Le collectif de 12 PME industrielles dans le domaine de l’énergie solaire (G12), s’est dit étonné des chiffres avancés lors de son audition du 24 juin au Sénat par M. Henri Proglio, PDG d’EDF, concernant le coût de production de l’énergie photovoltaïque.
Lors de son audition par la Commission des affaires économiques et la Commission du développement durable du Sénat, M. Henri Proglio a déclaré que le coût de production de l’énergie photovoltaïque était aujourd’hui de "180 à 250 euros [par MWh], sans compter l’intermittence qui oblige à adosser cette production sur des réseaux et des moyens thermiques, ce qui en augmente le coût d’environ 30%".
Le G12 s’étonne que le PDG d’EDF utilise des chiffres qui ne "correspondent plus à la réalité". En s’appuyant sur les tarifs pratiqués lors des derniers appels d’offres il est plutôt question de 90 à 110 euros/MWh pour les installations au sol et de 140 à 165 euros/MWh pour les installations sur toiture.
Par ailleurs, toujours selon le collectif, une fois l’investissement initial amorti, soit après 20 années, le coût de l’énergie photovoltaïque est particulièrement compétitif en raison de coûts d’exploitation plus faibles par rapport aux autres types d’électricité. Le coût du photovoltaïque est dans cette seconde phase de l’ordre de 25 €/MWh contre 58,8 €/MWh pour l’EPR par exemple, selon une estimation de la Cour des Comptes.
De plus le cout de l’intermittence n’est reel qu’au dela d’une certaine capacite installee. Aujourd’hui, l’intermettence est entierement absorbee par l’hydraulique et les connections internationales.
J’ai des difficultés avec les chiffres de cet article ou on mélange un peu tout niveau chiffres : – coût MWh EPR à 58.8 €/ MWh : Je ne sais pas bien qui a sorti ce chiffre mais en y faisant référence les auteurs se tirent une balle dans le pied… La cours des comptes à bien évalué un MWh à 59.8€ / MWh mais pour le nucléaire historique… Pour l’EPR les coût semblent plutôt autour de 110 € / MWh réactualisables en fonction de l’inflation. – le coût de l’intermitence : comme le dit Samivel pour l’instant l’intermitence ne coute rien, je dirais même que pour ce qui est du PV il produit en journée, donc participe plutot à l’équilibre offre demande… Si sa part venait à être beaucoup plus importante les données changeraient.
¤ Le coût de 59,8 €/MWh (et pas 58,8 €/MWh), en euros 2012, annoncé par la Cour des comptes en mai 2014, concerne le nucléaire ancien. Pour l’EPR, c’est beaucoup plus cher. Sur la base d’un coût de construction de six milliards d’euros (2011), la Cour des comptes évaluait entre 70 et 90 euros de 2011 par MWh au minimum le coût de l’électricité de l’EPR. C’était en janvier 2012. Avec un coût de construction de 8,5 Md d’euros (décembre 2012), le coût de l’électricité de l’EPR serait de 99 à 127 €/MWh, les coûts de fonctionnement évoluant de façon comparable à ceux de construction. D’autres études avaient donné un coût de 105 à 110 €/MWh pour l’EPR.
Je ne vois pas le problème, Proglio est même plutôt gentil quand on ne prends en compte que les installations qui existent : avec un coût de production entre 200 et 800 euros/MWh, c’est plutôt pitoyable…
Le petit graphe du rapport 2014 sur le photovoltaïque de la CRE qui va bien :
encore un diagramme isolé sans précisions sur les conditions de réalisation par exemple l’échantillonage des centrales ne prends pas en compte de projets ayant subi les baisses de prix en 2013! il mélange allègrement projets particuliers et multinationales! et géographie (nord et sud) mais ce qui est très important c’est de noter la baisse d’un facteur 2 à 3 entre l’installé et les projets,la baisse est donc bien en marche contrairement au nuke ou c’est l’inverse! l’étude parle de 25 ans de durée de vie des panneaux mais semble oublier les contrats edf sur seulement 20 ans! les retards suite aux cascades de décrets ont rendu les investissements plus chers et augmenté les coûts et il y a encore beaucoup de choses bizarres dans ce rapport! oui certains contrats on bénéficiés du 60cts du kWh tant mieux pour eux, cela a servi à amorcer la pompe!, mais ces cas particuliers se réduiront au fur et à mesure pour finir par ne plus être représentatifs. oui monsieur proglio se trompe, sciement ou pas? il ne peut pas ne pas savoir !
