Le ministre allemand de l’Environnement, Peter Altmaier, a déclaré lundi que son pays allait d’ici 5 ans arrêter de financer l’énergie solaire via le mécanisme des tarifs d’achat préférentiels de l’électricité.
Cette décision intervient alors que la capacité totale installée de panneaux photovoltaïques en Allemagne vient de franchir les 34 gigawatts et que le coût des modules solaires importés d’Asie n’a jamais été aussi bas. Sur le plan de la production d’électricité solaire, la part du solaire dans la production brute d’électricité du pays a atteint en 2012, 27,6 TWh contre 19,3 TWh en 2011.
Fin 2011, l’Allemagne avait déjà plus d’un an d’avance sur son objectif prévisionnel. En 2012, le ministre de l’Environnement a décidé de fixer un seuil limite de capacité solaire installée au dessus duquel l’Etat arrêterait de subventionner cette forme d’énergie. Ainsi, à l’occasion d’une conférence de presse organisée hier, il a affirmé que la limite des 52 gigawatts serait dépassée dans 5 ans au plus tard, soit en 2018.
Tout comme la plupart des pays européens dont la France, les subventions octroyées ont permis durant cette dernière décennie une expansion rapide et extrêmement importante de l’énergie solaire. Les producteurs d’électricité renouvelable décentralisés (particuliers, professionnels, agriculteurs, etc.) sont ainsi assurés de voir leur production achetée à un prix garanti. Toutefois, l’apport de puissance électro-solaire (mais aussi éolien) sur le réseau n’est pas sans poser quelques soucis quant au niveau de sa stabilisation.
Selon le baromètre EurObserv’ER, la parité réseau sur le secteur résidentiel a commencé à devenir une réalité en 2012 pour l’Allemagne, le Sud de l’Italie, les Pays-bas, et l’Espagne.
Je ne comprends pas ce vient faire cette phrase dans cet article « Toutefois, l’apport de puissance électro-solaire sur le réseau national n’est pas sans poser quelques soucis quant au niveau de la stabilisation. » Ce n’est certainement pas ce qui motive la décison du Ministre Altmaier mais simplement qu’en 2018, il ne sera plus nécessaire d’avoir un tarif d’achat pour financer les installations photovoltaïques. Quant au soucis de stabilisation du réseau, quels sont les articles de presse provenant d’Allemagne qui font état de cas avérés d’instabilité qui de toutes les façon auraient des conséquences également en France ? Il n’y en pas, tout simplemement !
les soucis de stabilité réseau sont enfin reconnus dans l’article du journal Le Monde (feuille de chou exagérément pro-EnR tous azimuths) du 8 juillet 2013. Pour qu’enfin qu’un tel zélateur s’oblige à reconnaître la gamelle que constitue une énergie massive et erratique sur un réseau, volià qui devrait ouvrir certains yeux, sauf ceux des idéologico-bloqués. Un réseau électrique est aussi sensible au déséquilibre production-consommation qu’une ancienne balance mécanique de précision: tout excès de quelques milligrammes d’un côté la fait aller en butée (ce qui correspond pour un réseau électrique à l’écroulement total et une demi-journée pour redémarrer). Imaginez le cirque du manager en charge de la stabilité de la balance si une autre personne vient rajouter massivement et aléatoirement des cailloux de l’ordre de 200 à 500 grammes sans prévenir ! Le manager ne pourraît pas rapidement ôter du bon coté les poids devenus en excès… C’est ce qui nous attend tantôt. Bien que l’Allemagne consomme 20% davantage de KWh par an que nous ( en gros 650TWh) , sa puissance appellée est plus réduite d’environ 25%, elle atteint un pic de 65GW au plus froid de l’hiver, et reste vers 40GW en été la nuit. On sait les acrobaties coûteuses (perte annuelle de 18 milliards d’€) qu’il faut faire pour avaler les 32GW de PV actuel à midi en été et ils ne s’en sortent qu’avec exportations à prix négatif; Ce qu’ils ne pourront plus faire une fois les autres pays voisins et imbéciles équipés à fond aussi. Alors il faudra refuser la puissance par modification des lois actuelles, Résultat: les gestionnaires de réseaux, davantage libres, refuseront une partie des 27.6TWh actuels avalés (disons tomberont à 18) et les 50% de nouvelle puissance autorisée en plus ne changeront pas grand chose car leur part relative sera moins bonne vu la saturation de l’offre, donc ces +18GW ne produiront d’énergie accepté que moins de 7 à 8, d’où total estimé à la louche vers 26 TWh, moins qu’aujourd’hui. On tombe à 4% des besoins annuels nationaux…! Eh oui, c’est ça la réalité qui s »imposera. Sans compter le contre-coup économique qui fera flamber les coûts d’exploitation des nonmbreuses centrales au charbon et gaz (comme déjà visible, vu les fermetures accélérées des centrales CCG) qui, étant en permanence en démarrage-arrêt pour laisser le passage aux fantoches EnR, travaillent dans des conditions techniques assurant une usure prématurée des matériels et un coût du KWh bien plus élevé…. Gardez cette prose et relisez-la dans 5ans..!
le photovoltaïque est une impasse dans la transition énergétique dont nous ne ferons pas l’économie…. l’allemagne est au maximum supportable pour cette énergie (leur électricité est beaucoup plus chère que chez nous) qui ne remplace en aucun cas une centrale chaque Wh solaire/éolien est obligatoirement doublé par un Wh de fossile/nucléaire……et la régulation est effectivement un vrai problème car l’énergie ne se stock pas! chaque Wh injecté doit être consommé ou perdu l’offre ne se superpose pas à la demande ni en temps ni en lieu….
En voilà un:
Notre gestionnaire de réseau national fait face à des coupures intempestives, régulières et non prévisibles de l’ordre de 900 à 1400MW d’un seul coup de la part d’une énergie erratique, imprévisible et qui produit des déchets. Encore ce matin, 900MW coupé sans prévenir, d’un coup d’un seul, du réseau. Le PV ne produit pas quand on veut, mais on sait combien il va produire grace au très bon travail de nos ingénieurs nouvelle génération : au sein de l’IPES qui existe depuis 3 ans.
Beau tissu d’âneries, à garder effectivement. Le Pic de l’Allemagne en hiver c’est autour de 90GW pas 65GW. Il n’y a jamais besoin d’avaler 32GW de PV (d’ailleurs ils en ont 33,9), au plus haut ça peut monter jusqu’à 80% soit 26GW (actuellement le record est à 23,5GW). Cette pointe est atteinte 15minutes dans la journée. Par contre quand on a ce niveau de production, sur la journée il y a plus de 10H avec plus de 10GW et plus de 5H avec plus de 20GW. Et désolé mais le PV ne provoque pas de problèmes de stabilité du réseau. Même en Allemagne avec les niveaux atteints. Par contre un problème sur une centrale nucléaire qui entraîne la déconnextion de 2 ou 3 réacteurs ça c’est un vrai souci pour le gestionnaire de réseau. Une énorme masse nuageuse qui vient recouvrir 20, 30 ou même 100% du pays on le voit venir pas mal d’heures à l’avance. Un transfo qui crame, une anomalie sur les circuit de refroidissement, et un tas d’autres problèmes techniques sur un ou plusieurs réacteurs c’est à minima 900MW qui disparaissent du réseau et qu’il faut compenser par du back-up fossile ailleurs.
