Alors que le coût de production de l’électricité photovoltaïque décroît rapidement depuis plusieurs années, cette dynamique devrait selon le SER-SOLER, rendre possible la production in situ d’une électricité moins chère que celle fournie par le réseau.
Aussi, afin d’anticiper le développement spontané de l’autoconsommation chez les clients finaux (lorsque le photovoltaïque sera compétitif avec les prix de détail de l’électricité distribuée), SER-SOLER recommande de mettre en place un mécanisme de soutien à l’autoconsommation dans le cadre d’une phase expérimentale d’une durée de trois ans, en parallèle des mécanismes de soutien actuellement en vigueur, et sans que cette initiative se substitue à ces derniers.
Cette phase expérimentale aurait pour objectif d’anticiper et de résoudre en amont les questions qui se poseront lors du développement naturel de l’autoconsommation, parmi lesquelles :
- l’intégration du photovoltaïque autoconsommé au réseau électrique en termes d’énergie et de puissance, et définition des services système associés ;
- le développement des modèles de pilotage de la demande et de la production en fonction des segments de puissance concernés et de la nature des sites équipés ;
- la sécurité électrique des intervenants et des utilisateurs finaux ;
- l’acquisition d’un savoir-faire et la construction de références pour se positionner à l’export, dans un marché en pleine croissance ;
- la gestion du risque en matière de financement de ces nouveaux projets ;
- la résolution des problématiques juridiques concernant l’achat / vente d’énergie de gré à gré.
SER-SOLER propose que les volumes dédiés à cette expérimentation totalisent 300 MW par an pendant trois ans, répartis sur l’ensemble des segments de puissance.
Ces volumes viendraient s’ajouter à la programmation pluriannuelle d’appels d’offres que SER-SOLER juge essentiel de mettre en place afin de donner une visibilité optimale aux industriels : 1 000 MW par an a minima pendant trois ans.
Les sites visés en priorité par l’expérimentation devraient être ceux du secteur industriel et tertiaire d’une part, pour lesquels il peut exister une adéquation « naturelle » des courbes de consommation et de production photovoltaïque, et du résidentiel intégré dans des « îlots urbains » en cours d’aménagement d’autre part.
L’amortissement de l’investissement se fera donc par l’économie liée à une moindre consommation sur le réseau et à la vente du surplus.
En ce qui concerne plus particulièrement les DOM, SER-SOLER recommande la mise en place en urgence d’un mécanisme de prime à l’autoconsommation intégrant des actions de maîtrise de l’énergie, du stockage et du service réseau. SER-SOLER demande que les DOM puissent bénéficier de cette mesure d’urgence sur une période de trois ans, afin d’affiner le modèle proposé. Les volumes seraient annuellement plafonnés à 100 MW par an pour l’ensemble de ces territoires.
"L’expérimentation en matière d’autoconsommation que nous recommandons pourrait préparer les acteurs économiques à l’émergence d’un nouveau marché du photovoltaïque, inexistant à ce jour, et que l’on pourrait qualifier de « marché de proximité ». A ce titre, il serait essentiel de mettre en place un mécanisme d’utilisation des antennes de distribution basse tension afin de permettre qu’un générateur photovoltaïque remplisse ce rôle de source d’électricité pour les consommateurs de proximité. La réflexion peut s’étendre à l’échelle de zones commerciales et d’activités, campus universitaires, quartiers résidentiels, sites industriels, sites de recharge de véhicules électriques, etc. (tout ce que recouvre le terme générique d’ « îlot urbain »), mais également au niveau des collectivités" ont déclaré Jean-Louis BAL, Président du SER, et Arnaud MINE, vice-Président du SER et Président de SOLER, branche photovoltaïque du SER.
L’autoconsommation photovoltaïque, KEZAKO
Par autoconsommation photovoltaïque, on entend la possibilité donnée à tout type de consommateur/producteur d’électricité de connecter une installation photovoltaïque, dimensionnée selon ses besoins, soit uniquement à son installation électrique, soit dans un mode de partage entre son installation électrique et le réseau local selon les fluctuations de la production et de la consommation in situ.
L’objectif de l’installation photovoltaïque est donc plus de répondre, soit à sa propre consommation, soit à la consommation d’un ou plusieurs sites déterminés dans son voisinage, que de produire et vendre en totalité pour le réseau. L’électricité excédentaire continue d’être injectée sur le réseau local, cette production pouvant être valorisée de plusieurs manières.
Cette définition inclut tout type de consommateur et tout type de segment de marché du photovoltaïque.
Elle inclut également tout type de raccordement de l’installation, de la connexion au réseau public à l’installation directement connectée à un réseau privé, en passant par les installations de production raccordées au consommateur par une ligne dédiée.
Notons qu’une installation photovoltaïque qui répond à cette définition ne doit pas nécessairement être la propriété du consommateur, elle peut appartenir à un autre acteur lié de manière contractuelle au consommateur. Tout type de producteur/consommateur peut s’inscrire dans ce cadre, du résidentiel à l’industriel en passant par le tertiaire.
Tout type d’application photovoltaïque peut également être concernée, des installations intégrées aux bâtiments jusqu’aux centrales au sol en passant par les installations en surimposition. L’élément central de la définition est le lien fort entre le dimensionnement du système photovoltaïque et ses plages journalières de production avec le besoin électrique du ou des consommateurs.
La logique de l’autoconsommation n’est pas la recherche de l’autonomie mais plutôt celle de s’inscrire dans l’infrastructure locale du réseau associant production photovoltaïque, gestion intelligente de la demande et stockage. Cette orientation met donc en avant une multitude de situations d’autoconsommation à laquelle est associée une multitude de modèles d’affaires possibles.
>>> Consulter l’analyse complète et les recommandations du SER-SOLER : ici (.pdf)
… tire ses dernières cartouches en baroud d’honneur: Même au sacro-saint et béni pays qu’est l’Allemagne, l’autoconsommation va aussi être taxée pour payer la monstrueuse bulle-EnR (déjà 24 milliards d’€ pour la fourniture seulement 13% de l’électricité là-bas)… Ce principe est inique, ex: Taxe-t-on dans un quelconque pays au monde la dame qui fait sa vaisselle elle-même, même sous Dieu sait quel prétexte?
¤ Certains devraient mettre leurs dossiers à jour. En 2013, les énergies renouvelables en Allemagne ont produit 23,9% de la production totale (151,7 TWh / 633,6 TWh) et 25,3 % de la consommation totale (151,7 / 599,8), le solde exportateur étant de 33,8 TWh. Pour les six premiers mois de 2014, c’est mieux pour les renouvelables et en baisse pour le charbon, le lignite, le gaz et le nucléaire. En 2015, la contribution EEG devrait être inférieure à celle de 2014 selon des estimations faites il y a un mois.
Le principe de l’autoconso est déja viable. Inutile de mettre un mécanisme de soutien. Par contre a terme il faudra encader cette pratique. Seule la remarque sur le juridique est pertinente. Il faut un cadre clair et durable pour que les fournisseurs de matériels aient une réponse matérielle adaptée.
« En 2015, la contribution EEG devrait être inférieure à celle de 2014 selon des estimations faites il y a un mois. » Pouvez vous prouver cette affirmation avec un lien ? Merci d’avance.
Qui aurait cru un jour que je défendrai EDF (ERDF/TE) face à vous? Et bien oui, il faut taxer l’autoconsommation, de manière raisonnable mais il faut que ceux qui profitent du réseau pour les périodes non autoconsommées (je ne parle donc pas de ceux qui sont 100% indépendants du réseau) payent pour ce service réseau. Sinon on va aboutir au paradoxe ou de plus en plus de gens utiliserons de moins en moins le réseau qui y perdra de plus en plus à faire tourner des moyens qui eux tourneront de moins en moins tout en ayant toujours les mêmes frais fixes. Pas très clair mon charabia, mais ceux qui utilisent le réseau doivent payer en proportion des services rendus, et le reliquat indispensable doit avoir son juste prix pour garantir la pérennité de l’ensemble.
que Bachou. Je pense exactement le contraire, mais si vous avez un lien… Ce que j’écrivais il y a 15 jours à propos de l’Allemagne: « Premier semestre Ca y est , les stats sont sorties. Excellent premier semestre, comme dit juste au-dessus ça va couter une bonne augmentation de l’EEG en 2015 pour rattraper le déficit qui se creuse en 2014 C’est le paradoxe des renouvelables sous tarif d’achat, mieux ça fonctionne plus ça coute cher au consommateur final!
Tiens d’ailleurs pour la première fois de son histoire, l’Allemagne a produit plus d’électricité avec les ENR qu’avec le charbon sur les 6 derniers mois. Et les ENR sont à 31% de la production d’électricité en Allemagne sur ce 1er semestre 2014 (dont 17% de solaire + éolien, le reste en biogaz, géothermie et hydraulique). 31% !!!!!! Entre le 1er semestre 2013 et le premier semestre 2014 la lignite a baissé de 3,1TWh, le charbon de 6,1TWh, le gaz de 5,6TWh, le nucléaire de 0,8TWh. L’éolien a augmenté de 4,2TWh, le solaire de 4TWh, la biomasse de 1,7TWh. Le charbon en forte baisse, voila qui aurait du faire plaisir à @Dan1, mais en vrai il s’en fiche pas mal, et même il est contre car il y a une petite baisse de son cher nucléaire 🙂 C’est sur le site du Fraunhofer ISE.
Si le lignite n’est pas du charbon, vous avez raison. Malheureusement, c’est quand même du « brown coal », qui n’a pas eu le temps ou les conditions géologiques pour devenir du « hard coal ». Vous exagérez juste un tout petit peu….
J’ai bien distingué Hard et Brow en indiquant charbon et lignite 🙂 D’ailleurs La lignite seule est aussi dépassée pour la première fois par les ENR. La lignite a malheureusement encore de beaux jours devant elle en Allemagne, mais les temps du charbon sont comptés…
A priori, les gaz de schiste américains voient eux aussi leurs jours comptés : Ce qui signifie que le charbon pas cher voit lui aussi ses jours comptés, non seulement en Allemagne mais partout dans le monde. Sachant que : – Les hydrocarbures conventionnels sont eux aussi sur la pente descendante – Les technologies de stockage ne sont clairement pas prêtes pour que les ENR intermittentes reprennent la main … on se demande bien quelle énergie prendra le relais ? Ne resterait-il que le nucléaire, dont on nous annonce si souvent le déclin à venir ? Sacrilège, je n’ose le penser…
Faudrait distinguer (en pourcentage) la production nucléaire francaise issue d’U235 et celle issue de MOx, qu’en pensez vous?
qui est l’autoconsommation, on voit dans le document du SER que le schéma recommandé c’est une prime au kWh ( ou MWh) autoconsommé plus une prime au kWh injecté sur le réseau. Surtout ne reculer devant rien, plus c’est gros plus ça passe…..
Comme toujours , chacun voit midi à sa porte.. Le lien de bachou contient beaucoup d’arguments intéressants mais je suis , comme d’habitude , en désaccord frontal avec les conclusions. Le stockage de l’énergie n’est pas prêt à fournir 80 MTEP l’année prochaine soit ! mais la dépletion pétrolière ne va pas vider les stations service l’année prochaine non plus. Le nucléaire constitue un potentiel énergétique incontestable mais il faut 30 ans pour le déployer à l’échelle française et peut-être un millénaire à l’échelle chinoise. En chine , le PV a plus de potentiel en pourcentage de mix que le nucléaire. Cette attente de solutions est interminable certes mais elle est à la mesure de l’enjeu. Or pour l’instant, la prétendue baisse de production pétrolière est avant tout un contrôle des prix. Trop élevés, ils provoquent une récession mondiale qui ruinent les producteurs (cf. 2008) , trop bas le pétrole non-conventionnel n’est plus rentable. Et non, le fait que Total abandonne un projet canadien pour cause de coût trop élevé ne signifie pas que les bitûmes canadiens sont en faillite. C’est la même chose pour l’éolien offshore britanique, Dogger Bank (7 GW) est certes trop gros pour le lancer cette année , mais son heure viendra lorsque les projets plus petits et plus proches des côtes n’auront plus les faveurs exclusives des investisseurs et du 10 Downing St. La technologie miracle qui permettrait de déployer en même temps 10GW en ile de france et 2kw dans mon garage n’existe pas encore. Ce qui se passe avec l’autocosommation PV est un phénomène nouveau, c’est pour cette raison qu’on lui attribue des vertus comme des vices sortis de nos imaginaires parfois collectifs. Ce qui fait flipper votre groupe de discussion, c’est que ce phénomène échappe à tout contrôle et va creuser la courbe de consommation diurne exactement comme le fait le voisinage de l’allemagne actuellement. La question de la substitution du gaz par l’electricité intermittente pourrait repousser l’échéance du besoin de stockage à grande échelle d’une bonne dizaine d’années. C’est à peu près le temps nécessaire pour que l’hydrogène-transport soit déployé au niveau continental… La suite est pourtant facile à deviner..
Le seul système « correct », c’est de mon point de vue rien pour les kWh autoconsommés et prix de marché pour les surplus.Il y aura à terme un impact sur le TURPE, mais ce sera très fortement lissé. Et si la « parité réseau » tant annoncée n’est pas là, c’est pas grave, on attend, avec des tarifs d’achat revus en permanence à la baisse pour limiter les volumes. Il n’y a aucune urgence, vous savez bien que le prix du PV est en baisse constante, pourquoi se précipiter…..
¤ C’est ce qui ressort des comptes mensuels de l’EEG. Les recettes actuelles sont supérieures aux dépenses, ce qui n’était pas le cas lorsque le montant de la contribution pour 2014 a été fixée. Pour 2014, il y avait d’une part un déficit à récupérer, d’autre part une anticipation des dépenses supérieure à ce qui se constate depuis six mois. Pour le mécanisme, voir : La réponse sera connue dans quelques mois, en novembre.
Il est du 15/01 votre article, et il ne parle pas des comptes mensuels à fin Juin. Depuis il y a eu un très bon semestre d’ENR en Allemagne ( voir ci-dessus). On peut parier, mais à mon avis la facture arrive…. C’est le paradoxe des renouvelables sous tarif d’achat, mieux ça fonctionne plus ça coute cher au consommateur final,alors que les coûts (de production) ne sont quasiment que des coûts fixes!
¤ Quelqu’un va-t-il devoir payer plus cher son électricité s’il réduit sa consommation en prenant soin d’économiser celle-ci, d’avoir des appareils moins énergivores, d’avoir revendu son grille-pain aux puces … Car il consommera peut-être 30% de moins, comme son voisin qui aura mis des panneaux PV sur son toit pour faire de l’autoconsommation (en journée). L’abonnement reste en général le même pour celui qui achète une partie seulement de son électricité consommée, le tarif du kWh est le même. Alors, pourquoi taxer l’autoconsommation ? Faut-il taxer ceux qui cultivent des légumes dans leur jardin, au lieu de les acheter dans le commerce en payant de la TVA ?
Celui qui réduit sa consommation voit normalement sa facture baisser. Pour l’autoconsommation et la comparaison avec les légumes, rien à voir. Je n’ai pas noté que celui qui cultivait ses légumes bénéficiait de tarifs d’achat a prix garantis pour ses salades même s’il en plantait 10 fois plus que ses besoins….Il assume les pertes, me semble-t-il.
« L’abonnement reste en général le même pour celui qui achète une partie seulement de son électricité consommée, le tarif du kWh est le même. » Pas sur. Une bonne partie du cout de l’elec est constituée de frais fixes. Si l’autoconso se développe, il serait logique que les operateurs fassent payer le vrai cout du backup. Ce sera soit une augmentation ciblée sur les bénificiaires, soit la mutualisation (faire payer a ceux qui n’ont pas de panneaux pour ceux qui en ont, ce qui revient aux subventions actuelles mais sous une autre forme) Et dans ce cas, cout du backup + amortissement de l’installation coutera plus cher que de rester comme on est…
Celui-là (le post de Chelya), faut le garder! « Au final ça favorise les énergies chères à cout fluctuant et ça interdit le financement des énergies économiques à cout fixe » C’est quoi une energie économique à coût fixe?
Je recopie un commentaire du slide 8: « In a period of low prices, the wind farm loses money and can go bankrupt « . Ce serait tout-à-fait exact si le parc éolien en question était rémunéré uniquement au prix de marché , mais ça n’existe juste pas…..
il aurait été plus économique d’avoir eu des éoliennes à la place des centrales gaz. En moyenne sur les 15 dernières années elles ont produit de l’électricité pour moins cher. J’imagine que vous parlez de mes « chères » cogen gaz dont je n’ai eu de cesse de dénoncer le scandale notamment sur Enerzine? Ce ne sont pas des « centrales à gaz », ce sont des « pompes à tarif d’achat ». Mais pour une fois je vais être d’accord avec vous: je préfère nettement subventionner via la CSPE de l’éolien terrestre que des cogénérations gaz « à la francaise ». Ca coute moins cher au MWh, ça n’importe pas de gaz, ça n’émet pas de CO2. Ce n’est donc pas peste ou choléra.
« Je vous rappelle que quand une centrale gaz est appelé on ne paie pas seulement l’électricité produite à partir du gaz mais L’ENSEMBLE de tous les moyens de production qui produisent à ce moment là au prix du gaz. Ca fait des sommes gigantesques par rapport au peu de production de ces centrales. » Pouvez vous nous préciser qui est le « ON ». Pour EDF par exemple, seule l’energie importée est achetée a ce tarif (et de memeoire il y a les prix negociés auparavent et le prix spot il me semble) Votre raisonnement parait faux.
»Notons qu’une installation photovoltaïque qui répond à cette définition ne doit pas nécessairement être la propriété du consommateur, elle peut appartenir à un autre acteur lié de manière contractuelle au consommateur. Tout type de producteur/consommateur peut s’inscrire dans ce cadre, du résidentiel à l’industriel en passant par le tertiaire. » –> voilà qui est une BONNE Nouvelle sur un mode de fonctionnement Producteur / Consommateur, y compris pour un contexte d’îlot de bâtiments, et des projets de financement-participatif-citoyens_et_Collectivités, tels que proposés par ErCiSol et Energie Partagée. voir sites respectifs pour voir la Charte et le mode de fonctionnement. Welcome ! A+ Salutations Guydegif(91)
C’est une très bonne question! Chelya doit être le seul consommateur en Europe à avoir un contrat d’électricité directement lié au prix de marché, et il généralise….. Ce qu’il raconte est bien entendu totalement faux. « on ne paie pas seulement l’électricité produite à partir du gaz mais L’ENSEMBLE de tous les moyens de production qui produisent à ce moment là au prix du gaz. » Ben voyons….Juste pitoyable de désinformer autant.
pour revenir à votre post précédent et: « Une bonne partie du cout de l’elec est constituée de frais fixes. Si l’autoconso se développe, il serait logique que les operateurs fassent payer le vrai cout du backup. Ce sera soit une augmentation ciblée sur les bénificiaires, soit la mutualisation (faire payer a ceux qui n’ont pas de panneaux pour ceux qui en ont, ce qui revient aux subventions actuelles mais sous une autre forme) Et dans ce cas, cout du backup + amortissement de l’installation coutera plus cher que de rester comme on est… ». Pour préciser, je l’ai déjà plusieurs fois expliqué, le « back-up » n’est qu’une partie du problème, qui concerne le producteur et le commercialisateur d’électricité. Par contre, le coût total de votre électricité est composée d’une bonne moitié de couts de transport et de distribution, qui sont comme vous le soulignez des coûts quasiment fixes de réseau, de son entretien, de relève, de dépannage….Que vous consommiez deux fois moins ou deux fois plus sur une ligne donnée ne coute pas plus ou moins cher à ERDF ou un équivalent , à l’exception relativement marginale des pertes en ligne. Une logique économique « classique » voudrait donc que la rétribution de ce service soit faite sur la base d’un prix se rapprochant structurellement des coûts, c’est-à-dire un forfait quasi indépendant de la consommation: vous payez pour qu’on vous apporte la tension et la fréquence, pour les kWh vous voyez ça avec votre fournisseur. Ce n’est absolument pas le cas aujourd’hui, vous payez votre distributeur au kWh acheminé pour la quasi totalité de votre facture ( part distribution). Bien entendu , ça ne se fera pas du jour au lendemain, mais ça me parait inéluctable avec des schémas d’autoconsommation qui se généraliseraient. Pour les coûts de back-up, ce sera en plus et ça ne concerne pas le distributeur.
La ou il a raison, c’est que le prix spot est fixé par le moyen de production (voire d’effacement) le plus couteux mis en service. (Dixit Marcel Boiteux) Cepandant, le prix Spot n’est pas le prix payé par la majorité des consommateurs. Ni meme par les compagnies électriques.Il concerne éventuellement certains vendeurs d’énergie soumis aux loies du marché.
que les outils sont en ligne! Suffit juste de supprimer la case « vente en totalité » sur ce formulaire en ne laissant que la « vente des surplus » possible. Merci qui? C’est au moins un premier pas.
Chaque acteur sur le réseau de transport est responsable d’équilibre sur son périmètre. Il doit injecter autant qu’il soutire sur le réseau. Il injecte l’électricité qu’il produit, ou qu’il a acheté à d’autres par des contrats court/moyen/long terme, et il soutire l’électricité que lui ou ses clients consomment. Mais entre ce qu’il injecte et ce qu’il soutire, il y a toujours un petit delta. Parce qu’il produit en fonction de prévisions de conso qui ne sont jamais parfaitement exactes, parce que le PV et l’éolien sont difficilement prévisibles, parce que ses centrales ne respectent pas leur programme de charge au MW près, parce qu’il peut y avoir des aléas, etc. Or parce que production = consommation sur le réseau, ce delta est toujours produit ou consommé par quelqu’un d’autre. Le marché spot est là essentiellement pour permettre aux responsables d’équilibre de négocier entre eux ce delta. Donc pour les producteurs classiques type EDF, les clients ne payent pas l’essentiel des MWh consommés au prix spot mais au prix total. Seuls quelques pourcents de toute l’électricité brassée par EDF passe par le marché spot. Le marché spot n’est donc pas représentatif des coûts totaux de production, mais de l’état de tension du réseau en fournissant un cours en temps réel pour le MWh marginal.
« Vous savez c’est le gars de la classe moyenne qui a payé le réseau, en est propriétaire et se le voit confisqué par des monopoles donnés à des multinationales ? » Ouuuuuh ! Le spectre des méchantes multinationales… « La vente au surplus n’est possible que dans le premier cas et à la condition que le propriétaire des panneaux photovoltaïques soient également propriétaire du bâtiment et l’occupe. Les 5 autres sont interdits par la loi française. » Ouais, enfin le cas du mec qui achète des panneaux pour les installer sur le toit de quelqu’un d’autre… Même le cas du gars qui installe des panneaux sur un maison qu’il met en location, ça doit pas être bien fréquent!
« C’est juste le mode de développement dominant dans le résidentiel aux Etats Unis avec plusieurs milliards d’euros d’investissement chaque années… » Mais on s’en fout que ce soit le modèle dominant aux US : Ca n’est pas le cas en France. Et pourtant l’autoconsommation, qui serait donc légalement possible pour quasiment tous les cas de particuliers, ne se développe pas. Parce que ça n’est pas encore rentable. Raison pour laquelle le SER demande ici de nouvelles subventions.
¤ Ceux qui ont eu l’occasion de discuter avec des copropriétaires d’un quelconque immeuble savent qu’en général il existe un compteur spécifique pour la minuterie des parties communes. La consommation est très intermittente et très modérée sur une année. Faudrait-t-il que l’abonnement pour une minuterie soit identique à celui d’un abonné qui consomme 5.000 ou 10.000 kWh par an ? Et les petits vieux (ou vieilles) qui économisent le moindre kWh, faut-il les matraquer avec un abonnement identique à celui des flambeurs de kWh ? C’est ça la logique économique ? Mais alors, pourquoi le tarif des autoroutes est-il plus élevé pour un 35 tonnes que pour une moto ? On pourrait dire : vous payez pour qu’on vous apporte l’autoroute, « un forfait quasi indépendant » du tonnage … pour le carburant, vous voyez avec les pompistes.
Le modèle dominant américain est parfaitement plausible en France, comme souvent d’ailleurs. N’en déplaise aux communistes , le modèle de l’économie américaine qui nous a vu grandir a été importé en europe en juin 1944. Il est certes resté controversé notamment à cause de la tentative des communistes de faire main basse sur le continent, tentative qui a échoué, comme le communisme lui-même d’ailleurs. C’est néammoins la vitalité du modèle libéral qui nous permet aujourd’hui d’être le 10eme PIB mondial , PIB dont le monopole de l’électricité s’arroge une « part du lion » protégé par … des syndicats qui ont largement fricotté avec les vieux communistes à l’est Finalement , l’internet n’était pas qu’un vaste réseau de pédophiles (de moins il me semble) , non non , tout ça c’étaient les fameux syndicats français qui ne voulaient pas lâcher les privilèges acquis durant la guerre froide J’ai quand même l’impression que le vieux système se fissure chaque année un peu plus, ce qui permettra un jour à la France de réfléchir par elle même dans son propre intéret et non pas dans celui d’une poignée d’activistes qui jouent au père noêl dans le CE des grandes entreprises vitales du pays.
pourquoi le tarif des autoroutes est-il plus élevé pour un 35 tonnes que pour une moto ? On pourrait dire : vous payez pour qu’on vous apporte l’autoroute, « un forfait quasi indépendant » du tonnage … Parce que le passage d’un 35t dégrade bien plus l’autoroute que le passage d’une moto. Même si ça ne vous plait pas, ce que j’essaye de démontrer c’est que les schémas d’autoconsommation peuvent bien entendu exister, mais qu’ils pousseront inévitablement vers des schémas de tarifications de l’accès au réseau différents.
¤ Pas de réponse pour les petits vieux qui ont réduit leur consommation, à cause de moindres revenus lors du passage à la retraite. Et pour la minuterie ? Maintenant, nous avons celui qui réduit de 70% son chauffage électrique après avoir fait l’isolation par l’extérieur de la maison héritée de ses parents. Et une réduction tous usages de 50% de sa consomation d’électricité. Faudra-t-il lui faire payer plus cher son abonnement car il consomme moins d’électricité que ses parents ? Car quelle différence, vu du réseau, avec celui qui réduit son tirage sur le réseau de 50% en faisant de l’autoconsommation avec son installation solaire ?
Vous confondez « problème de pouvoir d’achat » et « mécanismes de solidarité » avec « tarification de l’accès au réseau ». Désolé, je connais beaucoup de « jeunes » qui ont de gros problèmes de fin de mois et a contrario pas mal de « vieux » qui sont plutôt à l’aise. Donc dépasssons cette catégorisation, elle a peu de sens. Pour l’instant, petits jeunes comme petits vieux cotisent uniformément à la CSPE, qui augmente de 3€/MWh et par an, ce qui n’est pas suffisant. Donc s’il vous plait, arréter les jérémiades mal venues, car ceux qui installent du PV, en autoconsommation ou pas (et le papier du SER en est une preuve de plus, l’autoconsommation doit être subventionnée, c’est du moins ce qui est réclamé) sont rarement des malheureux, par contre ceux qui payent le sont parfois….
Luis, c’est la péréquation que vous décrivez ici. La péréquation est un bug tenace désiré par des gens qui aiment les tabous Pour les gens dont vous parlez qui veulent économiser sur leur consommation, ils se heurtent au tarif non-modulé car pour répercuter l’économie qu’ils pourraient permettre au producteur, il faudrait surtout qu’ils consomment leur électricité en heures creuses Ils seraient aidés en cela qu’ils sont à la maison toute la journée mais c’est un autre problème. C’est le même problème que pour l’eau, on nous raconte qu’il faut économiser même quand elle est abondante. La réalité est que les tarifs ne répercutent pas le coût réel. Une raison à cela est que le fournisseur veut déresponsabiliser ses clients des contraintes de production pour tuer toute vélléïté de concurrence. Rien n’empèchera l’electricité de devenir immensément abondante en été au zénith mais pour en profiter, il vaut mieux devenir producteur que compter sur son fournisseur historique.