En cas de canicule, c’est plutôt la production thermique que va « s’adosser » à la production PV. Comme l’a fort justement fait remarquer RTE. Bon , ce monsieur multiplie par un facteur 3-4 , c’est déjà mieux que 10 pour jancovici.. Même honteusement majorés, les chiffres truqués aussi sont à la baisse !
J’ai du mal à bien comprendre le sens de ce graphique. Les tarif d’achat de l’électricité photovoltaïque sont fixés sur 20 ans à la signature du contrat, 80% de ce tarif est fixe, 20% sont indexés (10% sur le prix des fournitures électriques, 10% sur le cout de l’emploi me semble t’il). Je vois mal comment on pourrait obtenir des taux d’actualisation entre 5% et 10% dans ces conditions. Je ne comprend pas bien non plus à quoi correspondent les chiffres en abscisse… Si ce que souhaite démontrer M. Proglio est qu’une nouvelle fillière que l’on a souhaité soutenir pour son lancement a couté, pendant cette phase de montée en puissance, plus cher que du nucléaire amorti… La démonstration est parfaite… Le minimum aurait été de comparer le coût actuel des nouvelles capacités PV par rapport à du nouveau nucléaire. Et là la démonstration aurait été moins évidente. On pourrait aussi parler des taxes locales (IFER) qui sont de 3003 € / MW de nucléaire (Pour 6000h par an) contre 7200 pour le PV et l’éolien (pour 1000 à 2000h par an). Ramené au MWh le PV paye donc 12 fois plus d’IFER que le nucléaire (pour 1200h par an).
Je pensais avoir laissé assez d’informations sur la source pour pouvoir la retrouver facilement, mais soit, la voici en lien direct : Rapport d’analyse CRE 2014 : Coûts et rentabilité des énergies renouvelables en France métropolitaine (avril 2014) @Lionel-fr Votre activité de lobbyiste commence à atteindre votre capacité à dire des conneries « de bonne foi », vous n’arrivez même plus à faire pleuvoir les paragraphes pour noyer le poisson… pathétique. C’est le taux de charge médiocre du photovoltaïque et son intermittence qui nécessite de l’adosser à une base fossile pour en faire une source d’énergie utile pas l’inverse, surtout quand il n’est pas autoconsommé. @seb Le diagramme est simplement le classement des installations retrouvées en France, existantes/en projet avec en abscisse l’investissement en euro/Wc comparée aux coûts de production auquel on fait varier le taux d’actualisation. Toute la méthodologie est dans le rapport ci dessus.
Avant de parler, il serait peut être utile de visionner la vidéo : A la 26ième minute, il aborde le problème du coûts des EnR, mais ce n’est pas là l’essentiel.
Rappelons quand même que le photovoltaïque a déjà coûté, coûte et coûtera encore longtemps cher eu égard à la quantité d’électricité produite : Déjà 7 milliards de subventions et ça va continuer. Il y aura probablement plus de 50 milliards alloués au PV sur 20 ans. Pour le citoyen-consommateur lambda qui finance les subventions via la CSPE on est encore très loin du MWh à moins de 100 Euros ! Et n’oublions pas que le citoyen-consommateur n’a pas tout payé puisque un reliquat de 5 milliards (pas que PV) a été laissé à la charge d’EDF, mais doit être compensé dans les années à venir par une augmentation supplémentaire. Si on avait eu le courage des Allemands, on aurait affiché l’addition tout de suite et la CSPE aurait déjà dépassé les 20 Euros/MWh.
« De plus le cout de l’intermittence n’est reel qu’au dela d’une certaine capacite installee. Aujourd’hui, l’intermettence est entierement absorbee par l’hydraulique et les connections internationales. » C’est faux, cette capacité est déjà dépassée en Europe. La preuve : Dans à peu près tous les pays, des capacités CCG sont fermées ou mises sous cocon, car elles ne peuvent plus tourner assez longtemps du fait des ENR et ne sont donc plus rentables. Pourtant on a besoin de ces capacités, notamment pour la pointe. Il va donc falloir continuer à les rémunérer d’une autre manière, ce qui a un coût. Les ENRi poussent donc le gaz hors du mix, alors qu’elles ne rendent pas le même service. Elles ne les remplacent donc pas, il faut continuer à entretenir l’un à côté de l’autre.