Il n’y aura peut-être plus de subvention mais rien ne dit ici que l’obligation d’achat de la production PV aura disparu et que les producteurs PV (et éolien) vendront au tarif « SPOT » comme leurs « grands frères », et du coup subiront aussi parfois des prix négatifs, notamment quand il y a du soleil ET du vent, c’est courant chez les danois et les allemands et arrive en France (-200€ le MWh dans la matinée du 23/6). On connait tous le résultat: déséquilibre du marché, mise en veille ou fermeture des indispensables centrales gaz, RTE vient d’annoncer de sérieux problèmes lors des pointes hivernales dès 2016.
En fait vous êtes un peu comme l’ingénieur de 1950 qui voyait venir des centrales nucléaires et disait : « impossible à gérer ces trucs là, dans 5ans on en parlera plus ». Vous êtes dépassé et voyez des problèmes la ou la jeune génération voit des solutions. Le système change, des opportunités apparaissent, pleines de défauts mais il y a un paquet de monde motivé et compétent pour les résoudre. Regardez l’Espagne : 23,6% d’éolien et 4,6% de solaire gérés avec brio : L’Italie elle a géré…. 7% de PV au premier semestre 2013 et 10,5% dans son mix sur le seul mois de Juin. Il y a des défis, mais ça marche !
Il n’y aura ni fin des tarifs d’achat ni fin de l’obligation pour les 52GW raccordés d’ici là. Par contre les suivants devront se débrouiller à 100% en autoconsommation ou en couplage avec du stockage. Quand à l’épisode de prix négatif auquel vous faites allusion en France il a eu lieu par une nuit peu ventée et évidement sans soleil. Mais une nuit ou nous avons très peu consommé et ou nos centrales nucléaires ne pouvaient pas moins produire, d’ou ces prix négatifs uniquement liés à notre appareil de production nucléaire qui n’a pas de rapport avec la demande réelle d’électricité pendant les 3/4 de l’année.
Don Quichotte a manifestement perdu son combat. Entre janvier et juin 2013 près du quart (23,6%) de l’électricité consommée en Espagne a été tirée des moulins à vent modernes. Sur cette période, l’éolien devance de quelques points l’hydroélectricité (17,8 %) et la contribution du solaire s’élève à 4,6 %, en grande partie photovoltaïque (3,3 %). La biomasse et les déchets se partagent les 2 % restants. Au final les filières énergétiques non durables ne représentent plus que 52 % du mix électrique ibérique. La part des énergies fossiles s’est érodée à moins du tiers (30,9 %) du mix électrique de notre voisin sud-pyrénéen. La pénétration de hauts niveaux d’énergies renouvelables fluctuantes (éolien et solaire) est possible en Espagne grâce à un réseau électrique permettant aux différentes régions d’échanger de l’électricité, à l’hydraulique modulable (lacs de barrage et stockage via les Station de Transfert d’Energie par Pompage) et à la complémentarité temporelle des ressources éolienne et solaire. L’Espagne, tout comme le Portugal où les énergies renouvelables ont atteint le niveau remarquable de 70% dans le mix électrique au premier trimestre 2013, démontre qu’intégrer de hauts niveaux d’énergies renouvelables fluctuantes dans un système électrique pourtant relativement isolé est tout à fait possible. Les technologies et stratégies permettant d’obtenir de la flexibilité sont dès à présent disponibles.
RTE a changé son fusil d’épaule, les difficultés qui devaient apparaître sur le réseau en 2016 sont repoussées à 2018 du fait de l’actualisation de leurs prévisions. La fermeture en 2016 de la plupart des centrales à charbon et de certaines TAC fioul vont quand même devoir être compensées à partir de 2018 pour passer les incroyables pointes hivernales françaises dues à notre chauffage électrique. Pas de problème de base pour RTE, d’autant plus que l’EPR devrait arriver d’ici là. Encore une fois nos gestionnaires ne voient pas les ENR comme un truc erratique et source de problèmes. C’est un nouveau modèle, la nouveauté fait peur à ceux qui sont engoncés dans leurs certitudes depuis 50ans. le monde change.
Effectivement ça vaut le coup d’être cité : Don Quichotte (spéciale dédicace à @Pas naïf) a manifestement perdu son combat. Entre janvier et juin 2013 près du quart (23,6%) de l’électricité consommée en Espagne a été tirée des moulins à vent modernes. Sur cette période, l’éolien devance de quelques points l’hydroélectricité (17,8 %) et la contribution du solaire s’élève à 4,6 %, en grande partie photovoltaïque (3,3 %). La biomasse et les déchets se partagent les 2 % restants. Au final les filières énergétiques non durables ne représentent plus que 52 % du mix électrique ibérique. La part des énergies fossiles s’est érodée à moins du tiers (30,9 %) du mix électrique de notre voisin sud-pyrénéen. La pénétration de hauts niveaux d’énergies renouvelables fluctuantes (éolien et solaire) est possible en Espagne grâce à un réseau électrique permettant aux différentes régions d’échanger de l’électricité, à l’hydraulique modulable (lacs de barrage et stockage via les Station de Transfert d’Energie par Pompage) et à la complémentarité temporelle des ressources éolienne et solaire. L’Espagne, tout comme le Portugal où les énergies renouvelables ont atteint le niveau remarquable de 70% dans le mix électrique au premier trimestre 2013, démontre qu’intégrer de hauts niveaux d’énergies renouvelables fluctuantes dans un système électrique pourtant relativement isolé est tout à fait possible. Les technologies et stratégies permettant d’obtenir de la flexibilité sont dès à présent disponibles. En Italie ils ont atteint 33,2% d’ENR dans leur mix ! et ils ont le taux de solaire dans le mix d’un grand pays le plus élevé au monde, 7%. Et non ils ne sont pas en black-out. Il y a 10ans les @Pas naïf et compagnie disaient que jamais les ENR n’arriveraient à atteindre 1% d’un mix d’un grand pays. Puis ce fut 2% Puis 3% Puis 4% …. Aujourd’hui certains pays dépassent les 30% juste avec éolien et PV. Et ça marche, et on progresse, on apprend des erreurs, on décrouvre de nouveaux outils, on fait évoluer les technologies. Malgré les freins, les râleurs, les grincheux, les conservateurs de tout poil.
Allez, juste pour le plaisir : L’Espagne, tout comme le Portugal où les énergies renouvelables ont atteint le niveau remarquable de 70% dans le mix électrique au premier trimestre 2013, démontre qu’intégrer de hauts niveaux d’énergies renouvelables fluctuantes dans un système électrique pourtant relativement isolé est tout à fait possible. Les technologies et stratégies permettant d’obtenir de la flexibilité sont dès à présent disponibles.