¤ Les recettes de l’EEG (Allemagne) sont plus importantes que les dépenses pour les six premiers mois de 2014. Saldo des jeweiligen Monats (Einnahmen – Ausgaben) Solde pour chaque mois (recettes moins dépenses) Januar : + 459 millions d’euros Februar : + 944 M€ März : + 372 M€ April : + 103 M€ Mai : + 38 M€ Juni : – 112 M€ Six mois: + 1.804 M€ Recettes 6 mois : 12.601 M€ Dépenses 6 mois : 10.798 M€ En 2013 (fin d’année), le solde était positif de 2.466 M€, ce qui avait pratiquement épongé le déficit antérieur (revenu à 225 M€ pour commencer 2014).
« La péréquation est un bug tenace désiré par des gens qui aiment les tabous » Vous vivez à la campagne ? Ca vous dirait de payer le coût réel de votre raccordement au réseau ? Vous qui de temps en temps braillez contre les décisions venant de Paris, ça ne vous plait pas que les taxes des parisiens servent en partie à payer pour les infrastructures rurales ? « Une raison à cela est que le fournisseur veut déresponsabiliser ses clients des contraintes de production pour tuer toute vélléïté de concurrence. » Mais en quoi ça tue la concurrence ??? En quoi ça empêche les Poweo et autres d’exister ???
OK, peut-être qu’elle n’augmentera pas en 2015, il est vrai que l’augmentation des deux dernières années était très forte. 2012:35,9€/MWh 2013:52,7€/MWh 2014:62,6€/MWh Ce sont les p’tits vieux allemands qui vont être contents! On verra.
« C’est vos propres lobbyistes qui ont demandé à ce qu’on passe de la mise à disposition de l’énergie solaire à tous via un tarif d’injection à la commercialisation de l’énergie solaire via l’autoproduction… ../tinymce_3231/jscripts/tiny_mce/plugins/emotions/img/smiley-foot-in-mouth.gif » Vous pouvez : 1) Ne pas oublier de marquer votre pseudo une fois sur deux 2) Copier/coller le passage auquel vous répondez ?
¤ Dans un centre commercial, on trouve souvent une grande surface (hypermarché) et des dizaines de boutiques. L’un est au tarif jaune (42 à 240 kVA) alors que les boutiques sont au tarif bleu ordinaire (EDF ou pas). Si les boutiques réalisaient en commun une installation photovoltaïque en toiture (coopérative) cela leur fournirait une partie de leur électricité à environ 10 c€/kWh sur 20 ans (de 8 à 12 c€/kWh selon les régions), soit moins cher que les 15,10c€/kWh du tarif bleu en heures pleines (le jour). Mais chaque boutique a-t-elle le droit de s’approvisionner en partie auprès de la coopérative solaire et en partie auprès d’un fournisseur traditionnel du réseau ? La réglementation (règlementation depuis la rectification orthographique) ne semble pas exister pour ce cas. Note : La coopérative ne fait aucune vente mais seulement une répartition de la production entre ses adhérents au prorata de leurs parts.
¤ Le réseau électrique, tant de transport que de distribution, est construit pour être en mesure de satisfaire la pointe de consommation en hiver. Le chauffage électrique représente 42% de la puissance journalière moyenne au plus froid de l’hiver. Par exemple, comme le montre RTE entre septembre 2011 et août 2012, le maximum de consommation hors chauffage se situe vers 55 GW de puissance journalière moyenne alors qu’il est autour de 95 GW de puissance journalière moyenne avec le chauffage (70% de plus). Chaque °C de température en moins entraîne un appel de puissance de 2.300 MW en plus (2,3 GW) en France, mais seulement 600 MW en Grande-Bretagne et 500 MW en Allemagne. Mais la pointe de consommation a été de 102 GW le 8 février 2012 … et le réseau est fait pour. En 2010, 35% des logements étaient chauffés à l’électricité (9,5 millions de logements). En bonne logique, on devrait faire payer aux utilisateurs de chauffage électrique les coûts supplémentaires engagés pour permettre au réseau de faire transiter une capacité de 102 GW alors qu’une capacité de 55 GW suffirait sans le chauffage électrique. Un supplément de 85% par rapport aux autres utilisateurs.
Si l’autoconsommation devient un prétexte pour que l’état mette ses « compétances » oligarchique, mieux vaut tirer un trait dans l’attente de vrais solutions pragmatiques de stockage pour les particuliers, ça commence à arriver et nous n’avons nullement besoin des Aboyeurs tel SER-Soler.
Si l’autoconsommation devient un prétexte pour que l’état mette ses « compétances » oligarchique, mieux vaut tirer un trait dans l’attente de vrais solutions pragmatiques de stockage pour les particuliers, ça commence à arriver et nous n’avons nullement besoin des Aboyeurs tel SER-Soler.
Si l’autoconsommation devient un prétexte pour que l’état mette ses « compétences » oligarchique, mieux vaut tirer un trait dans l’attente de vrais solutions pragmatiques de stockage pour les particuliers, ça commence à arriver et nous n’avons nullement besoin des Aboyeurs tel SER-Soler.
C’est la cas avec les tarifs actuels, un consommateur chauffé electriquement paye beaucoup plus de « TURPE » ( donc les réseaux) qu’un autre qui ne l’est pas.
A Luis Comme Sicetaitsimple, je ne vois pas où est le problème de tarification vis à vis du chauffage électrique. Un consommateur qui se chauffe à l’électricité paye bien plus de TURPE que celui qui se chauffe au gaz ou au fioul.
est certainement quelqu’un de très respectable, mais il surfe avant tout sur tous les arguments lui permettant de protéger et développer son business ( il est Directeur Général de Direct Energie). Parfois ses intérêts sont convergents avec ceuxd’EDF, parfois non. Simplement, il ne produit rien, il ne fait que vendre une energie produite par d’autres, il ne faut donc pas s’étonner de ses prises de position parfois un peu acrobatiques.
A chelya J’ai bien fait de vous donner le lien vers Fabien Choné (le défenseurs impénitent du nucléaire pas cher) Sauf que l’exemple des Etats-Unis me paraît mal choisi car ce ne sont pas du tout les mêmes élongations et architecture qu’en France. le réseau français est déjà largement optimisé : Nous avons globalement 6 à 7 % de pertes (35 TWh), mais seulement 5% mais si on enlève les pertes commerciales (10 TWh). Le réseau de transport fait 10 TWh de pertes soit aux environ de 2%. Vous voulez optimiser quoi et comment ? sachant que l’intégration massive d’EnR a tendance à faire augmenter les pertes comme le dit Michèle Bellon d’ERDF :
il (M. Choné) ne fait que vendre une energie produite, transportée et distribuée par d’autres.
C’est clair que l’ANODE ne fait que défendre ses intérêts d’intermédiaire qu’elle souhaite rendre indispensable. Or cela contrevient au principe de vente directe du producteur au consommateur si cher aux agriculteurs. Il est d’ailleurs remarquable que ce qui a été fait depuis 1946 (et avant dans un autre cadre) soit considéré par certains comme impossible ou non souhaitable. Pourquoi faut-il ajouter des intermédiaires dans le système, alors qu’ils ne produisent rien et n’assument aucun risques techniques. On voudrait nous faire croire que c’est très difficile de vendre des électrons ? J’ai l’impression d’une économie parasite qui veut se greffer sur un système qui a fonctionné et fonctionne afin de récupérer une partie de la rente.
du modèle » commercialisateur pur », c’est que les investissements physiques sont quasiment réduits à néant: juste un bon système d’information (des PC et un peu d’intelligence) pour acheter de l’électricité sur les marchés et gérer vos clients, et du marketing pour en capter (des clients).Par contre, il faut des gens brillants ( comme M. Choné) pour faire le lobbying qui va bien afin de préserver vos intérêts. Le jour où ça tourne mal, c’est pas un drame de fermer la boutique ou de réduire considérablement la voilure, en laissant vos clients se débrouiller pour trouver un autre fournisseur. Mieux encore, revendre l’activité au bon moment. M. Beigbeder ( fondateur de Poweo absorbé depuis par Direct Energie)) est de ce point de vue là un monument, même s’il faut lui reconnaitre avoir tenté de faire de la production, mais il a effectivement revendu au bon moment!)
Je ne sais pas si vous avez remarqué, mais la loi de 1946 ( loi de nationalisation de l’électricité et du gaz) a été largement amendée depuis…… Je n’ai absolument rien sur le fond contre Direct Energie ou d’autres, je remarque juste, comme Dan1 l’a fait avant, qu’ils n’investissent dans rien de physique ( alors que pourtant il y a peu de secteurs aussi capitalistiques que l’electricité) et qu’ils ne prennent aucun risque technique. Et le jour où le business tourne mal, c’est pas dramatique, suffit de fermer, le système continuera à tourner par définition puisqu’il n’y a aucun investissement physique.
« Pour qu’EDF puisse produire de l’électricité à partir d’une énergie (gaz, uranium, pétrole,vent…) produite vendue et distribuée par d’autre il faut bien qu’il y ait quelqu’un pour la commercialiser ! » réponse simple : oui EDF Cela s’appelle un circuit court (ne pas confondre avec court-circuit) et vous en trouverez la promotion sur tous les bons sites d’écologie. Il est piquant de constater que les antinucléaire combattent ce modèle pour l’électricité (enfin seulement pour EDF) alors que par ailleurs ils le promeuvent pour d’autres domaines (si tant est que les antinucléaires soient aussi écologistes). Vous n’avez pas mal à la colonne vertébrale à force de contorsions ? En ce qui concerne la qualité de service, je ne vois pas ce que l’ANODE peut apporter. En revanche, vous feriez bien d’écouter l’intervention des électrointensifs et notamment de M. Blucher de FERROPEM qui décrit très bien ses négociations anciennes et actuelles avec son producteur préféré EDF.
Comme Chelya nous parle de 1946, il est effectivement remarquable de constater que le gouvernement d’après guerre ait été aussi en avance sur son temps dans la promotion des circuits courts, directement du producteur au consommateur! Forcément ça parait ringard… Mais du jour où les prix de marché seront non plus à la baisse relativement continue en Europe ( pour toutes les raisons déjà évoquées), mais plutôt à la hausse, je pense qu’on verra M. Choné se diriger vers d’autres activités….
¤ Avec le chauffage électrique, les frais engagés pour la construction, l’entretien et la gestion du réseau électrique sont de 85% supérieurs à ce qu’ils auraient été avec un réseau de moindre importance, non plombé par le chauffage électrique. Le montant du TURPE pour chaque kWh consommé est le même pour tous les consommateurs résidentiels, que ceux-ci consomment 3.000 ou 10.000 kWh par an (pour ne pas compliquer le débat, limitons nous au tarif bleu, sans parler de tarif jaune ou vert). Or, avec un réseau nécessairement plus important, le chauffage électrique a entraîné la mise en place d’un réseau plus coûteux de 85%, comparé à un réseau plus modeste hors chauffage électrique. Mais ce coût supplémentaire est payé par tous les utilisateurs, pour chaque kWh consommé, alors que l’origine de ce coût supplémentaire se trouve dans le chauffage électrique.
« Avec le chauffage électrique, les frais engagés pour la construction, l’entretien et la gestion du réseau électrique sont de 85% supérieurs » Comment vous justifiez cette affirmation… gratuite ? Parce que les 100 000 km de réseau de transport et les 1,3 millions de km de réseau de distribution sont autant nécessaire pour 70 GW que pour 100 GW. C’est quoi qui est dimensionné différemment ? le diamètre des câbles ? Partant du principe qu’on devrait faire payer pour le chauffage électrique, va-t-on faire payer les EnR pour les transit d’équilibrage à longue distance (de l’éolien espagnol qui traverse la frontière voire la France, de l’éolien Allemand exporté). Attention, c’est un terrain glissant.
« Avec le chauffage électrique, les frais engagés pour la construction, l’entretien et la gestion du réseau électrique sont de 85% supérieurs à ce qu’ils auraient été avec un réseau de moindre importance, non plombé par le chauffage électrique. » Comme d’habitude, de quel chapeau sortez vous ce chiffre ???
Et les Allemands, ils vont faire un réseau modeste pour écouler l’éolien du Nord au Sud… et à l’étranger ?
Tous les chiffres sont « à la louche », je vous laisse les affiner, rectifier,.. avec des sources. Deux pavillons: -l’un chauffé electriquement, 5000kWh/an d’usages « non-chauffage » , 15000 de chauffage, 12kW installés. – le « même », mais chauffé au gaz, donc 5000kWh , 6kW installés, le reste c’est du gaz ou du fuel. Le premier va payer environ 3000€ d’élec par an, dont environ 1500 ou un peu moins de Turpe (les réseaux) Le second 750€/an, dont 350€ environ de Turpe. Le premier paye donc 4 fois plus pour les réseaux que le second. Vous parliez de 85%? Je vous laisse affiner avec les chiffres précis de prix ou de consommation, n’hésitez pas, c’est vraiment fait à la louche, je ne vais pas me formaliser. Merci « d’accuser reception ». PS: au passage, le premier contribue 4 fois plus à l’essor des énergies renouvelables électrogènes via la CSPE!
Ca va? Respirez à fond, ça va passer…. Autrement je suis aussi curieux que certains de savoir sur quelle base vous justifiez que sans chauffage electrique ( dont on a vu qu’il contribuait largement à la couverture des coûts de réseau ) « les frais engagés pour la construction, l’entretien et la gestion du réseau électrique seraient de 85% supérieurs à ce qu’ils auraient été avec un réseau de moindre importance, non plombé par le chauffage électrique. « . On vous écoute, vous avez certainement des études fiables à nous fournir à l’appui.
Plus de la moitié (53,6 %) du parc des résidences principales en France métropolitaine a une étiquette énergétique moyenne (d ou e), ce qui correspond à une consommation comprise entre 151 et 330 kWhEP/m2/an.
« C’est toujours impressionnant de voir les ordres de grandeurs de consommation électrique qu’ont les intervenant d’Enerzine qui sont au tarif agent… » Ce qui représente 1800L de fioul… (Courant en pavillon individuel avant RT2000). C’est encore plus impressionnat de voir les consos de gaz / fioul converties en KWH consommées par certains résidentiels individuel trés mal isolés (genre 30000, 50000Kwh).
Vous pouvez comme proposé à Luis refaire le calcul avec les chiffres qui vous conviennent, assurez vous simplement qu’ils soient représentatifs d’une réalité des logements moyens francais. Je vous ai donné le lien, il n’y a pas plus récent ( Juillet 2014) ni plus officiel ( Ministère).
Bon alors Luis, vous le sortez d’où votre chiffre de 85% ?
…les bonnes volontés! Vous êtes un vieux crouton, comme moi, du moins c’est ce que je pense ( au moins pour moi!). Mais Luis est peut-être ( vous n’en savez rien) un élève brillant de CM2 qui s’interesse à l’énergie. Alors il vous dit » « En bonne logique, on devrait faire payer aux utilisateurs de chauffage électrique les coûts supplémentaires engagés pour permettre au réseau de faire transiter une capacité de 102 GW alors qu’une capacité de 55 GW suffirait sans le chauffage électrique. Un supplément de 85% par rapport aux autres utilisateurs. » 102/55= 1,85, rien à dire! C’est mathématique! On refait un point à la fin de sa 3ème, dans 4 ans…..
Je signale que le CEREN vient de mettre à jour ses données : L’autre jour nous avions la publication de juin 2013 avec les chiffres de 2011, désormais nous avons la publication de juillet 2014 avec les chiffres de 2012.
vu que le sujet est l’autoconsommation , que le chauffage electrique et l’eau chaude sanitaire electrique elle aussi ,plus le véhicule electrique s’il décolle, sont les meilleurs moyens de maximiser le taux d’auto-consommation…. Dès la saison de chauffe qui dure environ 7 mois, à coup sûr une installation PV correctement dimensionnée verra sa production totalement absorbée par les besoins de chauffage et d’eau chaude, à mi saison l’eau chaude doit le faire, en plein été il y aura des surplus dans la journée. Mais là c’est pas gagné à faire passer, car le chauffage electrique c’est l’horreur absolue.
comme on parle d’autoconsommation, surtout ne jamais avouer ( si vous êtes possesseur de PV) que vous vous chauffez (ou que vous chauffez votre eau) même très partiellement à l’électricité, ce serait au mieux une faute de goût, au pire risquer d’être voué aux gémonies. Mais vous pouvez insérer une résistance d’1 à 2 kW sur le circuit de retour d’eau froide de votre chauffage central gaz ou fuel, c’est ni vu ni connu et vous ne risquez pas d’entendre le jugement fatal au yeux d’un « Vert » « quoi, tu te chauffes à l’électricité! »
Dans un autre secteur bien connu ici, c’est également la devise :))
« Dans un autre secteur bien connu ici, c’est également la devise » Précision ?
Mais si, vous savez bien, ce secteur qui ne fait jamais de mort, qui quand y a un problème c’est jamais de sa faute, qui produit des déchets qui sont en fait des fantastiques ressources pour les générations futures, dont l’hypothétique pollution en cas d’improbable accident est ridiculement négligeable, etc … :))
Ce secteur est le plus transparent au monde. Ce n’est pas parce que vous n’y connaissez rien que c’est dangereux. Quand mon médecin me dit de prendre des médicaments ou un vaccin je ne lui dit pas que c’est du poison parce que je ne suis pas capable de comprendre comment cela marche. Si vous voulez critiquer qqch soyez précis avec des arguments. Dire que qqch est polluant de veux rien dire il faut des chiffres, des seuils ect, quand vous respirez vous émettez du CO2 je ne vous interdit pas de le faire sous prétexte que le CO2 pollu. Donc vennez avec de vrai argument pour pouvoir discuter parce que le fammeux c’est pas beau c’est caca ça pu ça va bien 5 minutes mais ça permet pas d’avancer.
C’est surprenant, nous étions arrivés sur 4 pages à ne pas ou peu parler de nucléaire en restant sur des sujets plus ou moins connexes au PV en autoconsommation, et là boum, faut replonger! Et pourtant, je pense qu’il n’y a pas de débat là-dessus, le nucléaire en autoconsommation c’est très compliqué! Mais ça semble aussi très compliqué de parler d’autre chose…
« C’est surprenant, nous étions arrivés sur 4 pages à ne pas ou peu parler de nucléaire en restant sur des sujets plus ou moins connexes au PV en autoconsommation » Entièrement d’accord avec vous. Quand je dit qu’il n’y a pas de pro nuk mais selement des anti nuk qui n’ont qu’une seule obsession ….. Si j’ai réagit à s’est provocations c’est parce que j’en ai marre de lire de tel sous entendu sur mon métier
Eh bien essayez de ne pas réagir à des « provocations », ou réagissez avec humour voire ironie…où alors avec des arguments « sourcés » quand ce n’est plus de la provocation mais de la désinformation. Enfin ce que je dis , j’essaie de me l’appliquer, mais il peut m’arriver de déraper! Bon courage, 6 ans de dialogues sur Enerzine vous contemplent! Mais avez vous remarqué que sur l’affirmation » le chauffage electrique c’est l’horreur absolue », tout-à-coup il n’y a plus personne? C’est une affirmation historique très compliquée à gérer pour un anti-nuke francais historique avec le développement des renouvelables electrogènes , d’autant que certains voisins, un peu en avance (je pense aux Danois souvent cités), ont bien compris que c’était une façon de gérer les intermittences. Mais là, le même va se perdre dans ses théories d’énergie primaire et finale et tout ce qu’il a pu apprendre, très compliqué…..
« où alors avec des arguments « sourcés » » L’accusation portait sur la non transparence du nucléaire, je ne voit pas quel source donné si ce n’est le site de l’ASN. « réagissez avec humour voire ironie » Lorsqu’un gugus vient agiter des pencartes devant une entreprise A demandant sa fermeture sous de faux prétexte au début on rigole. Quand ces gugus commence à devenir nombreux alors ont leur explique ils sont mal informé et que leur craintes ne sont pas fondé. Puis ces gugus commences à raconter des mensong dans les JT de 20H vous commencé à être énervé. Et enfin c’est gugus (qui représente même pas 5% de la population aux élections) arrivent à obtenir des promesse de fermeture de la fameuse entreprise A. Les salarié de l’entreprise A vous pensez que ils ont envie de rire ?
C’est comme vous le sentez…..
Ce qui me gène ce n’est pas que ils soient opposé ou que ils critiquent cette technologie, mais que ils refusent de débatre dessus. Quand on ne comprend pas qqch ou que l’on est mal informé dessus c’est normale d’avoir des doutes. Mais refuser de discuter et tjr jouer sur la peur de la population ça me dégoute.
Il ne sert à rien , quelques soient les idées ou le convictions que vous défendez, de vouloir convaincre quelqu’un qui a des idées opposées qu’il a tort. Vous pouvez (devez) bien entendu opposer des arguments contradictoires pour ne pas laisser la place vide. Mais c’est sur la grande masse des gens qui n’ont pas ou peu d’avis tranché que les choses se jouent en réalité, et ceux là de bons arguments peuvent les faire évoluer dans un sens ou dans l’autre. So, keep cool on Enerzine! Correct, mais viril….
Vous défendez votre gagne pain, donc tous vos arguments sont plus ou moins biaisés. Je suis toujours amusé de voir les pro-nuk réagir comme des vierges effarouchées dès qu’on fait une petite critique. La première défense historique a été : c’est technique, ne cherchez pas à compendre, on est des pro, on sait ce qu’on fait. Ajouter à cela une volonté imposée par l’état et une chasse gardée de certain corps d’état et vous avez une « transparence » opaque. Puis, y a eu quelques accidents, mais rien de bien grave aux dire de nos « pros ». Je ne vais pas continuer la liste des « petits » problèmes de cette énergie. Mais, Sicetaitsimple a parfaitement raison quand il dit que « c’est sur la grande masse des gens qui n’ont pas ou peu d’avis tranché que les choses se jouent en réalité ». C’est là-dessus que compte les pro-nuk pour poursuivre leur commerce (on avait eu une superbe pub d’Areva qui visait cette cible). Mais les gens réfléchissent de plus en plus (on devrait interdire cela), ils comparent les énergies et les risques. Ils deviennent responsables. Face à cela, la manipulation des chiffres des pro-nuk devient de plus en plus difficile.
A lr83 « Mais les gens réfléchissent de plus en plus (on devrait interdire cela), ils comparent les énergies et les risques. » Oui tout à fait, mais cela ne va pas nécessairement dans le sens que vous souhaitez. Car les comparaisons des filières énergétiques et des risques associés est déjà une réalité disponible… mais dérangeante : Je redonne le lien direct vers L’étude EXTERNE : Et là, dès que l’on s’applique à considérer tous les risques et particulièrement les risques chroniques et non seulement les risques accidentels, ça change considérablement la donne. Dans le camp antinucléaire, il me semble plus intéressant d’entretenir l’ignorance, si cela est encore possible, plutôt que d’encourager la connaissance objective des dangers et des risques associés. D’ailleurs, on peut noter que la montée en puissance de l’IRSN et de la qualité de l’information diffusée a coupé l’herbe sous le pied d’un certain nombre d’associations qui ont perdu le monopole de la vulgarisation. Ce phénomène a été très net dans le cas de Fukushima.
« Vous défendez votre gagne pain, donc tous vos arguments sont plus ou moins biaisés » Non, c’est son point de vue qui est éventuellement biaisé. Ses arguments, ils sont soit vrais, soit faux.
« ne cherchez pas à comprendre, on est des pro, on sait ce qu’on fait » C’est justement le contraire que je vous dit. Je vous dit simplement que si vous voulez faire l’éffort de débatre sur de vrai sujet on peut le faire. Mais vous vous passez votre temps a jouer sur la peur des gens sans jms avancer le moindre argument ni de fait concret.
Le clivage pro vs. anti n’est pas vraiment intéressant ici. L’actualité nous interpelle plutôt sur notre dépendance au gaz. Je vous rappelle que l’Allemagne a récemment autorisé la R&D GDS sur son sol, la France vient de passer un accord pour importer du GDS américain. Or au point de vue du consommateur de gaz qu je suis puisque mon eau chaude sanitaire brule du gaz toute l’année, l’autoconsommation PV a un véritable potentiel. Ce potentiel n’est pas tant de réduire ma facture – ce qui semble difficile – mais plutôt de réduire la consommation « inutile » de gaz, notamment lorsque la production PV est à son maximum. Il est évident que chaque m3 de gaz récurrent économisé réduit la faiblesse de l’Europe vis à vis d’un encombrant voisin et que l’effort à fournir n’est pas insurmontable. J’en reviens donc à l’hybridation des sytèmes de chauffage/ECS par l’electricité. Il est évident que les gouvernements européens ont une carte à jouer sur leur dépendances à l’énergie fossile importée dont l’impact dépasse largement le cadre économique ou écologique. J’exhorte donc les responsables politique et EDF à considérer la modulation « concurrentielle » des tarifs de l’électricité afin de rendre l’hybridation viable. Il y va aussi de la sécurité « tout court »
» mais rien de bien grave aux dire de nos « pros » » C’est notions de gravité sanitaire sont établi par des médecins. Je vous invite à consulter sur ce sujet le site de l’UNSCEAR qui à le même mandat que le GIEC. Si vous niez les résulat de l’UNSCEAR alors vous niez également les alerte sur le réchauffement climatique et dans ce cas on s’en fou du PV et on rallume les centrale à gaz et charbon. Mais c’est peut être ce que vous voulez au fond ….
« Vous défendez votre gagne pain, donc tous vos arguments sont plus ou moins biaisés » Lorsque je me pose des questions sur le PV, le solaire thermique ou d’autre forme d’énergies dans un milieux où je n’est pas eu de formation, je n’ai pas la prétention de tout savoir et donc je me renseigne au près de ceux qui travaille dedans pour écouter ce que ils ont à dire. Si vous pensez tout savoir des risques lié au nucléaire, de l’intégration du REX français (1500 années réacteurs) de TMI etc … c’est peut être vous qui devez « descendre de votre piédestal »
L’opération de diversion opérée par lr83 aura permis d’introduire le nucléaire (passion exclusive et dévorante des antis), là où il n’était pas et en prime cela permet à Luis de disparaître sans justifier ses affirmations à propos des 85% pour le dimensionnement du réseau.
Comme on est dans la diversion, notons quand même que visiblement EDF prépare sérieusement la « transition energétique »: Haro sur le baudet!
je n’avais pas vu le post de Lionel, mais la « datation » sur Enerzine est un peu aléatoire….On peur envoyer après quelqu’un et se retrouver classé dans la liste chronologique avant. Donc on revient ( un peu) au sujet.
« J’en reviens donc à l’hybridation des sytèmes de chauffage/ECS par l’electricité. J’exhorte donc les responsables politique et EDF à considérer la modulation « concurrentielle » des tarifs de l’électricité afin de rendre l’hybridation viable. » Alors là, vous ne vous rendez pas compte à quel point chauffer quelque chose ( de l’air, de l’eau,…) avec de l’électricité est culturellement innaceptable par nos « verts ». Il faudra au moins deux générations pour que le sujet avance! Je vais signaler votre cas à Mme Rivasi……
je m’apercois en y réfléchissant que l’appellation « GGP » ( Gang des Grilles-pain) à plutôt tendance à disparaitre, au moins dans les commentaires d’Enerzine. Est-ce un signe?
Ben c’est vrai que l’utilisation thermique de l’électricité n’est diabolique que si elle est nucléaire. En revanche ele devient de plus en plus vertueuse quand elle provient du photovoltaïque ou de l’éolien dont il faut bien écouler les productions pas toujours souhaitées. Nous allons bientôt voir la promotion de la climatisation pour raison « écologique ». Il faut en permanence adapter le discours car l’écologisme c’est d’abord de la politique.