Et la fermeture des CCG n’aurait rien à voir avec la situation en Ukraine ? Pourtant le gaz y a bien été coupé et malgré l’étonnante remontée du gaz dans le mix français, il n’y aurait aucun rapport ? Ca je n’y crois pas une seconde L’autre issue est celle des imports d’électricité allemande en milieu de journée , bien visible sur eco2mix qui doit je suppose mettre en pétard les pronukes mais pas un mot n’est-ce pas ? il faudrait pas que les simples consommateurs se mettent à se poser de vraies questions , on va mettre ça sur le dos du PV de toutes façons toute la haine du monde ne suffirait pas à décrire votre sentiment envers le PV Ce qui m’étonne et m’inquiète , c’est qu’on parle de supprimer une production PV qui est directement ou indirectement importée : la Suisse aussi importe moins à 13h Que se passera-t-il l’année prochaine ? L’allemagne aura encore 3GWc de plus, idem pour l’Espagne et l’Italie.. L’énorme flux exporté par la France en milieu de journée n’en sera que plus freiné et ça empirera chaque année .. Que fait ne régulateur pour préparer cette situation ? Du lobbying nucléaire et du PV bashing ? Mais concrètement, est-il là pour servir les français ou pour s’assurer un avenir narcissique ? Que fera la France dans 6 ans ? Comme on est sûr qu’il n’y aura pas une miette de nuke en plus, la question mérite au moins d’être considérée non ?
Vous reprendrez bien une petite vidéo d’Henri (et les autres) qui ne disent que des bétises : On y parle aussi un peu de nos voisins.
Le document cité par O.rage me paraît clair et il vient de la CRE. Je redonne le lien direct clicable : On peut croire la CRE. Si on fait un mix des installations existantes et des installations futures, il est évident que l’on est nettement au dessus de 200 €/MWh pour « quelques » années.
En parrallèle de cette news il y a a une sur l’inauguration du parc PV d’Ortaffa. Celui-ci fait suite à un appel d’offre CRE 2012, et est annoncé par ailleurs à un coût total de 50M€, ce qui fait 2€/Wc. A l’ouverture des offres par la CRE, le prix moyen demandé dans cette catégorie ( catégorie 6) état de 188€/MWh, dans la fourchette de Proglio. Par rapport au tableau ci-dessus, ça parait cohérent.
L’autre issue est celle des imports d’électricité allemande en milieu de journée , bien visible sur eco2mix qui doit je suppose mettre en pétard les pronukes mais pas un mot n’est-ce pas ? C’est en milieu de journée, l’été. Et très franchement, je n’ai pas remarqué que ça fasse baisser le niveau global des exportations francaises. Ca pourrait venir, mais l’Allemagne va devoir absorber la perte d’environ 100TWh et 10000MW de nucléaire en 8 ans, on a le temps d’en reparler… Ils prennent en ce moment un peu d’avance pour faire face à cette échéance.
Bachoubouzouc a parfaitement raison, ceux qui sont en pétard sont plutôt les propriétaires de CCG. Vous pouvez regarder les statistiques mensuelles largement citées du Pr Burger du Fraunhofer en Allemagne pour vous en convaincre. Le seul problème, c’est que même s’ils produisent moins de 1000h/an, ils sont indispensables à la sécurité de l’alimentation electrique. C’est pour l’instant un coût connu mais largement caché des « intermittents », malheureusement il va bientôt être révélé sur la facture.Il va falloir payer des centrales pour ne pas (ou peu) produire. Le Royaume Uni, qui du fait de son insularité fait face plus que d’autres au problème , devrait prochainement (disons 1 à 2 ans) donner des indications sur le niveau de ce « coût caché ».
Le Royaume Unis qui jusqu’à présent vivait avec 1GW d’interconnexion avec le continent prévoit d’en installer 5 à 10GW d’ici 10 ans (cf le schéma décénnal de RTE, p66 : ). Comme tout le reste de l’Europe. Cela aussi a un coût.
allez les pronukes, expliquez moi pourquoi le parc de centrale nuke dimmensionné pour l’hiver ne travaille qu’a demi charge l’été ces centrales sont bien là et elle ne produisent pas ou beaucoup moins! que les centrales CCG servent à la régulation plus qu’à la prod , et alors? oui les outils de régulation coutent plus cher et les CCG n’ont qu’a se positionner en régul plutôt qu’en prod avec les tarifs ad hoc! vous raisonnez encore en binaire du passé vous critiquez l’utilisation du thermique en backup mais qu’auriez vous fait sans l’hydraulique? paille et poutre
Ce n’est pas 1GW, c’est 3, 2 avec la France ( IFA2000) et 1 avec les Pays-bas ( Britned). Plus un peu moins d’1GW avec l’Irlande. Mais très clairement, ça devrait à terme augmenter (projets France, Belgique, Norvège) voire projets Irlande-France qui serait même indiretement lié. N’est-ce pas Trimtab? Une tasse de thé faite avec de l’eau bouillante directement importée depuis de l’éolien irlandais ! Quelle saveur!
bien sur que j’ai lu le rapport sinon je ne vous aurais pas répondu, et lisez donc ma réponse, elle critique ce rapport fut-il de la CRE car il aligne des chiffres qui sont on ne peut plus mal choisis! (à dessein?)