En été, pendant la journée, la chaleur du soleil remplace une partie du charbon ou de la biomasse dans une centrale thermique. Avantage, une énergie disponible 24 heures sur 24.
Après la sortie du nuclèaire, les Allemands veulent sortir du pv en gros en 2038 ? Parceque le pv n’est toujours pas rentable, donc après leur fin de vie des panneaux, exit la production pv. Ils vont faire comment ?
Il aura donc suffi de quelques mots paumés au bout d’une phrase stylistique d’un article sans scoop particulier pour lancer le concert de superlatifs de pas naïf … En regardant la courbe électrique allemande en cette période d’anticyclone, on constate pourtant une rare stabilité dans la production conventionnelle allemande. La courbe grise est d’une rare platitude ce qui montre bien la fantastique économie de charbon , sans parler de la stabilité du régime et la prévisibilité des centrales conventionnelles teutonnes. Si une telle corbe provoque les cataclysmes décrits en France, c’est peut être que vos professionnels manquent de compétence pour la gérer , et si vous embauchiez un directeur allemand ?
Que les ENR posent des problèmes pour la stabilisation du réseau, ça n’était jusqu’à présent qu’un mensonge des industriels. Récemment, les gouvernements ont aussi commencé à colporter cette dangereuse propagande. Pourquoi ? Un vaste complot sans doute. Maintenant, les journalistes s’y mettent aussi ! Au premier rang desquels Enerzine. Décidemment, les lobbys industriels sont partout. Comment ne peuvent-ils pas voir l’aveuglante et sainte Vérité ? C’est à n’en rien comprendre…
Problème et problème. De quels problèmes parlent aux juste les rares industriels qui se plaignent des ENR? les EDF, EON, RWE et autre grand utilities? Mis à part des critiques sur la baisse de rentabilité de leur production de base, rien de concret sur la stabilité des réseaux. De quels problèmes concrets parle Enerzine ou d’autres journalistes au sujet de cette stabilité? Allez-y montrez nous un seul élement concret qui menace vraiment nos réseaux aujourd’hui. Regardez le graphique indiqué par Lionel ci-dessus, vous verrez qu’au contraire le solaire apporte de la stabilité en évitant de devoir recourir aux moyens de pointe. La conso allemande passe d’environ 40GW la nuit à 65 à midi. Les 23GW de PV en fonctionnement d’en ce moment permettent d’éviter tout recours à un moyen de pointe et donc de limiter grandement le recours aux énergies fossiles. L’instabilité du réseau elle est à chercher du côté de l’intermittence du nucléaire et de ses arrêts imprévisibles, quasi journaliers. Un article qui fait un bon rappel de cette variable que l’on a tendance à oublier :
¤ Certains nous bassinent encore avec leurs billevesées, voulant faire croire qu’il faut construire des centrales au charbon ou au gaz pour compenser l’absence de soleil la nuit ou la faiblesse du vent à certains moments. Pourtant, en Allemagne en dix ans, entre 2002 et 2012, alors que la production d’électricité solaire est passée de 0,2 à 28,5 TWh et celle de l’éolien de 15,8 à 45,0 TWh, avec une diminution de 164,8 à 99 TWh pour le nucléaire, … le charbon a aussi diminué de 134,6 à 118,0 TWh, le lignite est resté stable à 158 TWh et le gaz est seulement passé de 56,3 à 70,0 TWh. Tout cela malgré une augmentation de la production totale, passant de 586,7 à 617 TWh (30,3 TWh).
Les problèmes concernent effectivement plus l’éolien que le solaire dont l’allure de la production a l’avantage d’être en adéquation avec l ‘évolution journalière de la consommation (au moins en été, plus compliqué les soirs d’automne hiver)). Ceci dit, la quantité n’est pas tout et la qualité ( tension notamment) n’est pas un mince problème notamment au niveau des réseaux de distribution. Concernat les problèmes, ce ne sont effectivement pas forcément les « grandes utilities » qui vont les aborder au delà des aspects financiers que vous soulignez. Ceux qui en parlent, ce sont les gestionnaires de réseau, dont c’est le boulot, par exemple: Que RTE ne couine pas trop n’est lié qu’au caractère relativement limité de la production éolienne.
C’est formidable, vous prouvez exactement le contraire de ce que vous semblez vouloir démontrer! Effectivement sur la période que vous évoquez les allemands ont construit des centrales gaz (qui tournent très peu et sont donc bien du back-up) et la production charbon a diminué ce qui a renvoyé un certain nombre de centrales charbon à des fonctions de back-up.Certes, elles étaient préexistantes et il n’y donc pas eu à les construire, mais il faudra bien les remplacer lorsqu’elles arriveront en fin de vie technique ou économique. Rassurez vous d’ici 2022 fin du nucléaire le charbon/lignite devrait être relativement stable.
Si j’ai bien compris, dans le cas contraire prévenez moi sans vous insurger svp, vous expliqué que malgré la hausse de la production d’énergie issue du PV la production n’a pas beaucoup changé, ce qui prouverai que la production est en acore avec la demande. Dans ce cas pour quoi lorsque la production du PV commence à apparaitre en Allemagne (vers 7H selon le lien que vous avez fourni), l’import d’électricité de l’Allemagne vers la France commence exactement en même temps lui aussi et sui la même allure de courbe que la production solaire en Allemagne ?
Dans la matinée du dimanche 26 juin 2013, les prix faible et un moment négatif de l’électricité ont bien été provoqués par un excés du nucléaire dont personne n’avait besoin. Comme on le voit avec RTE, le solaire ne produisait pas à ces heures là (nuit et début de matinée) et la production éolienne était faible. En Allemagne, à la même date, la production éolienne n’avait rien d’extraordinaire non plus … et toujours pas de soleil la nuit.
Prévoir c’est bien, mais quand tous les soir le solaire tombe à une prod de 0% et l’éolien fait le yoyo, c’est bien les centrales de backup qui prennent le relais. Pour rappel, perdre de temps en temps 900MW sur 30000, ça fait 3% à compenser. Pour le solaire plus éolien c’est 95% qu’il faut pouvoir compenser…
Excusez moi les imports venant d’Allemagne commencent un peu plus tard cependant la courbe d’évolution sui bien celle de la production du PV allemand.
Pour sourir un peu ,allez voir dans les premiers épisodes des Simpsons (saisons 1 ou 2 ) l’épisode dans lequel des allemands rachetent une centrale nucléaire américaine pour essayer d’améliorer sa production . C’est très drole et montre une bonne connaissance des méthodes de travail de ces deux pays;mais ils finissent par abandonner . Il faut rappeler que cette série est à l’origine ,en autres ,antinucléaire ,antieuropénne et anti française .