L’aberration, ou la violence argumentaire que vous affectionnez m’indiffère. Votre argument n’a absolument aucun sens et relève d’une violence d’aguments à laquelle je n’ai pas envie de « jouer ». Est ce que votre incompréhension feinte signifie que vous êtes hostile à l’hybridation des systèmes de chauffage ? C’est ça hein ? ou alors vous ressassez une vielle amertûme accumulée au fil de vos messages patriotes .. Quand un discours ne convient pas à votre corporatisme, vous ne dites jamais non et encore moins pourquoi non. Vous inventez un parallèle aberrant pour rejeter une faute présumée sur votre énnemi, peu importe le discours , vous ne dialoguez pas, vous distribuez du fouet. Avez vous le QI nécessaire pour comprendre que la modulation du tarif de l’électricité en fonction de sa disponibilité est plus bénéfique pour le pays tout entier que le suivi de charge comme la clause implicite de non-concurrence entre le gaz et l’électricité ? j’ai bien peur que non Vous êtes un bon patriote nucléocrate.
Minimiser ou relativiser les risques ne les suppriment pas! Sous prétexte que vous les jugez acceptable, vous déniez le droit à d’autre de ne pas les accepter. Le problème est là. Concernant le fait de se chauffer à l’électricité, je vois une fois de plus le bel amalgame que vous essayez de faire. Vouloir assimiler l’utilisation d’une pompe à chaleur performante électrique dans une maison parfaitement isolé et de l’autre une maison ouverte au 4 Vents et équipé de grille pain est ridicule. Concernant l’autoconsommation, vous allez bientôt voir des systèmes permettant de déplacer les charges en fonction du surplus solaire (typiquement, le chauffe-eau). J’ai comme dans l’idée que cela ne plaiera pas beaucoup à EDF.
« Concernant l’autoconsommation, vous allez bientôt voir des systèmes permettant de déplacer les charges en fonction du surplus solaire (typiquement, le chauffe-eau). J’ai comme dans l’idée que cela ne plaiera pas beaucoup à EDF. » J’avoue que le miracle de technologie que vous révelez me cloue sur place! Plus sérieusement, pourquoi « ça ne plaiera pas beaucoup à EDF »?
« Minimiser ou relativiser les risques ne les suppriment pas ! Sous prétexte que vous les jugez acceptable, vous déniez le droit à d’autre de ne pas les accepter » Je ne minimise rien du tout. C’est vous qui les gonflé c’est différent. Moi je m’en tient au résulat du corps démical car c’est lui qui est le mieux placé pour jugé de l’impact des radiations sur le corps humain. Mais peut être avez vous un double doctorat dans ce domaine et dans ce cas je m’en excuse. Mais dans le cas contraire ni vous ni même ne sont à même de critiquer les résultats fourni par l’UNSCEAR et ça c’est un fait. Quand on a pas les compétence pour se soigner d’une maladie on à 2 sollutions soit on fait des étude de médecinnes parce que on a pas confiance dans el corp médical soit on va voir son docteur.
Votre post de 14h36 s’adressait à moi? Si c’est le cas, je pense que vous ne l’avez pas bien compris (ou que je me suis mal exprimé). Si il faut que je vous transmette une liste de ( mes) posts en faveur de l’hybridation electrique, je peus le faire, mais je pouvais espérer que vous auriez une meilleure mémoire….
A lr83 « Concernant l’autoconsommation, vous allez bientôt voir des systèmes permettant de déplacer les charges en fonction du surplus solaire (typiquement, le chauffe-eau). J’ai comme dans l’idée que cela ne plaira pas beaucoup à EDF. » On revient au sujet central de l’autoconsommation. Sauf que l’autoconsommation photovoltaïque existe déjà pour les particuliers mais personne n’en veut… bizarre : Perette est encore trop bonne et les autoconsommateurs potentiels préfèrent le bon lait garanti par l’Etat (en revendant tout à EDF) plutôt que la consommation de leur production qui leur ferait perdre un peu de le rente EDF (comme le disent si bien les démarcheurs par téléphone qui veulent vous vendre du PV hors de prix). Qui coche la case « vente en surplus » pour pouvoir chauffer son cumulus ?
soyons sérieux un moment, en Allemagne 16 m2 coutent 7500 euros et le coût de revient approche les 0,15 €/kWh c’est à dire le prix de vente au particulier d’EDF toutes taxes comprises. Les installations de 16 m2 avec les installateurs français les moins chers (comme EDF energies nouvelles) sont aux alentours de 0,30 € le kWh, quant à la nébuleuse des partenaires bleu truc de chez machin ou ceux de la douce vie du gazier national, on va de 0,45 à 0,65 € le kWh TTC….bref l’autoconsommation c’est se payer de l’électricité 2 à 4 fois plus cher que le tarif d’EDF 🙂 je suis dans me domaine de l’expertise judiciaire et des enr et on est débordés par le Pv et les éoliennes…..l’autoconsommation n’est possible qu’aux tarifs allemands pour ce qui est de l’installation ce qui explique d’ailleurs l’énorme diféfrence entre la France et l’Allemagne….il faut tenir compte du prix d’achat mais aussi du crédit et d’ailleurs en France c’est le crédit qui intéresse avant tout ces installateurs plus ou moins escrocs et surtout incompétents 🙁
« Sous prétexte que vous les jugez acceptable, vous déniez le droit à d’autre de ne pas les accepter. Le problème est là. » Les risques que supporte la société, c’est comme les impôts. C’est quelque chose avec lequel on vit tous, après qu’ils aient été dimensionnés dans le cadre d’un débat démocratique et rationnel. Le problème n’est pas que vous jugiez ou non raisonnable le risque nucléaire, le problème est que vous voulez imposer aux autres vos vues sans argumenter rationnellement. On vous cite des problabilités d’accident calculées dans des études probabilistes de sûreté, on vous cite des chiffres médicaux de mortalité suite aux accidents. Et vous, qu’est-ce que vous citez ? Si ce n’est toujours le même calcul biaisé qui consiste à calculer la probabilité d’accident à partir de Tchernobyl et Fukushima, en mettant dans le même panier toutes les différentes technologies, organisations et époques ? Le problème ici, c’est que vous fuyez le débat rationnel pour vous cantonner dans la manipulation.
Bien sûr que le post s’adresse à Dan1 et sa tirade stupide « géométrie variable ». J’ai noté votre intéret pour l’hybridation. Dans cette conversation l’autoconsommation peut effectivement pallier un système complètement bloqué sur la modulation des tarifs et la non-concurrence évidente entre gaz et électricité. Ce sujet a donc tout son sens ici. En effet , le PV est suffisamment bien distribué pour remplacer le réseau défaillant en termes d’évolution de son modèle économique. Il est donc urgent de lever les restrictions sur les liaisons électriques entre voisins afin de laisser opérer un minimum de foisonnement. Dans le cas contraire, si la législation continue à interdire ces liaisons, elle devient un facteur de limitation économique, écologique et géostratégique ce qui n’est pas compatible avec sa mission. Pour ce qui concerne la faisabilité technique, il n’y a pas beaucoup de mystère, l’autoconsommation électrique doit aussi bien se substituer au réseau électrique qu’au gaz ou au fuel. L’intéret de tous c’est que le réseau s’ouvre à l’hybridation concurrentielle mais il faut bien admettre qu’un interlocuteur comme le gestionnaire de réseau est à la fois lourd, peu réactif, et que les standards qu’il impose font exploser les prix. Or je ne pense pas qu’un tel système soit très rentable financièrement, c’est surtout le CO2 et la dépendance au gaz qui le rendent utile, sans parler des 13 milliards annuels de la facture gazière plombant le commerce extérieur avec des conséquences macro économiques négatives (mais pas forcément pour les opérateurs à court terme) Bref , l’opérateur de réseau est un interlocuteur « inflationniste » là où le PV devrait surveiller de près la multiplication des intermédiaires…… Il faudrait surtout en parler aux « patrons » politiques plutôt qu’aux éxécutants qui se fichent pas mal du commerce extérieur et s’enferment souvent dans des comportements claniques
A Lionel « Bien sûr que le post s’adresse à Dan1 et sa tirade stupide « géométrie variable ». » Ben fallait le dire, ça gagne du temps ! Sinon relisez la GUERRE DES TROIS écrite par nos parlementaires, vous verrez si c’est stupide : Le passage concerné : « Néanmoins, il convient d’observer que ce jeu d’affrontement ne met pas face à face seulement deux camps, mais trois ; il s’agit bien en effet d’une « guerre des Trois », car certains courants écologistes s’introduisent dans le débat pour manifester indirectement leur hostilité à l’énergie nucléaire, en souhaitant que la nouvelle réglementation thermique bride la part de l’électricité dans la consommation énergétique des bâtiments, quitte à ce que l’espace ainsi libéré pour d’autres énergies soit approprié par le gaz, et non pas nécessairement par des énergies renouvelables. Le paradoxe d’une posture qui favorise ainsi une énergie qui est manifestement, en France, plus émettrice de gaz à effet de serre que l’électricité, est résolu en poussant la thèse du contenu marginal en carbone de l’électricité, thèse qui renvoie à un autre débat théologique, analysé ci-après. »
Une fois ce « ouf » prononcé, je ne peux qu’être d’accord avec l’extrait du rapport parlementaire proposé par Dan1…. En suivant un peu les liens qu’il nous propose, je suis remonté à ce commentaire (le mien) de mars 2010: « .Le seul problème, pour en revenir au chauffage electrique francais (excusez nous messieurs-dames non réellement interessés…), c’est qu’on est dans une vision statique des faits…Si on veut effectivement améliorer l’indépendance énergétique de nos pays ( et pour ce qui me concerne de la france et plus généralement de l’Europe), ca ne se fera que par la MDE, le nucléaire et les renouvelables. Le CO2 n’est pas le problème comparé à nos grands voisins, arrétons de nous flageller avec ça, mais le CO2 suivra…Ca peut passer par une augmentation du chauffage electrique, comme ça passera je le pense par des véhicules electriques. Mais je n’ai aucun problème à imaginer qu’en 2100, tout le chauffage en france soit electrique, parce que ce sera le signe de la réussite. Le pétrole n’existe déjà quasiment plus en chauffage, le gaz devrait suivre. C’est une question de temps. » PS: En le relisant, je pense que j’avais voulu dire que le pétrole n’augmentait plus et même régressait en part chauffage, dire ‘qu’il n’existe déjà quasiment plus » était un peu faux…..
Si mon « souhait » se réalise (chauffage 100% electrique en France en 2100), combien faut-il de puissance réseau en plus à cet horizon ? Attention, c’est plus compliqué qu’une simple rêgle de trois.
Aux lecteurs. Relisez bien mon commentaire de 13h45 et la réponse de Lionel de 14h36. « L’aberration, ou la violence argumentaire que vous affectionnez m’indiffère. Votre argument n’a absolument aucun sens et relève d’une violence d’aguments à laquelle je n’ai pas envie de « jouer » Quand Lionel parle de violence des arguments, il parle en spécialiste et pratique régulièrement. D’ailleurs aussitôt dit aussitôt fait, il enchaîne les propos ad personam. Il a pas envie de jouer… mais il joue pas mal quand même.
Vous aurez remarqué que même moi j’avais des doutes sur qui était responsable de cette « violence »! C’est un douillet, notre ami Lionel….
Reste que personne ne m’explique pourquoi on ne fait pas d’autoconsommation avec le photovoltaïque en France alors que le contrat type le prévoit. L’autoconsommation, c’est mal barré si personne n’en veut alors qu’il suffit de cocher la bonne case du contrat d’achat : Pour inciter à l’autoconsommation, je suggère d’inverser l’ordre des cases : Au lieu de lire : La nature de l’exploitation est X vente en totalité 0 vente en surplus Lire : La nature de l’exploitation est X vente en surplus 0 vente en totalité Si ça peut aider !
Bonjour, Voilà bien des mois que je n’avais pas posté sur enerzine. Je me permets juste de sourire devant les mêmes tractations…je suis assez surpris de lire des bêtises pourtant simples à comprendre. Comment peut on écrire que les réseaux sont surdimensionnés à hauteur de 85% sans aucune source Je veux bien pendre un exemple. La commune d’Arzveld. Cette commune a réussi sa transition énergétique si on peut dire. Elle produit en gros six fois plus de électricité qu’elle en consomme. Elle compte en gros 1500 habitants. La pointe historique de la consommation de cette commune avant sa transition énergétique était de l’ordre de 1500*1kw*0,7 (foisonnement de conso) soit 1,MW. Le réseau dimensionné à la pointe permettait donc de faire circuler le mégawatt en question (ok Luis ?). Cette même commune s’est dotée d’un parc éolien de 16MW, et d’un parc solaire de 7MW. Soit au total 23MW de production décentralisée. Imaginons donc que nous soyons le 15 août journée très ensoleillée et ventée comment pouvons nous évacuer en pleine campagne sans réseau que certains appellent complémentaires les 22MW de production résiduelle. (Rappelons au passage que contrairement à la conso la production locale n’est pas foisonnee). Tout simplement en développant du réseau. Alors bien sur au départ le réseau BT local pouvait absorber les quelques panneaux installes. Mais rapidement il a fallu renforcer les réseaux, puis renforcer les réseaux de tension n+1 je ne parle même pas de situations de redondance des réseaux de transport pour assurer les règles de sûreté. Un poste source est né. Cet exemple réel montre plusieurs choses. Le développement des réseaux à la pointe nationale ne tient pas compte des contraintes locales. Un producteur ne finance que les contraintes générées sur le niveau de tension n et non n+1, vu du réseau les situations à prendre en compte sont localement liées à la valeur absolue production non foisonnee à laquelle on retire une conso foisonnee. L’auto consommation est une solution comptable non physique. Les réseaux globaux donc nationaux doivent naturellement tenir la pointe en régime normal mais surtout en régime degrade dit n-k ce n’est donc pas aussi simple de balancer un chiffre de 85% de surdimmensionnelent. Le financement en France de ce type de situation est possible exemple de Mont Didier avec juste un léger problème de répartition des coûts puisque ni fine ce sera via la CSPE et un tarif de cession préférentiel que la commune rentabilisera son investissement rapidement. Enfin, n’oublions pas les contraintes de niveaux de tension qui n’ont qu’un lien très indirect avec le dimensionnement en transit un peu trop mis en relief par certains. Sur ce à l’été prochain.
référence au post parallèle et les moutons de Saint-Aroman…. Vous êtes bien bon, j’avais proposé un peu plus haut: Ser pas au courant que les outils sont en ligne! Suffit juste de supprimer la case « vente en totalité » sur ce formulaire en ne laissant que la « vente des surplus » possible. Merci qui? C’est au moins un premier pas. Mais là je reconnais que j’use d’une violence inouie, voire insupportable pour des âmes sensibles. Que fait le modérateur?
@Homer : vous ne savez pas lire. Je n’ai jamais dit que je contestais les rapport d’UNSCEAR ou autres. J’ai dit que mettre une probabilité sur un risque n’éliminera jamais le risque. @Bachou : vous dites : « le problème est que vous voulez imposer aux autres vos vues sans argumenter rationnellement. ». Je vous retourne le compliment. Et que je sache, on a jamais démocratiquement voté pour un pays nucléarisé. @Dan1 et Sicetaitsimple. Vous êtes excellent. On propose aux gens de leur acheter le courant à 28 cts et vous imaginez que les gens vous dire : non merci, je préfère le garder pour moi ! Mais cela va bientôt changer car on va voir de plus en plus de personnes se faire leur propre petite installation de quelques kWc justement en autoconsommation et sans toutes ces conneries d’intégration en toiture. Et pour éviter de perdre le surplus (car ces personnes ne veulent pas de contrat d’achat et tout le merdier qui va avec), elles vont mettre en place un système de déplacement de charge. Ca se fait en Allemagne et en Angleterre depuis plus de 2 ans. La France est à la traine comme d’habitude.
Re, Désolé nos posts se sont croisés. Vous aurez compris qu’il a donc fallu multiplier en gros par 22 les capacités de réseau dans l’exemple précédent. C’est juste peu soutenable pour une seule commune sans subventions. Donc attention au coût total. Et j’espère que vous aurez note que le réseau est nécessairement à développer.
« Vous êtes excellent. On propose aux gens de leur acheter le courant à 28 cts et vous imaginez que les gens vous dire : non merci, je préfère le garder pour moi ! ». Nous sommes si je comprends bien d’accord, il faut dans un premier temps n’autoriser que la vente des surplus. « on va voir de plus en plus de personnes se faire leur propre petite installation de quelques kWc justement en autoconsommation et sans toutes ces conneries d’intégration en toiture. Et pour éviter de perdre le surplus (car ces personnes ne veulent pas de contrat d’achat et tout le merdier qui va avec), elles vont mettre en place un système de déplacement de charge. » Je n’ai rien contre, du moment que ce « plus en plus de personnes » ne demandent pas à leur « voisin » de payer via des tarifs d’achat ( y compris des surplus) ou des crédits d’impots.
» vous ne savez pas lire. Je n’ai jamais dit que je contestais les rapports d’UNSCEAR ou autres. J’ai dit que mettre une probabilité sur un risque n’éliminera jamais le risque. » Vous vous foutez de moi ou quoi j’hallucine la. Hier à 12H04 vous écrivez : « Ne jamais avouer Dans un autre secteur bien connu ici, c’est également la devise :)) » Puis à 17H31 : « Mais si, vous savez bien, ce secteur qui ne fait jamais de mort, qui quand y a un problème c’est jamais de sa faute, qui produit des déchets qui sont en fait des fantastiques ressources pour les générations futures, dont l’hypothétique pollution en cas d’improbable accident est ridiculement négligeable, etc … :)) » Vous dites très clairement que le milieu n’est pas transparant et que les conséquences des accident sont minimisé.
A lr83 Comme Sicetaitsimple, je propose sans tarder de faire voter une mesure incitative à l’autoconsommation : Supprimer l’option vente en totalité. Et ensuite on regarde l’engouement du peuple (et des financiers) pour l’autoconsommation. Accessoirement, vous nous expliquerez comment on amortit une installation PV en autoconsommation sans subvention alors même que l’on est pas autonome et que l’on conserve un abonnement au bon vieux réseau ??
« @Dan1 et Sicetaitsimple. Vous êtes excellent. » Non, n’abusez pas de votre pouvoir, vous allez faire souffrir inutilement notre modestie légendaire.
« les productions centralisés se fassent subventionner le réseau… » Comment ? On vous écoute.
Enfin l’arnaque permanente est de faire croire que les nouvelles EnR sont locales et ne nécessitent pas ou moins de réseau.
» pour le cas où il y aurait une tempête sans nuage (!) et que personne ne consomme… » Pour vous une « tempête » c’est quelle vitesse de vent ? Parce que la vitesse de vent nécessaire pour atteindre la puissance nominale d’une éolienne c’est pas une tempête (enfin chez moi). Pour info elles sont atteinte autour de 12m/s et encore heureux parce que si il fallait attendre des tempêtes pour produire ça serai domage …..
Ca va changer des requins des renouvelables, puisque là on parle de la brave commune de MontDidier et de sa régie communale qu’a évoquée subrepticement « salariéieg ». Celle-ci s’est payée un parc éolien et pas mal de PV à coup de subventions régionales et européennes. Et donc elle revend sa production entre 85/90€/MWh pour l’éolien, et certainement autour de 200€/MWh ou plus pour le PV, le tout à EDF. Laquelle EDF lui fournit la totalité de la consommation de ses administrés au tarif régulé dit « tarif de cession » à un prix légèrement inférieur à 40€/MWh. Pas belle la vie? Euh, pour ceux qui n’auraient pas compris, c’est vous qui payez le miracle via la CSPE. Mais c’est local, donc c’est forcément super!
peut-être encore plus complexe que ça comme schéma, mais au bout du compte ça revient au même.
En effet, j’étais allé un peu vite. C’est la régie de Montdidier qui percoit directement la CSPE: 1732k€, c’est le prix payé 398 k€, c’est le coût évité 1333k€ (la différence), c’est ce que vous et moi payons pour 2013. Régie communale d’électricité de Montdidier 18 003,3 1 732,6 398,9 1 333,8
C’était un extrait du tableau relatif à la CSPE de Montdidier, que vous pouvez retrouver en cherchant dans le texte du lien fourni. C’est produit local, mais c’est payé national!
@Homer : Oui, c’est bien ce que disent ces rapports : pollution négligeable, probabilité d’accident ridiculement faible. Pas la peine de monter sur vos ergots. C’est comme avec le Loto : 100% des gagants ont tenté leur chance. Si on fait le calcul, aucune chance de gagner pourtant y en a qui gagne. @Sicetaitsimple et Dan1 : je suis également pour la suppression de l’option vente en totalité. De toute façon, avec les derniers tarifs, il n’y a plus que la tranche 0-9kWc qui a un tarif intéressant. L’exemple de Salarieieg montre justement ce qu’il ne faut pas faire. Installer 6 fois les besoins de la commune est stupide car on se retrouve avec la nécessité de renforcer le réseau. On devrait toujours limiter à 2 ou 3 fois max la puissance. Si on veut installer plus, on doit mettre des systèmes de stockage tampon locaux ce qui permettra de lisser la production. Et je le confirme : croire que les EnR vont permettre le réduire le réseau est une stupidité. Et tout simplement parce qu’on dimensionne le réseau par rapport aux consommations indépendement des productions éventuelles (qui sont intermittentes comme les pro-nuk aiment à nous le rappeler à longueur de temps).
« @Bachou : vous dites : « le problème est que vous voulez imposer aux autres vos vues sans argumenter rationnellement. ». Je vous retourne le compliment. Et que je sache, on a jamais démocratiquement voté pour un pays nucléarisé. » Un classique : Vous n’avez jamais voté pour le nucléaire de la même manière que vous n’avez jamais voté pour les centaines de décisions que notre président, notre gouvernement, nos députés prennent chaque jour en notre nom. Ça s’appelle la démocratie représentative, la seule qui puisse vraiment marcher dans un pays de 70 millions d’habitants. Le nucléaire, donc, a été décidé par un gouvernement démocratiquement élu, puis conservé par tous les gouvernements démocratiquement élus qui se sont succédés pendant un demi-siècle. Mais libre à vous de voter pour des gens dont la sortie du nucléaire est au programme… Et apparemment, dans ces élections, il y a guère plus de 4-5% des gens qui pensent comme vous. Assumez, plutôt que de soutenir des mouvements type Greenpeace, qui mènent contre le nucléaire des actions illégales.
Un gouvernement « démocratiquement élu » n’implique pas qu’il prenne les bonnes décisions !! Surtout quand les intérêts de certain lobbies sont en jeu et aux manettes derrières. Quand à Greenpeace, quand on voit avec quel facilité ils se promènent dans des lieux « soi-disant » hautement sécurisé, on se marre un peu :)) EDF devrait même les payer pour le service rendu montrant leur failles de sécurité. Et évitez-moi le couplet « on les a laissé entrer pour faire un peu d’animation car on s’ennuyait à surveiller le réacteur ».
« Taxe-t-on dans un quelconque pays au monde la dame qui fait sa vaisselle elle-même, même sous Dieu sait quel prétexte? » Cela va venir. C’est du travail dissimulé. Les agents de la SS vont venir vous chercher pour vous interner. Je confirme, SS veut dire « Sévices Sociaux », où des fourmis guerrières, fonctionnaires endoctrinés et inquisiteurs, appliquent le théorie du genre à une brave ménagère mammifère, pour en faire une fourmi travailleuse et corvéable à merci, et la corvée est un impôt dû au seigneur … Bravo aussi à SCSS pour son humour ( comme quoi il y a du bon en chacun de nous). Au fait c’est quoi le problème ? Des particuliers et des entreprises produisent leur électricité, du local qui reste local, any problèmes ! Bravo encore à Temb, qui a savament démontré à l’insu de son plein gré que le réseau ne sert à (presque) rien (mdr) ! Enfin bravo à Chelya, qui nous explique à chaque fois « qu’ils » veulent une énergie centralisé ! Et oui, sinon pas de taxes, pas de carnet d’adresses en sortant de sa super grande école de la ripoublique (payée avec nos impôts), pas de grands marchés publics (payés avec ?), pas de subventions (payés avec ?) et pas de niches fiscales pour les grands groupes qui ont des marchés publics (en employant l’ouvrier polonais) et des subventions, et puis faut des ministres et des fonctionnaires pour faire tourner le tout ! Et justement, ou plutôt injustement, mon tout s’appelle 2000 milliards de dettes ! Vous comprennez donc pourquoi ce système carcéral et totalitaire ne peut se passer de taxer l’autoproduction de la ménagère … Sinon, comment feraient pour vivre tous les gars qui servent à rien, en commençant par Madame LE ministre ?
@Bruno Relisez le post de SalariéIEG pour voir si le réseau ne sert ‘presque’ à rien. @Chelya Bonjour, je ne comprends ce que vous dites pour l’arnaque, « se faire payer pour renforcer un réseau ». Au cas d’expèce vous savez vous comme moi que les gestionnaires de réseau en France financent le développement des réseaux au niveau de tension n+1. Le producteur ne paie le niveau ‘n’. Dans le cas de cette commune allemande, c’est carricatural de ce qu’il ne faut pas faire. Comment voulez vous afficher être une commune rurale à énergie positive sans traiter ce cas de réseau à renforcer, au cas d’espèce avec 20MW de production décentralisée pour une pointe à 1MW je ne vois pas trop comment traiter la question. D’ailleurs si l’on regarde sur google, elle n’affiche qu’être 3 fois plus productrice que consommatrice, et avec 22MW de productions installées pour 1000 habitants. Je conserverai cet exemple pour le porter et expliquer le développement du réseau notamment dans les TEPOS. Et je rappelle au passage que défends ces territoires mais remets la réalité des couts d’infrastructure en face. Comme le dit @IR83, le renforcement est indispensable, et même 2 à 3 fois de production installée par rapport à la pointe locale supposera un développement du réseau. C’est notamment vrai en rural, là où les fortes capacités ENR électriques seront installées. L’exemple d’ailleurs rappelé autour de Mont Didier doit servir de contre exemple, je rappelle que la FNCCR avait exprimé quelques remarques sur le sujet…
… Equilibrer l’offre et la demande, ok ! C’est pour ça le « presque ». Maintenant vous produisez les fraises que vous mangez, vous n’avez pas besoin de voiture pour les transporter au marché … Expliquez-moi donc pourquoi, une chose aussi banale que le fait de cultiver des fraises dans son jardin, génère 145 posts sur 6 pages depuis vendredi, dont beaucoup de hors sujets ? Tout simplement parce que c’est une activité décentralisée et non taxable qui échappe à l’état, et que l’état à très très très peur ! Imaginez que le secteur de l’énergie ressemble à celui de l’internet, mais, comment vont-ils faire pour nous fourguer leur putain de minitel qui ne sert plus à rien ? Pire pour les professionnels de l’état, le ministre des télécoms ne sert plus à rien non plus, et c’est loin d’être le seul … Alors du coup l’état nous envoie ses agents pour nous estourbir en noyautant le débat, agents dont je tairais les noms (ils sont identifiables), mais qui vivent à notre crochet avec nos impôts … Sandine, volontairement ou non, vous faites partie du système !
L’autoconsommation électrique est un tout petit peu plus compliqué que les fraises. La complication vient du réseau et de son financement. En effet, comme il s’appuie sur les kWh consommé, toute réduction de consommation via l’autoconso entrainera une baisse de ses moyens financiers (et je parle des vrais moyens, pas des taxes). Par ailleurs, le dimensionnement du réseau est indépendant de sa production (au moins dans le cas du petit particulier qui n’installe pas plus que son abonnement compteur) comme je l’ai rappelé plus haut. Donc, pas de réduction de frais pour le réseau qui devra toujours assurer l’appoint lors des moments de non-production. Tout cela pour dire qu’il va devenir urgent de repenser intégralement le mode de financement du réseau. Et ce n’est pas dû au problème de l’autoconsommation car les réductions de consommation (isolation par exemple) entrainent également une perte de revenus pour l’entretien du réseau. Et je le dis tout de suite, il est hors de question de mettre en place une quelconque « taxe à l’autoconsommation », car dans ce cas, je demande qu’on taxe également les économies d’énergie ! En plus, ce ne serait pas écologiquement intelligent car le réseau est le meilleur moyen pour diffuser les surplus locaux (je m’explique, si on commence à vouloir taxer l’autoconso, les gens vont simplement se déconnecter du réseau comme on le voit en Espagne).
