Kyocera TCL Solar, une société commune créée entre Kyocera et Century Tokyo Leasing vient d’annoncer la construction prochaine d’une méga-centrale solaire intégrée à un dispositif de plateforme flottante conçue par le français Ciel & Terre.
La construction de la centrale est prévue pour débuter en septembre 2014 pour s’achever 8 mois plus tard, en avril 2015.
Kyocera TCL Solar veut s’engager à long terme dans la construction de centrales solaires flottantes en utilisant ce type de plateforme. En effet, comme le choix des sites constructibles à destination des centrales solaires classiques diminue, la société a décidé de se diversifier et de se lancer dans cette nouvelle activité. Kyocera précise avoir reçu à ce jour plus de 100 demandes.
Au Japon, avec la saison des pluies, les précipitations sont plus ou moins importantes. De ce fait, il existe de nombreux bassins d’irrigation et de déversoirs qui sont utilisés en cas d’augmentation excessive du débit des rivières. Kyocera TCL Solar aurait ainsi pour ambition de développer 60 MW de centrales solaires flottantes en utilisant ces réservoirs à travers le Japon pour l’exercice 2014.
Le projet Kato
D’une capacité totale de 2,9 MW, son premier projet d’envergure (11.256 modules de 255 watts) sera répartit sur deux étangs situés à Kato dans la préfecture nippone de Hyogo. Toutefois, dans une première phase, une centrale d’une puissance de 1,7 MW sera développée sur l’un des deux étangs et deviendra par la même occasion la plus grande centrale solaire flottante du monde.
La technologie brevetée ‘Hydrelio’ de Ciel & Terre est constituée d’une structure flottante faite de polyéthylène haute densité (PEHD) d’une durée de vie de 30 ans. Robuste et 100% recyclable, elle résiste à la lumière ultraviolette et à la corrosion. De plus, de par son architecture et ses matériaux l’ensemble aurait la capacité d’affronter des tempêtes atteignant près de 200 km/h.
Par ailleurs, les centrales solaires flottantes ont un pouvoir de refroidissement intéressant en raison de leur installation sur l’eau. Par conséquent, elles devraient générer une plus grande quantité d’électricité par rapport aux centrales solaires installées au sol ou en toiture. Enfin, en recouvrant la surface de l’eau, elles empêcheraient d’une part l’eau de s’évaporer et d’autre part aux algues de proliférer.
A ce jour, ce type de plateforme a déjà été éprouvée au Japon dans plusieurs projets de puissances diverses :
Okegawa – Puissance installée 1,2 MW
Maenoike – Puissance installée 850 KWp
Kawagoe – Puissance installée 700 kWp
Yasugi – Puissance installée 1,2 MWp
Kyocera TCL solar a développé des centrales solaires sur 28 sites au Japon pour une capacité de production totale de 92,8 MW.
Bravo à Ciel & terre , Merci de nous rappeller que vous tenez le cout à l’étranger et que vous arriver à développer votre process de centrale photovoltaique Flottante. Pourvu que cette association avec KYOCERA dure et vous permette de développer de l’emploi en France et a l’étranger. Vive l’entreprise innovante!
mais on aimerait avoir un tantinet de détail sur les coûts, pour voir à combien arrive le prix du kwh (sur 30 ans, si j’ai bien compris) D’autre part, quelle part de l’électricité nippone serait couverte quand tous ces « réservoirs » seraient équipés en PV ? Enfin, espérons que des emplois bien de chez nous arrivent à survivre sur ces contrats !
De belles perspectives se dessinent avec cette approche répondant à des besoins avec des bons arguments. A qd de telles Solutions de PV-flottant-refroidi_donc_rendement-optimisé, sur des plans d’eau et contextes équivalents en France ? YA+KA A+ Salutations Guydegif(91, 68 et 30)
Cette idee est bonne pour des reservoirs de pluie artificiels et temporaires ou, mais ailleurs de telles centrales vont poser de serieux problemes ecologiques pour la vie sous-marine.
Il y a ce projet expérimental de centrale PV sur le canal du midi en cours de fonctionnement
projet CANALSOL sur le canal de provence
Qui pourrait croire que c’est une innovation ? n’importe qui peut tout à fait construire cette abérration de la technique, le soit disant brevet n’a aucune valeur marchande , l’idée date déjà de 7 à 10 ans et n’a jamais trouver preneur tellement elle est absurde, il y a assez de terre en friches pour monter des panneaux PV à moindre frais. Quand à la dernière phrase, il serait grand temps de réviser la physique. Un pigeon se lève tous les matin, mais la couleuvre est dure à avaler.(Enfin, en recouvrant la surface de l’eau, elles empêcheraient d’une part l’eau de s’évaporer et d’autre part aux algues de proliférer.)
@Lafleur Hmm, ma « physique » aurait tendance à dire qu’effectivement l’évaporation devrait être moindre (moins de rayonnement solaire direct) et que la prolifération des algues devrait être limitée (moins de lumière sous la structure flottante)
@Samzine, oui mais, il existe aussi la chaleur latente qui elle est le fruit du réchauffement de la structure polyéthylène et qui de toute manière fera évaporer l’eau, ce qui est un cycle obligatoire et naturel sur terre. Le marketing connerie, par contre est indispensable pour nous vendre de la daube.
Ce systeme ne peut marche qu’au Japon, qui a tres peu de terres disponibles et un besoin tres important d’augmenter sa capacite PV. Et encore…
Heu je vois pas trop de chaleur latente (qui implique un chanqement de phase…), à moins que vous fassiez fondre le polyéthylène. Maintenant je vois mal comment on peut contester que si on ombre une masse d’eau on en réduit l’évaporation et la prolifération des algues… Quand au cout, je ne vois pas de référence à celui ci dans l’article, mais je vois mal comment ca couterait plus cher qu’en toiture.