Je n’ai pas la prétention de maitriser les lois du marcher de l’électricité mais pourquoi ce serai la faute du nucléaire si les prix deviennent négatif alors qu’il produit 40 GWh sur 51GWh consommé en France à 9H du matin. De plus on peu remarqué que pendant la période où l’on vendait à prix négatif l’Allemagne continuait de nous vendre sont électricité et non d’acheter la notre c’est la encore la faute du nucléaire allemand ?
Je vais être honnête le fonctionnement des marchés m’est totalement étranger. Si je vous ai bien compris, vous dites que si l’on continuait à acheter de l’électricité à l’Allemagne alors que l’on en vendait à prix négatif c’est parce que on est lié avec par un contrat d’achat. Mais pourquoi imputer au nucléaire les prix négatif de l’électricité et non à l’hydraulique par exemple. Je n’ai rien contre l’hydraulique je trouve que c’est une des ENR les plus intéressante mais en France le nucléaire est utilisé comme base dans la production d’électricité c’est-à-dire que il produit environ tout le temps la même quantité et l’ajustement est fait avec les autres sources d’énergie. Hors lorsque les prix de vente sont devenus négatif la production nucléaire ne dépassait pas la consommation. Le nucléaire a donc bien joué son rôle de base et se sont les autre source d’énergie donc celle d’ajustement qui devrai être en cause à mon sens.
Le nucléaire a bon dos car il semblerait que l’allemagne, l’Espagne et le Danemark subissent plus souvent et depuis plus longtemps des tarifs « spot » négatifs (lemonde.fr du 20.6 + données epex-spot, omel etc…). Par ailleurs, le problème n’est pas de trouver un coupable, mais que les producteurs d’éolien et de PV ne soient pas soumis à ces prix bradés ou négatifs.
Pas d’affolement, il se trouve juste que dans un marché qui est réellement temps réel, sans quasiment de capacités de stockage ( c’est pas comme le jus d’orange ou l’aluminium, autres commodités), le moindre déséquilibre conduit rapidement à des effets importants. Concernant l’hydraulique pour le jour cité ( et depuis quelques semaines), il s’agit d’hydraulique fatal, il n’était pas possible de faire moins sans « déverser » un peu plus tard, vous pouvez vérifier sur le site de RTE la production n’est pas descendue en dessous de 6000MW depuis au moins deux mois. Ces phénomênes arrivent surtout le WE notamment en été (faible consommation), et notamment le Dimanche ( car la plupart des prévisionnistes et des traders sont en WE depuis le Vendredi soir, et donc les erreurs de prévision sont moins bien rectifiées qu’en semaine).
Je confirme ce qu’écrit 6ct simple , le truc inhabituel en ce moment , c’est la pluviométrie du printemps, en général le grand hydraulique tombe à zéro en été, pas cette année (ce qui n’empèche pas la france de bruler du charbon à midi) Sinon , pour l’article, rien de nouveau, l’Allemagne a toujours un objectif de 53GW de PV, le fait de parler de 2017 n’a pas vraiment d’importance sinon que ça informe sur le rythme présumé d’acroissement annuel du parc PV, 4GW/an soit moitié moins que ces 3 dernières années environ. C’est d’ailleurs la seule information de cet article , la réaction de Pasnaïf et de l’escadrille des pronukes est basée sur un bout de phrase complètement de la responsabilité de l’auteur. Un peu légère et résolûment polémique d’ailleurs
Bref, si EDF avait arrété volontairement pour le WE 2000MW (de plus) de nucléaire et que les voisins (RWE, Eon…) avaient fait pareil avec 2000MW de lignite et ou/de nucléaire (ils étaient déjà au plancher sur le charbon d’après les chiffres d’EEX), tout celà serait certainement passé inaperçu. Reste à savoir, et c’est bien là tout le débat, si les renouvelables non pilotés ( éolien et PV) peuvent continuer à bénéficier éternellement d’un statut de « passager clandestin » soumis à aucune rêgle d’équilibrage et bénéficiant de tarifs d’achats garantis et totalement indépendants de la valeur instantanée du produit (le MWh). Visiblement l’article nous dit que le réponse est tranchée dans le futur en Allemagne pour le PV, au moins pour ce qui concerne les tarifs, la priorité d’accès restant un sujet, certes compliqué. Et si nous profitions de l’expérience acquise par nos voisins?
Si on brûle du charbon à midi, c’est parce que le RU est très friant du MWh charbon francais ( quand il est disponible pour l’export) qui lui coute moins cher que du MWh gaz home made.
A noter quand même que dans l’hypothèse de baisse volontaire de 2000MW coté EDF et pareil cotés gros producteurs allemands, les deux pourraient se retrouver poursuivis par la Commission pour retention de capacité et manipulation de marchés ( action concertée en vue de maintenir des prix artificiellement hauts, ce qui est bien le cas, les maintenir positifs alors qu’ils sont négatifs….). Bienvenue dans le grand marché de l’électricité à l’anglo-saxonne ( cher Sir Leon Brittan) matiné de tarifs d’achat garantis pour les passsagers clandestins!
ERDF a semble t il prévu le cas d’ un déséquilibre du reseau dut au ENR.Leur DEIE peut permettre de limiter la puissance active des centrale raccordées. Et si cela ne repond pas , ils découplent directement la centrale. Voici le lien: Donc si les reseau sécroule par une surproduction PV eolien ce sera plus un defaut de pilotage ERDF qu’ a cause des ENR. Par contre je ne connais pas les eventuelles compensation tarifaire.