…tout de suite, il est hors de question de mettre en place une quelconque « taxe à l’autoconsommation », Ségolène, enlève ton masque, on t’a reconnue!
mais je constate que nous partageons la question, puisque j’écrivais un peu plus haut: Par contre, le coût total de votre électricité est composée d’une bonne moitié de couts de transport et de distribution, qui sont comme vous le soulignez des coûts quasiment fixes de réseau, de son entretien, de relève, de dépannage….Que vous consommiez deux fois moins ou deux fois plus sur une ligne donnée ne coute pas plus ou moins cher à ERDF ou un équivalent , à l’exception relativement marginale des pertes en ligne. Une logique économique « classique » voudrait donc que la rétribution de ce service soit faite sur la base d’un prix se rapprochant structurellement des coûts, c’est-à-dire un forfait quasi indépendant de la consommation: vous payez pour qu’on vous apporte la tension et la fréquence, pour les kWh vous voyez ça avec votre fournisseur. Ce n’est absolument pas le cas aujourd’hui, vous payez votre distributeur au kWh acheminé pour la quasi totalité de votre facture ( part distribution). Bien entendu , ça ne se fera pas du jour au lendemain, mais ça me parait inéluctable avec des schémas d’autoconsommation qui se généraliseraient. J’ajouterais à la fréquence et à la tension la puissance que j’avais oubliée, bien entendu.
Je ne suis pas méchant, je ne veux faire de peine à personne, mais si je parle du minitel, c’est parce que certains il y a 15 ans, se sont imaginés qu’il allait vivre en parallèle de l’internet. Le réseau à terme, va devenir aussi utile qu’un fil téléphonique à un téléphone portable ! D’ailleurs faire de l’internet avec n’est pas une mauvaise idée pour limiter la casse et continuer à équilibrer une demande en forte baisse…
« je vous signale que vous êtes celui qui vous opposez aux décisions des élus à savoir la fermeture de Fessenheim et la réduction de la dépendance nucléaire française à 50% » Comme d’habitude, vous manipulez mes propos : je participe au débat en argumentant ma position, mais bien entendu je ne m’opposerai jamais par des moyens illégaux à une décision democratique. Contrairement aux écolos, à qui je reproche de parler de démocratie quand ça les arrange, et par ailleurs de cautionner des actions illégales dans les centrales. « Et sinon le seul qui était pour le tout nucléaire aux élections c’était Jacques Cheminade… 0,25% des voix. » Là aussi, vous manipulez mes propos : je n’ai jamais été pour le « tout nucléaire ». Ma position se rapproche – en ce qui concerne l’énergie – de celle de l’UMP, dont vous ne pourrez pas minimiser les scores électoraux…
« @Homer : Oui, c’est bien ce que disent ces rapports : pollution négligeable, probabilité d’accident ridiculement faible. Pas la peine de monter sur vos ergots. C’est comme avec le Loto : 100% des gagnants ont tenté leur chance. Si on fait le calcul, aucune chance de gagner pourtant y en a qui gagne. » Ce n’est pas ce que vous disiez au début (votre poste d’avant hier) vous changez vos propos pour éviter d’avoir tor. De plus les rapports de l’UNSCEAR ne concerne pas les probabilité d’accident mais simplement les impact de la radioactivité. Ils ont par exemple publié des chiffres sur les conséquences de Tchernobyl qui sont en permanance remis en cause par les écolo pour atiser la peur de la population. Et mintenant que vous parlez des gagant du loto pouvez vous me citer un gagnant issue d’un accident avec la technologie des réacteurs français ?
… Au secours, les fous ils invoquent l’UMP, autant invoquer des démons avec des runes irradiées sous l’autorité d’un shaman de Tchernobyl ! Le Grenelle de l’environnement n’a servi à rien d’autre qu’à renforcer le nucléaire en subventionant des énergies intermittentes et non compétitives, et cerise sur la tarte à la crème, en important des panneaux solaires chinois … Je me souviens très bien de Borloo à la télé parlant d’effacer 4000 barrages hydrauliques ! Ceci dit, si vous voulez facturer une production inexistante, alors là c’est le pied … Le PS maintenant, heu … scratch scratch, font mes doigts sur mon crâne, heu … En fait y’a tellement pas d’idées au PS que y a rien à dire … EELV = same thing ! Mélenchon veut s’atteler à la géothermie, OK, c’est louable, à part tout le reste du programme … Le NPA veut foutre le feu, c’est à la fois système de chauffage et stratégie, ce qui au final diminue fortement la demande … Quant au FN de Marine, ils se sont trouvés un nouvel économiste qui veut mettre des PV partout partout, financés à taux zéro par le retour au Franc (J.M. en est vert de rage, du coup il s’est défoulé sur Bruel)… Bref, je crois que la solution est une concertation citoyenne et participative sous forme de votations, parce qu’avec les politiques, ont est mal barré les moussaillons !
A Bruno Lalouette « Expliquez-moi donc pourquoi, une chose aussi banale que le fait de cultiver des fraises dans son jardin, génère 145 posts sur 6 pages depuis vendredi, dont beaucoup de hors sujets ? » Le problème de l’électricité au niveau d’un pays est qu’il ne peut être réduit à une analogie avec le transport d’une marchandise (fraise ou autre). Le but ultime d’un réseau est de garantir à tout moment l’accès instantané à un niveau d’énergie donné. Un réseau électrique ne transporte aucune marchandise physique. On ne transporte pas des électrons (qui en alternatif ne font que s’agiter en voyageant très peu). Grosso modo EDF ne vous livre que les électrons qui existent déjà dans vos fils. Et quand on injecte de l’énergie électrique à plusieurs endroits d’un réseau complexe, personne n’est capable de savoir exactement par où passe l’énergie soutirée à l’autre bout chez les consommateurs. Toute analogie avec des marchandises physiques est donc trompeuse. Le réseau est aujourd’hui le meilleur moyen de garantir un service continu de qualité en optimisant le système production-consomation à l’échelle d’un pays. Et ce n’est pas un hasard si il a été adopté par tout les pays du monde (ce n’est pas un problème français). Les pays qui ont des réseaux (et centrales) déficients ont un handicap économique évident et ont recours massivement à des moyens de substitution très peu écologique et très coûteux au premier rang desquels on trouve le bon vieux groupe électrogène essence ou diésel. L’analogie avec les réseaux de transport d’information n’est pas complètement pertinent car c’est de grosse quantité d’énergie qu’il faut transporter et une information. L’information passe très bien sur des réseaux à onde électromagnétique, ce qui permet à nombre de pays en développement d’accéder au téléphone sans développer de réseau d’infrastructure à câble (station de base du téléphone portable). Sauf que cela ne fonctionne pas pour la puissance électrique et tous les pays en développement font comme les autres… ils installent des lignes à hautes tension pour le transport et des lignes basse tension pour la distribution. En conclusion, les analogies ont des limites et c’est toujours la physique qui gouverne.
Mon pauvre Homer, vous ramez dur pour essayer de me contre-dire à ce que je vois et manifestement, travailler dans le nucléaire vous à griller quelques neurones. Le Loto, je vous explique, c’est une métaphore (cherchez sur Wiki le sens de ce mot) pour dire qu’un évènement avec une probabilité très faible arrive quand même. Ensuite « impact » est toujours plus ou moins ramené à une probabilité, du style (je précise tout de suite, exemple de chiffre fantaisiste), impact faible soit une chance sur 10000 que le cancer soit dû à la radioactivité de la centrale voisine. Vous pouvez mettre la « chance » au niveau qui vous convient le mieux pour vos propos !
… L’analogie c’est juste de dire que produire et consommer localement supprime le transport de la dites production, peu importe la production … L’analogique c’est le téléphone de ma Mamie ! L’anal c’est juste là où les carottes font mal depuis que des pronucléaires de gauche et de droite gouvernenent ce pays …
« Mon pauvre Homer, vous ramez dur pour essayer de me contre-dire » Nan pas du tout c’est vous qui tentez de changer de sujet, je redonne votre post du 19-07-2014 à 12H04 : « Ne jamais avouer Dans un autre secteur bien connu ici, c’est également la devise :)) » Vous parliez de la transparence du nucléaire hors il n’y a pas plus transparent que ce milieu cf le site de l’ASN. Ensuite à 17h31 sur un ton moqueur : « ce secteur qui ne fait jamais de mort » et « hypothétique pollution » et la je vous renvoye sur le site de l’UNSCEAR. Après vous pouvez dire ce que vous voulez comme quoid c’est sancadeuleux de metre une probabilité sur la vie de qqn (c’est un autre débat qui est un peut plus cimpliquer dailleur) mais ce n’est pas ce que vous aviez dit au début et ce n’est pas sur ça que je vous ai repris. Donc oui je maintient vos arguments sont faux.
Je rajoute un complément sur la flaible « chance » pour les cancer. Il n’as JAMAIS été établi de liens entre les faibles doses et les cancers. En dessus de 100mSv personne ne sait ce qu’il ce passe. La loi linéaire sans seuil est un principe de précaution (qui à mon gout est bon de prendre, quand on sait pas dans le doute on fait gaf). Mais donc la très faible probabilité du cancer est non seulement trsè faible mais en plus hypothétique.
« L’analogie c’est juste de dire que produire et consommer localement supprime le transport de la dites production, peu importe la production … » Sauf que ce que je viens de vous expliquer que justement ça ne marche pas comme ça pour l’électricité car ce n’est pas un échange de marchandise. Votre assertion n’est valable que pour les systèmes autonomes qui représentent peanuts dans l’électricité mondiale. De plus, les systèmes autonomes de production ne représente pas l’optimum économique à l’échelle d’un pays. A titre indicatif, la France posséde un parc de production d’environ 125 GW pour faire tourner la totalité du pays (résidentiel, industrie, transport…). Si seulement chaque ménage (30 millions) possédait son propre moyen de production autonome pour garantir seulement 6 kVA, cela imposerait de disposer de 180 GW et il faudrait la même chose dans les entreprises… Non, ce n’est pas peu importe la production, car la production d’électricité et son management, ce n’est pas un commerce classique et ça n’a rien à voir avec les fraises ou les carottes.
je sais qu’il y a un formulaire pour ça, mais je voudrais signaler un commentaire abusif (pas le pire) ci-dessus (19:54) qui n’est qu’une suite d’un certain nombre dans la journée , et notamment celui-ci à 12h17. Que M. Bruno Lalouette, ancien candidat du FN aux elections à Paris, donc ayant eu à un certain moment l’ambition de représenter dignement des citoyens, aille s’alcooliser où il le souhaite, mais il ne me semble pas nécessaire de lui ouvrir plus longtemps les commentaires sur Enerzine. Je ne suis pas certain qu’il ait en appuyant sur le bouton ‘ajouter votre commentaire’, lu, compris et approuvé (la charte) d’enerzine.com
@ Dan1 Poussons l’analogie de Bruno jusque au bout: Un individu qui veut manger 1Kg de fraises chaque jour de l’année peut il se passer de bagnole?… Il cultive suffisamment de fraisiers dans son jardin pour produire les 365Kg necessaires. Manque de bol, le climat fait qu’il récolte ses fraises sur les 3 mois de l’été car c’est la saison ou les fraisiers produisent. Il peut se péter la pense 3mois à en faire une indigestion…, et le reste de l’année, ceinture… Sinon, il peut prendre sa bagnole et vendre son surplus vers le reste de la planête. Avec l’argent récolté il pourra s’acheter des fraises venues de loin le reste de l’année… L’exemple de bruno n’est pas si mauvais en somme, et démontre l’utilité d’un réseau y compris pour des fraises!
Perdu Mr le juge ! Diffamation, je n’ai rien bu de la journée, quant à mon commentaire, ce n’est pas moi qui sous tend l’idée que des catastrophes naturelles ou des guerres peuvent être considérées comme des solutions … Par contre je revendique l’idée que certains commentateurs sont des professionnels payés par le système, donc indirectement par nos impôts! Et donc, ils ne sont pas là pour proposer des solutions, mais bel et bien pour noyer les poissons et faire perdurer le système qui les nourrit ! Il suffit juste de regarder le nombre de posts sur une période donnée …
Au delà de certaines querelles de personnes, il convient de rappeler quelques fondamentaux: 1) Les prix des installations PV sont peut-être en baisse, mais le coût actuel payé par le consommateur via la CSPE est en hausse pour deux raisons qui se conjuguent a) les contrats signés depuis 2010 (et malgré le moratoire de 2011) sont indexés en grande partie sur le coûts de MO des industries électriques et mécaniques; et ces coûts sont en augmentation de l’ordre de 2 % par an b) les volumes d’achats obligés ont fortement augmenté, car la baisse de rémunération pour les contrats signés depuis 2012 (voir le site de la CRE) est largement plus faible que la baisse des prix de revient des installations; Donc les projets se multiplient et la CRE enregistre 2 à 3 fois plus d’offres que les puissances proposées. Il est évident que l’autoconsommation sans subventions détruirait cette rente de situation pour les n ouveaux investisseurs qu’ils soient particuliers ou entreprises. Donc,les promoteurs de cette idée posent comme condition préalable, la rémunération sous une forme ou une autre de l’autoconsommation. D’autre part, un réseau est calculé pour satisfaire à la fois la demande de puissance prévisible et joue sur le foisonnement des consommateurs. Pour la France, le plus fort historique se situe le 7 février 2012 avec 102 500 MW appelés vers 19 H. Remarque en passant : Quelle puissance les installations photovoltaïques peuvent-elle produire vers 19 H au mois de février ? Or un réseau doit être financé par les kWh qui transitent. Et dans le court terme (le problème est plus complexe avec les investissements) si l’autoconsomamtion se développe, il faudra financer le réseau avec un nombre minoré de kWh et donc augmenter la redevance unitaire (TURPE) par kWh; Donc il faudrait, en toute équité, que celui qui veut se lancer dans l’autoconsommation mais qui exige en même temps que le réseau lui garantisse la puissance qu’il souhaite 24H/24, accepte de payer un peu plus cher la redevance pour le service qui lui est rendu. Je me répète, mais je déplore que ceux qui préconisent les énergies renouvelables à n’importe quelle condition (et surtout la rente de situation qu’elles produisent au nom des indulgences écologiques) ne prennent pas conscience de la difficulté à assurer la fiabilité d’un réseau interconnecté et du fait que cette fiabilité est un dse acquis de l’Europe au sens très large du terme. Actuellement l’ENTSOE va de l’Ukraine jusqu’au Maroc.
Ou Bruno a une roue à aubes et un congélateur et il produit ses 365 kg de fraises par an, et il congèle aussi les escargots qui viennent bouffer ses fraises (en plus j’ai la viande sans rien faire) …
A plouc73 « je déplore que ceux qui préconisent les énergies renouvelables à n’importe quelle condition (et surtout la rente de situation qu’elles produisent au nom des indulgences écologiques) ne prennent pas conscience de la difficulté à assurer la fiabilité d’un réseau interconnecté et du fait que cette fiabilité est un dse acquis de l’Europe au sens très large du terme » De mon point de vue de citoyen, je constate plutôt que ce n’est pas un problème de compréhension et de prise de conscience, mais plus basiquement de la défense d’intérêts particuliers, notamment financiers dans le cas du photovoltaïque. Or, la somme des intérêts particuliers (aussi divers et multiples soient-ils) n’a jamais fait l’intérêt général. Chacun veut pousser son avantage et on aboutit essentiellement à des systèmes de plus en plus complexe. Y-aura-t-il un choc de simplification ? Apparemment c’est de plus en plus compliqué de faire simple.
« Apparemment c’est de plus en plus compliqué de faire simple. » Ce n’est pas moi qui vais vous dire le contraire! L’interet de ce débat aura quand même été, de mon point de vue, la mise en évidence ( je sais que comme moi vous en étiez persuadé depuis longtemps) que même en dehors de tout cout d’extension, de renforcement,…du réseau et sans parler de coûts de back-up et autres qui relèvent du domaine production, le coût « unitaire » de transport/distribution ( le TURPE) augmentera avec l’autoconsommation.
@Homer : je vois que c’est important pour vous (et votre gagne pain) que j’ai tord donc vous avez raison, le nucléaire est absolument sans danger et toutes les études existantes démontrent par A + B que le risque est quasi nul. Les accidents qui arrivent ne sont que les exceptions qui confirment la règle d’or valable en France. Revenons à quelque chose de plus intéressant. Le « débat » comme le dit Sicetaitsimple a au moins montré la nécessité d’avoir un réseau en bon état. Par contre dire que le TURPE va augmenter à cause de l’autoconsommation est une manière élégante de désigner un bon bouc émissaire. Je rappelle que le simple fait de faire des économies d’énergie à le même résultat sur le TURPE. Mais accusé l’autoconsommation (qui sera essentiellement PV) est une sacré aubaine pour certain. Il est important de réfléchir plus loin sur le financement du réseau. On doit prendre en compte les futurs moyens de transport et les moyens de stockage diffus qui vont apparaitre. On peut même imaginer une personne ayant seulement un parc de batterie qui le charge quand le kWh est faible et le décharge quand il est élevé. Le réseau doit donc être vu et financé comme un service commun indépendamment des kWh qu’on y injecte ou qu’on y soutire (avec bien entendu des contributions pour les gros producteurs/consommateurs).
Bruno vient de nous résoudre le problème de l’énergie: il suffit de congeler les Kwh pour les conserver pour l’hiver! @ Chelya: » les centrales électriques produisent un champ électrique et un champ électrique ça s’atténue… » Manifestement si vous avez eu un jour une formation dans le domaine de l’énergie électrique, elle doit être loin! Je suppose que vous voulez parler des pertes en ligne, le sujet a déjà été traité à maintes reprises sur ce site. Encore une fois et pour rappel, il n’y a pas de cas général dans ce domaine, à petite dose la production décentralisée injectée au plus prés des consommateurs peut, si elle compense la conso, emmener une baisse des pertes en ligne. Il faut que cet apport soit hyper local (à l’échelle de la rue, quartier maxi et du même ordre que la conso en valeur instantanée). Au delà, si l’énergie ENR part sur le réseau MT, les pertes deviennent rapidement supérieures au schéma centralisé. L’ennui c’est que les ENR intermittentes sont pas très douées pour faire ça. L’éolien et la ville sont incompatibles. L’hydrau au fil de l’eau peut prétendre à des baisses significatives, mais les micro-centrales en ville sont rares. Le solaire PV est bon mais à très faible dose, vu son comportement « impulsionnel », ça limite son action à qq% du mix.
Vous avez raison, j’aurais dû écrire toutes choses égales par ailleurs le coût « unitaire » de transport/distribution ( le TURPE) augmentera avec l’autoconsommation. Quant à votre dernière phrase « Le réseau doit donc être vu et financé comme un service commun indépendamment des kWh qu’on y injecte ou qu’on y soutire », j’ai l’impression que vous dites un peu la même chose que moi quand je parle de « forfait »! (« Une logique économique « classique » voudrait donc que la rétribution de ce service soit faite sur la base d’un prix se rapprochant structurellement des coûts, c’est-à-dire un forfait quasi indépendant de la consommation: vous payez pour qu’on vous apporte la tension et la fréquence, pour les kWh vous voyez ça avec votre fournisseur. « )
Je rejoins les propos d’Hervé sur la participation du PV et de l’éolien à la tenue de tension : En théorie, des ENR non intermittentes et très bien réparties pourraient améliorer les choses. Dans la pratique, le PV et l’éolien ne sont pas équitablement répartis (la production PV est plutôt dans le sud de la France, la production éolienne plutôt dans le nord, l’ouest et le centre). De plus, elles sont intermittentes, ce qui entraîne des bouffées d’énergie régionales à faire absorber par le reste du pays. L’Allemagne en apporte l’exemple : Le PV et l’éolien accentuent les volumes d’énergies à faire transiter sur de longues distances. Entre régions, entre pays. Là où, dans le modèle 100% centralisé, les moyens de production sont à peu près bien répartis sur le territoire, pas trop loin des centres de consommation. Bref, il y a tout un tas de bonnes raisons pour développer les ENR, mais faire croire qu’elles vont réduire les besoins de réseau et augmenter l’autonomie locale est une complète escroquerie.
Je précise pour d’éventuels mal-comprenants que mon « forfait » serait bien entendu lié à la puissance souscrite, un « 3kW » ne serait pas au même prix qu’un « 36kw » pour rester dans le domaine BT.
@Bachoubouzouc « De plus, elles sont intermittentes, ce qui entraîne des bouffées d’énergie régionales à faire absorber par le reste du pays. » Hmm c’est quoi des « bouffées d’énergie régionales » ? « L’Allemagne en apporte l’exemple : Le PV et l’éolien accentuent les volumes d’énergies à faire transiter sur de longues distances. Entre régions, entre pays. » Je suis intéressé par des sources si vous en avez. Merci.
ola ça parle boutique ici ! « complète escrocquerie » dites vous ? Fondamentalement , c’est juste un terme massivement exagéré, mais dans la bouche d’un salarié d’EDF , c’est carrément suspect. Et quand les supercapacités au graphène deviendront la norme ? ben le système centralisé n’aura plus la moindre raison d’être ! manque de pot quand c’est les syndicats du monopole électrique français qui parlent , ça veut dire explicitement qu’ils exigent une obole de 200 milliards pour « mettre à jour » un modèle centralisé pour 60ans. En deça de cette période le calcul de prix devient faux. C’est donc l’histoire d’un pari fou : durant 60 ans , ni les batteries sodium, ni les supercapas, ni l’hydrogène ne doivent concurrencer le modèle actuel qui n’est compatible avec rien, hostile à tout changement et qui va à contre-courant de toutes les technologies récentes le pari ne tient pas ! Dans 60 ans , les batteries ET les supercapas ET l’hydrogène seront déployés en volume et moins chers que le nuke en s’accomodant parfaitement des EnRs bien mieux que du système central. Ensuite Hervé, les impulsions , ça ne dure pas 6 heures ! j’ai des centaines de réalisations électroniques alimentées par pv qui me le démontrent chaque jour : le courant issu des capteurs photovoltaiques est très stable et de bonne qualité. Je croyais que vous aviez aussi quelques réalisations à votre actif … Evidemment que le photovolatique seul enterrera le nucléaire civil dans le prochain demi siècle, il n’y a que les syndicat du fournisseur national pour le nier
A noter que ce système de « forfait » serait fortement incitatif pour inciter chacun à diminuer sa puissance maximale souscrite (chauffage electrique ou pas) et donc à favoriser des comportements individuels « vertueux » pendant les pointes de consommation. Aujourd’hui ce n’est pas le cas, les différences de prix entre différents niveaux d’abonnement sont trop faibles pour donner le bon signal. Si Linky permet ( je pense que c’est le cas) d’avoir un « pas » de souscription de 1kW ( et non 3 comme actuellement), ça serait encore plus efficace.
Oui, il semble que l’on soit à peu près en « phase » sauf que je ne souhaite pas vraiment faire un « forfait » à la puissance. En effet, si on a un contrat de 3, 6 ou 12 kVA, l’impact sur le réseau est le même (ERDF ne s’amuse pas à modifier la section de ses câbles à chaque fois !). A la limite, une participation forfaitaire par tranches , kVA pourquoi pas. Ne pas oublier non plus qu’on paye lors du premier raccordement les frais qui vont avec. En fait, moi je pensais plutôt un financement collectif de tout le monde par l’impôt (une ligne de plus, un peu comme une redevance).
Là on ne va plus être du tout « en phase »! Il n’y a pas plus déresponsabilisant….alors que le domaine prête justement à être individuellement responsable, on ne parle pas de l’armée, de la justice,de l’enseignement….
Ne soyez pas caricatural, j’espérais que vous pourriez comprendre qu’en parlant d’un « pas » de 1kW, je parlais de 3,4,5 ou 6 et non de 3 ou 6 comme aujourd’hui (c’est un exemple). Par ailleurs, il y a toujours un kWh facturé (la part energie), que racontez vous? En plus il va de plus en plus être chargé de CSPE, pas de souci…..et son prix peut varier bien entendu selon les heures ou les jours. PS: Attention, je pense qu’on bientôt se faire rattraper par des histoires de kVA et non de kW, il y a des puristes!
Excusez, je ne voulais pas être caricatural, j’ai juste cru que vous vouliez démarrer les puissances à 1 kW ! Je trouve que le « pas » de 3 kW (ou kVA, on va pas chipoter pour le moment !) est très bien et le descendre à 1 kW n’apporterait rien de plus (si ce n’est des migraines pour le particulier à chaque fois qu’il va brancher un nouvel appareil). Non, je dis que le bon incitateur est le prix du kWh et que pouvoir faire varier son coût en fonction réellement des moyens mis derrière pour le produire serait bien. Ainsi, on aurait un prix du kWh élevé en soirée ce qui inciterait les gens à faire attention à leur consommation (du style ne pas lancer son lave-vaisselle immédiatement après le repas).
Faut savoir ce qu’on veut, pour diminuer la puissance à la pointe faut que plusieurs millions d’utilisateurs s’y mettent et ils s’y mettront d’autant plus facilement qu’ils y trouvent un avantage financier direct. A ce titre, je pense au contraire de vous que le pas de 3kW est techniquement trop important ( et le surcoût correspondant trop faible) pour permettre une réelle « optimisation », en écrétant effectivement à la puissance souscrite quelques heures par jour et jours par an au prix (peut-être?) d’un léger inconfort mais plutôt d’habitudes légèrement modifiées. Pour la migraine, n’éxagérons rien, on peut gérer les choses manuellement, mais il y a aussi des appareils (délesteurs, programmateurs,…) qui s’occupent de ça très bien, bien entendu c’est plus facile si vous avez beaucoup de consommateurs electriques. Et encore une fois mon « forfait » ne concerne que la part Turpe, il reste bien une part énergie facturée au kWh, dont le prix peut être variable en fonction de la période..
Pour ce qui concerne le financement du réseau par l’impôt, ça ne me paraît pas être la bonne méthode, puisque le financement est déjà assuré par ceux qui en bénéficient, c’est à dire les consommateurs. Or en matière de finance publique, il existe un principe fondamental dit « d’universalité » : Au sein de ce principe, la règle de « non affectation » interdit de financer quelque chose de particulier avec une recette particulière : « Le principe d’universalité Le principe d’universalité, selon lequel l’ensemble des recettes couvre l’ensemble des dépenses, se décompose en deux règles : La règle de non-compensation… La règle de non-affectation : qui interdit l’affectation d’une recette à une dépense déterminée. Elle implique de verser toutes les recettes dans une caisse unique où l’origine des fonds est indéterminée. Elle permet à l’autorité budgétaire de conserver son pouvoir de décision et de gérer les fonds publics en respectant les notions de solidarité et d’unité nationales. Elle connaît toutefois quelques dérogations (ex : les budgets annexes ou les comptes d’affectation spéciale qui retracent des dépenses bénéficiant d’une affectation particulière de recettes, sous réserve qu’elles soient, par nature, en relation directe). Pourquoi faire compliqué et nébuleux alors que le TURPE existe ?
