La société Centrosolar France a été sélectionnée par la chambre d’Agriculture de l’Ariège lors d’un appel d’offre pour l’équipement d’une vingtaine de toitures photovoltaïques de ses membres.
7600 modules installés pour 2 MWc de production.
Afin de répondre au mieux aux besoins des membres de la Chambre d’Agriculture, c’est le module S-Class Professional qui a été choisi pour équiper les toitures.
Ce module, de qualité allemande est éprouvé depuis sa commercialisation en France en 2007. Il bénéficie d’excellentes garanties notamment de performances avec une garantie de rendement linéaire sur 26 ans, un record pour un module photovoltaïque standard.
Dans le cadre de ce chantier, Centrosolar France a démontré son expertise dans le suivi et l’accompagnement de projets complexes. Cette réussite s’explique notamment grâce à une qualité de service entièrement dédiée à ses clients : un service client, un service technique et un centre logistique basés à côté de Lyon. Des avantages non négligeables pour une livraison optimum et personnalisée selon les besoins de chaque toiture.
3 questions à David Brus
chef de projet énergétique de la Chambre d’Agriculture
Comment est venue l’idée de favoriser les solutions photovoltaïques auprès des agriculteurs ?
"Dans le cadre de ses missions, la chambre d’agriculture de l’Ariège a pour mission d’améliorer et optimiser la performance technique des systèmes de production et des exploitations dans leur diversité. Dans le département, il y a plus de 1800 agriculteurs qui recherchent un développement perpétuel de leurs structures et de leurs projets. Dans ce cadre là et afin de répondre aux besoins d’adaptation et de développement des entreprises agricoles, nous réfléchissons depuis 2007 sur les énergies renouvelables et leurs avantages au sein du monde agricole. Je me rappelle avoir présenté devant le conseil d’administration l’intérêt d’investir dans le photovoltaïque pour les agriculteurs. Depuis, nous sommes rentrés dans une démarche globale et nous avons rencontré beaucoup d’acteurs qui tendaient à la participation de ces projets : installateurs, banques, entreprises."
De quelle façon soutenez-vous de tels projets ? Comment sont-ils financés et concrétisés ?
"Notre objectif est de présenter une solution clés en main à nos agriculteurs et de leur offrir un accompagnement solide avec, notamment, une étude sur la faisabilité, sur l’intégration au bâtiment, l’assurance… "
"Chaque agriculteur assure 100% du financement de son projet car nous ne disposons d’aucune aide de l’État ou de la Région concernant un projet énergétique. Nous aidons les agriculteurs à monter leur projet de A à Z, et nous les mettons en contact avec les banques. Lorsque le chiffrage du projet est fait à l’agriculteur, il contracte ensuite un prêt pour être l’unique investisseur de son projet."
"Notre première installation a été réalisée en 2007 pour 50 agriculteurs puis, en 2009, nous avons installé 60 agriculteurs de plus et sommes arrivés à l’élaboration d’un nouveau projet en 2013 : l’équipement d’ une vingtaine d’établissement."
Pourquoi avoir opté pour Centrosolar France et son module S-Class Professional ?
"Nous avons reçu 27 réponses suite à l’appel d’offre que la Chambre d’Agriculture a formulé. Une présélection de 8 entreprises a été établie puis sur trois derniers dossiers restants, Centrosolar France a su répondre parfaitement à nos critères de choix : le positionnement prix, la qualité du matériel photovoltaïque, la prestation de service. Nous avons opté avec satisfaction pour Centrosolar France grâce leur solution complète qu’il pouvait offrir à chaque structure."
Les agriculteurs sont invité à puiser dans les finances publiques alimentées par ma pomme, mais dans quel but? Certainement celui de participer à l’embellisement de nos paysages ruraux. Certainement pas de faire travailler l’industrie nationale, puisque les cellules viennent de Chine pour etre assemblées en panneaux (dits ici « modules ») en Hallemagne avec le soit disant tampon de la Deutsch Qualität. Reste l’objectif environnemental. Il s’agirait simplement de ne récupérer que l’énergie gratuite du soleil. Hélas non. L’énergie solaire consiste à dépenser aujourd’hui l’énergie que l’on économisera demain, à rejeter aujourd’hui les gaz à effet de serre que l’on ne rejettera pas demain. C’est là que çà coince. Le temps de retour énergie reste toujours de l’ordre de trois ans, (en Ariège peut etre deux), l’énergie consomméee pour fabriquer les panneaux est essentiellement consacrée à la fabrication des cellulles… en Chine, avec de l’électricité chinoise fournie à 80% par le charbon. En prenant un temps de retour énergie de deux ans (optimiste), le temps de retour carbone est de l’ordre de 2 x 80 : 10 = 16 ans Si on tient compte que 80% de l’energie photovoltaique est produite en été quand aucune centrale fossile ne travaille en France métropolitaine, on pourrait ne considérer dans ce calcul que l’énergie PV hivernale (20%), le temps de retour carbone se situerai alors autour de 16 : 20% = 80 ans. Ceci voudrait dire en clair que pendant 80 ans les installations favorisées par la Chambre d’Agriculture de l’Ariège seront polluante en terme d’effet de serre. Et qui paye ? Nous tous , et surtout moi qui n’en peut plus de cette bétise. Une solution : fabriquer les cellulles en France , avec l’excellente qualité française, pour avoir un temps de retour carbone de 2 à 3 ans.