême, mais c’est bien ça, grossièrement 😉 ). Que de considérations pointues et éclairées sur le bilan énergétique électrique, le recyclage, la dangerosité des matériaux engagés, de l’installation, la rentabilité à plus ou moins long terme, la production, le stockage, les emplois, le chômage, la santé et rien, absolument rien sur le principe lui-même… Pourtant, il me semble qu’en partant de principes plus simples on pourrait facilement comprendre que les énergies les moins dangereuses à long terme sont celles dont la source se situe déjà sur notre planète, et qui ne nécessitent pas de conversion chimique, nucléaire ou autre mais seulement des « déplacements » et le moins possible : éolienne, marémotrice et géodésique, par exemple, bien que je ne sois pas un spécialiste. La phase de mise en place va déjà nous obliger à utiliser des énergies néfastes pendant un temps, alors, je ne sais pas, mais est-il bien utile d’aggraver notre situation ?… Et je rejoins aussi quand même tous ceux qui disent qu’il est plus efficace de limiter la production et l’utilisation d’énergie plutôt que de s’activer à en produire plus par d’autres moyens. Désolé de jouer l’idiot de service… j’ai du loupé quelque chose… c’est pas possible… je vais aller me faire cuire un oeuf tiens…
J’ai eu beau parcourir le net et les commentaires partout sur le sujet, il semble que je sois le seul imbécile à me poser la question : le concept même de l’énergie solaire est-il une bonne chose ? Personne ne semble simplement considérer qu’aux vues du réchauffement actuel de la planète, vouloir produire de l’énergie à partir d’une source extérieure à celle-ci n’est peut-être pas la meilleure idée qui soit, ne serait-ce que d’un point de vue du bilan calorimétrique. Personne n’a émis l’hypothèse que l’équation en énergie de ce système équivaut simplement à mettre une loupe entre le soleil et la terre (je simplifie à l’extrême, mais c’est bien ça, grossièrement 😉 ). Que de considérations pointues et éclairées sur le bilan énergétique électrique, le recyclage, la dangerosité des matériaux engagés, de l’installation, la rentabilité à plus ou moins long terme, la production, le stockage, les emplois, le chômage, la santé et rien, absolument rien sur le principe lui-même… Pourtant, il me semble qu’en partant de principes plus simples on pourrait facilement comprendre que les énergies les moins dangereuses à long terme sont celles dont la source se situe déjà sur notre planète, et qui ne nécessitent pas de conversion chimique, nucléaire ou autre mais seulement des « déplacements » et le moins possible : éolienne, marémotrice et géodésique, par exemple, bien que je ne sois pas un spécialiste. La phase de mise en place va déjà nous obliger à utiliser des énergies néfastes pendant un temps, alors, je ne sais pas, mais est-il bien utile d’aggraver notre situation ?… Et je rejoins aussi quand même tous ceux qui disent qu’il est plus efficace de limiter la production et l’utilisation d’énergie plutôt que de s’activer à en produire plus par d’autres moyens. Désolé de jouer l’idiot de service… j’ai du loupé quelque chose… c’est pas possible… je vais aller me faire cuire un oeuf tiens…