« qu’auriez vous fait sans l’hydraulique? » Il n’y a que les anti-nucléaire qui sont suffisament abruti pour opposer cette source d’énergie au nucléaire désolé. Pour info, il n’y a pas de « pronukes », il ‘ny a que des anti-nucléaire et des gens qui veulent pouvoir consommer de l’énergie c’est une très grosse différence
Vous pouvez nous fournir des éléments sur la « demi-charge »? C’est bizarre, je ne vois absolument pas ça…
Qui a dit que le solaire n’avait aucune utilité ? C’est pourtant un excellent moyen de réduire l’ISF: Cliquer ici !
gardez vos insultes, abruti vous-même c’est justement le problème des gens qui veulent pouvoir consommer plus sans se préoccuper du futur et d’autres qui essaye de moins consommer de fossile et plus de renovelable pour durer, et oui cela peut avoir un coût aujurd’hui, mais quel serait le coût à terme d’un épuisement des ressources fossiles! je me suis déjà expliqué pour mon « antinuklearité », je ne critique pas les capacités de production possibles par cette technologie, mais que les pros nuke aillent eux,leurs familles et leur proches faire la maintenance des centrales, au lieux d’y envoyer des intérimaires vous devez faire partie de ceux qui apprécie la propreté de votre bureau le matin une fois le ménage fait, mais qui ne passe jamais le balai ni la serpillère! tout en disant, mais ces ‘gens’ ont du travail!
Ce dont vous parlez est un méchanisme de défiscalisation visant à financer les PME. Le principe peut en être discuté mais il n’est pas spécifique au photovoltaïque. Le PV s’en était vu exclu dans son ensemble lors du moratoire, la mesure à laquelle vous faites référence permet simplement à nouveau d’en bénéficier pour le financement des entreprises du secteur photovoltaïque à l’exception des producteurs d’électricité. Ca revient juste a dire qu’une entreprise dans le PV a autant besoin de financements qu’une autre, et qu’il n’y a pas lieu de la pénaliser.
La CRE a répertorié les contrats existants et les appels d’offre en cours. Donc les chifrfres correspondent : 1) à des flux financiers réels 2) à des projets définis par les promoteurs sur leurs propres estimations. Ceci acté, on voit que le PV reste encore plus cher que les sources « classiques ». De plus, le caractère intermittent du PV et de l’éolien couplé aux obligations d’achat entraîne des abbérations telles la vente de kWh à prix négatifs sur le marché de gros. Bien évidemment aussi, la mauvaise utilisation des CCG entraîne la mise à l’arrêt de ces derniers, les producteurs n’arrivant pas à se faire rémunérer les coûts d’installations fonctionnant quelques dizaines d’heures par an. Cequi est le plus inquiétant c’est que les lobbyistes des Enr subventionnées détruisent progressivement l’efficacité du système électrique européen et accroissent les risques de black-out. Je serais d’ailleurs curieux de savoir, parmi ceux qui défendent les Enr à tous prix sur ce forum si : 1) Au nom de la vertu écologique, pourquoi ne pas réserver aux seuls convaincus du bienfait de ces énergies le privilège de payer les coûts directs et indirects de ces dernières au lieu d’utiliser la CSPE pour faire payer l’ensemble des consommateurs 2) Quels sont ceux qui ont exercé des responsabilités techniques pour aider à maintenir en bon état et garantir le bon fonctionnement d’un réseau électrique.
Même si celà n’a rien à voir avec le sujet initial, les CCG sont à l’arrêt, car globalement il y a surcapacité de production (en regard du ralentissement de l’activité en Europe) et celà pèse sur le prix de vente. D’autre part, avec les gaz de schiste consommés massivement aux US, d’énormes quantités de charbon à bas prix se retrouvent sur le marché européen et l’on redémarre des centrales électriques au charbon. Le bas prix du charbon n’est absolument pas compensé par un coût du quota de CO2 au plus bas … c’est dommage pour la planète et pour le gaz, mais c’est comme celà.
