La société juwi EnR a inauguré le 4 juillet un parc agri-solaire de 87 hectares à Ortaffa (Pyrénées-Orientales), qui permettra de produire 35 millions de kWh.
Lauréat du premier appel d’offres photovoltaïque émis par la Commission de Régulation de l’Energie (CRE) en 2012, le parc d’Ortaffa est un projet de territoire alliant production d’énergies renouvelables et redynamisation de l’activité agricole.
Implanté sur un terrain à faible valeur agronomique occupé auparavant en grande partie par des friches viticoles (terrain pauvre, bas-fonds humides et sableux), il accueille sur son site des activités d’apiculture et d’élevage ovin. De plus, 43 hectares de vignes ont été replantés sur de meilleurs terroirs des alentours en AOC et IGP pour compenser les parcelles arrachées.
S’inscrivant dans la mise en œuvre d’une politique qui réponde aux défis de la transition énergétique, le parc d’Ortaffa est le plus grand parc solaire de Languedoc-Roussillon et le 6ème plus grand parc solaire de France.
Un projet de territoire exemplaire
La préservation de l’environnement est au cœur de la conception du parc. Tout a été pensé pour permettre une cohabitation harmonieuse entre le parc et une agriculture respectueuse de l’environnement : découpage du parc en 10 enclos pour respecter les spécificités naturelles du site (fossés, haies, talus, ruisseaux…), certification ISO 14001 du chantier avec la mise en place d’une charte chantier vert, semis d’espèces fourragères et mellifères locales, entretien naturel du parc grâce aux moutons, installation de ruches….
Le parc solaire, composé de 300.000 panneaux pour une puissance installée de 25 MWc, permettra de produire 35 millions de kWh. Il alimentera chaque année l’équivalent de plus de 15.000 habitants en électricité locale et renouvelable, tout en évitant l’émission de plus de 10.000 tonnes de CO2 dans l’atmosphère, à production équivalente avec des ressources fossiles.
Outre les installations solaires, le parc accueille des activités d’apiculture et d’élevage ovin. Les espaces mis à disposition des brebis Rouge du Roussillon, une race reconnue comme « en danger maintenue », et l’abeille noire du Roussillon, contribuent au soutien et à l’essor de deux espèces locales. Les 43 hectares de vignes AOC et IGP qui ont été replantés sur de meilleurs terroirs permettront aux viticulteurs concernés de se lancer notamment dans l’agriculture biologique et d’assurer le maintien de leurs exploitations.
Le parc agri-solaire d’Ortaffa est l’un des premiers parcs à être construits parmi les lauréats de l’appel d’offres CRE émis en 2012.
Dommage qu’on ne sache pas le tarif d’achat qui a pu permettre l’émergence d’un beau projet comme celui-ci. Démarche à encourager!
Mais un peu de rigueur serait bienvenue: « qui permettra de produire 35 millions de kWh. » Par an, je suppose?
Les panneaux solaire ne doivent pas prendre la place de zones naturelles. Hors zones desertiques (Sahara, certains coins en Espagne, etc…), les panneaux solaires doivent etre installes sur les toits des habitations, sur les centres commerciaux, parkings, usines. Il y a meme des projets pour en mettre sur les routes.
Vous etes optimiste… 1400 h d’équivalent pleine puissance c’est à peu près le maximum possible en France. La puissance crête est le maximum produit , quand les panneaux sont parfaitement perpendiculaires aux rayons, le 21 juin à midi, par temps clair. Tout le reste du temps ils produisent moins.
¤ Dés qu’il s’agit d’un parc photovoltaïque, certains en font une critique systématique, sans s’informer davantage. Pourtant, il suffit de lire l’article : « Implanté sur un terrain à faible valeur agronomique occupé auparavant en grande partie par des friches viticoles (terrain pauvre, bas-fonds humides et sableux), il accueille sur son site des activités d’apiculture et d’élevage ovin. De plus, 43 hectares de vignes ont été replantés sur de meilleurs terroirs … ». A part de très rares exceptions, les parcs solaires sont construits sur des terrains sans valeur agricole : anciens terrains militaires ou industriels pollués, anciennes carrières, anciennes décharges, friches diverses … Lorsque ces parcs sont construits sur des terres médiocres comme c’est le cas ici, une mise en valeur est effectuée en complément : troupeau de moutons, ruches dont les abeilles fertilisent les cultures du voisinage.