Chelya affirme : « les productions décentralisées diminuent les coûts de réseau et augmentent la résilience du système. » Or il est parfaitement prouvé que l’intégration des EnR et leur fonctionnement entraîne des coûts supplémentaire pour le réseau de distribution et de transport. Et ce n’est pas moins qui le dit mais la présidente d’ERDF : Et comme disent les « spécialistes », les EnR sollicitent moins le réseau : « S’agissant des investissements de renforcement du réseau, nous avons déjà une idée de ce que cela nous a coûté depuis 2005 : 650 millions d’euros. De quoi s’agit-il ? Le producteur finance aujourd’hui la totalité du raccordement au réseau, alors que ce n’était pas le cas avant dans la mesure où nous prenions une quote-part à notre charge. Il a en effet fallu la loi NOME pour que le taux de réfaction soit supprimé. Le réseau doit être renforcé parce qu’il est dimensionné avec des marges et des capacités d’accueil plus ou moins importantes. Or, au fur et à mesure que les installations sont raccordées, les capacités d’accueil arrivent à saturation et il faut créer un nouvel ouvrage, un poste de transformation ou un poste source. Je vous l’ai dit tout à l’heure, nous avons créé quatre nouveaux postes sources en 2011 uniquement pour des grands champs de photovoltaïque et d’éolien, et nous nous apprêtons à en créer entre six et dix cette année. Un poste source, suivant sa conception, sa localisation, coûte entre 2 millions et 4 millions d’euros. Pour créer un poste source, qui est, en plus, un poste de transformation entre le réseau de transport et notre réseau, il faut amener l’électricité très haute tension sur ce poste source, et donc les renforcements qui vont avec, ce qui correspond aux 40 millions d’euros en 2011 et aux 55 millions d’euros en 2012 que je vous ai cités tout à l’heure. Nous n’avons pas de réseaux à dimensionnement infini. Comme un tuyau d’eau, qui a un débit limité, le réseau électrique peut être saturé. Dès lors, vous êtes obligé d’installer un tuyau à côté. Pour les années à venir, tout dépendra du volume de raccordement. On estime entre 550 millions et 1,4 milliard d’euros le coût du renforcement du réseau, et non du raccordement au réseau, suivant les hypothèses de développement du photovoltaïque. Alors que la PPI était, je le rappelle, de 5 700 mégawatts de photovoltaïque, nous sommes plutôt aujourd’hui sur une trajectoire de 8 000 mégawatts. Mais nous n’excluons pas un engouement ou des mesures qui permettraient d’atteindre les 12 000 mégawatts. En tout cas, aujourd’hui, compte tenu du volume de raccordement existant et de ce que nous avons dans les tuyaux, c’est-à-dire de toutes les demandes déjà instruites ou en cours d’instruction – nous avons 1 400 mégawatts en portefeuille aujourd’hui, en plus des 2 300 mégawatts -, à la fin de l’année, nous nous attendons à 3 200 mégawatts. Donc, si nous continuons à un rythme de 900 à 1 000 mégawatts par an, les 8 000 mégawatts sont pour nous une valeur basse. M. Ladislas Poniatowski, président. – Le coût sera de 550 millions à 900 millions d’euros… Mme Michèle Bellon. – De 550 millions à 1,4 milliard d’euros d’ici à dix ans. » Mais qui croire ? chelya ou Michèle Bellon ? Le déni de réalité ne change pas la réalité !
à quoi bon parler réseau avec un monopole ? c’est absurde, un réseau est par définition au service de beaucoup, un monopole est par définition au service d’un seul. J’oublie délibérément les valets de pieds et autres porte-flingue du calife qui vont inventer n’importe quoi pour justifier le système qui les nourrit. Mais quand on discute avec un monopole, il vaut mieux faire comme avec un sysadmin : fermer sa gueule le plus souvent possible, si on a vraiment quelque chose à demander, on lui offre des chocolats et on lui dit qu’il est beau, on lui graisse la patte d’une manière ou d’une autre .. je n’ai absolument rien à demander à ce monopole, s’il ne m’aime pas, c’est réciproque et j’ai les moyens de me payer des panneaux, 15kwh de batteries et un groupe , je le ferais sans hésiter si je ne m’étais pas déjà mis à l’abri de ce diktat par d’autres moyens …
A Lionel Ce commentaire sent la panne d’arguments ?
@ Lionnel, mes remarques précedantes concernent l’utilisation du réseau en batterie (autoconso avec vente du surplus). voire autoconso tout court (l’autoconso sans revente doit s’approcher de l’optimum sur la minimisation des pertes en ligne. L’ajout de batteries est à traiter a part, cela dit les pertes de conversion/stockage sont alors bien plus importantes que les pertes réseau… « Ensuite Hervé, les impulsions , ça ne dure pas 6 heures ! j’ai des centaines de réalisations électroniques alimentées par pv qui me le démontrent chaque jour : le courant issu des capteurs photovoltaiques est très stable et de bonne qualité. » On doit pas habiter sur la même planete, chez moi ça commence le matin et se termine le soir, la courbe de la prod sur 24h a plutot une geule d’impulsion, plus étroite et moins haute en hiver en été ça ressemble à un redressement mono alternance. Si vous voulez dire aprés les batteries, oui a condition d’en avoir beaucoup. « Je croyais que vous aviez aussi quelques réalisations à votre actif … » Oui 2, dont une habitation principale (Panneau solaire 2Kwc + 10Kwh Batteries + Onduleur + Groupe Electrogéne Diesel + Groupe electrogene de secours.) Avec tout ce bazzard on peut faire de l’Offgrid à peu prés sans coupure). Pour virer les deux groupes, faudrait au moins tripler la surface de PV, et investir dans au moins 10 tonnes de batteries, (pas dans mes moyens). « Evidemment que le photovolatique seul enterrera le nucléaire civil dans le prochain demi siècle, il n’y a que les syndicat du fournisseur national pour le nier » On aurra alors aussi des voitures electriques bon marché avec 10000Km d’autonomie. Pas demain l’avant veille, mais pourqoi pas. L’avenir n’est pas écrit (a interpréter dans un sens comme dans l’autre).
« L’UMP au pouvoir ils feront la même chose que quand ils étaient au pouvoir : diminuer la dépendance au nucléaire de la France. » Vous pouvez citer une seule déclaration où ils disent ça ? Aux dernières nouvelles, ils ne voulaient fermer aucune centrale validée par l’ASN.
« Hmm c’est quoi des « bouffées d’énergie régionales » ? » C’est quand, par exemple, le week-end en hiver, l’éolien dans le nord de l’Allemagne se met à produire à plein. La consommation sur place n’est alors pas suffisante pour absorber l’ensemble de cette production. Le réseau allemand a alors le plus grand mal à évacuer cette énergie vers les centres de consommation dans le sud du pays. Cette puissance passe alors en partie par le Benelux, la France, etc. Idem quand le nord de l’Espagne se met à produire en période de faible consommation. La péninsule hispanique est alors saturée par cette énergie, qui est évacuée vers le reste de l’Europe en passant par la France. « Je suis intéressé par des sources si vous en avez. Merci. » Le document plus fiable et explicite que j’ai trouvé est le schéma décénnal de RTE, voir p62 : « ENTSO-E y conclut que «l’intégration des énergies renouvelables motive 80% des développements d’infrastructures de transport d’électricité d’importance européenne » (104 milliards d’euros au total) pour faire face à des « des flux nord-sud plus amples, plus volatils sur de plus grandes distances ». » « Selon la météo, la production éolienne dans le nord de l’Espagne ou dans le nord de l’Allemagne peut varier de l’ordre de 10 GW simultanément. » « L’Allemagne en est une bonne illustration : son plan de transition énergétique prévoit de développer l’éolien dans le nord de l’Allemagne et en conséquence de doubler d’ici 2022 sa capacité de transport du nord vers le sud et l’ouest du pays, où sont localisés les principaux centres de consommation. »
« Si vous voulez rajouter un EPR de Flamanville il vous faut une ligne Cotentin Maine et ensuite renforcer l’ensemble des sous stations en dessous de cette ligne pour évacuer la puissance… » Oui, mais s’il ne faut que cette ligne, c’est peanuts à coté des infrastructures nécessaire au foisonnement ENR. « C’est quand même marrant que vous pensiez tous que l’électricité ça flotte dans l’air par magie et que l’uranium apparait par génération spontanée dans les centrales ? » L’uranium non, mais le plutonium, oui, de quoi alimenter en totalité le monde pendant un millénaire. Ce n’est pas une « pensée » mais un « fait ». Je ne pense pas que l’electricité flotte dans l’air, vous manifestement oui, ( Vous pouvez développer vos histoires de champ électrique du post d’avant, j’ai pas bien compris?…) « version courte : le profil de consommation a changé radicalement depuis l’époque d’Edison avec une baisse de la base et une augmentation de la pointe. Pour répondre aux besoins électrique actuels les infrastructures de réseau sont de moins en moins utilisés, vous avez beau avoir une production centralisée pas cher, s’il faut construire des renforcements de réseau qui ne servent que quelques centaines d’heures par an pour en évacuer la puissance, il vaut mieux produire directement sur place et éviter le renforcement du réseau. » Jusque à nouvel ordre, Il me semble que les renforcements sont surtout réalisés pour absorber les ENR, ce qui est necessaire pour le conventionnel est quasi déja en place à quelques exceptions… « Quand au photovoltaïque associé aux cogénérations il est parfaitement capable de suivre les besoins de pointes même en cas de tempête, de tremblement de terre ou de tsunami… les microgrid japonais et new-yorkais ont continué à fonctionner alors que les productions centralisées étéient toutes incapables de répondre aux besoins des habitants. » Fondamentalement oui, Fonctionnellement, économiquement et écologiquement, ça va être compliqué. Cogénération signigfie qu’on a besoin à la fois de chaleur et d’elec, ce qui n’est pas forcément évident si on fait abstraction du chauffage et qu’en plus on veut en mettre partout (comprendre dans chaque quartier voire chaque maison). De plus les cogés fonctionnent avec de la chaleur, produite avec quoi?, si c’est du pétrole ou du gaz, pas terrible (drole de transition énergétique), si c’est du bio, on va rapidement plaffonner en énergie dispo. Je ne nie pas que ça peut peut être le faire en foisonnant tous les moyens dispo, mais a bien plus de 1€/Kwh, une fois tous les couts mis bout à bout. En réalité, tout cela est surtout dépendant des progrés du stockage enn batterie et eq. (cout et faisabilité), c’est la clef. Mais pas de visibilité a court terme pour le moment… Si le ratio capacité / cout de reviens des batteries est multiplié par 20 à 50 , les choses seront différentes, vaudra peut être mieux alors vendre ses actions EDF, mais c’est pas fait pour le moment.
« je n’ai absolument rien à demander à ce monopole, s’il ne m’aime pas, c’est réciproque et j’ai les moyens de me payer des panneaux, 15kwh de batteries et un groupe , je le ferais sans hésiter Je l’ai déjà faite, mais c’est du comique de répétition: votre commentaire est grotte’esque. Tout simplement parce que bien entendu tout le monde, ne serait-ce que pour des raisons purement physiques ( je ne parle même pas de finances) ne peut pas le faire. Ensuite parce que je pense que vous avez réalisé que vous ne consommez pas que l’électricité ou l’énergie qui arrive aux bornes de votre grotte.
Soit, on peut appeler ça des impulsions mais c’est moi ou le terme est péjoratif?La période des impulsions est généralement inférieure à la seconde dans tous les secteurs où j’ai travaillé.. J’ai personnellement confié la poursuite des réalisations hardware a une équipe et un chef projets qui ont fait migrer mes « bricolages » au niveau premium avec des mises aux normes incroyables. Le résultat est que chaque plateforme est désormais déclinée en +30 versions selon le niveau de certifications, devices, gamme.. mes nano-éoliennes après m’avoir causé bien des soucis ont finalement été remplacées par un modèle commercial et les capteurs solaires sont multi-jonctions amorphes souples (uni-solar..) Les mises en veille et les composants redondants ont plus ou moins conclu l’aspect « alimentation » Maintenant je fais un job intellectuellement passionnant mais complètement virtuel, terminés les barres de multimetres et le fer à souder ! je ne fais plus de off-grid et je ne reconnais plus mes réalisations vu la métamorphose J’avais bien aimé votre projet « robinson crusoé », avez vous pensé aux modifications à faire pour « monter en gamme » ?
Si je peux me permettre : vous et chelya parlez de deux topologies réseau différentes. Le réseau centralisé est « broadcast » Le réseau « foisonnant » est « multipoints » ok, il y a des différences entre la puissance et l’information mais les topologies sont très comparables … Le broadcast , c’est l’ancien système (télévision hertzienne, radio) qui est comparable au réseau electrique central avec une étoile de backbones au départ et de multiples ramifications jusqu’aux points d’arrivée. Or l’énergie n’est pas la seule à s’être développée sur ce modèle. L’information a fait exactement la même chose. Sans entrer dans le détail, la migration du broadcast vers le multipoint a commencé en reliant les réseaux entre eux , puis en modifiant les protocoles.. En réseau électrique cela correspond à la migration des transformateurs de la bobine vers l’electronique de puissance à transistors.. Et finalement le multipoint nait de la multiplication de petits réseaux locaux et c’est exactement ce dont parle l’article car tôt ou tard, ces petits réseaux vont s’étendre et se connecter entre eux comme au gros réseau par l’intermédiaire de transfos à mega-transistors. Un peu comme un système nerveux central, le réseau évolue sans cesse avec une tendance à la croissance des ramifications qui deviennent des backbones et ainsi de suite ou comme le réseau racinaire d’un arbre. C’est très proche d’une croissance cellulaire ! Seulement il y a des hics ! Le réseau d’information aurait dû évoluer vers le peer to peer mais cette évolution naturelle s’est heurtée au.. droit d’auteur ! Et le réseau électrique devrait évoluer vers le point à point/multipoints mais cela se heurte au.. monopole ! Au final , le réseau d’information est bloqué sur le multipoint et le réseau électrique au broadcast J’ajouterais que chaque évolution est couteuse en rendement énergétique dans un cas comme dans l’autre. Et dans les deux cas, cette baisse de rendement est pulvérisée par la demande (internet, productions foisonnées) Mais ne révez pas, l’information sera peer to peer et le réseau électrique également .. cette évolution se fera avec ou sans vous (ou après nous tous..) Les conservatismes ont été aussi bruyants que vains dans un cas comme dans l’autre….
Il existe aussi potentiellement des bouffées locales d’électricité : C’est plutôt en été et vers midi. Attention, la bouffée n’est pas une impulsion… mais plutôt une courbe de Gauss (loi normale du photovoltaïque). Avec la clim à fond c’est peut être absorbable localement… sinon il faut renforcer le réseau.
Dan1 « Avec la clim à fond c’est peut être absorbable localement… sinon il faut renforcer le réseau. » A partir de quelle proportion de PV dans le mix faut-il selon vous renforcer le réseau ?
réponse ouverte, puisque la question ne m’est pas destinée, Dan1 réfutera, completera, approuvera,…. Eh bien… ça dépend! parce que comme vous l’avez compris le PV c’est « local », et que donc les renforcements doivent s’apprécier par rapport à une situation « locale » et surtout une consommation « locale » notamment en milieu de journée en été.. Je vais vous le faire par l’absurde: si on imaginait que 20 millions de logements francais soient équipés demain chacun de 500W, ce qui ferait quand même 10GW installés , je pense que le coût serait très faible ( on parle bien de coûts de renforcement de réseau, pas de coûts de raccordement, de comptage…ni de gestion!). Et si pour en revenir à la clim le bâtiment qui est sous une installation PV est « naturellement » consommateur de clim en été ( centre commercial,…), pareil, tant que l’installation PV est proportionnée à la consommation qui est dessous, tout va bien.
autre exemple (pas pratiqué en France du fait des tarifs d’achat, mais admettons): un gros industriel , mettons 50MW de consommation, décide d’installer sur son site quelques MW de PV ou d’éolien, avec raccordement direct à son poste electrique. Aucun coût de renforcement. Donc à votre question simple il n’y a qu’une réponse compliquée! Mais on revient bien à l’article: si on parle bien d’autoconsommation, tout va bien. C’est quand on commence à vouloir être payé pour autoconsommer comme le suggère le SER que le système dérape.
« Les gens qui installent du PV remplissent leur toiture pour ne pas gaspiller d’espace de production » et vu qu’ils en ont les moyens ils seraient bien bêtes de s’en priver puisque qu’au bout du compte ce sont les autres qui payent via les tarifs d’acaht et les crédits d’impots.
500milliards? Et ce n’est pas fini? Et tout ça de ma faute? Moi je vous parlais (à votre initiative) de toit bourré de PV par des propriétaires qui en ont les moyens et qui seraient bien bêtes de s’en priver puisque qu’au bout du compte ce sont les autres qui payent via les tarifs d’achat et les crédits d’impots. Restons factuels…..
mélangeons tout… Mais vous avez raison, on sait très bien que ce sont les riches qui consomment le plus. C’est quoi un « riche » et une fois défini, quelle est la part d’électricité ( francaise ou allemande) consommée par « les riches » dans la consommation totale. Les « privilèges » des salariés d’EDF sont peut-être discutables, mais ç’est juste complètement indépendant.
… « Congeler les kwhBruno vient de nous résoudre le problème de l’énergie: il suffit de congeler les Kwh pour les conserver pour l’hiver! » (merci Hervé) = stocker la chaleur de l’été pour l’hiver. Ce qui induit des panneaux hybrides électricité/chaleur et la fin des radiateurs électriques /chauffe-eau et résistances des machines à laver. A partir de là, vous n’avez plus que les industriels qui ont besoin de grandes quantités d’électricité, mais il peuvent pour leurs procédures en dessous de 130°, recourir au solaire thermique et stocker eux aussi la chaleur, ce qui réduit d’autant la demande. Dans ce monde idéal, EDF is dead, le réseau aussi et scSS est chômiste, et Bruno est content !
« Toute analogie avec des marchandises physiques est donc trompeuse. » Et si on faisait l’analogie avec un fluide non visqueux dans des tuyaux?
ce sont deux sujets indépendants, faut pas tout mélanger. Le sujet c’est les renouvelables et l’autoconsommation, vous pouvez toujours essayer de partir ailleurs…. Il n’ y a pas de CTA en Allemagne, il y a pourtant une EEG surcharge de 62 €/MWh…
« Les gens qui installent du PV remplissent leur toiture pour ne pas gaspiller d’espace de production, les allemands ont testé au final l’autoconsommation ça incite plutôt les propriétaires d’installation photovoltaïque à mettre des batteries et à quitter le réseau… » A vous lire, on dirait que le Kwh autonome serait < 0.15€. Il serait intéressant d'avoir des données chiffrées la dessus. Sur l'installation que j'ai monté on est plus proche de 0.5€ (je précise sans subventions). "les centrales nucléaires ne produisent pas de chaleur à des niveaux de températures utilisables pour l'industrie, la France est obligé de complêter le nucléaire avec du gaz naturel pour ses besoins de chaleur, le nucléaire et le réseau de gaz sont d'ailleurs des grands plans français qui ont été mis en place au même moment… " Vous insinuez que toutes les industries qui ont un besoin thermique auront un réacteur dans leur sous sol? Je ne comprends pas bien. Le nuke ne peut permettre que de faire de l'electricité, puis avec cette électricité, vous faites les niveaux de température que vous voulez. Si le gaz a des part de marché, c'est avant tout parce qu'il est deux fois moins cher que l'elec (actuellement) Si l'elec était deux fois moins cher que le gaz, les boulanger cuiraient tous à l'electrique, les cimenteries, briquetteries,… cuiraient a l'électrique… Mais votre réponse est hors sujet, j'exposais la difficulté d'associer un besoin de chaleur et a une production electrique de type backup. (En gros les entreprises devront tourner a plein les jours sans vent et peu ensoleillé, et fermer les autres jours, ça risque d'être +/- compliqué. Le souci actuel du développement ENR c'est qu'il repose sur quantité de matériels qui devront dormir l'essentiel du temps. "Rien que le chauffage électrique qui est une petite partie des besoins de chauffage des batiments qui est une petite partie des besoins de chaleur met à genoux le système électrique français…" Petite partie qui représente 33% de mémoire pour le chauffage. Et pas mal aussi pour les besoins thermiques. Avec les niveaux d'isolation atteniables actuellement, et un appoint poêle à bois là ou c'est possible, on doit pouvoir faire 100% du chauffage à l'electrique avec le réseau actuel / meme qté d'énergie.( soit un éffondrement des émissions de GES et des imports fossiles correspondants). De plus la pluspart des systèmes à base de fossile sont trés mauvais, ça perd de partout. Pour cuire avec du gaz il faut 2 à 3 x plus d'energie que la cuisson par induction. Le chauffage central consomme 30% de plus, Idem dans les processes indus, une fois reconverti à l'electrique on consomme moins d'energie finale. Idem pour la voiture électrique, 20Kwh au 100 soit 2.5l/100 contre 5 pour celle qui roule au pétrole.
« Soit, on peut appeler ça des impulsions mais c’est moi ou le terme est péjoratif?La période des impulsions est généralement inférieure à la seconde dans tous les secteurs où j’ai travaillé.. » Pour moi, impulsion signifie de courte durée vis a vis du temps total (ou rapport cyclique faible) mais n’est pas rataché à une unité fixe. Ok, j’exagère un peu mais en hiver le rapport cyclique au niveau de la moyenne annuelle n’est pas trés élevé. « J’avais bien aimé votre projet « robinson crusoé », avez vous pensé aux modifications à faire pour « monter en gamme » ? » Je ne sais plus quoi faire… Si vous souhaitez faire une expérience de ce type, choisissez votre « Robinson » dans la junte des écolos intégristes (ceux qui se contentent de peu). Moi j’ai eu le malheur de le faire a quelqun de « normal » (si on fait abstraction de son coté « Robinson ») : c’est à dire que l’écologie et baisser sa conso est le dernier de ses soucis. L’ennui c’est que maintenant qu’il a l’elec, c’est lui il monte en gamme (ajout d’un second congélo,…..) plus vite que moi. Tous les efforts pour réduire la conso de fioul sont envolés (Soupir de désespoir)… Faudra tout reprendre! Le monde réel en somme! A+
Les tarifs d’achats vont être amené à disparaitre d’ici 3-4 ans. L’autoconsommation va être le principal relai de croissance du PV pour le résidentiel et le tertiaire. Pour l’instant les industriels ne parlent pas beaucoup de stockage electro-chimique, mais de l’autoconsommation avec de la revente du surplus au réseau ou de la production d’eau chaude sanitaire. Ce sont les tendances actuelles du marché. Pour le résidentiel, les systèmes vendues en autoconsommation sont de faible puissances, il n’y a pas de sens a installer des systèmes de 5 ou de 9 kWc pour faire de l’autoconsommation.
Les tarifs d’achat vont être amené à disparaitre d’ici 3-4 ans. C’est une information intéressante, mais vous tenez ça d’où? Méthode Coué?
Partout en Europe, c’est le sens des travaux menés en ce moment, d’ailleurs le projet de loi de transition énergétique ne dit pas autre chose. En 2017 au plus tard il n’y aura plus de tarifs d’achats, sauf pour le nucléaire eu Royaume-Uni 😉
En fait, à mon avis, d’ici même 2 ans, les tarifs d’achat auront disparus. Déjà, en autoconso, on a un kWh inférieur à EDF !
On prend rendez-vous? Et ne jouons pas sur les mots, je n’ai pas dit que la structure des tarifs d’achat ne pourraient pas évoluer. Par exemple, pour le PV résidentiel en France, en suprimmant la vente en totalité.
Temb 3 ans, ir83 2ans, il y a mieux? Faudrait en parler au SER, et au moins relire l’article…..
2 ans, 3 ans, peut importe, il est évident que les tarifs d’achat vivent leur dernières années. Je comprends pas, vous devriez être content ! Cet article du SER émane des comptes rendus du GT organisé par la DGEC sur la question de l’autoconsommation. Il n’y a pas que le SER dans la vie du PV !!
Je veux bien mettre du champagne au frais….Mais c’est peut-être un peu tôt. Ce sera un grand plaisir de le partager avec vous (sous réserve de mon commentaire sur la structure des tarifs et de la non-invention d’une contribution au stockage décentralisé….).
Oui, très content même, car dans la foulée, on va supprimer cette connerie d’intégration en toiture. Je rappelle que c’est à cause de cette connerie que le tarif d’achat était si élevé. C’est également à cause de cette connerie qu’on a des milliers de toitures dévastées (remarque, ça fera du boulot pour les couvreurs pour des années !).
Le champagne est au frais! Nous verrons donc (mais sur l’IAB ça fait bien longtemps que je dis que c’est une connerie, j’èspère que vous n’en doutez pas). Même l’ISB serait menacée?
Mais vous étiez ou ces derniers mois? Vous n’avez rien suivi du débat sur la fin des tarifs d’achats et leur remplacement par un mécanisme prix de marché plus primes?
Bon, je vais peut-être remettre le champagne à la cave…. Prix de marché plus prime, on va au moins attendre la fixation de la prime, et surtout le périmêtre concerné, qu’en pensez vous? On serait bien dans une modification structurelle (voir post de 10h57) d’un tarif d’achat, mais ça en resterait un. Ce n’est pas contrairement à vos affirmations (et celles d’ir83 et de Sunny) une « suppression ». Ca irait dans le bon sens, mais de là à vous payer le champagne…..
C’est une suppression dans le sens ou il n’y a plus de tarif garanti, et ou le risque marché est intégré. Cela contraint fortement le financement, qui obligera les producteurs à apporter des garanties. La banque va dire : ok je finance mais si le prix de marché baisse encore, comment faites-vous pour conserver le même chiffre d’affaires? ça va augmenter le cout de financement pour intégrer ce risque et tuer les projets les moins productifs, et peut-être contraindre à assurer des services systèmes (stockage ou autre si la prime est plus attractive avec ceci). Bref ça va changer une chose : les ENR couteront plus cher.
Encore une fois, attendons le niveau de la prime et le périmètre pour en juger. Mais on ne peut pas eternellement rester « passager clandestin » d’un système.
Non bien sur vous avez raison. Mais il faut juste que le total ne coute pas plus cher au final pour tout le monde, si l’ajout de risque conduit juste à payer plus cher nos banquiers, pas sur que cela ait un intérêt (sauf pour eux bien sur). Si le risque reste porté par l’état via les tarifs d’achats mais qu’on impose aux producteurs ENR des contreparties progressives sur des services systèmes en échange de cet avantage, ça a le mérite de ne pas faire enfler le risque au financement et donc la marge prise par les banques. Ou alors on fait du marché plus prime mais avec du financement bancaire via la BPI de manière massive et la marge retombe dans l’escarcelle publique, dans ce cas pourquoi pas?
Le financement massif via une banque publique est une solution, mais allons plus loin! Que penseriez vous d’un bon monopole qui se verrait assigner des objectifs de mise en service de capacités renouvelables par les pouvoirs publics et qui financerait ça par des financements non dédiés donc sans risque spécifique pour les banques, en choisissant les meilleurs projets ( les moins chers) situés aux meilleurs endroits ( vis-à-vis des équilibres régionaux du réseau), et qui serait à même de gérer la production de ces nouveaux moyens de production (notamment éolien) de façon optimisée? Surtout ne répondez pas, tout est dans le titre!
Je n’ai pas de religion en la matière, pourquoi pas 🙂 Sauf qu’on retombe sur les travers d’un monopole monolithique mais on peut toujours essayer de faire les petites croix des inconvénients et avantages..
La filière ne demande pas grand chose, ne pas taxer l’autoconsommation et qu’ERDF cesse de demander des fortunes pour le raccordement. L’augmentation du prix de l’électricité réseau va faire le reste, EDF a besoin d’augmenter ses tarifs pour supporter le coût de son démantellement (c’est une bombe à retardement). Si une deuxième chose, que l’Etat prenne ses responsabilités et mettent en place à un cadre réglementaire pour l’autoconsommation. D’ici 2 ans, l’autoconsommation représentera au moins 30 % du marché.