Pourquoi le PV ? clament les pronukes à l’article du désespoir .. C’est non-sans vous accorder une larme émue que je suis au regret de vous mettre un peu à jour. Déjà jetez un oeil sur ce préambule : Ensuite, veuillez considérer que l’immense majorité de l’humanité ne travaille pas dans l’industrie nucléaire et donc « préfèrerait » un moyen de production moins à même de ruiner des civilisations millénaires… Enfin, la situation française étant ce qu’elle est, les forces syndicales sont à l’oeuvre pour essayer de gagner quelques pourcents de l’opinion mais veuillez considérer qu’aucun pays ne nourrit de nucléocratie aussi hypertrophiée qu’en france et qu’en conséquence : 1. dans moins de six ans l’allemagne, la suisse, l’italie et l’espagne, 4 pays fortement importateurs d’électicité nuke française , n’importeront plus un kwh entre 10h et 16h six mois par an. 2. Pire : chacun de ses pays se trouvera en excédent de production les jours de beau temps , en particulier à cette période de l’année. Les traders français n’auront d’autre choix que d’acheter cet excédent dont le prix chutera jusqu’à trouver preneur (y compris à des prix négatifs) 3. L’angleterre aura elle aussi des excédents mais éoliens, ce qui combiné au danemark et à l’allemagne fera drastiquement chuter les prix et ruinera les exportations françaises en période de grand vent sur l’europe. Notez que l’Italie va aussi cartonner dans l’éolien et que l’espagne est déjà le premier producteur européen ce qui nous fait deux sources majeures d’excédents , la troisieme étant .. devinez quoi .. non pas le nuke!! ben si !! , le nuke produit des excédents aussi, peu importe qu’on appelle ça « suivi de charge », c’est la même chose Que comptent faire nos chers pronukes pour imposer l’aberration française à ses voisins ? Parce que là, c’est plutôt l’inverse qui se prépare et si nous, antinukes , nous en réjouissons, nous n’y sommes pour rien. Inutile donc de nous réciter les pseaumes de vos syndicats respectifs, on est aussi spectateurs que vous.. En gros tous les pays du monde sauf un , sont aussi fous que ces antinukes que vous voudriez convertir … la terre entiere moins 300 000 personnes est antinuke en gros.. ça vous chatouille jamais dans le creux de l’oreille ?
Sur le graphique de la CRE : Il est extrait d’un document cherchant à analyser les marges réelles des producteurs d’énergies renouvelables. Il ne reflète pas vraiment les coûts supportés par les consommateurs. J’ai du mal à m’expliquer certains pics (pourquoi un producteur ayant un kWc installé moins cher qu’un autre aurait un cout de revient du kWh plus élevé, comme la 4eme barre en partant de la droite 60% plus cher …). En outre sorti de son contexte il est un peu vide de sens… Sur les kWh à prix négatif… ça représente quelle durée sur l’année dernière ? C’est un phénomène qui est arrivé une seule fois il me semble. 1) Ben oui, on a qu’a faire ça… chacun paye que pour ce qui lui plait, pas pour ce qui a été décidé par nos démocraties… Vive les impôts à la carte ! 2) Et puis quand on parle de santé, si t’es pas médecin tu la ferme , si on parle d’aménagement si t’es pas urbaniste tu te tais, si on parle de petits oiseaux si t’es pas naturaliste tu reste chez toi !
« Il est extrait d’un document cherchant à analyser les marges réelles des producteurs d’énergies renouvelables. Il ne reflète pas vraiment les coûts supportés par les consommateurs. » Aux dernières nouvelles, les consommateurs payaient aussi pour les marges des producteurs. Votre remarque ne change donc rien aux conclusions que tire Plouc de ces chiffres. « ‘J’ai du mal à m’expliquer certains pics (pourquoi un producteur ayant un kWc installé moins cher qu’un autre aurait un cout de revient du kWh plus élevé, comme la 4eme barre en partant de la droite 60% plus cher que la 3eme qui a investi plus …). » Peut être que pour tel parc la maintenance y est plus élevée que pour tel autre, ou bien qu’un élément extérieur a limité sa production, rencherissant d’autant le kWh produit. Bref, il peut y avoir des tas d’explications. Êtes vous en train d’essayer de mettre en doute les chiffres de la CRE ? « En outre sorti de son contexte il est un peu vide de sens… » Il me semble qu’un lien vers le rapport d’où est extrait ce graphique a été fourni. Donc libre à vous de chercher tout le contexte que vous voulez. Là encore, vous semblez plus vouloir semer le doute qu’argumenter rationnellement. « Sur les kWh à prix négatif… ça représente quelle durée sur l’année dernière ? C’est un phénomène qui est arrivé une seule fois il me semble. » Non, c’est un phénomène de plus en plus fréquent, au fur et à mesure que dans le monde on installe de plus en plus de production intermittente : « 2) Et puis quand on parle de santé, si t’es pas médecin tu la ferme , si on parle d’aménagement si t’es pas urbaniste tu te tais, si on parle de petits oiseaux si t’es pas naturaliste tu reste chez toi ! » Autant je suis d’accord avec vous sur le point 1, autant je ne le suis pas ici : Le problème n’est pas que les antinuc-pro-enr veuillent débattre, le problème est qu’ils veulent imposer leurs idées, en mettant en doute constamment et sans preuves la parole des experts.