¤ C’est exact et confirmé par le site PVGIS : Pour Ortaffa, la production moyenne annuelle est de 1.390 kWh/kWc. La production mensuelle va de 83 kWh/kWc en janvier à 144 kWh/kWc en juillet. Un rapport de 0,58 à 1 entre l’hiver et l’été. Rapport plus favorable qu’à Lille, mais très bon comme l’on voit. Qui a dit que le solaire ne produisait rien en hiver ?
« Implanté sur un terrain à faible valeur agronomique occupé auparavant en grande partie par des friches viticoles (terrain pauvre, bas-fonds humides et sableux) »: On ne demande qu’à le croire, mais les photos disent autre chose dans la mesure où on a plutôt l’impression que l’installation est entourée de cultures maraichères… Quand aux ovins et abeilles, si ils n’ont que des sols qui ne voient jamais le soleil, ils vont finir par avoir la dalle…
Beau projet et impressionnant ! »…un projet de territoire alliant production d’énergies renouvelables et redynamisation de l’activité agricole ». »…valorisation de friches viticoles ! » »…charte chantier vert, semis d’espèces fourragères et mellifères locales, entretien naturel du parc grâce aux moutons,installation de ruches…. » »…une cohabitation harmonieuse entre le parc_PV et une agriculture respectueuse de l’environnement » -> »…une puissance installée de 25 MWc, permettra de produire 35 millions de kWh / an. …l’équivalent de plus de 15.000 habitants en électricité locale et renouvelable, …évitant l’émission de plus de 10.000 tonnes de CO2 dans l’atmosphère » !! Qqs questions restent ouvertes, mais soyons beau prince, c’est un Beau Projet ! A+ Salutations Guydegif(91, 68 et 30)
Qui est Shandong’s star ?
Je ne le connais pas, mais à l’ouverture des enveloppes le prix moyen dans la catégorie 6 de l’AO CRE était de 188€/MWh.
Je le disais juste ici: Bon, j’ai déjà donné mon avis sur les appels d’offres solaire ( hors technologies innovantes). Ca n’a plus lieu d’être, il faut piloter ça par une baisse des tarifs d’achat à l’allemande ( depuis la dernière réforme en 2012 je crois) Mais piloter ca veut dire être impitoyable avec comme en Allemagne une baisse des tarifs d’achat de 1%/mois minimum .
Vous faites référence au prix moyen pondéré des dossiers complet en euros? Etes vous bien sûr qu’il s’agit du prix d’achat moyen de l’appel d’offre?
Que voulez vous que ce soit d’autre?
EN France nous sommes bien plus impitoyable avec les tarifs d’achats puisqu’ils ont été baissés de 20% d’un coup, puis de 5% par trimestre en moyenne jusqu’à descendre aujourd’hui à 75€ du MWh pour la catégorie concernée par ce projet. Impossible à ce tarif de faire des projets en France, au vu du risque sur les tarifs le financement est cher, et contraitrement à l’Allemagne il faut payer 100% du raccordement et 100% du renforcement du réseau. AU final cela fait exploser les coûts de raccordement… Juste pour comparaison, l’EPR ne paye pas sa ligne THT ni son poste source… 400M€ d’économies là ou le solaire doit tout payer en France, et évidement ce qu’il paye ne lui appartient pas mais vient gonfler les actifs de RTE et ERDF.
« là ou le solaire doit tout payer en France » On va lui donner plus de 2 milliards de subventions en 2014, vous en voulez encore plus ?
Vous êtes pitoyable à toujours nous ressasser les mêmes chiffres comme unique argument.