Il y a une difference entre « ne pas taxer » et « exonérer de taxes ». Les supporters de la « parité réseau » l’ont peut-être oublié ou l’ont cru peut-être un peu naivement. Il n’y a pas de raison spécifique de taxer l’autoconsommation, mais il n’y a pas non plus de raison spécifique d’exonérer l’autoconsommation de certaines taxes notamment de la CSPE ou équivalent ailleurs. Tout dépend de l’objet de la taxe, c’est purement politique, notons que les Allemands viennent de faire le choix de ne pas exonérer l’autoconsommation de la taxe EEG pour les projets au-delà de 10kW. Concernant les fortunes demandées par ERDF, très honnêtement je ne sais pas vraiment, mais si vous êtes dans un schéma vraiment autoconsommant ( donc relativement bien proportionné à votre consommation) je comprends mal comment ça pourrait être énorme.
Payer de la CSPE sur de l’électricité autoconsommée, ce serait une belle arnaque menée en sous mains par EDF et les pro-nucléaire. Je ne vous cache pas que le travail de lobbying est actuellement à l’oeuvre, j’ai déjà parlé du groupe de travail de l’UFE sur ce thème. La CSPE ne devrait être payée que pour l’électricité achetée sur le réseau.
Notons déjà que dans la CSPE (donc en France), il n’y a pas que de la surcharge « renouvelables ». Par ailleurs même pour la part » renouvelables », c’est tout-à-fait discutable. La preuve en Allemagne, qui à ma connaisssance n’est pas une république bananière.
Les allemands financent le stockage électro-chimique, devons-nous faire pareil? En allemagne, la subvention couvre 30% du prix du stockage (pour un maximum de 600 €/kW) ; Le producteur s’engage à réduire la puissance d’injection de l’installation PV de 40%. Peut-être le font-ils pour développer une industrie des solutions de stockage pour se préparer à ce nouveau busness mondial? Sinon l’autoconsommation représente déjà 10 % de l’électricité consommée (le PV représente un peu plus de 1 %). Je vous propose d’attendre que l’on soit arrivé là, pour lancer le débat de la taxation CSPE de l’électricité autoconsommée!
« Je vous propose d’attendre que l’on soit arrivé là, pour lancer le débat de la taxation CSPE de l’électricité autoconsommée! » Il me semble juste que c’est vous qui l’avez lancé, non?
évitez de modifier ou compléter vos posts après coup (celui de 14.18 par exemple). si vous êtes dans une conversation vivante. Je parle des ajouts concernant les coûts ERDF. C’était quoi, l’installation? Il y avait combien de matériel?
Les taxes et les primes, c’est dépassé ! Vous allez bientôt voir les personnes installer juste 3-4 modules (disons 1 kWc) directement branchés sur une prise. Ils demanderont rien à personne, ni prime, ni tarif d’achat. Et si y a un peu de surplus de temps en temps, il ira sur le réseau gratuitement.
En fait c’est déjà en train de se produire et la réglementation est en retard vis-à-vis de ce phénomène. Il semblerait que le photovoltaïque « pirate » non déclaré au réseau est en train de prendre de l’ampleur.
C’était ma proposition de conclusion de notre mini-débat 🙂
C’était ma proposition de conclusion de notre mini-débat 🙂
Actuellement, un kWh « sorti de production », c’est à dire aux bornes aval du Transfo 5.5 kV/ 400 kV en sortie de tranche ou d’usine hydraulique se situe en moyenne en europe à 5c€ (voir prix des marchés de gros); ceci avant transport et Distribution. En ajoutant les coûts précités, on arrive à un kWh hors taxes et hors CSPE ou EEG entre 11 et 15 c€. Bien évidemment, si les taxes et autres redevances pour subventionner essentiellement les achats obligés des énergies intermittentes augmentent considérablement le coût acquitté par le consommateur d’électricité (de 20 à 100 % selon les pays et la volonté « verte »), la courbe du prix des installations PV et celle du prix « officiel » du kWh que doit acquitter le consommateur se croiseront. (Je laisse de côté le PV dans des sites isolés où il n’existe pas de réseau, car dans ce cas, le PV n’est pas « clandestin ») Ceci dit , écraser une activité de taxes diverses au profit de quelques uns retarde le progrés technique et génère des rentes de situation favorables à cet immobilisme. Il est pour le moins paradoxal que ceux qui prétendent incarner le progrès soient les défenseurs de structures économiques relevant de l’Ancien Régime.
C’est marrant, dès qu’on parle PV, on utilise forcément des termes à connotation négative dont le seul but est manifestement d’entretenir une suspicion à son égard. En d’autre terme, dès qu’on est différent du système « officiel », on est suspect. Le mec qui installe 4 panneaux sur son toit ou dans son jardin et qui autoconsomme à plus de 90% sa production et qui donne le reste gratuitement au réseau est-il si dangereux que cela pour nos énarques et nos monopoles ?
En fait,à coté d’un petit abonement classique de 3 KWc,dans une petite maison avec un jardin de 1000 m2 à 2000 m2;Certaines personnes à peine bricoleuses, pourront volontiers,sans rien demander à personne,brancher directement du matériel électrique sur leurs panneaux solaire(avec ou sans onduleurs en fonction des besoins)pour faire marcher toutes sortes d’appareils électriques en journées(et mêmes quelques batteries,pour compléter quelques petits besoins nocturnes).Ils n’abandonneront pas leur abonement EDF,mais consommeront 2 à 3 fois moins d’electricité officielle.Mais consommeront leur électricité PV bricolée.D’autant plus que d’aprés Solarbuzz,vers 2018,le prix du KWc PV,non installé,devrait chuter à 390 euros.Avec 2340 euros,vous avez 6 KWc(non installé)de panneaux PV.Pour plein de bricoleurs qui ont un bon jardin,ça deviendra très interessant.Des centaines de milliers de personnes bricoleront ce genre d’installation peu après 2018,surtout dans les décénies 2020-2030.Il faut avoir ça à l’esprit.
Ca me parait un peu « bricolo », votre schéma…En plus, il faut (si j’ai bien compris) doubler le système electrique intérieur. Attendre pour brancher la machine à laver que le soleil brille bien en s’assurant qu’il n’y a pas trop de nuages à l’horizon susceptibles de masquer tout-à-coup les panneaux.. Bof bof.. Pourquoi ne voulez vous pas relier vos panneaux, avec un bon onduleur et les protections qui vont bien, à votre tableau electrique? PS à certains qui pourraient s’étonner: mon commentaire est juste technique, les problèmes de coûts, de tarification voire de taxation restent entiers.
Ca me parait un peu « bricolo », votre schéma… Oui et j’assume . En plus, il faut (si j’ai bien compris) doubler le système electrique intérieur. Pas tout à fait,c’est plutot l’ajout d’un système parallèle, souple,modulaire,et non intégré à la maçonnerie de la villa. Personne ne sera obligé de faire comme moi,chacun son truc et ses préférences. Si,comme d’aprés Solarbuzz,vers 2018,le prix du KWc PV,non installé,devait chuter à 390 euros.Avec 2340 euros,vous avez 6 KWc(non installé)de panneaux PV,si vous le voulez.Pour plein de bricoleurs qui ont un bon jardin(petite maison avec un jardin de 1000 m2 à 2000 m2),ça deviendra très interessant.Si vous vivez en appartement,laissez tomber.
C’est encore beaucoup mieux si votre villa avec jardin de 1000 m2 à 2000 m2,se situe dans le Sud de la France,comme:Paca,Languedoc- Roussillon,Corse,Catalogne,Occitanie,Aquitaine…
Pourquoi ne voulez vous pas relier vos panneaux, avec les protections qui vont bien, à votre tableau electrique? Parceque je ne veux pas qu’une administration tatillone vienne me faire ch**r,avec ses reglementations à la c** sur mon installation PV.Et qu’un installateur agréé me coute le triple de mes 390 euros le kwc non installé,en me l’installant,lui.
« c’est plutot l’ajout d’un système parallèle, souple,modulaire,et non intégré à la maçonnerie de la villa. » Une rallonge de 25m qu’on déplace de la machine à laver au réfrigérateur, puis à la télé? Super! Mais comme vous dites, « Personne ne sera obligé de faire comme moi,chacun son truc et ses préférences. »
Attendre pour brancher la machine à laver que le soleil brille bien en s’assurant qu’il n’y a pas trop de nuages à l’horizon susceptibles de masquer tout-à-coup les panneaux.. Je préfèrerais attendre midi pour faire tourner mon lave linge (et 14:00 mon lave vaisselle) qu’attendre 23:00,comme j’y suis maintenant économiquement obligé,pour les faire tourner au tarif de nuit,Chacun ses préferences.Avec du PV à 390 € le KWC(et donc avec 2340 euros,vous avez 6 KWc(non installé)de panneaux PV,si vous le voulez) j’aurais ce choix vers 2018-2020.Je ne serais pas surpris,alors, que des centaines de milliers de personnes bricoleront ce genre d’installation peu après 2018,surtout dans les décénies 2020-2030,dans les régions du Sud que je vous avais cité,précédement.
Votre installation va tout de même être un gros gaspillage. En effet, il y a peu de chance que vous arriviez à mettre votre production et votre consommation 100% en phase. Donc, deux possibilités : soit vous mettez un parc de batteries pour faire le lissage de votre production (et dans ce cas, vous pourrez probablement à terme vous déconnecter du réseau), soit vous continuez d’utiliser le réseau et vos surplus potentiel sont perdus puisque vous n’avez pas mis l’onduleur qui va bien. Dans les deux cas, on voit que ce n’est pas optimal. Mieux vaut faire une installation dans les règles et utiliser le réseau pour ce qui sait faire de mieux, à savoir distribuer et partager le courant. L’idéal aurait été de pouvoir faire un simple système de Net-Metering. Malheureusement, le gouvernement ne le voudra pas pour des considérations purement de monopole (il eut suffit de limiter les puissances des installations pour éviter tout effet d’aubeine).
« j’aurais ce choix vers 2018-2020. » Excusez-moi, je n’avais pas compris que c’était un projet de relativement long terme. Vous avez encore le temps d’y réfléchir….
Excusez-moi, je n’avais pas compris que c’était un projet de relativement long terme. J’attend simplement que le KWc chute à 390 €(comme le prévoit Solarbuzz vers 2018(ou 2020)) pour réaliser ce projet personnel.Je n’ai pas peur de mettre plusieurs rallonges de X mètres avec un commutateur pour mes different appareils.Je ne fais pas dans l’esthétique mais dans l’accroissement de la liberté et de l’indépendance pour pas cher.C’est le très bas cout du panneau PV qui provoquera ma décision future de réalisation.
soit vous mettez un parc de batteries pour faire le lissage de votre production (et dans ce cas, vous pourrez probablement à terme vous déconnecter du réseau), Tout dépendra du prix,dans 5-6 ans de ce parc de batterie nécessaire .En attendant je garderais en sauvegarde les 3 KW officiel du compteur,tant que je n’aurais pas la certitude éprouvée,expérimentalement parlant, de pouvoir m’en passer complètement.Ce n’est pas optimal, c’est « pragmatical » et expérimental(rien ne vaut l’expérience en réel).Vous savez,quand le prix du kwc PV tombe à 390 €,on peut se permettre de ne pas être optimal.
à 390 € le kwc PV,je serais même tenté par la surcapacité et le sun curtaillement.
Au-delà du fait que vous semblez avoir un lien spécifique difficilement explicable au nombre 390, c’est vous qui voyez!
Au-delà du fait que vous semblez avoir un lien spécifique difficilement explicable au nombre 390… Vous n’avez qu’à comparer ce futur prix de 390 euros le kwc, avec le prix du kwc actuel et vous comprendrez mieux pourquoi j’ai un lien spécifique au nombre 390. Mais enfin,chacun son truc.
La condamnation du net metering n’est absolument pas une question de monopole, c’est simplement le constat d’un système économiquement non viable , quasiment condamné dans tous les pays qui l’ont expérimenté et pourtant pas forcément monopolistiques. Il y a peut-être de la place pour le Net Billing ( vous vendez vos kWh escédentaires au prix de marché du moment et vous achetez ceux qui vous manquent au prix de marché plus marge de votre fournisseur , en n’oubliant pas de rémunérer votre distributeur) . Pour faire ça il faut des compteurs un minimum intelligents style Linky.
Pas d’accord ! D’ailleurs, j’ai bien rajouté qu’il suffisait de mettre des limites en puissance pour éviter tout dérapage. Le mec qui installe 1 ou 2 kWc et qui a donc un taux d’autoconsommation de plus de 80-90% devrait pouvoir faire du Net Metering sans problème : c’est simplissime à faire (suffit d’un vieux compteur EM !) et cela ne gêne personne. Si on utilise un compteur comme Linky qui est capable de faire les deux totaux (soutirage et injection), il est alors extrêmement simple de définir un taux minimal d’autoconsommation pour pouvoir bénéficier du Net Metering.
de remettre le couvert sur le net metering, on s’est pratiquement tout dit là: (12/11 vers 20h00 et la suite).
Je vous félicite pour votre système d’archivage ! C’est d’ailleurs une de vos principales qualités (ainsi qu’à Dan1 et d’autres partageant votre idéologie) qui m’étonne toujours 🙂 Mais justement, on est sur le cas de l’autoconsommation (et plus des tarifs d’achat). Le Net Metering est un moyen simple et efficace pour les petites puissances des installations citoyennes. Peut-être que d’ici quelques années, il aura atteint ses limites et qu’il faudra le faire évoluer mais c’est pas demain la veille (ne pas oublier qu’on est en France et que dans le domaine des EnR on enchaîne les wagons de retard).
« L’idéologue » versus « les installations citoyennes ». Là c’est définitif, le cas est tranché, irrécupérable… A jeter aux chiens, Sicetaitsimple…Eventuellement camp de rééducation si le tribunal est clément.
C’est vous qui faites ce raccourci, ce n’était absolument pas ma pensée ! Je ne vois d’ailleurs pas le lien entre les deux … Sinon, pour le dernier wagon français : Et sur l’autoconsommation :
Encore une fois je n’ai rien contre le PV ou l’éolien. Les « citoyens » comme notre nouvel ami parallèle-solar qui décident de produire leur électricité sans rien demander à personne en termes de subvention ça me va parfaitement et je ne doute pas que ce soit une évolution logique du système electrique dans l’avenir. A l’évidence il n’y aura pas 63GW de nucléaire en France en 2030 toutes choses égales par ailleurs (c’est-à-dire hors dérive incontrolée des coûts des énergies fossiles), l’idéologie dans ce domaine est effectivement infondée. Simplement, il y a un temps pour tout en fonction d’une situation initiale donnée. Si il y a aujourd’hui de l’argent public à dépenser dans le domaine de la « transition énergétique », c’est bien dans les renouvelables electrogènes qu’il est le plus mal placé, car nous n’avons simplement pas besoin d’électricité en plus, notamment en été, et que celle-ci est très largement décarbonnée et peu consommatrice de produits fossiles importés. Par contre, isoler des logements ou plus généralement des batiments, là il y a de la matière.
On est d’accord !! Ceci dit, ce n’est pas quand nos centrales seront à bout de souffle qu’il faudra se poser la question de ce qu’on fait ! Une transition, cela prend du temps, donc il faut commencer dès à présent et si vraiment on a un surplus d’énergie, suffit de réduire la production des centrales.
Si vous êtes d’accord avec « Si il y a aujourd’hui de l’argent public à dépenser dans le domaine de la « transition énergétique », c’est bien dans les renouvelables electrogènes qu’il est le plus mal placé, car nous n’avons simplement pas besoin d’électricité en plus, notamment en été, et que celle-ci est très largement décarbonnée et peu consommatrice de produits fossiles importés. », j’ouvre la bouteille! Commencer dès à présent faut voir, pour le solaire je ne pense pas, aujourd’hui la france aura exporté plus de 11000MW tout au long de la journée. Un programme d’éolien onshore raisonné mais continu aurait à mon avis plus de sens. Et bien sûr un verre à Parallèle-solar, qui fait ce qu’il veut sans demander à son « voisin » de payer.
Euh, c’est certainement pas du solaire !! Donc commençons déjà à réduire les centrales nuke, après on verra …
Je vois qu’après un moment de faiblesse vous vous reprenez et revenez aux fondamentaux!
Ben non, pourquoi réduire alors que cela rapporte à la France plusieurs milliards par an et que cela permet de réduire un peu l’effet néfaste de la très lourde facture énergétique française. Une centrale nucléaire une fois lancée, produit des MWh supplémentaires à environ 10 Euros. Pourquoi devrait-on se priver du revenu de ces exportations s’il y a des acheteurs. Qui a intérêt à pénaliser la balance commerciale de la France ?
Ouh alors là c’est compliqué comme question! Est-ce que Dan1 va savoir répondre?
L’autoconsommation électrique est une tendance forte dans le secteur des renouvelables aujourd’hui. Plusieurs pays d’Europe ont mis en place des mesures legislatives en faveur de l’autoconsommation. En France la future loi sur la transition énergetique abordera le sujet. Mais avant même la mise en place de mesures légales, les particuliers comme les entreprises se tournent déjà massivement vers l’autoconsommation avec des approches entièrement différentes en Allemagne et en France L’evenement Cleantuesday Paris du 30 septembre 2014 en partenariat avec Germany Trade and Invest (GTAI) et Pers-EE mettra en evidence le dynamisme des approches différenciées dans l’autoconsommation de chaque coté du Rhin. Au programme plusieurs présentations d’expert et plusieurs startups actives sur les marchés français ou allemands: 1 La voie allemande: Breve introduction sur le stockage et l’autoconsommation en Allemagne (GTAI) 2 La startup allemande Forsee 3 Startup allemande 4 La voie francaise vers l’autoconsommation 5 La startup francaise Comwatt 6 La startup francaise Mylight Mardi 30 septembre, à partir de 18h30, Pepiniere 27, 27 rue du Chemin Vert, 75011 Paris, France
A chelya « pourquoi est-ce qu’il est interdit d’utiliser du MWh d’ARENH à l’export et ainsi de se priver de tous ces supposés bénéfices ? » La loi n’interdit pas la vente des MWh ARENH à l’étranger…. elle les prive des bénéfices qui pourraient y être réalisé par les courtiers en électricité. Un fournisseur alternatif (en réalité un courtier, puisque la majorité ne produisent rien et font seulement du commerce) peut parfaitement acheter 10 TWh d’ARENH et en vendre 5 à l’étranger. Seulement, les 5 vendus à l’étranger seront réévalué au prix moyen du marché par la CRE et le fournisseur alternatif devra payer à EDF la différence entre ce prix de marché et le prix de l’ARENH. Je note que ce dispositif vise à contenir l’évasion des bénéfices du nucléaire à l’étranger, ce qui me paraît être une bonne mesure. EDF est parfaitement capable de commercialiser les MWh exportés si le marché le permet. Et comme c’est une entreprise publique (Etat actionnaire à 84%), les profits réalisés par cette opération sont en partie récupérés par l’Etat et donc les citoyens. Soit-disant personne ne veut du nucléaire… mais quand il y a des profits faciles à réaliser c’est la curée ! Fabien Choné de l’ANODE trouve d’ailleurs que l’ARENH est trop chère et que ça limite les bénéfices potentiels des courtiers (métiers sans risques physiques). Mais il paraît que le nucléaire est très cher, il va donc falloir réviser l’ARENH à la hausse ce qui va faire couler les affaires des courtiers. Comment on va faire pour s’éclairer sans les courtiers en électricité ? J’ai peur du noir !
Pas mal…. Cependant je ne pense pas qu’on puisse prétendre à 10TWh d’Arenh si on ne justifie pas des clients correspondants en ruban de base. Autrement dit, le mécanisme de compensation que vous décrivez ne doit s’appliquer qu’à la marge. La vraie colle, c’est où voulait en venir Chelya avec cette question débile…..
C’etait compliqué à prévoir au moment de l’élaboration de la loi NOME, mais effectivement l’ARENH devrait normalement augmenter alors que les prix de marché sont en baisse continue. Les « courtiers » vont donc peut-être se sourcer sur le marché quelques temps y compris pour leur ruban de base, avant de peut-être se réfugier ultérieurement dans le giron de l’ARENH. Faut toujours avoir un havre de repos quand il y a une tempète qui risque de vous arriver sur la tête….
on va lui signaler que depuis quelques jours il y a environ 1800MW qui sont exportés commercialement de la France vers l’Allemagne 24/24. Ce n’est pas de l’ARENH, mais c’est très majoritairement du nucléaire historique! Bah oui, y’a pas de vent en Allemagne! On espère que nos amis allemands nous seront reconnaissants de cette contribution à la baisse de leurs émissions de CO2 sur la période.
Parce que vous pensez que l’ensemble des transactions se fait sur la base du prix day ahead? On remarquera d’ailleurs votre cohérence de fond , vous qui nous transmettez un lien vers EPEX-spot alors qu’il y a quelques posts ( ci-dessus le 27/07 à 23:08) vous écriviez « Pour pouvoir avoir un prix du marché, il faut un marché » Mais vous vouliez en venir où avec votre « colle » sur l’ARENH et les exports?
ce n’est pas un prix et des échanges » Il vaut mieux s’arréter là….
« Le prix de l’ARENH c’est casse gueule : si le prix annoncé est élevé dans ce cas l’Europe va se demander comment ça se fait qu’EDF puisse vendre de l’électricité en dessous de ses couts de production » A quel exemple pensez vous quand vous dites qu’EDF vend sous son coût de production ?
A chelya « Wow c’est la première fois que vous reconnaissez que le nucléaire est subventionné ! » Non, je ne reconnais rien du tout. En revanche, vous seriez plus crédible en nous expliquant un éventuel mécanisme de subvention qui permettrait à la fois à EDF de vendre ses MWh moins chers et en même temps de subventionner les EnR (temporairement les 5 milliards de retard de CSPE) et de payer des dividendes à l’Etat (plus les impôts)… A contrario, je peux vous démontrer, chiffres à l’appui, comment les nouvelles EnR sont massivement subventionnées depuis 10 ans :
car en fait il y a presque un point d’accord avec Chelya quand il dit: » l’ARENH n’est pas un droit de tirage sur les centrales nucléaires, c’est un mécanisme complexe de subventions des fournisseurs d’électricité français.. ». – Si, c’est un droit de tirage, sans absolument aucun risque pour les fournisseurs en question, la seule chose c’est qu’il est constant en niveau sur une certaine période. – Ce n’est pas aussi complexe que ça – Par contre, c’est effectivement un très bon outil de subvention des fournisseurs francais (opérant en France pour être plus exact) hors EDF.
« Si le prix est juste il n’y aurait aucune raison de ne pas le vendre à l’extérieur puisque l’état français toucheraient plus via l’impot sur les sociétés qui venderait cette électricité… Si le prix est juste… » Sauf qu’il n’y a pas de juste prix (et je parle bien de prix de vente et non de coût de production), car cela dépend à qui on vend les MWh et selon quel contrat. Imaginons que les MWh ARENH soit vendu en Allemagne. Selon qu’ils seront vendus aux industriels ou aux particuliers, le prix de vente ne sera pas le même, alors que le prix d’achat sera fixe à 42 Euros.
Sinon on peut dire que l’ARENH est un moyen de subventionner les adhérents de l’Association Nationale des Opérateurs Détaillants en Énergie (A.N.O.D.E). C’est pourquoi, son président Fabien Choné se bat pour que le prix de l’ARENH baisse… ce qui augmenterait mécaniquement les profits des courtiers. Mais curieusement, il déclare que le prix de l’électricité doit augmenter et il a même déposé un recours contre le moratoire des 5% : Mais alors, si Fabien Choné milite pour une augmentation des tarifs réglementés parce que ils ne couvrirait pas les coûts, il ne peut pas militer simultanément pour une baisse du prix de l’ARENH à 37 € au motif que ce prix qui doit couvrir les coûts est trop élevé (audition sous serment à l’Assemblée Nationale). Vous avez vu le garçon courtier comment il cherche à nous embrouiller. Comment peut on accorder notre confiance à des vendeurs d’électricité qui ne prennent aucun risque si ce n’est d’augmenter leurs profits en achetant au prix minimum au producteur (qui lui prend des risques industriels) en minimisant l’ARENH et en revendant dans la foulée au consommateur en s’appuyant sur un tarif réglementé de référence le plus haut possible ! Et si on leur coupe le lait qu’ils boivent goulûment ?
Et pour mieux comprendre la stratégie des vendeurs d’électricité : Au moins c’est clair, pour les intermédiaires qui ne produisent rien ou pas grand chose, il faut minimiser le prix d’achat (dire que l’ARENH est trop cher) et maximiser le prix de vente en disant que le prix de l’électricité au tarif réglementé est pas assez cher car il ne couvre pas les coûts. Vous aurez remarqué que c’est une posture parfaitement contradictoire, puisque l’ARENH doit refléter les coûts de production. Mais Fabien Choné la défend partout y compris devant les parlementaires. Cette embrouille qui nuit évidemment au consommateur et vise à maximiser les profits d’une petite bande de financiers est le fruit d’une libéralisation des marchés mal conçue et mal conduite qui reçoit pourtant la bénédiction d’une Europe qui sur ce coup là se discrédite un peu plus. Et comme le disait Marcel Boiteux, le drame de la France est que la seule solution pour obtenir la concurrence voulue par la Commission Européenne est d’élever les prix ! Et oui, il peut aussi exister des monopoles très efficaces dont le démantèlement n’apporte aucun bénéfice à la collectivité. Les dogmes, notamment celui de la concurrence toujours et en tous lieux n’est pas l’optimum pour le citoyen.
Produire du blé c’est un métier, produire de la farine en est un autre, et enfin produire du pain un troisième. Chaque fois il y a de la valeur ajoutée. Vendre du pain produit par un autre, c’est un peu plus discutable….
surtout si pour livrer votre pain vous empruntez « gratuitement » la camionnette d’un quatrième…..
Je vous signale que dans le cas de l’électricité, le boulanger c’est EDF. EDF, comme le boulanger fait son pain, produit de l’électricité à partir d’une matière première et la vend. En revanche, les courtiers ne produisent rien, et dans le cas de l’ARENH, il achète le produit fini sans risque à un prix réglementé et la revende immédiatement, sans y avoir touché et même sans l’avoir vu à un prix libre. EDF c’est le modèle de circuit court : directement du producteur au consommateur, modèle ardemment promu par les écologistes… mais curieusement pour l’électricité, c’est le modèle à abattre.
Mais le paradoxe reste ce qu’affirme Fabien Choné : Simultanément, il affirme : – que l’ARENH est trop cher, – que les tarifs reglementés sont pas assez cher Il a même posé un recours en Conseil d’Etat pour contrer le Gouvernement qui voulait limiter la hausse du tarif réglementé. Il va peut être falloir qu’il apprenne à choisir.
« Ben non c’est parfaitement logique : soit les tarifs réglementés sont représentatif du cout du nucléaire et dans ce cas il faut que le cout du nucléaire soit le même pour tout le monde » L’alternative est la suivante : 1) Nucléaire cher : Si les tarifs réglementés sont représentatif d’un nucléaire très cher… alors l’ARENH est cher (42 €/MWh) ou plus et l’ANODE ne vient pas se plaindre auprès des parlementaires pour baisser l’ARENH à 37 €/MWh. Mais dans ce cas, les adhérents de l’ANODE sont en « concurrence » avec un tarif réglementé plus haut qui leur laisse une marge confortable pour la commercialisation 2) Nucléaire pas cher : Si les tarifs réglementés sont représentatif d’un nucléaire bon marché… alors l’ARENH est moins cher (42 €/MWh) voire moins et l’ANODE ne vient pas se plaindre auprès du conseil d’Etat qu’il ne faut pas modérer les hausses du tarif réglementé. Car dans ce cas, les adhérents de l’ANODE bénéficie d’une ARENH faible et sont en « concurrence » avec un tarif réglementé moyennement élevé qui leur laisse encore une marge confortable pour la commercialisation. Mais vous conviendrez que c’est encore mieux d’avoir une ARENH pas cher en militant pour démontrer les bas coûts du nucléaire et ensuite attaquer l’Etat, au motif que le nucléaire est plus cher qu’on le dit, car il ne veut pas augmenter les prix de l’électricité ! Comment maximiser les profits sans prendre de risque en étirant les deux bouts à la fois (ce qu’il y a entre les deux étant la marge et les profits). Et tout cela sans jamais avoir vu l’électricité vendue. Que veut-on ? Du trading à outrance ? Sion je vous signale que l’ARENH est tarif réglementé identique pour tout le monde. Si c’est si difficile, Fabien Choné peut toujours aller jouer dans un système où le marché est pur et la concurrence parfaite… mais il y a peut moins de gain à faire et de rente à capter ?