Les explications de Jacques Percebois me paraissent très claires. Et encore une fois, on voit qu’on arrête pas de parler de concurrence et que dans le même temps on a laisser se développer une production d’EnR totalement en dehors des règles du marché. D’autre part, on a pas voulu donner un vrai signal prix via le carbone (qui s’y oppose ?) et le charbon passe devant le gaz, notamment en Allemagne. Après on peut échaffauder des théories sur la limitation des émissions des gaz à effet de serre, mais sans signal prix, c’est du pipeau.
A seb « Il ne reflète pas vraiment les coûts supportés par les consommateurs » Vous avez parfaitement raison, le document de la CRE ne reflète pas le coût actuel supporté par le consommateur pour subventionner le photovoltaïque. Car le coût actuel est bien plus important que ce qui est affiché sur le graphique. Rappelons que le photovoltaïque a déjà reçu 7,15 milliards d’Euros pour 15,5 TWh produits, soit une moyenne de 461 Euros/MWh dont 6,5 milliards d’Euros de pures subventions… c’est garanti sur au moins 10 ans passés. Le vrai prix du photovoltaïque pour le consommateur qui est obligé de subventionner est donc de plus de 400 €/MWh depuis 2007. Et la décroissance de ce coût supporté par la collectivité va être lente puisque les contrats sont conclus sur 20 ans.
« c’est justement le problème des gens qui veulent pouvoir consommer plus sans se préoccuper du futur et d’autres qui essaye de moins consommer de fossile et plus de renovelable pour durer, et oui cela peut avoir un coût aujurd’hui, mais quel serait le coût à terme d’un épuisement des ressources fossiles! » Vous n’essayez pas de consommer moins de fossile avec du renouvelable vous voulez fermer le nucléaire très grosse différence. Je suis pour une sortie du fossiles mais l’idée de dire que on va diviser par 2 notre consommation d’énergie glabale je suis désolé mais vivez dans un autre monde. « mais que les pros nuke aillent eux,leurs familles et leur proches faire la maintenance des centrales, au lieux d’y envoyer des intérimaires » Et je suppose que vous dites cela parce que vous vous y connaissez très bien en radioprotection. Expliquez nous en quoi les intérimaire du nucléaire sont moins bien lotie que dans les autres industries. « vous devez faire partie de ceux qui apprécie la propreté de votre bureau le matin une fois le ménage fait, mais qui ne passe jamais le balai ni la serpillère! tout en disant, mais ces ‘gens’ ont du travail! » Je confirme, vous êtes abrutit, vous parlez sans savoir. En effet je ne passe pas le balai nui la serpillère dans mon bureau car des gens sont là pour le faire et surtout parce que si je prenait le temps de le faire cela reviendrai bcp plus cher à mon patron c’est donc lui que vous devez convaincre. Mais non mon burreau n’est pas propre quand j’arrive le matin car il y a des milieu où les hommes et femmes de ménage sont respecté et où on ne leur demande pas d’arriver à 6H pour faire le ménage avant que les cadres arrivent, ils le font en milieu de journée. Et devinez dans quel milieu je tranvail =)
dans moins de six ans l’allemagne, la suisse, l’italie et l’espagne, 4 pays fortement importateurs d’électicité nuke française , n’importeront plus un kwh entre 10h et 16h six mois par an. 2. Pire : chacun de ses pays se trouvera en excédent de production les jours de beau temps , en particulier à cette période de l’année. Les traders français n’auront d’autre choix que d’acheter cet excédent dont le prix chutera jusqu’à trouver preneur (y compris à des prix négatifs) Pourquoi pas, mais je pense que vous vous trompez de tempo. L’Espagne et l’Italie sont vaccinées pour un moment, j’imagine que vous suivez l’actualité. Dans les 6 ans, ça risque d’être assez limité (les augmentations de capacité PV ou éolien). La Suisse, vous pouvez me donner des indications sur le programme PV Suisse? Sans vouloir être méchant avec nos voisins, je pense qu’ils ont bien compris que leurs voisins Bavarois et d’Italie du Nord faisaient très bien le boulot pour le PV et qu’il serait bien idiot de s’équiper en faisant payer 150 à 200€/ MWh à leurs concityens alors qu’ils peuvent acheter la même electricité depuis l’autre coté de la frontière à moins de 50 sur les créneaux horaires que vous précisez. L’allemagne, bah on verra les effets de la réforme de l’EEG, déjà c’est revenu à un rythme beaucoup plus raisonnable ( env. 3000MW/an) et n’oubliez pas qu’ils doivent fermer 1000MW de nucléaire, d’ici 6 ans il est probable que l’Allemagne aujourd’hui exportatrice devienne importatrice. Quant à l’Angleterre et son éolien, ne vous en faite pas pour elle, avant qu’elle ait des excédents il y a un moment, en tout cas plus de 6 ans. D’ici là, il m’étonnerait fort qu’elle ne reste pas importatrice quasiment au maximum possible via les interconnexions. Si vous parlez de 2030, la photo est certainement différente, mais là on arrivera en fin de vie pour une part du nucléaire francais et j’ai déjà dit qu’il m’étonnerait fort qu’on remplace 1 pour 1, ça aurait a priori assez peu de sens au moins vu d’aujourd’hui. PS: en plus, je suis surpris que vous vous « inquiétiez » des surplus allemands, vous nous avez tellement parlé du déploiement imminent de l’H2 et du P2G!