Si je rappelle des faites établis concerant le PV, c’est parce que c’est actuel et que ça va durer : Les milliards de subventions au photovoltaïque sont durables. le photovoltaïque a déjà reçu 7,15 milliards d’Euros pour 15,5 TWh produits, soit une moyenne de 461 Euros/MWh dont 6,5 milliards d’Euros de pures subventions Et nous allons continuer à un rythme supérieur à 2 milliards par an, compte tenu du poids des contrats anciens. Au total sur 20 ans, cette production subventionnée produisant assez peu recevra plus de 50 milliards d’Euros. Or cet argent qui pèse sur l’ensemble des consommateurs (tous les français) et qui est assimilé à un impôt (donc argent qui devient public) aurait pu être dépensé autrement notamment pour financer des travaux d’isolations qui économiseraient du pétrole et du gaz et où le financement fait défaut :
Quel saleté ce PV. Et en plus, ça marche pas la nuit ! Et dire qu’avec ces 50 milliards on aurait pu faire 5 EPR, je comprend votre frustration ! Il est vrai que cet argent jeté par les fenêtres (récupérer en grande partie par EDF) a permis de quasiment divisé par 10 le coût du PV en moins de 10 ans offrant par la même à de nombreux pays la possibilité de passer directement à une énergie propre. Mais cela, ça vous passe au-dessus de la tête.
« récupéré en grande partie par EDF » Pouvez-vous nous expliquer posément comment EDF a récupéré en grande partie la manne des subventions au photovoltaïque ? Je nai jamais parlé de faire 5 EPR… puisque le parc historique 2G fonctionne bien et pourrait durer jusqu’à 50 ans voire plus sous réserve des autorisations de l’ASN. Contrairement à ce que vous écrivez, je ne suis pas fan de l’EPR en masse en France. En revanche, j’ai parlé de réaffecter l’argent des subventions PV aux économies d’énergies (essentiellement fossile) via le financement de l’isolation. Et là, vous êtes muet. Notons enfin que la baisse vertigineuse des prix du PV (pas pour tout le monde puisque SOLFEA filiale de GDF-Suez l’ignore encore !) est largement due au Chinois et à l’économie administrée qui a notamment mis à mal l’industrie allemande.
Je vais rappeler l’historique de la montée en puissance des subventions au photovoltaïque (selon la CRE) : 2007 = 1,2 M€ pour 4,9 GWh ; prix unitaire moyen = 244,9 €/MWh 2008 = 8,6 M€ pour 19,4 GWh ; prix unitaire = 443,3 €/MWh 2009 = 51,9 M€ pour 102 GWh ; prix unitaire = 508,8 €/MWh 2010 = 204,5 M€ pour 380,4 GWh ; prix unitaire = 537,6 €/MWh 2011 = 807,1 M€ pour 1 552,7 GWh ; prix unitaire = 519,8 €/MWh 2012 = 1763 M€ pour 3 539,5 GWh ; prix unitaire = 498,1 €/MWh 2013 = 2 034,5 M€ pour 4 432,9 GWh ; prix unitaire = 458,9 €/MWh (prévisions) 2014 = 2 277,5 M€ pour 5 440,7 GWh ; prix unitaire = 418,6 €/MWh (prévisions) 2015 ? Au total de 2007 à 2014 nous avons un montant d’achat via EDF-OA de 7 148 millions d’euros pour 15 472 GWh produits soit une moyenne unitaire de 462 €/MWh. Comme 2013 et 2014 ne sont pas figés, ils est possible que cela évolu un peu à la hausse. La collectivité française a donc bien dépensé 7,15 milliards d’Euros pour obtenir 15,5 TWh en 8 ans. Si on tient compte d’un coût évité au prix de l’ARENH (42 €/MWh) de 650 millions d’Euros, les consommateurs (c’est à dire tous les Français) ont payé 6,5 milliards de subventions. Mes questions sont : Aurait-on pu dans le même temps mieux utiliser cet argent dans le domaine de l’énergie ? Aurait-on pu utiliser ces 7 milliards pour financer des économies d’énergie dans les logements en lançant plus tôt et plus fortement les rénovations thermiques ? Et ces questions restent d’actualité puisque l’histoire de la CSPE et des subventions n’est pas terminée.
