Romande Energie et l’EPFL ont construit ensemble, sur le campus de l’EPFL, le plus grand parc solaire de Suisse intégré à un complexe de bâtiments existants. Inauguré mardi dernier, ce parc, d’une surface de 15.500 m2, couvre plus de 25 toitures, à l’image d’une seule centrale sur tous les toits d’un quartier. Mais c’est également d’un important laboratoire de recherche et d’enseignement que se voit dotée la Haute Ecole.
Annoncée en 2009, la construction du parc solaire Romande Energie – EPFL a été menée par étapes pour atteindre, avec sa mise en service finale aujourd’hui, la production de 2,2 millions de kilowattheures par an, soit l’équivalent de la consommation annuelle de 610 ménages.
Cette construction par étapes a permis d’adapter régulièrement les solutions techniques à l’état de l’art et du marché. Véritable vitrine technologique, ce parc solaire démontre ainsi la maturité et le formidable potentiel d’évolution du photovoltaïque.
Partenariat innovant en faveur des énergies renouvelables
Le partenariat entre Romande Energie et l’EPFL va au-delà de la simple production d’électricité. La construction du parc solaire s’est en effet doublée d’un partenariat stratégique destiné à favoriser l’innovation.
Ainsi, 15% de l’investissement est dédié aux travaux de plusieurs laboratoires de l’EPFL actifs dans le domaine du photovoltaïque et à leur application. L’Ecole mène en effet plusieurs recherches de pointe dans ce secteur. Elles sont rendues tangibles entre autres par l’installation de panneaux Grätzel en façade ouest du SwissTech Convention Center ou les panneaux colorés de la façade sud du bâtiment d’électricité, deux projets soutenus par Romande Energie. De plus, un « Romande Energie Solaire Lab » s’ouvrira cet été et permettra aux chercheurs de mesurer en situation réelle les performances des panneaux prototypes sortis des laboratoires.
Une cérémonie de fin de travaux pour lancer 25 ans de production d’électricité
Le parc solaire Romande Energie – EPFL a été inauguré ce jour en présence des directions des deux entités ainsi que de Mme Jacqueline de Quattro, Conseillère d’Etat en charge du Département du territoire et de l’environnement, et de M. Roger Nordmann, Conseiller national, président de l’association Swissolar.
«Aujourd’hui, nous célébrons la mise en service d’un parc solaire qui, tout au long de ses 25 années de vie, voire plus, devrait produire près de 60 millions de kilowattheures d’électricité», a déclaré Pierre-Alain Urech, directeur général de Romande Energie.
André Schneider, vice-président de l’EPFL pour les ressources et infrastructures, souligne que «dans ce projet, notre Ecole ne fait pas seulement œuvre de pionnière, mais montre aussi le potentiel réel de la production d’énergie solaire dans notre pays. Dans le même temps et grâce à un terrain d’expérimentation idéal sur ses propres toits, elle travaille au développement de nouvelles technologies photovoltaïques.»
Un parc solaire que tout un chacun pourra prochainement découvrir dès lors qu’un parcours de visite sera ouvert au public dès le 1er juillet 2015 !
Il est ‘evident’ qu’un ensemble urbain de ce type ne peut que se doter de solaire photovoltaique, vu qu’en bas des panneaux on travail sur la technologie sur ses propres toits……! Un très bon exemple de ‘je fais se que je dis’…? A quand donc des panneaux PV sur usine Bolloré de batteries lithium, sur des usines de fabrication de panneaux PV, sur tous les entrepots des producteurs ‘bio’, des bureaux études d’archtectes ‘bio-climatique’ etc. Ie : sur toutes installations (usine, bureaux etc) de tous qui se disent travaillant à ‘verdir’ nos modèles et choix économique et énergétique, pour qu’il a une cohérence entre ‘ce qu’ils disent et ce qu’ils font’? Une question toutefois (dans le sens de ce logique de ‘cohérence’) pour ce projet Suiisse….L’électricité produite est elle ‘injecté’, et donc ‘vendue’ au réseau ou ‘branché en direct’ pour être autoconsommé sur place…? Et si oui quel pourcentage des besoins en ‘jus’ est couvertes par ces toitures, désmormais plus ‘orphelines du solaire’ , comme tant d’autres toitures, (tel que j’ai souvent évoqué dans nombreuses de mes ‘contributions’ sur ce sujet), , qui eux ne servent qu’a protéger des éléments, quand ils pourraient avec une ‘Second Life’, grâce au Râ, qui lui n’a rien de ‘virtuelle’……..! trimtab
L’électricité suisse étant à seulement 1,8% produite par des combustibles fossiles, que les cellules viennent de Chine (ou à la rigueur d’Allemagne pour moins de 15%) le temps de retour carbone de cette centrale photovoltaique est de l’ordre de 3 x 80 : 1,8 = 133 ans. Autrement dit pendant plus d’un siècle cette centrale sera polluante en terme de rejet de CO2. Pour un progrès écologique, on a vu mieux y compris et surtout en Suisse.