Regardez moi cet échantillon de pronukes allumés qui aboie que le vroi cout du PV , c’est celui d’il y a 10 ans… C’est pour vous rassurer que vous dites ça ? Bon ! heureusement que l’Espagne, l’Italie, les Balkans, l’Allamagne et même l’angleterre ne lisent pas le français, quoiqu’ils seraient capable de vous prendre en pitié, moi aussi d’ailleurs. Après un concert de pipeau où chaque pronuke rivalise de calculs foireux, je me demande s’il ne faudrait pas créer une amicale des « anciens du nucléaire » sur le modèle des vétérans avec prise en charge des désordres psychologiques venant du monde réel Dans le monde réel, l’europe va investir tout ce qu’elle sait dans les EnR aux prix les plus récents possibles, donc le plus bas possible. C’est ce que couteront les EnR qui nous intéresse, c’est le seul cout comparable aux nouvelles installations nucléaires et fossiles auxquels il faut ajouter les couts en combustile et la maintenance. Oh s’il vous plait , ne nous balancez pas que la maintenance du PV coute la peau des fesses , elle ne coute presque rien Plus les pronukes s’auto-persuadent de l’avenir de leur technologie, plus le rouleau compresseur EnR présent et avenir nuira à leur industrie et aux français en général car pendant ce temps , on a besoin d’un foisonnement technologique qui n’arrive pas. On a besoin de stockage à grande échelle, on a besoin de réfléchir calmement à comment on va gérer la déferlante EnR sans trop de coût justement mais on voit bien que le système en place ne rève que de multiplier les couts ! du pur sabotage..
il s’agit bien sûr de 10000MW de nucléaire à fermer en Allemagne, pas 1000.
j’avais compris 6ct, inutile de faire des erratums pour si peu. La suisse a un programme très efficace sur le solaire thermique, pour le PV , c’est du coup par coup. Mais la production suisse on s’en fiche, c’est son voisinage avec l’allemagne et l’italie qui compte ainsi que son réseau electrique très dense. Les capacités d’export allemandes sont doublées par la suisse tout simplement, regardez eco2mix depuis un mois .. Vous avez tort de voir l’italie et l’espagne avec les yeux du désespoir actuel français. L’espagne dispose de foncier et d’ensoleillement, l’italie a le soleil, les combines pour toucher du PV à la moitié de son prix français Mais soit, coupons la poire en 2 et mettons 2025, ça change quoi ? Le P2G à grande échelle , c’est maintenant les brevets !
« On a besoin de stockage à grande échelle, on a besoin de réfléchir calmement » Miracle je suis d’accord avec vous
L’erratum n’était pas pour vous, mais pour eventuellement d’autres. Simplement, c’est bon à rappeler, l’Allemagne va perdre en 7 ans 100TWh/ an environ, il va bien falloir qu’elle les trouve quelque part, ça va donc réduire sa capacité à exporter et certainement l(obliger à importer. Je ne vois pas l’Italie et l’Espagne ( dans ce domaine particulier) avec les yeux du désespoir actuel francais, mais avec leurs yeux à eux qui cherchent à coup de mesures rétroactives sur les tarifs d’achat à se sortir du merdier. « 2025, ça change quoi ? » Ca change tout pour ce qui concerne l’electricité en France , c’est ce que j’essaye de vous expliquer! (plutôt 2030 d’ailleurs).