Difficile de lutter contre un virtuose comme vous ! On peut écrire ce qu’on veut, vous rebondissez directement sur autre chose. Oui, EDF a récupéré une grande partie de la manne payée par le citoyen tout simplement car c’est bien eux (avec quelques grosses boites) qui ont installé le plus de puissance. C’est pas le malheureux gars avec ses 3 kWc même à 60c€/kWh qui va ramasser le pactole. Ma question : Aurait-on pu utiliser ces 8 milliards pour l’EPR pour financer des économies d’énergie dans les logements en lançant plus tôt et plus fortement les rénovations thermiques ?
« Oui, EDF a récupéré une grande partie de la manne payée par le citoyen tout simplement car c’est bien eux (avec quelques grosses boites) qui ont installé le plus de puissance. C’est pas le malheureux gars avec ses 3 kWc même à 60c€/kWh qui va ramasser le pactole. » Vous affirmez sans preuve, car ce sujet a déjà été abordé en détail sur Enerzine et personne n’a pu démontrer qu’EDF était le grand bénéficiaire de la CSPE via les grossses centrales au sol : A vous l’honneur maintenant ! Je vous rappelle qu’EDF a un manque à gagner de 5 milliards sur la CSPE car elle n’est pas intégralement répercutée au consommateur (mais il y aura un rattrapage).
« Aurait-on pu utiliser ces 8 milliards pour l’EPR pour financer des économies d’énergie dans les logements en lançant plus tôt et plus fortement les rénovations thermiques ? » Sauf que quand vous investissez dans un EPR, c’est pour obtenir 12 TWh par an, réguliers et pilotables pendant 60 ans, c’est à dire 720 TWh.
Merci pour le décompte. On a donc 400 MWc pour EDF EN (qu’il en ait cédé une part ne change rien, ils ne les ont pas cédé « gratuitement »). Donc disons 13% du parc. Mais ce que je constate, c’est que la puissance cumulée des installations de moins de 9 kWc (soit près de 90% des installations) ne représente même pas le quart de la puissance totale. Si je regarde les installations de plus de 100 kWc (environ 2% des installations), elles représentent 65% de la puissance totale installée. Ma conclusion : certaine grosse société se sont gavé dont EDF (et ses filiales ou EDF est simplement actionnaire) Données 2012 : Pour les 5 milliards qui manquent à EDF, je ne me fais pas de bile, le rattrapage aura lieu. Et la réponse à ma question ?
Bravo Pamina, j’espérais que Dan1 fasse cette remarque, mais manifestement vous avez été plus rapide ! Et je suis tout à fait d’accord, je regrette qu’on n’ait pas alloué plus d’argent aux travaux d’isolation. Je regrette également cette gestion débile (excuser du terme) du gouvernement sur le PV qui est un gâchi car non seulement l’objectif de développer une filière d’avenir est un échec mais en plus du coût que cela a (et aura), ils ont réussi à décrédibiliser cette énergie.
« maintenant le PV est une énergie parmi les moins chère » Ah bon, par rapport à quoi ? La chute des prix du PV est essentiellement due au dumping chinois : A la page 8/9, Observ’ER écrit : « Une transition accélérée provoquée par la Chine Selon l’analyste Keith Bradsher, journaliste économique au New York Times, la Chine a fortement misé sur les énergies renouvelables pour répondre à de graves problèmes de pollution de l’air et à sa forte dépendance aux importations d’énergies en provenance de pays politiquement instables d’Afrique et du Moyen-Orient. Un choix qui s’expliquerait également par le fait que la Chine soit très exposée au réchauffement climatique sur sa côte densément peuplée. Sans doute y a-t-elle vu aussi une grande opportunité de développement industriel. Le pays a en effet mis d’énormes moyens financiers pour arriver à ses fins. Les banques publiques ont fourni 18 milliards de dollars (13 milliards d’euros) sous forme de prêts à des conditions avantageuses aux fabricants chinois de panneaux solaires, finançant une augmentation de près de 10 fois la capacité de production entre 2008 et 2012, déclenchant une baisse de 75 % des prix des panneaux au cours de cette période, et entraînant des pertes de près de 1 dollar pour 3 dollars de ventes en 2012 ! On ne fait pas d’omelettes sans casser des œufs. Dans l’aventure, une partie de ses industriels ont connu des faillites sans appel. Mais force est de constater que c’est ainsi que la Chine a pris la main sur la moitié du top 10 mondial (voir tableau 4). Forte d’une main-d’œuvre bon marché, pratiquant un dumping sans nuance, elle a “autorisé” une production de masse qui a engendré une spectaculaire baisse des coûts au niveau mondial. Cette réaction en chaîne (que tout photovoltaïcien normalement constitué appelait de ses vœux !) a permis à l’électricité solaire de prendre objectivement toute sa place dans la transition énergétique en cours. » Les tarifs d’achat européen ont plutôt eu l’effet inverse (parlez-en à SOLFEA). Et malgré la chute vertigineuse des prix du W de module, le consommateur-subventionneur français ne voit toujours pas l’effet et n’est pas près de le voir. Enfin aujourd’hui, l’énergie électrogène la moins chère (et pilotable) en Europe… c’est le charbon.