… avons-nous eu ce jour, un vrai déluge…! Alors on les démonte une à une: * « Le nuc flucture davantage que les EnR folâtres!! ». Fallait la penser celle-là, bravo pour l’imagination, un chef d’oeuvre de désinformation. Alors que c’est le nuc avec sa capacité de suivre à 5% par minute qui permet d’étaler le PV et éoliens minables que nous avons. En effet, le nuc à moyenne-faible puissance ne dégage pas d’excès de CO², comme le font les charbonniers. Sachez aussi qu’une tranche de 1.3GW qui stoppe sans préavis dans un réseau chargé à 35GW, n’impose qu’une variation de tension secteur HT de 2% au plus, dans la plage de régulation ordinaire, sans pour autant à avoir impérativement à réajuster en vitesse les autres centrales: ça marche depuis 35ans. Tandis que 16GW en montée en 15 minutes comme constaté en Allemagne créé un vrai déluge d’urgences, appel aux réseaux voisins, coupures d’industriels, etc… Allons, comparez ce qui est comparable. Si vous avez du courage, rechechez sur Internet les graphes exacts de la puissance émise par Région: Pire qu’une dent de scie erratique, ça ressemble aux enregistrements de tremblement de terre… * L’Espagne a des lois autorisant les gestionnaires de réseau à couper les éoliennes et PV quand la stabilité est risquée… Pas en France ni en Allemagne. Cela réduit automatiquement la part des EnR. * « La France a un nucléaire trop gros 75% du temps »: Faux, les graphes de RTE version précédente mais aussi actuelle, montrent que le min d’Eté est de 34 GW et pour une moyenne d’Eté vers 40-45GW. Dès la demi-saison entamée, ça dépasse les 63GW, donc le 75% sort du chapeau..! D’ailleurs il est grandement ridicule de taguer le nuc pour une éventuelle surpuissance alors que l’éolien fait ce qu’il veut comme variations entre 5% (mini constaté 10% du temps) et une moyenne de 15%: deux poids, deux mesures, voilà où mène l’idéologie. D’ailleurs tout le monde sait que de 1978 à 2006, le réseau français a été pourri par les nombreux black-outs nucléaires… * L’Allemagne a 10% d’EnR erratiques: Vrai en énergie, car la puissance instantanée est leur talon d’Achille. Mais pour celà, les gestionnaires sont obligés de vendre à perte souvent (21milliards d’€ d’achat forcés en 2011 pour seulement 3milliards d’€ de revente au prix marché), ils saturent les réseaux des voisins de l’Est, Pologne et Tchéquie pour transporter leur courant vers le sud de l’Allemagne. Le monde à l’envers, ça va craquer bientôt. * Quand au 26 Juin, ce n’était pas Dimanche et l’hydraulique avait été appelé à forte puissance. J’ai regardé les dimanches 23 et 30 Juin durant lesquels l’hydraulique donnait à forte puissance ainsi que le Gaz. Donc même s’il y a eu vente à perte, ce n’est pas dû au nuc mais plutôt par excès de contrat d’achat à terme, une phénomène purement boursier. D’ailleurs le nuc tournait alors à 31GW et grâce à se flexibilité de 5% par minute a suive ce qu’on lui demandait. Donc l’argument est soit dû à incompétence soit à de la désinformation volontaire. * etc, etc… * Alors si vous voulez défendre vos EnR, cessez d’insulter les autres (preuve que vous savez avoir tort) et sortez des arguments raisonnables et quantifiables. Reconnaissez que la limite d’exploitation des EnR dans le bilan énergie électrique annuel n’est que de 7% à peu de chose près sinon le réseau fait des black-outs. Ce n’est pas de moi, mais des autorités de régulation de réseau au Texas ainsi qu’en Hollande.
… avons-nous eu ce jour, un vrai déluge…! Alors on les démonte une à une: * « Le nuc flucture davantage que les EnR folâtres!! ». Fallait la penser celle-là, bravo pour l’imagination, un chef d’oeuvre de désinformation. Alors que c’est le nuc avec sa capacité de suivre à 5% par minute qui permet d’étaler le PV et éoliens minables que nous avons. En effet, le nuc à moyenne-faible puissance ne dégage pas d’excès de CO², comme le font les charbonniers. Sachez aussi qu’une tranche de 1.3GW qui stoppe sans préavis dans un réseau chargé à 35GW, n’impose qu’une variation de tension secteur HT de 2% au plus, dans la plage de régulation ordinaire, sans pour autant à avoir impérativement à réajuster en vitesse les autres centrales: ça marche depuis 35ans. Tandis que 16GW en montée en 15 minutes comme constaté en Allemagne créé un vrai déluge d’urgences, appel aux réseaux voisins, coupures d’industriels, etc… Allons, comparez ce qui est comparable. Si vous avez du courage, rechechez sur Internet les graphes exacts de la puissance émise par Région: Pire qu’une dent de scie erratique, ça ressemble aux enregistrements de tremblement de terre… * L’Espagne a des lois autorisant les gestionnaires de réseau à couper les éoliennes et PV quand la stabilité est risquée… Pas en France ni en Allemagne. Cela réduit automatiquement la part des EnR. * « La France a un nucléaire trop gros 75% du temps »: Faux, les graphes de RTE version précédente mais aussi actuelle, montrent que le min d’Eté est de 34 GW et pour une moyenne d’Eté vers 40-45GW. Dès la demi-saison entamée, ça dépasse les 63GW, donc le 75% sort du chapeau..! D’ailleurs il est grandement ridicule de taguer le nuc pour une éventuelle surpuissance alors que l’éolien fait ce qu’il veut comme variations entre 5% (mini constaté 10% du temps) et une moyenne de 15%: deux poids, deux mesures, voilà où mène l’idéologie. D’ailleurs tout le monde sait que de 1978 à 2006, le réseau français a été pourri par les nombreux black-outs nucléaires… * L’Allemagne a 10% d’EnR erratiques: Vrai en énergie, car la puissance instantanée est leur talon d’Achille. Mais pour celà, les gestionnaires sont obligés de vendre à perte souvent (21milliards d’€ d’achat forcés en 2011 pour seulement 3milliards d’€ de revente au prix marché), ils saturent les réseaux des voisins de l’Est, Pologne et Tchéquie pour transporter leur courant vers le sud de l’Allemagne. Le monde à l’envers, ça va craquer bientôt. * Quand au 26 Juin, ce n’était pas Dimanche et l’hydraulique avait été appelé à forte puissance. J’ai regardé les dimanches 23 et 30 Juin durant lesquels l’hydraulique donnait à forte puissance ainsi que le Gaz. Donc même s’il y a eu vente à perte, ce n’est pas dû au nuc mais plutôt par excès de contrat d’achat à terme, une phénomène purement boursier. D’ailleurs le nuc tournait alors à 31GW et grâce à se flexibilité de 5% par minute a suive ce qu’on lui demandait. Donc l’argument est soit dû à incompétence soit à de la désinformation volontaire. * etc, etc… * Alors si vous voulez défendre vos EnR, cessez d’insulter les autres (preuve que vous savez avoir tort) et sortez des arguments raisonnables et quantifiables. Reconnaissez que la limite d’exploitation des EnR dans le bilan énergie électrique annuel n’est que de 7% à peu de chose près sinon le réseau fait des black-outs. Ce n’est pas de moi, mais des autorités de régulation de réseau au Texas ainsi qu’en Hollande.
Désolé, qu’on discute des coûts des renouvelables électrogènes (coûts directs et coûts induits) et de leurs avantages /inconvénients certainement, et je ne pense pas être le dernier à le faire. Mais affirmer « la limite d’exploitation des EnR dans le bilan énergie électrique annuel n’est que de 7% à peu de chose près », c’est tout simplement vous couvrir de ridicule… Regardez ne serait-ce qu’en bas à gauche, la péninsule ibérique, quasiment « isolée » d’un point de vue electrique.