« Mais la production suisse on s’en fiche » dites vous. Certes, mais juste avant vous disiez « chacun de ses pays se trouvera en excédent de production les jours de beau temps » en incluant la Suisse. Alors, on conclue quoi?
A lionel « Du pipeau au sabotage.. Regardez moi cet échantillon de pronukes allumés qui aboie que le vroi cout du PV , c’est celui d’il y a 10 ans… » D’abord, je tiens à vous remercier pour vos compliments qui sont toujours aussi touchant et sont manifestement le fait d’un gentleman qui ne peut s’exprimer qu’au travers d’une prose raffinée délicieusement surannée. Ceci étant, vu du citoyen subventionneur forcé de PV, les coûts ne sont pas ceux d’il y a 10 ans : L’essor de la CSPE due au PV a commencé en 2007, mais l’envol non maîtrisé date de 2010 (204 millions d’Euros), 2011 (807 M€) et 2012 (1,76 milliards d’euros). C’est donc dans les 5 dernières années que l’envolée de la CSPE photovoltaïque s’est concrétisée, une image valant mieux qu’un long discours : C’est clair, vous voyez le jaune ! Mais je ne vous parle pas que du passé, car cela va continuer, car comme le dit la Cour des Comptes, le poids des contrats anciens va continuer à peser longtemps sur le montant de la CSPE. Il faut donc s’attendre à un montant de CSPE PV nettement supérieur à 2 milliards d’Euros dans les 10 ans à venir… malgré une baisse des tarifs d’achat des nouveaux contrats. Mais on pourra toujours se consoler en pensant que le photovoltaïque se fera peut être doubler par l’éolien en 2020 à cause de l’arrivée massive de l’offshore. D’ici là, il faudra envisager un poids des subventions aux ENR dans la CSPE de l’ordre de 8 milliards d’Euros par an.
en matière d’électricité… Il est de bon ton de dire que les Suisses importent du nucléaire francais (ou autre chose d’autres endroits)à vil prix pour nous le revendre plus cher à un autre moment, malheureusement ( pour le bon ton) c’est de moins en moins vrai. J’avais déjà cité les chiffres des années antérieures , voici ceux arrondis de 2013: 62CHF/MWh pour les exportations 57CHF/MWh pour les importations la marge n’est pas énorme… avec des importations quasiment égales aux exportations, ce qui est évident car en gros la Suisse est aujourd’hui autosuffisante avec environ 50/50 nucléaire/hydraulique, ce qui ne durera pas forcément…..
La marge n’a pas besoin d’être énorme. Pourquoi les gestionnaires helvétiques ont-ils autant de succès ? (je ne parle pas des 100 jeunes loups aux dents longues qui ont fait de l’évasion mais de tous les autres) La position tant technique que politique de la Suisse est plus nuancée, un business à la fois rentable et pérenne est bien plus intéressant qu’un « coup » de jackpot millionnaire. La suisse n’a pas que du grand hydraulique, elle a fait des step de toutes sortes un peu partout. Là aussi , les débits ne sont pas toujours faraminaux mais ils sont suffisants pour faire du bon trading.. Chercher le jackpot ne permet pas de stabiliser un marché à forciori quand vous êtes moins gros que vos voisins. C’est le service rendu qui compte. L’implacable logique d’outre Léman a donc conçu son appareil dés l’origine pour un service stable, sûr et profitable pour chaque partie.. Géographiquement, la confédération est juste au confluent de la France nuke, l’Allemagne et l’Italie intermittentes et quelques voisins à l’Est qui ne demandent qu’à réguler leur réseau. Ca joue ! sûur ! Tout de bon alors
Le probleme du stockage par step Pure, c’est que vous avez un rendement de l’ordre de 75% à 80%. Donc il faut un differentiel de prix assez important (par exemple du simple au double) pour bien faire son beurre. Par contre sans aller jusque au stockage, le simple fait de stopper les installations hydrau de production quand les cours sont bas, et de les faire donner double quand les cours internationnaux sont hauts ne génére pas beaucoup de pertes. Le bénéfice apparait dés qu’il y a un différentiel sur le prix. Il faut aussi voir que dans les régions ou il y a de nombreux petits lacs, (je pense que c’est le cas en suisse) il n’y a pas forcement une centrale a chaque lac car c’est parfois pas rentable d’en mettre une. Dans beaucoup de cas, au contraire, on pompe l’eau stockée dans un autre lac plus haut qui centralise. Cette eau sera ensuite turbinée en periode de pointe dans une autre centrale placée elle beaucoup plus bas. Evidemment les operations de pompage sont enclenchées quand les cours sont bas, et constituent la aussi une forme de stockage « presque gratuits » car de toute façon necessaire.