Bouygues Energies & Services a décidé de faire appel à une nouvelle technologie au service de l’efficacité et de la sécurité de la maintenance des centrales photovoltaïques : "le drone pour diagnostic thermique"
Utilisés pour la première fois sur la plus importante centrale photovoltaïque au sol d’Ile-de-France, la centrale de Sourdun de la Générale du Solaire, les drones permettent de détecter de manière plus rapide, sûre et fiable les cellules photovoltaïques défectueuses.
Ils permettent ainsi, grâce à l’analyse des données, de définir de meilleures recommandations dans les plans de maintenance.
Le diagnostic thermique par les drones
Dans le cadre de son mandat d’exploitation, Bouygues Energies & Services va réaliser pour la première fois un diagnostic thermique par drone sur la plus grande centrale photovoltaïque au sol en Ile-de-France. D’une puissance de 4,5MWc la centrale produit annuellement 4.800 MWh, soit l’équivalent en consommation d’électricité d’une ville de 2.000 habitants.
Les drones vont ainsi permettre de détecter de manière rapide et précise les cellules photovoltaïques défectueuses des 18.700 panneaux solaires de la centrale, grâce à leurs caméras thermiques fixées sur une nacelle géo-stabilisée.
Ensuite, le système de relevé topographique Bouygues Energies & Services va autoriser également de programmer les vols automatiques, sans pilotage humain, pour contrôler les 4 hectares de panneaux photovoltaïques.
Une meilleure maîtrise des délais, des coûts et des risques
Cette technologie automatisée permet d’inspecter les ouvrages sans arrêt d’exploitation (lignes haute tension et panneaux photovoltaïques) et de réduire les risques humains encourus sur les chantiers, les coûts d’étude associés, ainsi que le temps consacré aux prises de vue.
"L’utilisation de drones à des fins de contrôles thermiques sur les fermes photovoltaïques de grandes dimensions, au sol ou sur toiture, s’avère être le moyen le plus efficace pour identifier rapidement et précisément les éventuels défauts sur les capteurs solaires. Les opérations de dépannages s’en trouvent donc facilitées et permettent ainsi de garantir dans le temps les performances de nos centrales solaires. Cette technologie prometteuse n’en est encore qu’à ses débuts et porte en elle la promesse de développements considérables pour l’avenir" a déclaré Daniel Bour, Président de La générale du Solaire.
D’autres applications possibles du drone : l’inspection technique, le suivi de chantier et les relevés de terrain
Assurant des missions allant de la prise de vue aérienne à des relevés topographiques couvrant plusieurs km2, Bouygues Energies & Services a développé une logistique de pointe pour répondre aux projets d’inspection technique, de suivi de chantier et de relevés de terrain sur les bâtiments ou encore les lignes haute tension.
Equipés de caméras vidéo Haute Résolution et de caméras thermiques, les vols d’acquisitions de données permettent de recueillir et d’analyser des informations précises et volumineuses.
"La conception et la proposition de solutions innovantes est un axe stratégique de notre offre de services : d’une part pour garantir, avec toujours plus de fiabilité, la pérennité et la performance des infrastructures de nos clients ; d’autre part, pour en optimiser la performance énergétique dans une logique d’amélioration continue" a conclu Jean-Philippe Trin, PDG de Bouygues Energies & Services.
Cela va donner des idées à quelques illuminés pour envoyer leurs drones faire péter les centrales nucléaires…
Vous faites bien de préciser « » en théorie « », avec quadruple guillemet, parce que c’est bien connu : Onnouscachetoutonnousditrientoutnestquevastecomplotdetoutefaçontouspourrisilssétaientbiengardédenousdirepourlenuage.
a 1 000 € HT la journee du drone, ca laisse reflechir quand meme.
J’ai travaillé sur un projet très similaire. En vol automatique, le drone coute peanuts, quelques euros. En vol piloté , ça coute le prix du pilote, son déplacement , éventuellement un technicien et deux cacahuètes pour l’engin
« à bachoubouzouc, « »en théorie « » le site de fukushima était calculé à l’abri des tsunamis CONNUS de mémoire humaine » Non, Fukushima n’était pas construit pour résister à des tsunamis connus de mémoire humaine : Et comme d’habitude : Pourquoi essayer de ramener le débat sur le Japon, quand l’enquête a prouvé que les causes profondes de cet accident étaient des carences réglementaires qui n’ont pas cours en France ? « je me souviens d’une visite de centrale nucléaire en fin de construction; notre groupe d’ingénieurs récenment diplomés a bien sur posé des questions sur la sécurité vis-à-vis des attentats notre guide nous a vanté la résistance du béton à l’impact d’un missile type « anti-char » , mais embarassé par la deuxième question : résistance à l’impact du deuxième missile ???? » « …Et la résistance à l’impact du 35ième missile, vous y avez pensé au 35ième missile ???? » Plus sérieusement, on ne peut pas construire quelque chose capable de résister à tout. La question est alors : Est-ce que le risque est maitrisé dans des limites raisonnables ? En France, on a choisi le critère maximal d’un accident avec rejet par million d’années de fonctionnement de chaque réacteur. C’est un critère qui peut se discuter, mais qui semble raisonnable au regard des risques qu’on court par ailleurs dans la vie de tout les jours. Nos réacteurs ont été construits et mis à jour pour respecter ce critère, en fonction de l’évolution des connaissances. Et suite à Fukushima, EDF fait sous le contrôle de l’ASN des travaux pour assurer un noyau dur d’équipements capables de résister bien au delà de ce critère. Dans le doute, vous pourriez poser vos questions à l’ASN et l’IRSN. Mais vous préférez rester dans l’ignorance, histoire de pouvoir continuer à insulter le travail de tas de gens avec des insinuations infondées.
« à bachoubouzouc, un peu léger de prendre comme vérité absolue un article de presse même dans « Le monde » il y avait un mur (de hauteur insuffisante ) côté mer pour protéger les centrales à Fukushima » Allez vous contester que Tepco a choisi délibérément d’ignorer les recommandations l’enjoignant de rehausser sa digue ? Avez vous une autre lecture du rapport parlementaire japonais (si l’article du Monde ne vous plait pas, libre à vous d’en trouver un autre ailleurs dans la presse, ce n’est pas ça qui a manqué) ? Allez vous contester que Tepco a ignoré la recommandation WANO d’installer des recombineurs passifs d’hydrogène ? Ou des filtres à sable pour la décompression d’enceintes ? Des équipements dont nous sommes dotés depuis des décennies en France ? « on peut calculer une épaisseur de béton mais comment évaluer la connerie humaine d’un assaillant » Il existe aussi des parades contre la connerie humaine (exemple : gendarmes). Allez vous mener un débat rationnel, fait d’arguments techniques et scientifiques, ou allez vous continuer à essayer de semer le doute sans rentrer dans aucun détail ? Avez vous oui ou non des critiques concrètes et justifiées à apporter ?
A hudax « »en théorie » le site de fukushima était calculé à l’abri des tsunamis CONNUS de mémoire humaine » La réponse est clairement non et l’histoire est très claire, les Japonais le savais : En quatre siècles, le Japon a subi au moins 10 tsunamis importants avant 2011 : 1605 ; 1611 ; 1703 ; 1707 ; 1766 ; 1792 ; 1854 ; 1896 ; 1923 ; 1933 Avant les années 60 et la vérification de la théorie de la dérive des continents de Wegener, ils ne savaient pas pourquoi, mais ils savaient que c’était régulier et dévastateur. Mais la plateforme était à 8 mètres au-dessus du niveau de la mer… contrairement au terrain à l’arrière de la centrale qui est bien plus haut.