Rigolons: Il y a une telle chasse aux sorcières dans les rangs de certaines entités publiques que nul n’ose plus lever le petit doigt pour contrdire la pensée unique du grand chef ayant vendu le nuc pour 2% de voix électorales. Les faits: De l’ADEME, dans sa RT2012, qui équivaut à dire que la chaleur nucléaire en centrale dégage autant de CO² que le charbon, donc il faut la pénaliser dans les audit habitat… De la CRE qui passe le coût de production du MWh nucléaire de 32€ en 2008 à plus de 100€ en 2012… ça crève les yeux… Alors que RTE, qui dit se satisfaire des « PV et éoliens ne perturbant pas le réseau », ne fait que comme les autres, il s’écrase. Mais la Physique leur dit « zut » car ses lois ne sont pas manipulables…
… avons-nous eu ce jour, un vrai déluge…! Alors on les démonte une à une: * « Le nuc flucture davantage que les EnR folâtres!! ». Fallait la penser celle-là, bravo pour l’imagination, un chef d’oeuvre de désinformation. Alors que c’est le nuc avec sa capacité de suivre à 5% par minute qui permet d’étaler le PV et éoliens minables que nous avons. En effet, le nuc à moyenne-faible puissance ne dégage pas d’excès de CO², comme le font les charbonniers. Sachez aussi qu’une tranche de 1.3GW qui stoppe sans préavis dans un réseau chargé à 35GW, n’impose qu’une variation de tension secteur HT de 2% au plus, dans la plage de régulation ordinaire, sans pour autant à avoir impérativement à réajuster en vitesse les autres centrales: ça marche depuis 35ans. Tandis que 16GW en montée en 15 minutes comme constaté en Allemagne créé un vrai déluge d’urgences, appel aux réseaux voisins, coupures d’industriels, etc… Allons, comparez ce qui est comparable. …/… Suite au prochain texte
Vos exces verbaux et tons méprisants discréditent d’autant plus votre prose qu’on ne voit aucune solution possible pour votre cas. Une Europe sans EnR est absolument inimaginable dans le siècle qui vient… Pourriez vous mettre à jour vos records ? Je ne sais pas si le plus nul provient d’une inadéquation entre le parc électrogène traditionnel et les EnR ou simplement d’une bande organisée qui ne parle que d’éradication et d’annulation , de bulle qui s’effondre ou de retour aux années 80… Le problème n’est pas tant technique que psychiatrique dans votre cas : les EnR vont simplement continuer à croitre, sans se soucier de votre surenchère sémantique. L’Angleterre aura 18GW éolien offshore en 2020, l’Espagne probablement 35GW onshore, l’Allemagne Une soixantaine etc… fussiez vous plus brutal voire violent , le fait est là, il faut réaligner le réseau , point Mais comment une entreprise peuplée de râleurs comme vous peut-elle faire le travail que tout le monde en attend : mettre l’outil de production en corrélation avec les technologies ? Vous etes le problème , bien plus que le nucléaire.
J’aime bien votre image » un réseau électrique c’est comme un tandem avec une infinité de gens qui pédalent qui sont les centrales électrique. » Je ne sais pas si vous avez déjà fait du tandem (voire plus, 3 ou 4, ça existe), mais le plus gonflant c’est quand il y en a un qui pédale juste quand il en a envie ( quand ca descend, quand il y a du vent derrière,….). C’est quand même un peu le cas du PV ou de l’éolien, non?
Et un gars qui accepte une mission mais qui oublie de faire ce qui l’emmerde ? C’est aux autres de le faire.. Je suis développeur , j’accepte toutes les missions mais je ne fais que le design et ni la base de donnée , ni le shipping, ni les tests en régression, vous n’avez qu’à le faire à ma place !! Le gars se croit tellement génial et irremplaçable … Produire l’electricité pour une collectivité , c’est prendre en compte ses besoins, pas uniquement ce qui marche du premier coup. En l’occurrence, le marché a besoin de moyens de stockage qui ne sont pas encore là , il y a de quoi s’en émouvoir mais tout ce que je vois , c’est des gens qui ne parlent pas de stockage (la France n’aurait pas de compétence en la matière) mais qui parlent du réseau post chocs pétroliers des années 70 Travailller sur le stockage est la seule option d’àvenir, le tout-nuc, c’est le passé
Il me semblait bien…. Donc Yaka faire du stockage et surtout se poser la question de qui va payer ce stockage. Déjà que 2 fois 5% d’augmentation en Aout 2014 et 2015 ça fait du grabuge….Et en plus, faudra certainement remettre 3€/MWh au pot de la CSPE en Janvier juste pour commencer à résorber les déficits passés.
pas 14 et 15, j’anticipais un peu pour 2015, désolé…..
Ben c’est une autre manière de dire la mêmee chose, la mission de fournir de l’électricité pour le réseau, l’éoliene et le solaire l’assurent effectivement juste quand ça les arrange, et oublient de faire ce qui les emmerde, assurer en quoi que ce soit l’équilibre demande-production. En se renseignant on peut découvrir qu’EDF avait envisagé dans les années 90 d’utiliser les centrales pour produire de l’hydrogène pour stocker les surplus, mais conclut que le projet n’était pas rentable. Pour les besoins de stockage de la France, le plus simple est juste d’exporter en Suisse, et de prendre pendant la journée les excédents qu’ils souhaitent nous revendre (sachant qu’ils revendent surtout à l’Italie). Les Allemands ici ont créé le problème en tenant absoluement à installer plus de 60 GW de solaire et l’éolien, dont la production doit être acheté, avant de se préoccuper du stockage. Leurs plans « power-to-gaz » sont à une échelle ridicule par rapport au besoin, mais surtout, explosent en coût quand on prend en compte le coût des équipements pour une capacité X et leur pourcentage d’utilisation. Soit on positionne X à une valeur très faible, en continuant à jeter la majorité des excès, soit on construit des équipements qui ne servent quasiment pas.
Compresser de l’air, stocker du froid l’été, du chaud l’hiver, des batteries, de la biomasse algale , de l’hydrogène, le l’amoniac, n’importe quoi pourvu que ça se stocke ! Ceux qui payent sont ceux qui perdent de l’argent avec la situation actuelle, comme ça ils en perdront moins et même ont-ils une chance d’en gagner un peu.. C’est une mission, c’est pas une liste au père noël, on ne fait pas que ce qu’on veut, on fait ce qu’il faut ! Les EnR sont là ! et ça ne va pas s’arrèter, elles vont crever tous les plafonds, et on en redemandera parce que la vie est faite de désirs et de devoirs. Mon désir de moins de nuke se transforme en devoir pour le fournisseur d’électricité, son désir de me la vendre plus cher devient mon devoir de signer le chèque… Et plutôt que fondre en larmes quand les choses changent, on se frotte les mains et on s’y colle , voilà
Que de mauvaise foi. Le problème du stocka à été abordé de très nombreuse foi sur ce forum. Et c’est bien de la que viens le principale problème de l’intermittence du PV et de l’éolien. Je rappel que il faudra savoir vers où on vas. Il semble que vous vouliez supprimer le nucléaire. Mais la tendance est également à la suppression du gaz, du charbon et du pétrole. Toute énergie confondue la France à consommer 2 000 Twh en 2012 (je sait que je me répète mais lionel ne semble pas avoir lut les autre post). Sans nucléaire, ni charbon, ni gaz, ni pétrole j’attends vos proposition de mix énergétique. Je ne vous demande pas de m’expliquer comment tout cela va marcher mais simplement quel part devrai selon vous prendre chaque type d’énergie. Par exemple 30% éolien, 30% PV, 30 biomasse et 10% géothermie ? J’attends vos proposition et nous discuterons ensuite des moyen de stockage nécessaire.