Et alors ? Le résultat est là. A quoi bon essayer d’ergoter sur ces méchants Chinois pour tenter de justifier notre défaite. Et si on va par là, si le gouvernement de l’époque n’avait pas décider de faire massivement du nuke, on en serait pas là non plus. Aujourd’hui et maintenant, le PV est moins cher que le nuke (et je parle du nuke car c’est notre « référence » nationale).
« le PV est moins cher que le nuke » A lr83 « le PV est moins cher que le nuke » Pouvez-vous chiffrer votre affirmation ? D’autre part, le nucléaire a fait la preuve qu’il pouvait alimenter un grand pays pendant des décennies à hauteur de 70 à 80% de l’électricité nécessaire. Pour que le PV puisse utilement être comparé au nucléaire, il faut prendre la même hypothèse. Or, compte tenu de son intermittence très marquée, il faut raisonner système et donc intégrer les coûts systémiques comme le recommande la Cour des Comptes. Enfin, je vous recommande de visionner la vidéo d’un des plus ardents défenseurs du MWh nucléaire pas cher : Fabien Choné est très sûr de lui, le nucléaire vaut 37 €/MWh et il craint fortement que le prix baisse en 2026 à la fin de l’ARENH !
A lr83 « A quoi bon essayer d’ergoter sur ces méchants Chinois pour tenter de justifier notre défaite. » Vous aurez quand même remarqué que c’est Observ’ER qui « ergote » sur le dumping chinois. Je cite simplement un organisme peu suspect d’être antiphotovoltaïque, pour étayer mon assertion sur la cause essentielle de la baisse des prix du PV. C’est un constat pas un ergotage.
Bon, ça m’amuse plus ! On reprendra le troll sur une autre discussion qui ne manquera pas d’arriver sûr soit le coût en constante augmentation du nucléaire, soit sur le coût en constante baisse des EnR. Je vous laisse le mot de la fin comme à votre habitude :))
C’est dommage, vous étiez sur le point de me démontrer que le photovoltaïque était devenu moins cher que le nucléaire historique.
Bon, je m’en voudrais de vous laissez sur votre faim car je sens bien que vous êtes malheureux 🙂 Donc, pour info, on a aujourd’hui le kWc à 1000 € (module + onduleur + structure). Si je prends 1000 kWh/kWc de prod annuelle, sur 20 ans j’ai un kWh a 50 c€ (50 €/MWh). Plus cher que votre nucléaire historique, c’est sûr mais bien moins cher que l’EPR (faut arrêter de toujours vivre dans le passé). Alors, je sais ce que vous allez dire : je tiens pas compte des moyens de stockage. Ce à quoi je vous réponds qu’une partie existe déjà (les STEP), que pour le moment ce n’est pas une priorité (on peut utiliser en direct les pics de production pour faire de l’hydrogène). Quand ce sera vraiment indispensable, le coût aura encore baissé (et on peut toujours rêver d’une production nationale de PV). J’ajoute enfin qu’une installation PV, c’est sans maintenance, zéro risque, 99% recyclable, instalable partout et la ressource est inépuisable et disponible partout.