Sharp, le premier constructeur mondial de cellules photovoltaïque va développer les premières batteries au lithium-ion destinées aux particuliers alimentés à l’énergie solaire.
Japan Sharp Corp. , en partenariat avec le constructeur de maison Daiwa House Industry Co Ltd et la société d’électronique Dai Nippon Printing Co Ltd, devrait mettre en route en 2009-2010 la première usine destinée à commercialiser des batteries de grande capacité à destination des particuliers.
Les batteries en question seront développées par une coentreprise, Eliiy Power Co. Elles devraient pouvoir stocker 18 kWh, alors que la consommation moyenne d’une maison tourne autour de 12kWh/jour. Pour les particuliers, cela signifierait la possibilité de pouvoir dépendre entièrement de la production de leurs panneaux solaires photovoltaïques, sans avoir recours à d’autres sources d’énergie en cas de mauvais temps, ou une fois la nuit tombée. Autrement dit, la possibilité de se déconnecter du réseau électrique.
Pour Sharp, stocker l’énergie solaire est un enjeu crucial pour élargir son marché de systèmes de production d’énergie solaire. Pour le constructeur Daiwa House, il s’agit de valoriser ses maisons en y intégrant des technologies de conservation de l’énergie.
Gary Schmitz, porte-parole du laboratoire national des énergies renouvelables du Colorado, n’est pas convaincu : "La plupart des propriétaires ne veulent pas utiliser de batteries, explique-t-il au magazine américain The Daily Green. Ce, parce que la plupart des gens qui installent des panneaux solaires sont rattachés au réseau, et bénéficient souvent des conditions de rachat, ce qui signifie que quand ils produisent plus d’électricité qu’ils n’en ont besoin, ils alimentent le réseau."
Selon lui, l’avenir de cette technologie pour les propriétaires dépendra de son coût. Il pense qu’elle sera plus utile pour la prochaine génération de véhicules électriques.
C’est a priori très intéressant mais sûrement très coûteux. Pour les sites isolés c’est probablement utile. A contrario, comme il est écrit, pour ceux qui sont raccordés au réseau, il y a deux problèmes : – la garantie de service (avec 18 kWH de stockage, il faut autre chose pour les jours sans soleil) – la rentabilité : si on consomme l’énergie que l’on produit, on ne la revend pas 57 centimes d’euro le kWh à EDF et là on amortit pas l’installation. N’oublions pas une chose, tous les systèmes solaires produisent beaucoup plus l’été que l’hiver, pas tellement à cause de l’intensité du rayonnement mais plutôt à cause des durées d’ensoleillement. Les 18 kWh de stockage pourront s’avérer surdimensionnés en été et dramatiquement sous dimensionnés en hiver. Pour être autonome avec la sécurité, il faudrait surdimensionner la capacité des capteurs d’un facteur 3 (par exemple installer 9 000 kWc pour une consommation de 4000 kWh/an) et surtout stocker sur une durée de 1 mois (c’est à dire stocker 350 kWh). L’installation des capteurs coûterait alors 70 000 € ! et les batteries ??
Dans les sous-marins ancienne formule, il existait des batteries d’une capacité considérable qui serait utilisable pour tout un village. Malheureusement, nos édiles et nos industriels se gardent bien de chercher de vieilles trouvailles comme les éoliennes à pales verticales ou de chercher à utiliser du cadmium qu’on trouve en abondance dans les décharges. Il faudrait proposer un ministère qui recherche des idées anciennes ou nouvelles sans pression des lobbys; mais ça …36412
Effectivement c’est passionnant de voir ce que nos prédécesseurs avaient imaginés. J’ai quelques numéros de « La Science et la Vie » datant de 1914 à 1935. Ils avaient pensé et construit beaucoup de choses géniales. Ceci dit, la nostalgie ne résoud rien. Ni les batteries développées pour des besoins militaires très spécifiques, ni les éoliennes à pales verticales ne peuvent résoudre nos problèmes actuels. Si c’était le cas, ça se saurait puisque les éoliennes à pales verticales sont régulièrement proposées, y compris sur ce site, et on en connaît très le fonctionnement et les limites.
J’avais lu il y a bien longtemps que l’industriel Georges Claude avait bâti et fait fonctionner une centrale électrique de bonne puissance à Dakar avant 1939, utilisant la chaleur de l’océan tropical et le froid des profondeurs à 600m. Source inépuisable. Le projet est tombé à cause de problèmes de tenue de matériaux constituant les tubes de 3m de diamètre véhiculant l’eau de mer. Depuis, ces problèmes devraient être facilement résolus.
Pour PasNaïf : Il est exact que Georges Claude connu pour ses travaux sur l’air liquide a essayé de tirer de l’énergie de la mer. Cela est relaté dans son livre « Ma vie et mes inventions » de 1957 (page 129 titre : « l’énergie thermique des mers »). cependant il parle d’une installation en baie de Matanzas à Cuba en 1929 et d’une ile flottante dans la baie de Rio.
Bonjour, J’aimerai avoir le maximum de réferences pour faire de l’énergie solaire abordable dans mon pays, la Guinée, qui manque cruellement d’électricité. Vu les coups de pérole qui ne cessent de grimper et le manque d’investissement criard pour l’hydroélectrique, l’électricité n’est pour demain dan mon pays. Merci