Si vous me pemettez même si la question ne m’est pas destinée, dire « je ne vous demande pas comment tout celà va marcher » comme vous le dites est une première erreur, car un mix quelqu’il soit requiert plus ou moins de transport, de distribution, de stockage, … Bref on ne peut pas parler uniquement du mix de production sans se questionner sur ses conséquences sur le reste du système. C’est quand même bien le problème et on le voit bien quand on parle de PV ou d’éolien en Allemagne. Et seconde erreur, fixer a priori des pourcentages de ceci ou de celà, sauf s’ils sont des pourcentages minimaux susceptibles de favoriser le décollage de telle ou telle technologie, c’est un peu ridicule.Le problème avant tout, c’est quand même bien de fournir une electricité ( et si possible une enérgie au sens plus large) compétititive aux entreprises et aux citoyens francais, non?. Les pourcentages évolueront en fonction de la compétitivité des différentes sources d’électricité, pas de décisions d’un ministre qui passe. Ca , c’était au siècle passé….
MErci à Chelya pour cette mise en perspective des dépenses. Homer , la France fait du nucléaire, elle ne peut pas plus s’en passer que la chine de charbon, je l’ai déjà dit il y a longtemps, je suis satisfait de l’abandon de la centrale de Penly, je n’en demande pas plus en l’état, pas de prolifération et de dissémination qui augmentent le risque d’accident. Maintenant à tort ou à raison, les gens qui travaillent dans les EnR ont en tête un modèle de vie sans charbon ni nucléaire , parce que tout le monde a besoin d’un objectif, c’est comme ça , inutile de le prendre au pied de la lettre, les gens sont parfois contradictoires. Pour ce qui est du renouvellement du parc, là il va y avoir du sport car les EnR partent de zéro mais elles sont à 260 milliards d’investissement par an et aucune phrase -fût-elle brutalement pasnaïve- postée sur Enerzine n’y changera rien. Les EnR ne sont plus un rêve d’écolo, c’est une réalité quotidienne avec ses bons et ses mauvais cotés Et au delà de 2020, on sait déjà que plusieurs techniques de stockage seront opérationnelles, l’hydrogène dés 2015 par les deux premiers auto makers au monde et en dépit des prétendus verrous (l’économie de marché aime les verrous technologiques car cela permet de prendre des brevets) Jetez un oeil par ici : Je lis bien le mot « miracle » sur le site du MIT ? ce n’est pas si fréquent Donc , plus nos enerzinophiles se morfondent en trouvant la vie trop injuste et plus certains industriels s’entousiasment de défricher un secteur vierge et crémeux… c’est la vie , ya ceux qui lisent Jancovici et qui pleurent et ceux qui prennent leurs responsabilités J’ai commandé mes panneaux amorphes à 0.5Euro/Wc pour la première fois aujourd’hui et je m’apprète à faire un monstre gueuleton pour féter ça, même si ça fait pleurer mon prochain, je suis bien décidé à m’offrir un onirisme tout à fait capitaliste et égoïste. Je stoque quelques watts dans du lithium à 3.7v et comme le prix du lithium a aussi fondu comme neige en juillet, je me rapproche dangereusement de l’extase…
J’entends bien que les moyen de production d’énergie sont évolutif simplement afin de raisonner sur un cas simple pour la problématique de stockage il faut partir d’une base commune et simplifier (très grandement je vous l’accorde) le problème.
Votre avis sur mes connaissances dans les deux domaines m’indiffère complètement, vous avez déjà largement prouvé votre incompétence récemment ici même au moins sur le second (que le Danemark sans interconnexions ce serait pareil, que l’Allemagne va fermer ses interconnexions,,…). Je vous repasse les liens?
Justement, il n’y a pas de cas simple, et c’est bien ce sur quoi jouent l’ensemble des vendeurs de balivernes avec des cas « simples ». On n’est pas dans le développement d’un réseau de téléphone mobile qui vient se superposer à un réseau fixe existant voire même complètement le « remplacer » car celui-ci n’existe pas comme par exemple dans certains coins d’Afrique.
« les gens qui travaillent dans les EnR ont en tête un modèle de vie sans charbon ni nucléaire ». Si ils réfléchissaient un peu plus à leur futur, il vaudrait mieux qu’ils réfléchissent , au moins en Europe, à un avenir sans pétrole ni gaz….
Incroyable, on se plaint de trop produire !!!!! et comme d’habitude la variable stockage est négligée! comme dirait lyonel, il y a des métiers à inventer avec ces nouvelles productions. problème: comment récupérer de l’énergie que l’on vous donnerait et même que l’on vous payerait pour la récupérer et éventuellement que l’on vous repayerait pour la consommer!!! ? je ne doute pas qu’un vrai entrepreneur trouvera la solution! moi pour compléter ma retraite (en espérant que je puisse la prendre un jour;o) je me vois bien stocker de l’hydrogène pour alimenter la pile à hydrogène qui me fournirai l’énergie dans ma maison et celle de mon véhicule! mais il y a bien d’autre moyens de stocker de l’énergie mieux que gratuite, non! allez un peu d’imagination :o)) comme par exemple de demander à notre bouse de linky de nous déduire de la facture l’électricité consommée aux heures de pointe de production ! de prévoir ces pointes de prod pour organiser le stockage thermique (chaud et froid) ou pour accélérer les process gros consommateurs, chimie, métallurgie, papier, cimenteries etc,etc. du pain sur la planche pour des générations d’ingénieurs
Je constat avec grand plaisir que vous ne faites pas parti de la catégorie des écolo buté et borné anti-tout. Si vous avez lut mes commentaire sur d’autre post vu avez du remarquez que je ne suis pas anti ENR mais contre des ENR donc la densité de production d’énergie et la volatilité est trop importante.
« L’augmentation des tarifs ne fait aucun grabuge parce que l’électricité n’est pas un poste important dans le budget d’un ménage » Ah bon? Avez vous donc lu les commentaires sur chaque article annoncant une augmentation des tarifs de l’électricité ? C’est assez… éclairant.
Vous avez vraisemblablement un probleme sur votre installation si vous ne depassez pas 1300 W en pic aujourd’hui sur une installation de 3000 W d’il y a quatre ans. c’est votre install qui est en cause, pas le PV Faites gaffe aux unités, si vous dites a un gars que vous avez roulé à 1000 km/h, il peut comprendre que vous avez roulé 1000 km, mais c’est pas sûr… Pour la fin des tarifs en PV en Allemagne, c’est une chose normale car le PV est arrive a maturité en Allemagne
« Le problème avant tout, c’est quand même bien de fournir une electricité compétititive aux entreprises et aux citoyens francais, non?. » Je suis un citoyen français et le tarif du kWh n’est pas ma priorité. Au contraire: je préfère payer mon électricité 3 fois plus chère, pour avoir de l’électricité renouvelable (ne provenant ni du charbon, ni de l’uranium, ni du pétrole, ni du gaz). Je ferai des économies ailleurs, en isolant mon logement pour réduire ma facture de chauffage, par exemple. Et surtout, j’espère que d’autres sont également dans mon cas.