C’est du Raymond Devos? Fabien ne doit pas être très content de Ségo, car si je comprends bien le ministère voudrait augmenter le niveau de l’ARENH ( ce qui est bien normal d’autant qu’il y a plein de coûts cachés du moins c’est ce qui se dit…) et en même temps elle veut « diminuer l’augmentation » des tarifs reglementés en modifiiant la formule de calcul via l’introduction d’une référence aux prix de marché ( dont on sait par Chelya que ça n’existe pas). C’est vraiment compliqué. En attendant pour Fabien, un des bouts avance(rait) et l’autre recule(rait), ce qui fait que son bout serait de plus en plus petit. Je vous disais que c’était du Devos!
« Bon sinon je vous sens quand même très silencieux sur le fait qu’il soit illégal pour EDF d’avoir des activités à l’export tout en ayant un marché protégé national et donc qu’il faille choisir l’un ou l’autre ? » Si c’est illégal, faut que ce soit condamné….Le problème c’est qu’il n’y a pas de marché protégé national.
Sicétaitsimple ne critique visiblement pas la concurrence en soi, mais la pseudo concurrence telle qu’elle a été organisée en France : – D’un côté des opérateurs historiques (EDF, GDF, CNR, etc) qui produisent vraiment et qui prennent des risques industriels – De l’autre des acteurs créés de toute pièce (Energie direct, etc) qui n’ont quasiment pas investi dans des capacités de production, et qui se contentent d’empocher une partie des bénéfices du nucléaire via l’ARENH. Ce sont ces acteurs qui tiennent un discours hypocrite, en demandant d’un côté une hausse du tarif réglementé et de l’autre une baisse de l’ARENH.
Si « là n’est pas la question », on se demande pourquoi vous la posez…… Je ne critique pas l’existence d’une concurrence à EDF en France (puisque qu’il semble que ce soit la vraie question, mais on verra…), je critique dans le cas de Direct Energie que ce soit une concurrence uniquement basée sur la part « commercialisation » de la chaine de valeur, sans aucune prise de responsabilté dans la production et la sécurité d’approvisionnement. Bref une activité qui peut être très florissante tant que la situation s’y prête, mais qui disparaitra aussi vite qu’elle a grosssit le jour où elle ne s’y prétera plus.
Globalement, l’idée de créer de toute pièce de nouveaux acteurs nationaux était débile : Investir dans l’énergie demande du temps et des capitaux, cela ne peut donc être mené que par des acteurs de grande taille. Aujourd’hui, non seulement Poweo semble incapable d’investir dans un vrai parc de production, mais en plus elle n’en a plus du tout l’intérêt avec l’ARENH ! Mettre en concurrence les opérateurs historiques sur un vrai marché européen unifié aurait été beaucoup plus simple et plus performant.
14:34:32: égalité. Bon, visiblement nous sommes en phase.
Poweo n’existe plus et a fusionné avec Direct Energie. Les deux actifs de production ( CCG de Pont/Sambre et Toul) ont été revendus ( au bon moment) par M. Beigbeder ( ancien patron de Poweo) à Verbund ( opérateur autrichien) qui se retrouve scotché avec ça pour un moment.
Merci pour l’info. Clairement la question de la concurrence sur l’électricité devient ridicule en France. Et la commission européenne commence à montrer sérieusement les crocs. À l’heure où l’Europe est en concurrence avec des mega-marchés tels que les marchés US ou chinois, à l’heure où la convergence entre les économies de la zone euro est en échec, il est temps que l’Europe fasse tomber les dernières barrières à un vrai marché européen unifié : – convergence des fiscalités européennes (et pas forcément nivellement par le bas) – convergence des droits du travail (idem) – convergence des réglementations liées à la consommation – péréquation budgétaire entre les États – instauration de l’anglais comme deuxième langue officielle partout. Ce dernier point peut sembler extrême, mais c’est le plus important : Tant que la barrière de la langue empêchera l’ensemble des européens de librement migrer vers les régions les plus dynamiques, les écarts entre les territoires compétitifs comme l’Allemagne et les autres ne feront que s’accroître. Ces Etats compétitifs continueront de siphonner la demande des autres pays européens sans les supporter socialement, et sans que ceux-ci puissent s’adapter par des dévaluations compétitives.
C’est quoi le rapport entre les tarifs sociaux et ce qui précède? Et c’est quoi le rapport entre energie primaire/ energie finale et ce qui précède?
Dans l’électricité comme d’ans d’autres domaines, on a voulu nous faire croire que le marché et la concurrence étaient l’alpha et l’oméga du bien pour les consommateurs. Sauf que l’on a rapidement dérivé vers des systèmes très complexes et que cette complexité nouvelle ne rapporte rein de bon au consommateur et au citoyen. Car, il est des domaines ou le monopole est performant et ou la concurrence doit être inventée en payant plus : il faut faire monter les prix pour permettre la concurrence.. mais alors quelle est la finalité de la concurrence ? Aujourd’hui, la concurrence sur le seul segment de la commercialisation de l’électricité est intéressante. Car on constate que depuis la suppression du monopole de fait, les coût de commercialisation d’EDF n’ont cessé d’augmenter. Ou comment la concurrence fait monter les coûts : Donc, le consommateur est supposé gagner quoi avec les courtiers en électricité qui ne prennent aucun risque technique et sont nourrit au lait d’EDF (et de ses financeurs, les consommateurs). Car avant la révolution des années 2000, EDF commercialisé depuis 60 ans de l’électricité à coût réduit. La complexité profite toujours aux intermédiaires qui se rendent indispensables après avoir créé eux-mêmes en partie ou/et entretenu la nécessaire complexité qui les fait vivre.
on le reconnait bien par sa volonté de promouvor les « circuits courts »!
« C’est à dire, tout le monde adopte le droit du travail français? » Pourquoi diable une Europe unifiée adopterait notre législation du travail ??
« Je veux bien croire qu’il y a des risques aujourd’hui, mais aucun opérateur historique n’a jamais eu à courrir le moindre risque pour la réalisation de son parc puisque leurs profits étaient garantis par la loi. » Pourtant, juste avant, vous parliez du cas de l’EPR de Flamanville. C’est typiquement l’exemple d’un risque industriel pris par un opérateur (EDF) en situation de concurrence. On pourrait aussi citer l’exemple du grand carénage (dont le montant serait parait-il astronomique), lancé lui aussi maintenant qu’EDF est soumis à la concurrence. « Par contre effectivement il y a un risque maintenant sur la production, et dans ce cas comme on cherche à éviter le « too big too fail » en séparant banque d’affaire et banque de détail, il pourrait être naturel de séparer production et vente au détail. » Libre à des acteurs de s’approvisionner sur les marchés plutôt que de produire eux-même. Mais cela ne justifie pas l’ARENH, qui est en quelque sorte une subvention de EDF à ses concurrents. « Ca éviterait d’avoir des fournisseurs d’électricité qui soit tenté de faire passer leurs mauvaises décisions d’investissement dans des centrales gaz inutiles vers le consommateur plutôt que vers les actionnaires. » Libres aux consommateurs d’aller voir ailleurs si ça leur chante. Que production et vente soient séparées n’y changera rien. « Mais encore une fois, c’est la direction d’EDF elle-même qui a choisi l’ouverture du monopole en allant attaquer les autres marchés européens. » Non, l’ouverture du monopole a été décidée par l’Europe. Et les tout premiers investissements d’EDF à l’étranger visaient entres autres à s’y préparer ( http://www.colidre-ft.asso.fr/html/edf_int.ppt ).
« Tout ce que demande l’UE c’est de montrer qu’un monopole est nécessaire pour répondre à une mission d’intérêt général. Ce n’est pas nos voisins européens qui sont à blâmer, c’est la faiblesse de vos arguments qui n’arrivent pas à les convaincre, surtout vu le comportement prédateurs des français que votre powerpoint rappelle. » La directive 96/92/CE du 19 décembre 1996 dit : « Les États membres, sur la base de leur organisation institutionnelle et dans le respect du principe de subsidiarité, veillent à ce que les entreprises d’électricité, sans préjudice du paragraphe 2, soient exploitées conformément aux principes de la présente directive, dans la perspective d’un marché de l’électricité concurrentiel et compétitif, et s’abstiennent de toute discrimination pour ce qui est des droits et des obligations de ces entreprises. » N’insistez donc pas, vous racontez bel et bien n’importe quoi. « Côté EPR de Flamanville, je vous signale que j’ai effectivement indiqué que les investissements d’aujourd’hui sont cette fois à risque. Donc raison de plus pour séparer les activités de retail de la production. Une mauvaise décision sur la production ne doit pas se retrouver sur le dos du consommateur mais sur le dos de l’investisseur qui a choisi de prendre le risque et les bénéfices de cet investissement. C’est quand même trop facile de privatiser les gains et de nationaliser les pertes ! » Je répète : Qu’est ce que séparer production et vente changerait ? Vous croyez qu’en cas de pertes, le producteur ne les répercuterait pas sur ses prix au commercialisateur ? Qui lui même ne les répercuterait pas sur ses clients ? « Gràce à la séparation retail/production, si Flamanville est un échec industriel, ce sera les fonds d’investissements qatari et chinois qui paieront et pas la facture électrique des français… » Mais… quels fonds qatari ou chinois allez vous inventer ? EDF est seul sur ce projet ! Et même si des fonds qatari ou chinois avaient investi, ils auraient quand même réclamé un retour sur investissement, que le projet soit une réussite ou un échec ! « D’ailleurs on voit mal comment EDF irait affirmer qu’il est obligatoire d’avoir un monopole sur le retail pour faire une centrale nucléaire alors qu’il a demandé à mettre en place un tarif d’achat pour le nucléaire qui lui permet d’en faire là bas ! » Reformulez, parce que là ce que vous dites n’a aucun sens. « Côté ARENH, c’est EDF lui même qui a proposé cette : » Nous sommes habitués à ce que vous ne racontiez que des conneries, mais là c’est le pompon : Le débat sur la loi NOME, ça s’est passé il y a seulement 4 ans. EDF est vent debout contre, et c’était une initiative de l’Etat pour mettre fin à la pression européenne : « Et ne refaites pas l’histoire… L’état français a voulu PROFITER de l’ouverture des marchés, c’est justement ce genre de petits arrangements entre états et multinationale qui montre que ce n’est pas un mal. » Je ne refais rien du tout, c’est vous qui vous contredisez. Ainsi, dans votre commentaire précédent, vous nous disiez : « Mais encore une fois, c’est la direction d’EDF elle-même qui a choisi l’ouverture du monopole en allant attaquer les autres marchés européens. »
Merci de ces rappels historiques, mais c’est quand même un peu du réchauffé, non? 1999, 2001, 2002… Faut vivre avec son temps.
« @bachoubouzouc : EDF est devenu une société anonyme en 2004, l’activité prédatrice s’est déroulé quand il s’agissait d’une entreprise publique. » J’ai dit que la concurrence dans l’énergie avait été décidée par l’Europe, et qu’EDF s’y était adaptée entres autres en se développant à l’étranger. Je l’ai prouvé par la directive européenne instaurant la concurrence dans l’électricité, ainsi qu’une présentation ppt retraçant l’histoire des investissements d’EDF à l’international. Vous, vous vous contredisez d’un commentaire à un autre, vous affirmez des trucs invraisemblables (le coup des fonds qatari est décidemment fumeux), et évidemment vous ne prouvez rien.
« Mon dieu, désolé de vous obliger à réfléchir ! C’est sûr que « EDF gentil » « concurrent EDF méchant » « France gentil » « Europe méchant » ça va loin comme grille de lecture… » La classique méthode de Chelya pour s’éclipser d’un débat qu’il sait avoir perdu… « Ailleurs en Europe ce type de discussion est considéré comme un problème de parlementaires, il n’y a qu’en France qu’il s’agit d’un travail d’ingénieur de grandes écoles qui vont écrire une note pour un haut fonctionnaire… » En effet. Admirez les résultats : Ou « Comment revenir en arrière quand on se rend compte que, finalement, les ingénieurs avaient raison depuis le début ».
Deuxième couche: Regardez la vidéo, le journaliste est très « simple » et compréhensible dans son argumentation. En plus ça ramène sur le sujet initial.
@ Chelya Moi je vois une difference entre Marcel Boiteux et l’Energiwende Allemande: Le premier a réussi la transisiton énergétique du mix électrique Français dans les années 70 – 80, on n’utilise pratiquement plus de pétrole ni de charbon pour faire notre électricité. Pour les segonds, c’est beaucoup moins évident… L’explication de cet état de fait vient peut être justement de: « Ailleurs en Europe ce type de discussion est considéré comme un problème de parlementaires, il n’y a qu’en France qu’il s’agit d’un travail d’ingénieur de grandes écoles qui vont écrire une note pour un haut fonctionnaire… » Il, est vrai que dans le reste de l’Europe, hormis la Norvége qui a beaucoup d’hydrau, les mix sont et restent particulièrement cabonnés, les champions étant les Danois et les Allemands…
Oui mais Marcel Boiteux n’était pas un « citoyen ». Il faut que vous compreniez une fois pour toutes que ce qui est important dans l’electricité ce n’est pas qu’elle soit disponible et d’un prix abordable , l’important c’est qu’elle soit disponible (enfin on espère) et qu’elle soit « citoyenne », quelqu’en soit le coût. Enfin, j’essaie de résumer….
Les raisonnement foireux de Chelya ont peut être une explication: Selon lui, les ingénieurs (qui sont sont des gens compétants dans leur domaine), ne veulent pas s’engouffrer dans une solution sans issue technique, alors il faut les sortir du décisionnel pour faire prendre la décision à des gens qui n’ont aucune compétances dans le domaine et qui pourront faire n’importe quoi. Il veut supprimer toute gestion centrale, le système doit être géré par des petits groupes… En synthèse, tout ça ressemble beaucoup aux idée des anarchistes. Or il se trouve que les anarchistes se sont repeint en vert car ça leur permet de faire passer leurs idées dont personne ne veut. On peut se demander si chelya ne fait pas partie de ceux là?
Selon un collègue : « L’internet est la plus grande expérience d’anarchie de toute l’histoire de l’humanité ». Ce n’est pas complètement faux mais quand même : l’anarchie a trouvé ses limites et vous en faites l’expérience tous les jours, l’indépendance d’enerzine est assez rafraichissante eû égard à l’information qu’on avait avant l’internet. Les avantages de la décentralisation sont à peu près les mêmes entre l’énergie et l’information : meilleure exploitation des infrastructures, circonscription et tolérance aux pannes, systèmes redondants d’où meilleure disponibilité et robustesse, fin des monopoles léonins qui tuent les indépendants, indépendants créatifs… Je crois que la notion d’anarchie des années 80 a pris un coup de vieux. Le terme est désuet tout simplement. Si une oasis géante dans un désert aride permet localement de profiter d’une abondance – par exemple en produisant de la biomasse, mais aussi, des capitaux qui financent des parcs de production – il est complètement ridicule de forcer les riverains de cette oasis à vivre comme des nomades miséreux au nom de la solidarité avec leurs voisins des sables Dans l’énergie , vous avez des régions très favorisées par leurs ressources et ça n’est pas près de changer. Empècher ces régions d’exprimer leur potentiel pour satisfaire les fantasmes égalitaristes d’un parisien au cerveau formatté et rongé par les particules, simplement parce qu’elles se trouvent du mauvais coté de la frontière est un raisonnement misérabiliste. En revanche , soumettre les intervenants à un cahier des charges relève du bon sens mais le cahier des charges doit être le même pour tous , notament pour le parisien malgré son réseau politique ultra-léonin En délocalisant ma production personnelle, j’ai personnellement échappé à la bureaucratie et la névrose françaises. Plusieurs fois j’ai pensé rapatrier mon siège, mais je ne l’ai pas fait et je ne cesse de m’en féliciter. Au final, même si je fais bosser quelques français free-lances, mon activité crée surtout des emplois anglo-saxons. Et tous les grands mots comme anarchiste, justice sociale, qu’affectionnent les français , je les applique, mais à d’autres nationalités. Je suis pourtant très contraint par mes réseaux et certainement pas anarchiste , j’ai juste un peu de mal avec la culture CGT .. Mais ça n’est pour moi qu’un lointain souvenir traumatique et cauchemardesque, si j’étais un robot, je les aurais effacés de ma mémoire. Mais je suis biologique et les traumas restent en dépit de tout pragmatisme Personne ici ne parle des troubles actuels, gaz et pétrole de l’est semblent moins importants que les modèles économiques d’après-guerre. Pourtant il y a de l’actu énergétique en ce moment et les questions d’indépendance énergétique sont clairement posées. Mais non, en France on a ses petites habitudes de conversation..
« Les avantages de la décentralisation sont à peu près les mêmes entre l’énergie et l’information : meilleure exploitation des infrastructures, circonscription et tolérance aux pannes, systèmes redondants d’où meilleure disponibilité et robustesse, fin des monopoles léonins qui tuent les indépendants, indépendants créatifs… » 1) Internet est un réseau qui n’a rien de décentralisé : Il est exploité dans chaque pays par juste une petite poignée de FAI. Sa gestion est même mondiale. 2) Que les infrastructures soient mieux exploitées lorsqu’elles sont décentralisées est évidemment faux : Décentraliser, ça veut dire perdre les économies d’échelle, ça veut dire perdre de la gestion concertée. Et dans la pratique, regardez donc le réseau électrique aux USA : Répartis entre des dizaines et des dizaines d’opérateurs, il est d’une qualité déplorable et reste archaïque. 3) Que les systèmes soient redondants n’a rien à voir avec la décentralisation. C’est juste de la bonne gestion. En France, où le système est tout ce qu’il y a de plus centralisé, on ne s’est pas gêné pour faire un réseau maillé. 4) Enfin, la centralisation n’a aucun rapport avec le fait de décourager la créativité. Au contraire. Un exemple : L’App-store d’Apple est un système tout ce qu’il y a de plus centralisé, et c’est ce qui a permet de faire exploser l’éco-système des App. Bref, Lionel, votre idéologie écolo/autonomiste vous fait énoncer des contrevérités assez hallucinantes !
« L’ingénieur ne fait qu’appliquer ce qui vient des universitaires » C’est pas faux. Et alors ? (je vous rappelle que le débat est « décisions politiques sur l’énergie vs décisions d’ingénieurs) (je vous rappelle aussi que, l’énergie étant une science appliquée, les chercheurs dans le domaine de l’énergie sont souvent des ingénieurs ayant poursuivi par un doctorat. Vous pouvez faire la disctinction entre les deux, elle reste tout de même pas gigantesque) « (sauf l’ingénieur français, l’ingénieur français il copie ce que font les américains, y compris quand il faut construire des centrales nucléaires d’ailleurs) » Vous semblez aigris. Qu’est-ce qui se passe ? Vous avez un diplôme universitaire et vous êtes jaloux de la considération qu’a ce pays pour les ingénieurs ? « Il n’y a qu’en France qu’on sous-traite à des grandes entreprises les questions techniques plutôt qu’à des chercheurs. La conséquence c’est qu’au lieu de raisonner avec les progrès techniques d’aujourd’hui on regarde uniquement les solutions que les ingénieurs ont mis en place il y a 10 ans avec des technologies d’il y a 10 ans… » C’est possible. Mais encore une fois, comparons le système électrique de notre pays avec celui des autres : Allemagne, Danemark, Belgique…
C’est vrai que votre connaissance d’internet est vraiment à la masse. C’est d’autant plus frappant que dans un bel élan de naïveté, vous le faites correspondre à la thèse rocambolesque que vous défendez. Pourtant on peut créer un internet complet sur la lune sans liaison avec le terre et uniquement avec des solutions open source.. AH ! va-t-il falloir vous expliquer l’open source ? C’est un machin d’anarchiste ! un truc complètement babacool où on donne le produit et on vend du service, m’enfin bon D’ailleurs de grands babacools s’y adonnent comme Elon Musk, Raspberry Pi, banques, distribution etc.. . En gros , ils s’y mettent tous car le modèle a de gros avantages pour les grosses boites notamment. On distingue ceux qui n’en font pas : militaires, monopoles glauques qui aiment le secret, les boites noires, les grades et qui ont appris l’ingénierie il y a 30 ans quand ils étaient à l’école. Et devinez qui développe les solutions pour tous ces hommes de l’ombre ? Des PME ! des petits indépendants qui utilisent les technos de moins d’un an et embauchent des free-lances experts en … freeware genre sqlite pour ne citer que le plus célèbre.. pas de secret Vous avez tort de vous croire too big to fail, c’est tout à fait inexact car votre sort n’est plus entre vos mains depuis que vous avez signé, vous êtes juste le maillon d’une très lourde chaine politique dont les fondements sont clairement fragiles. Pourquoi racheter EDF EN en mars 2011 sinon ?
Que fait votre champion à ce niveau de valorisation ? Je rappelle que la valorisation d’un cours reflete l’espoir qu’on a de le voir bénéficiaire dans un avenir prévisible. Les chutes de 30% , ça fait désordre pour un grand champion supposé incarner le miracle français dans ce qu’il a de plus monopolistique et léonin chez lui et pas à l’étranger.
« 1) « visiblement vous ne savez pas ce qu’est internet… » … aucune argumentation. Tout va bien, c’est du Chelya ! 2) « Le réseau américain n’est pas décentralisée » Libre à chacun d’en juger. Ceci est le réseau « centralisé » d’un seul et unique pays : 3) « tous les ans en hiver vous avez 200 000 personnes privés d’électricité à cause des tempètes, donc non un réseau « maillé » ce n’est pas un réseau décentralisé et il n’y a aucune redondance dans le réseau : vous perdez le lien vers la centrale vous n’avez aucun moyen de produire localement en attendant de réparer… » Vous mélangez tout : Redondant signifie qu’il existe plusieurs moyens d’assurer la fonction. Que si la ligne A plante, la ligne ou le générateur B est là pour reprendre la fonction. Notre réseau de transport comme de distribution étant maillé, cette redondance existe, à l’exception de la ligne qui relie le client au dernier transfo. Après, le client a le choix de s’équiper d’un groupe électrogène, en secours. Mais alors ce n’est pas de la redondance : C’est le client qui prend une assurance contre votre défaillance ! Quant aux coupures de clients en France, elles restent à relativiser : Elles ne sont évidemment pas nulles, mais elles sont nettement plus faibles que dans plein d’endroits du monde développé. « 4) L’app store n’est pas centralisé puisque justement il n’y a pas que des applications apple… » M’enfin c’est débile ! A ce compte là notre réseau n’est pas centralisé puisque tous les producteurs ne sont pas EDF ! Dans le cas d’Apple, on parle quand d’un système d’exploitation unique, d’un store unique, et de matériels très peu diversifiés ! « et qu’Apple ait été obligé de sortir un Iphone sous android : décentralisé et sans régulation est un signe… » Hein ?
« C’est vrai que votre connaissance d’internet est vraiment à la masse. C’est d’autant plus frappant que dans un bel élan de naïveté, vous le faites correspondre à la thèse rocambolesque que vous défendez. » Idem, argumentez donc un peu. Parceque là vous êtes pédant et vous ne faites pas avancer le débat. Et après on vient nous parler de l’arrogance des ingés du nucléaire… « Pourtant on peut créer un internet complet sur la lune sans liaison avec le terre et uniquement avec des solutions open source.. » Mais quel rapport ? « Areva chute de 30% en une semaine.. Que fait votre champion à ce niveau de valorisation ? » Et pourquoi chute-t-il donc ? La presse attribue essentiellement cela aux ENR : Les énergies « décentralisées » ne sont-elles plus le top ?
A Lionel Voici le « trend » de l’action VESTAS : L’action chute depuis juin 2014… vous en déduisez quoi ?
A Lionel Voici l’évolution du carnet de commande d’AREVA selon La Tribune : « Les commandes progressent 373 millions des pertes du premier semestre étaient notamment concentrés dans les activités renouvelables cédées ou arrêtées. Areva a ainsi enregistré un chiffre d’affaires de 3.889 millions, en recul de 12,4% à périmètre et changes constants. Indicateur de performance privilégié par la société, le cash flow opérationnel libre avant impôts, précédemment attendu en croissance « significative » en 2015-2016, est désormais prévu « proche de l’équilibre en 2015 et nettement positif en 2016″. Le carnet de commandes à fin juin d’Areva progresse en revanche à 44,9 milliards d’euros (contre 41,4 milliards à fin 2013), grâce notamment à un accord dans le traitement-recyclage avec EDF pour un montant supérieur à 5,5 milliards. » Vous en déduisez quoi pour les prochaines années… l’avenir quoi ?
@ Chelya « L’ingénieur ne fait qu’appliquer ce qui vient des universitaires (sauf l’ingénieur français, l’ingénieur français il copie ce que font les américains, y compris quand il faut construire des centrales nucléaires d’ailleurs). Il n’y a qu’en France qu’on sous-traite à des grandes entreprises les questions techniques plutôt qu’à des chercheurs. La conséquence c’est qu’au lieu de raisonner avec les progrès techniques d’aujourd’hui on regarde uniquement les solutions que les ingénieurs ont mis en place il y a 10 ans avec des technologies d’il y a 10 ans… » Quelle vision réductrice! Le principe même des checheurs est de ce copier les uns les autres en améliorant à chaque étape. Rare sont les inventions que l’on doit à 100% à un ingénieur / pays / état. Donc on copie les américain, oui , mais pas qu’eux d’ailleurs. Pour rappel aussi, la France n’est qu’un petit pays, et apporte des solution en rapport de sa taille / capacité économique à financer des recherches. Et on n’est pas si mauvais que ça d’ailleurs! La principale différence entre les chercheur universitaires des chercheurs en entreprises (qui peuvent tous être ingénieurs, doctorat…), c’est que les premiers sont financés par l’état pour faires dé travaux de recheche fondamentale sans contraintes économiques (probablement non rentables à court terme mais qui sert de matière par la suite), les seconds doivent développer des produits utiles, qui fonctionnent, à un cout raisonnable dans le but qu’il puisse être utilisés. Si dans les années 70 l’état avait missionné boiteux pour développer les énergies renouvelables, on aurait probablement actuellement un mix qui tournerait encore plus au charbon/petrole avec un appoint renouvelable plus important qu’actuellement (exactement comme en Allemagne). Mais sa mission était de sortir la France de l’usage des fossiles pour la production électrique au cout le plus bas possible. C’est ce qu’il a fait. Le but n’était pas le même, les solutions non plus!
D’une certaine manière on peut comparer les réseaux électriques à celui d’internet, (les deux s’appellent réseau, les deux ont des noeuds,…) mais il y a des différences fondamentales notamment sur l’explotation: Sur le réseau internet quand il y a surcharge d’un tuyau, on applique courrament des reductions partielles de service, c’est à dire réduire le débit aux abonnés les moins importants. Dans le cas du réseau électrique ça veut dire délester les pauvres… Belle perspective… D’autre part, j’ai le sentiment que beaucoup croient que internet est conçu pour éviter les pannes généralisées. C’est peut être vrai, mais magnifestement ça ne fonctionne toujours pas: On dirait qu’il y a encore un truc centralisé qui lorsque il tombe en carafe, produits des inconvenients dans des zones immmenses.