Je respecte totalement votre opinion, j’ai simplement peur qu’elle ne soit pas partagée par tous et qu’une multiplication par 3 des prix de l’électricité ne serait ni populaire, ni franchement salutaire pour l’économie francaise. Ceci dit, rien ne vous empêche de souscrire un contrat d’électricité « verte », d’ailleurs vous paierez bien moins que 3 fois plus. C’est juste un peu « artificiel », ça ne s’appuie que sur des « certificats d’origine », mais ça existe.
Je suggérait simplement qu’en payant son électricité 3 fois plus cher, on pourrait financer le stockage, ou au moins dans un premier temps la R&D pour faire progresser ce domaine. Je suis déjà chez Enercoop, mais je souhaiterais aller plus loin en souscrivant chez un fournisseur faisant du stockage (voir par la suite consommer ma production et développer mon propre stockage). Je suis bien conscient que mon électricité « verte » est en fait de l’électricité nucléaire la nuit et une bonne partie des journées sans soleil et sans vent. C’est pour ça que contrairement à ce que faisaient mes parents il y a 25 ans, je fais tourner mon lave-linge et lave-vaisselle dans la journée. Pour ce qui est du côté populaire, c’est bien parce qu’on met systématiquement en avant le coût financier (au kWh) de l’électricité en avant qu’on reste dans un tel immobilisme (le refus de sortir du nucléaire, notamment). En revanche, j’ai du comprendre par quel mécanisme l’augmentation des tarifs de l’électicit nuirait à l’économie française.
Je me permets de vous renvoyer car c’est déjà écrit à une « synthèse » que j’avais essayé de faire suite à un débat sur le stockage, c’est ici, le 13/01 à 16h36:
… avons-nous eu ces jours-ci, un déluge…! Alors on les démonte une à une: * « Le nuc flucture davantage que les EnR folâtres!! ». Fallait la penser celle-là, bravo pour l’imagination, un chef d’oeuvre de désinformation. Alors que c’est le nuc avec sa capacité de suivre à 5% par minute qui permet d’étaler le PV et éoliens que nous avons. En effet, le nuc à moyenne-faible puissance ne dégage pas d’excès de CO², comme le font les centrales au charbon. Sachez aussi qu’une tranche de 1.3GW qui stoppe sans préavis dans un réseau chargé à 35GW, n’impose qu’une variation de tension secteur HT de 2% au plus, dans la plage de régulation ordinaire, sans pour autant à avoir impérativement à réajuster en vitesse les autres centrales: ça marche depuis 35ans. Tandis qu’une vague éolienne de 16GW montant en 15 minutes comme constaté en Allemagne, créé un vrai déluge d’urgences, appels aux réseaux voisins, coupures d’industriels, etc… Allons, comparez ce qui est comparable. Si vous avez du courage, rechechez sur Internet les graphes exacts de la puissance éolienne produite par Région: Pire qu’une dent de scie erratique, ça ressemble aux enregistrements de tremblement de terre… * L’Espagne a des lois autorisant les gestionnaires de réseau à couper les éoliennes et PV quand la stabilité est risquée… Pas en France ni en Allemagne. Cela réduirait automatiquement la part des EnR… * « La France a un nucléaire trop gros 75% du temps »: Faux, les graphes de RTE version précédente mais aussi actuelle, montrent que le min d’Eté est de 34 GW et pour une moyenne d’Eté vers 40-45GW. Dès la demi-saison entamée, ça dépasse les 63GW, donc le 75% sort du chapeau..! D’ailleurs il est grandement ridicule de taguer le nuc pour une éventuelle surpuissance alors que l’éolien fait ce qu’il veut comme variations entre 5% (mini constaté 10% du temps) et une moyenne de 15%, pour un pic à 75%: Deux poids, deux mesures, voilà où mène l’idéologie. D’ailleurs tout le monde sait que de 1978 à 2006, le réseau français a été pourri par les nombreux black-outs nucléaires… * L’Allemagne a 10% d’EnR erratiques: Vrai en énergie, car la puissance instantanée est leur talon d’Achille: plus de 63GW erratiques. Mais pour celà, les gestionnaires sont obligés de vendre à perte souvent (21milliards d’€ d’achat forcés en 2011 pour seulement 3milliards d’€ de revente au prix marché), ils saturent les réseaux des voisins de l’Est, Pologne et Tchéquie pour transporter leur courant vers le sud de l’Allemagne. Le monde à l’envers, ça va craquer bientôt. * Quand au 26 Juin, ce n’était pas Dimanche et l’hydraulique avait été appelé à forte puissance. J’ai regardé les dimanches 23 et 30 Juin durant lesquels l’hydraulique donnait à forte puissance et le Gaz y contribuait de son côté. Donc s’il y avait eu surproduction nucléaire « impossible à réduire » les autres sources auraient été stoppées.. Donc même s’il y a eu vente à perte, ce n’est pas dû au nuc mais plutôt par excès de contrat d’achat à terme, une phénomène purement boursier. D’ailleurs le nuc tournait alors à 31GW et grâce à se flexibilité de 5% par minute suivait ce qu’on lui demandait. Donc l’argument résulte d’incompétence ou est une désinformation volontaire. * etc, etc… * Alors si vous voulez défendre vos EnR, cessez d’insulter les autres (preuve que vous savez avoir tort) et sortez des arguments raisonnables et quantifiables. Malgré quelques avantages bien minimes jamais exposés dans ces messages émotionnels, il faut reconnaître que la limite de participation des EnR dans un bilan énergie électrique annuel n’est que de 7% à peu de chose près sinon le réseau fait des black-outs. Ce n’est pas de moi, mais des autorités de régulation de réseau au Texas ainsi qu’en Hollande par exemple.
Vous nous l’avez déjà sorti il y a quelques jours….totalement en l’état, copier/coller. Alors je vais me répéter: Vous vous ridiculisez en disant » il faut reconnaître que la limite de participation des EnR dans un bilan énergie électrique annuel n’est que de 7% à peu de chose près sinon le réseau fait des black-outs. » Regardez en bas à gauche, la péninsule ibérique, péninsule électriquement trés isolée. PS: ce n’était pas le 26/06, c’était le 16/06.
rechechez sur Internet les graphes exacts de la puissance éolienne produite par Région: Pire qu’une dent de scie erratique, ça ressemble aux enregistrements de tremblement de terre… Euh, il me semble que c’est tout à fait impossible à trouver, le bilan annuel éventuellement, mais la production au jour le jour, dispo nul part.