Il ne faut pas comparer l’Internet entier et l’accès bon marché que vous avez. Les FAI cherchent surtout à optimiser les coûts en surchargeant les routeurs. Si vous avez des pannes invalidantes, je vous donne la soluce : Prenez un abonnement data (3g voire 4g) chez un opérateur mobile et un smartphone Android même bon marché. Configurez votre mobile en ‘Point d’Accès WiFi’. (paramètres) Avec votre PC, ajoutez une connection et cherchez votre smartphone dans la liste des points d’accès. Cliquez ‘Connecter’. PC : Débranchez la RJ45 de votre réseau et autorisez l’accès wifi puis testez la connection (par ex : en ouvrant la page enerzine) Voilà : vous avez votre connection de secours. Vous pouvez même utiliser les deux connections simultanément , windows privilégiera la meilleure bande passante. Si une panne survient sur votre ADSL, le mobile prendra le relai sans que vous ne vous en rendiez compte …
ok , windows utilise d’abord la connexion par défaut et par la suite les connexions dans l’ordre de la liste. Contrairement à la stack tcp, il ne teste pas la bande passante. Mais ça ne change rien au fait qu’une panne reste invisible à l’utilisateur. Vous pouvez négocier avec votre voisin « de confiance » pour que chacun place la box de l’autre en connexion secondaire … Si vous n’avez pas le même opérateur bien sûr Par contre, si vous faites cela , il faudra lui demander s’il paye bien ce qu’il télécharge … Bref il faut avoir confiance. Dans le cas contraire , vous pouvez prendre une deuxieme box mais dans ce cas il faudra une seconde ligne adsl.. C’est pourquoi la liaison par mobile est intéressante. Enfin, au delà de la limite mensuelle du « fair use » , les opérateurs mobiles baissent artificiellement la BP , il vaut mieux donc utiliser l’adsl illimité quand il fonctionne . Les baisses de bande passante sont pratiquées au niveau du router, volontairement ou non (engorgement) ou comme avec un FAI connu et un site de partage de video connu aussi, en limitant le débit d’une plage d’adresses IP et d’un mime type (video) D’autres fournisseurs pratiquent une limitation sur leur offre bas de gamme, également depuis le router – lequel est évidemment programmé à distance et dans le cas d’un abonnement bon marché, programmé par un bot relié directement au CRM (custommer relationship management) Ces automatismes sont intégrés au management du réseau de sorte qu’on peut les piloter depuis les bases de données d’administration. Inutile donc d’appeler un programmeur expert en router pour ce genre de manip C’est d’ailleurs là que les pannes géantes apparaissent souvent. C’est tellement automatisé qu’une panne locale peut se propager méchamment , le blâme en revient au project manager qui n’a pas prévu un certain type de pannes… on peut dire que c’est un peu la routine. Le vrai fautif est « l’économie d’échelle »
@ Lionel Je voulais juste montrer que le réseau internet subit actuellement plus de défaillances de grande ampleur que celles rencontrées sur le rédeau électrique. On a nettement plus souvent besoin de la clef 3G que du groupe electrogène. @Chelya, « Boiteux n’aurait jamais fait de renouvelable parce que les EnR sont une preuve par la pratique que la théorie des couts marginaux est totalement fausse. » ??? Il me semble que c’est sous sa direction que Themis a été construite. Il avait aussi fait réaliser des éoliennes . Ces expériences ayant montré (à l’époque) qu’on ne pouvait pas soutenir le réseau avec ça à un prix abordable, l’aventure n’en est donc restée qu’au stade de l’experience. SOn discours est un discours de « bon sens »:
@ Chelya » Le coût d’un système renouvelable ne peut pas être calculé avec cette théorie, c’est pour ça d’ailleurs que les vieux de cette époque déteste les EnR : elles montrent qu’ils ont bati toute leur carrière sur un mythe. » Le cout du renouvellable peut trés bien se calculer, et quand on inclue toutes les composantes, (réseau, stockage…) c’est une valeur qui a un caractère plutôt « explosif » ! » Dans l’électricité c’est débrouillez avec notre produit unique et tant pis vous pouvez pas vous le payer : vous demanderez des aides à l’état on est pas là pour écouter le client, tant pis si vous restez dans le noir et le froid à Noël, c’est le même tarif pour tout le monde… » Vous pouvez nous expliquer ce qu’est la qualité de l’electricité et en quoi on aurait un choix unique??? (Pour rappel, rien que chez EDF il y a les offres Tempo, Réduit de nuit) d’autres offres se sont ajoutées ches les concurents, société de delestages…) Si ces offres ne marchent pas beaucoup, c’est avant tout parceque personne n’en veut…
Chelya: toujours des théories fictives de l’anti EDF primaire…tiens tiens la théorie des coûts marginaux ne pourrait pas s’appliquer aux EnR, en voilà un postulat que je souhaiterais que vous développiez ? Quant au réseau, c’est vrai que la loi d’Ohm impose le routage des électrons puisque vous comparez réseau télécoms et réseaux électriques. Vous allez donc nous expliquer comment modifier un routage électrique pour ce qui selon vous permettrait donc d’avoir une qualité choisie ? Avez vous envie de voir se créer des réseaux parallèles ? Si oui décidément les questions économiques vous dépassent totalement.
Chelya, je ne vais pas perdre mon temps pour vous donner des cours très simples d’économie, ça serait trop long. Je vous propose donc un exercice relativement facile: J’aimerais que vous proposiez un exemple simple d’une ville rurale de 1000 habitants d’une surface de 10km carrés, et que vous exposiez vos couts (CAPEX + OPEX à 20 ans), vous préciserez également comment: – vous réaliserez le raccordement d’un nouveau site de consommation (petite usine par exemple), en gérant l’anticipation des moyens de productions pour l’alimenter, – comment vous gererez la maintenance des productions ENR raccordées dans votre micro réseau (notamment éolien) ou les avaries sur les réseaux qui je qualifierai de « nourriciers » de la zone (vous savez les réseaux qui partent de la centrale éolienne de votre micro ville). Bien évidemment vous ne serez pas relié au reste du monde « le réseau centralisé » qui est mauvais puisqu’il est « centralisé ». Et si toutefois vous étiez raccordé à ce « mauvais » réseau, merci de préciser comment vous financerez les appoints ponctuels sur ce réseau (en clair quelle assurance, et garantie demandez vous à ce réseau « extérieur »). Pour l’exemple des réseaux que vous prenez en exemple, seuls les réseaux secours fonctionnent en microgrids donc en régime dégradé, sinon en régime normal ces sites sont tous alimentés par le réseau de distribution ou de transport. « 98% des problèmes viennent du réseau et non de la production » => j’attends vos sources, et merci de précisez concrétement les problèmes que vous mentionnez. Voyez vous mon institution défend le service public, le cout d’une énergie accessible à tous, se bat contre la précarité énergétique, encourage l’investissement des grands consommateurs d’énergie en France. Que l’entreprise s’appelle EDF, GDF Suez, ou Poweo, ou Enercoop peut m’importe, par contre, comme M.Boiteux a invité la théorie des couts marginaux elle ne vous convient pas à vous. MAIS Je renouvelle ma question, merci de préciser pourquoi la thérorie des couts marginaux ne s’applique pas aux ENR. J’ai étudié en Suède pendant un an, pourtant reconnu comme un pays en avance sur les questions énergétiques et environnementales, c’est quand même bizarre que la théorie des couts marginaux soit également présentée à KTH… J’attends vivement une démonstration sur les couts marginaux. Je suis vraiment très intéressé par votre contradiction. Alors n’hésitez pas à rentrer dans les détails, c’est mon travail et j’aimerais donc savoir pourquoi je suis si mauvais pour être traité de menteur par vous même, peut être qu’il y a un détail qui m’échappe, révélateur de vos connaissance en économie, j’attends .
Un raccourci qui montre une incompréhension de la notion de coûts marginaux: « tous se mettre d’accord pour faire des centrales avec un fort coût marginal pour augmenter artificiellement le prix de l’électricité. » C’est n’importe quoi…visiblement vous ne comprenez pas. La question de la croissance d’un coût marginal est liée principalement à la question de la rareté, ce qui peut être le cas pour la production mais tout autant pour un réseau non dimensionné pour accueillir la production, c’est assez fou vous êtes totalement hors sujet notamment avec des systèmes electriques interconnectés. Bref. La bonne remarque aurait été plutôt de considérer si le rendement d’échelle est toujours valorisé comme il se doit avec l’introduction des EnR, ou s’il faut artificiellement le conserver dans l’état en faisant gonfler la fiscalité (EEG, CSPE…). Je vous invite à lire un peu de micro puis de la macroéconomie avant de balancer des posts de pseudo sachant car la vous n’êtes pas au rendre vous. Désolé. La théorie des coûts marginaux conserve des vertus largement sous exploitées et vous avez fait la démonstration de votre ignorance sur le sujet. Bonne soirée.
@ Chelya Décidément vous délirez completement. En quoi boiteux se serait il planté? Aucun pays actuellement n’est arrivé a faire un Mix electrique fortement ENR avec du solaire et de l’éolien pour alimenter une économie. Rien ne permet aujourd’hui d’affirmer avec certitude qu’il sera possible de le faire un jour à un cout abordable. Et encore moins sans réseau super puissant. C’est amusant, vos déclarations car le programme de M.Boiteux a atteint son objectif initial, à savoir réduire fortement la dépendance du mix electrique aux energies fossiles. Seule l’estimation du besoin a été surévalué car le choc pétrolier n’a pas eu l’ampleur estimée initialement, (mais ce n’est que partie remise…) Qu’en est il des objectis Allemands dans ce domaine quel sont leur résultats? Aprés un développement de durée et de cout comparables, les résulstats sont minables. Mis à part le cout élevé de leur électricité et des émissions de CO2… plus élevées, qu’ont ils fait de plus que nous? Comme le disait si bien M.Boiteux justement, fabriquer en série un système déficitaire crée une série de déficits… Oui cain, son cas semble totalement désespéré…
Ben moi je lis Chelya avec beaucoup d’intéret. Quand je le lis, j’apprends des choses, quand je lis les autres, ça me rappelle les shaddocks (emission qui me mettait le cafard à laquelle je n’ai jamais trouvé le moindre humour) Je n’ai pas du tout envie de connaitre ce M Boiteux et je trouve bien ambitieux de donner des leçons à l’Allemagne à propos des déficits…
Personellement, quand je lis Chelya, je comprends qu’on peut se passer du réseau électrique, que les centrales ne servent à rien et qu’on peut alimenter sa maison 100% du temps rien qu’avec des panneaux solaire à un cout trés bas. La réalité actuelle semble en totale opposition avec cet état de faits. Il cite parfois des lien interessants, mais semble prendre pour déja au point des techniques qui en sont encore au stade du labo, quand ce n’est pas au stade du seul espoir! Il est possible qu’il ait raison pour l’avenir, mais comme il tourne ses phrases au présent, c’es assez déconcertant. Concernant l’Allemagne on ne parle pas de déficits mais de la performance du mix énergétique. A+
Quand je lis Chelya, j’apprend aussi pas mal de choses, et je le trouve bien courageux de continuer à chercher des explications au millieu des troll excités d’EDF/CEA/AREVA.. Ce qui n’est heureusement pas le cas de tous ses détracteurs, certains étant constructifs et de bonne fois, mais plutôt rares. Savez-vous que le réseau électrique le plus sur d’Europe, et de loin, est le réseau allemand?
Bonsoir, Je ne crois qu’il faille donner un avis sur un auteur de posts sur le forum. Chacun ses idées tant que la personne respecte les autres, parfois c’est davantage la forme qui choque chez Chelya (surtout si vous êtes ingénieur, défenseur des institutions françaises, EDF, etc…) où les termes de menteur ou autre sont employés à notre encontre. Pour ma part peu importe si le lien ou le discours employé est acceptable le ton ne l’est pas, et je le condamne. Chelya est un passionné c’est un fait, après sur la qualité des posts je ne me prononcerai pas. @temb attention à ne pas confondre sûreté du réseau et qualité d’alimentation. La qualité d’alimentation est souvent associée au temps moyen de coupure par client comme votre lien. L’Allemagne possède majoritairement des réseaux souterrains notamment sur le réseau de distribution donc moins sensibles aux aléas climatiques donc des coupures électriques moins longues sur incidents. Mais ceci a un coût, et le tarif d’acheminement en Allemagne est environ 40% plus onéreux qu’en France. Pour ce qui est de la sûreté du réseau allemand, au contraire les km de réseau manquent ce qui peut créer des situations risquées notamment par une forte production EnR au nord versus une forte consommation au sud obligeant à faire transiter des électrons sur les réseaux des pays voisins pour permettre de relier les sites de productions et les sites de consommations. Voir le lien en bas. Seulement voilà, ces pays n’ont pas forcément des réseaux suffisamment costauds et le moindre incident sur une ligne ne permettrait plus soit de collecter les productions du Nord soit d’alimenter le sud pouvant provoquer des contraintes de sûreté du réseau pouvant aller jusqu au black out. L’Allemagne a donc accéléré à grands pas la construction de 2000km de réseau de transport entre le nord et le sud, pendant cette période les règles élémentaires de sûreté ne sont pas toujours respectées posant des problèmes au transporteur Czeck qui n’a rien demandé…
Chelya arrêtez de vous fourvoyer à traiter les gens de menteur, ou autre sobriquet dont vous raffolez. Répondez moi plutôt sur la théorie soit disant impossible à utiliser des coûts marginaux j’attends toujours votre réponse visiblement elle tarde. J’attends de lire votre prose économique vraiment ça m’intéresse je le répète. Pour d’autres publications sur la sûreté allemande du système électrique: Et les publications du WWF sur les centrales les plus polluantes qui se situent en Allemagne vous les acceptez ? Ou faut il des publications encore plus orientées de lobbys écologistes mais lesquels alors si WWF ne suffit pas ? J’avais oublié les lobbys financiers, les institutions françaises, EDF, GDF Suez, tous les partis politiques sauf un, les ingénieurs, etc…sont des sujets que vous condamnez, je me suis probablement trompé vous n’êtes pas passionné mais un révolté. Est ce par idéologie ou également par revanche notamment pour les ingénieurs ? Comment arrivez vous à vivre dans une société qui visiblement ne vous apporte que contradictions ou contestations comme l’exemple du tabac que vous prenez ? Dans quel type de structure travaillez vous ? Une association probablement ? Votre famille et vos enfants comprennent ils les efforts nécessaires à la MDE ou la MDP que vous tentez de leur transmettre ? La passion n’a un sens à mon avis que si elle ne tombe pas dans le dogme, j’ai cru en un idéal autour de ces questions, j’en suis revenu par moi même à travers des considérations pragmatiques et économiques car avant que les solutions ne soient suffisamment matures pour vraiment penser différemment, il faudra du temps. Enfin lorsque je vous ai découvert comme certains jai trouvé vos liens parfois riches et éveillant ma curiosité ; seulement en défendant parfois l’indéfendable vous perdez en écoute comme de nombreux passionnés et pire vous tombez dans des attaques personnelles à quoi bon, personnellement je ne l’accepte pas…vous m’avez traité de menteur assumez maintenant, alors que je ne pense pas être le plus virulent de vos contradicteurs. Bonne journée
@ Temb: Pour compléter ce que dit Sandine, il faut aussi inclure la politique de plan d’occupation des sols. En france on a un éparpillement de l’habitat qui necessite beaucoup d’infrastructures couteuses à entretenir. Il me semble que c’est moins le cas en Allemagne. Si les Allemands ont un meilleur réseau de distribution, il semble que du coté du transport, c’est nettement moins bon. En le 4 novemblre 2006 ils avaient plongé une partie de l’europe (15 millions de foyers) dans le noir. Au vu des documents de sandine, ils ne semblent pas en avoir tiré les leçons qui s’imposent. Espérons qu’ils ont maintenant de meilleurs dispositifs de délestage pour que la prochaine fois ça disjoncte chez eux et pas chez les voisins.
Chelya, pour compléter ma réponse précédente pour Temb: Pouvez vous dire si je suis un menteur au delà du lien qui vous gêne ? Oui ou non, si oui merci de préciser. Temb faites vous votre opinion malgré tout ce que vous pensez de positif ou non concernant Chelya. Un dernier lien pour vous aider
Plutôt que noircir des pages de forum théoriquement consacrées à l’autoproduction avec des histoires de coûts marginaux qui n’ont aucun sens, il serait utile de revenir sur terre en été 2014. On a des tensions importantes sur un tiers de l’approvisionnement en gaz, un prix du pétrole en nette baisse, un prix du lithium en baisse encore plus franche, des alternatives électriques au pétrole qui arrivent tout juste à maturité, des alternatives au gaz qui semblent bloquées par un appareil de distribution d’électricité trop strict sur ses barèmes de tarification. C’est ça les questions énergétiques du moment, ce n’est pas de savoir si EDF va devoir freiner ses embauches ou non. La possibilité pour des millions de gens de produire de l’electricité à un coût voisin de celle du réseau est surtout une opportunité fantastique. Cela ne pose de problèmes qu’au fournisseur national qui grâce à ses positions monopolistiques , menace de couper le jus en hiver si on ne lui achète pas sa vision obsolète de la distribution d’énergie et de la gestion de son personnel. En outre , les géants de l’énergie fossile ou electrique, accueillent très mal l’arrivée de millions de nouveaux venus. Or les « ententes » des fournisseurs « utlility scale » mênent immanquablement la la reproduction du modèle énergétique des décennies précédentes avec quelques maigres améliorations conçues par eux afin de garder le contrôle total sur ce marché Pendant ce temps , les USA développent la mobilité electrique , installent des stations hydrogène, assurent la meilleure disponibilité au monde de leurs datacenters grâce à des piles à combustible.. Combien de révolutions technologique faudra-t-il attendre pour que la vieille France réalise que les modèles passés sont passés ? On ne lui demande pas de copier les américains ou les allemands, on lui demande d’avoir sa propre approche visionnaire et stratégique dans l’actualité récente.
autoconsommation PV en Allemagne et taxe EEG
« La possibilité pour des millions de gens de produire de l’electricité à un coût voisin de celle du réseau est surtout une opportunité fantastique. » Si elle est si fantastique, on se demande bien pourquoi il faudrait perenniser des tarifs d’achat de la totalité ( dans le cas habituel), voire même des excédents (dans le meilleur des cas) au-delà d’un prix représentatif des prix de gros, soit en ce moment moins de 50€/MWh en France. Mais le fantastique, c’est essentiellement de pouvoir faire payer à « son voisin » le rendement financier de « son investissement », tout en ne contribuant à rien en matière de sécurité d’approvisionnement car les (environ) 5 mois où la consommation d’électricité est maximale (mi-Octobre-mi-Mars), le PV ne produit quasiment rien ou si peu.
Cela dit, ils n’ont pas totalement tord. Faudrait juste remplacer le mot « communiste » par « secte verte » pour être plus exact (Quoi que vu par un américain, la différence est mince!) Le plus amusant c’est que maintenant que le complot a échoué et que ça éclate au grand jour, ceux qui avaient participé à la magouille sont maintenant les premiers à la dénonncer !
Si le Role de EDF… doit être d’assurer uniquement le backup, c’est logique qu’ils ne soient pas trop pour car leurs installations et prix de ventes actuels n’ont pas été concu pour ça. Mais si si le gouvernement leur accorde une augmentation facteur 5 du prix de vente du KWh en échange, je pense qu »il ne devrait plus y avoir de réticences (dumoins pour ce qui est de EDF et consorts) …
« Qui pourrait être bien être le plus compétent pour prendre des décisions ? » Encore une fois Chelya, les « résultats » de la transition énergétique allemande parlent d’eux même : Une électricité plus chère tout en étant plus polluante. Par ailleurs, vos chers allemands ne doivent pas être si doués pour prendre des décisions puisque tous les autres pays décident de prolonger leur parc nucléaire.
Cher Chelya, pouvez vous me dire ou j’ai bien pu gober des éléments sur Internet qui sont faux ? Probablement que vous n’avez aucune réponse sur les coûts marginaux ou encore les lignes de transport allemandes à développer au rythme accélèré… Au lieu de jouer au plus malin répondez pour témoigner de votre incompétence économique ou ayez au moins le courage de répondre aux questions qui vous sont posées ou dire je ne sais pas…difficile pour une personnalité narcissique.
« @cain : le problème c’est surtout que le réseau il appartient aux citoyens et pas à edf et ça vous ne pouvez pas l’accepter. Et les gens qui se font payer leurs privilèges par la CTA devraient se faire petit vis à vis de certains arguments… » Techniquement, le réseau appartient à RTE, qui est détenue à 100% par EDF. Et je ne vois pas la rapport avec ce qui précède ? Et Cain n’a me semble-t-il jamais exprimé d’opinion là dessus ? Et que vient faire la CTA là dedans ? Serait-ce une nouvelle manoeuvre dilatoire de votre part pour cacher le fait que vous n’avez plus d’arguments ?
Mon dernier post s’adressait bien sur à Chelya
Le prix moyen de l’éolie aux US est passé de 70$/MWh en 2009 à 25$/MWh en 2013, soit respectivement 55€ du MWh (prix du nucléaire amorti) et 19€ du MWh (prix de l’hydrolique amorti). On peut en ajouter du stockage avec ça avant de dépasser le prix du MWh d’un EPR (110€/MWh)!! La limite de pénétration de l’éolien dans un mix continue de progresser…
« Le prix moyen de l’éolie aux US est passé de 70$/MWh en 2009 à 25$/MWh en 2013, soit respectivement 55€ du MWh (prix du nucléaire amorti) et 19€ du MWh (prix de l’hydrolique amorti). » En effet, c’est une bonne nouvelle, puisqu’apparement cette baisse serait à une baisse du prix des turbines et à leur amélioration : La fin du tarif d’achat est donc proche pour l’éolien ! « On peut en ajouter du stockage avec ça avant de dépasser le prix du MWh d’un EPR (110€/MWh)!! » Et on revient sur le sujet du stockage… Alors, quelle solution ? Batteries () ? Ou hydrolise + centrale au gaz ?
« RTE n’est que le gestionnaire d’exploitation et n’a pas la propriété du réseau. Que le réseau puisse être consolider dans les comptes d’EDF est une invention comptable française qui profite du fait que ce système de concession avec sous traitance de l’investissement n’existe qu’en France. Par contre ça veut dire qu’effectivement quand RTE est mis dans le fond de démantellement des centrales nucléaire : ça ne vaut rien. C’est du junk bond. » Comme d’habitude, vous racontez n’importe quoi. Et apparemment, vous ne savez même pas lire les liens que vous postez : « La directive 2003/54/CE du 26 juin 2003 abroge la directive 96/92/CE et requiert la séparation juridique du réseau de transport (article 10). Elle est transposée par la loi n° 2004-803 du 9 août 2004 qui impose une séparation juridique entre RTE et EDF, et transfert à RTE la propriété des ouvrages de transport. » La concession que l’Etat donne à RTE est une concession de service publique. RTE concerve bien la propriété de ses infrastructures (contrairement à ERDF, qui exploite et maintient les infrastructures des collectivités locales).
Pour chelya, ok pour l’institut de recherche sur l’énergie la source n’était pas la plus pertinente, quid de la référence du TSO Czeck alors ? Bref vous vous foutez des gens puisque c’est vous ausi avez pris comme prétexte la source que j’avais mentionnée mais question du réseau Czeck utilisé pour accueillir la production EnR allemande qui fonctionne en n-1 quelques jours par an est entière et pose clairement la question du non développement dans les temps du réseau de transport allemand…vous ne répondez pas aux questions initiales c’est intéressant. Contrairement à ce que vous dites par ailleurs, RTE est bien propriétaire du réseau de transport depuis 2004. Votre côté donneur de leçons devrait commencer par vous même.
Le soleil a du vous taper sur la tête, vous confondez le tarife demandé pour l’éolien off shore par vos amis d’EDF en France et de l’éolien terrestre aux USA. L’éolien terrestre en France est à 82€ sur 10ans, puis dégressif sur 5 ans s’il produit beaucoup et ensuite au prix du marché pour les 10ans qu’il lui reste.
Ce n’est effectivement pas cher, tant mieux, mais vous semblez oublier qu’il y a à la clé un Production Tax Credit (PTC) qui met quand même pas mal de beurre dans les épinards.
Bonjour, Vous avez condamné les sources sur l’institut de recherche sur l’énergie et proposez donc une source Greenpeace en Allemagne pour argumenter vos propos. Le lien vers le TSO Tchèque me convient personnellement mieux. Chacun appréciera. Intéressant,comme fonctionnement intellectuel. Le document que vous présentez est à ce point théorique qu’il cherche à prétendre que les électrons transitent via la Tchequie parce que le marché a guidé l’excédent de production allemand qu’il faut maintenant absorber. Sérieusement vous arrivez à lire des postulats pareils, comme si le transit des électrons était guidé par le marché… Il y a des règles plus simples comme la loi d’Ohm et tant que l’on ne dispachera pas les productions EnR le problème des lignes de transport restera entier. Il faudra bien acheminer les excédent de production du nord. Pourquoi alors l’Allemagne continue elle ses travaux de développement des 2000km de lignes ? On aura compris le pragmatisme allemand l’emporte à moins que les complots des méchants corrompus de l’est n’aient pénétré les instances fédérales allemandes pour…non finalement c’est bien le pragmatisme allemand qui a guidé ce choix pour sa sûreté d’alimentation. Il n’y a pas non plus d’obstruction à la théorie des couts marginaux mais plutôt une remise en cause du principe de mise en cocon des centrales dans le document. La digression sur les coûts marginaux est inadaptée : La question dite de la mise en cocon conduit à un dumping des coûts de façon brutale et introduit des biais concurrentiels c’est pourquoi c’est pourquoi elle est interdite sur le marché. Greenpeace sur ce point apporte un point de vue de déformation des marchés en réintroduisant potentiellement les mises en cocon. si Greenpeace veut y aller, alors pourquoi pas mais attention à l’inflation globale sur les factures, les backups vont se payer cher, très cher. Enfin, pour vous, une situation particulière de corruption autorise une généralité intéressant encore. Donc les tchèques sont tous corrompus. Intéressant, encore comme fonctionnement intellectuel. La publication du TSO Tchèque a été reprise par l’ENTSO-e qui a placé dans sa roadmap le nécessaire développement du réseau allemand. Pour résumer: Il faut donc développer le réseau de transport allemand, l’Allemagne poursuit les travaux… La théorie des coûts marginaux n’est pas contredite mais plutôt une remise en question des mises en cocon, oups… N’ayant rien appris de très intéressant finalement je vous souhait une bonne journée.
Est-ce que pourriez nous expliquer en quoi un dirigeant tchèque même corrompu a le pouvoir de modifier les lois de Kirchhoff?
Installer des transformateurs-déphaseurs, c’est vraiment le signe d’un pouvoir corrompu… Je pense d’ailleurs qu’une opération mains propres serait absolument nécessaire en Belgique et aux Pays-Bas, qui en ont un certain nombre installés. Faut pas laisser de tels crimes impunis!
Plus de 400 commentaires, et des échanges qui partent ‘en live’ dans tous les sens ….comme d’habitude…?… Et pas un seul cas réel de ‘retour d’expérence’ chiffré de quelqu’un qui aurait cocher la case ‘vente de surplus’ (bonjour Dan1 et Sicetaitsimple…!)….sur leur formulaire de contrat d’achat. Pour un bref sur le PV et autoconsommation……c’est décevant…! trimtab
juste pour apparaitre dans la 17ème page ;o)) non en fait l’autoconsommation on y viendra petit à petit, ceux qui se battent dans ce forum font l’erreur de vouloir remplacer tout l’un par tout l’autre dans un temps trop court! comme dans tous les marchés, il y a les « early adopters » qui paieront, (subventionnés ou pas) puis l’effet de volume commencera à s’enclencher . touts les nouvelles technos ont souvent bénficié de subventions pour leur déécollage. mais oui il faudra toujours un régulateur du réseau de transport et d’échange, qui devrait être un service « d’intérêt public » (privé et/ou public?) ! avec communications et agréments à l’échelle continentale!
LA POSSIBILITE D’être autonome existe ! Grace aux batteries a hydrogène, mais son cout est excessif pour le moment, car pas de fabrication en grande série. Avantages accumulation sans limite, non polluant.