En annonçant un Plan d’action national pour lutter contre la menace du réchauffement climatique, le Premier ministre Manmohan Singh a déclaré qu’un passage progressif vers les énergies renouvelables, en particulier l’énergie solaire, permettra à l’Inde de "faire [son] développement économique dans [un souci] d’efficacité énergétique."
Ce plan permettra également des améliorations dans la gestion de l’eau, dans l’agriculture dit durable, dans le maintien de l’écosystème himalayen, et dans l’exploitation de l’énergie solaire.
Interrogé par la BBC, M. Singh a déclaré "nous allons mettre en commun toutes nos connaissances scientifiques, techniques ; nos ressources humaines et financières afin de développer l’énergie solaire capable d’alimenter notre économie et de transformer la vie de notre peuple." "Notre objectif dans cette démarche est de changer le visage de l’Inde."
Toutefois, le plan ne rend pas obligatoire la réduction des émissions de gaz à effet de serre. Actuellement, l’Inde rejette par an et par habitant 1,2 tonnes de CO2, tandis que les États-Unis en émettent près de 21 tonnes par personne. En citant cet exemple, le 1er ministre a indiqué qu’il devenait impératif que la région utilise plus d’énergies renouvelables pour lutter contre la pauvreté".
"Notre population veut accéder à un niveau de vie plus élevé, mais il veut aussi de l’eau potable pour boire, de l’air frais pour respirer, et une terre propre pour se déplacer", a t’il déclaré ensuite.
Malgré la promesse de l’Inde d’investir davantage dans les technologies propres, le charbon reste encore le combustible principal du pays (environ 60 % de la production).
Dans un rapport publié en juin, Goldman Sachs souligne que l’accélération du phénomène du réchauffemen climatique pourrait amputer considérablement un nombre considérable de terres cultivables, réduire la productivité et parallèlement accroître la menace de produits toxiques et de déchets chimiques dans l’environnement.
Il est dit: »Malgré la promesse de l’Inde d’investir davantage dans les technologies propres, le charbon reste encore le combustible principal du pays (environ 60 % de la production) ». Ceci n’est PAS INCOMPATIBLE ! Un certain nombre d’articles Enerzine récents traitaient de »charbon » et »solutions propres », ou du moins »plus propre » que le std courant: centrale Turquie, Véolia, gazéification en place dans sous-sols, captage/piégeage CO2, etc… Donc »YAKA » mettre en place et en oeuvre, -voire EXIGER-, ces TECHNIQUES + PROPRES qui existent déjà, + POUSSER R & D et METTRE en place tous les progrès ASAP sur les filières Energie_Charbon. VOLONTES Politique et Financière !!Valable pour l’Inde et tous les autres pays riches en Charbon et le brûlant ! NS et la Présidence UE française vont devoir également appliquer/exiger ce type de démarche des pays »charbonniers » de l’UE, Pologne, Allemagne, etc… !A Bons Entendeurs…A+ Salutations Guydegif(91)
Mais si l’Inde n’a pas (qui l’a ?) la capacité de fermer du jour au lendemain ses centrales charbons, au moins (au moins !!) elle regarde un peu en avant, et prépare une alternative aux solutions actuelles.1,2 t contre 21 t de CO2 produit par l’américan moyen. Encore des chiffres, invérifiables, mais personne ne peut mettre en doute que l’occidental que nous sommes à un sacré effort à faire. Que décident nos dirigeants ? Comment réagit l’opinion ? Qu’est-ce qui est fait au niveau de chacun pour essayer, au mieux de ses petits moyens, de réduire sa signature CO2 ?La leçon commence à venir des pays dit pauvres, l’Inde semble se doter d’un programme ambitieux, la Chine, quand elle le voudra, nous « fera la nique » (d’où viennent la majorité des brevets sur l’hydrogène et autres technologie alternative ? Lisez les articles, quand un prof américan ou européen dirige le labo, il sera assisté de 2 ou 3 jeunes génies aux noms franchement asiatiques …).Ces pays n’ont rien à perdre, au contraire, à prendre le rail d’un monde un peu plus naturel. Tous veulent aussi profiter du confort à notre exemple, mais il leur faut trouver d’autres méthodes pour y arriver. Ils ne peuvent de toute manière pas faire autrement.J’admire leur entousiasme, libéré des mauvaises habitudes acquises par trois générations d’occidental à qui ces 70 dernières années ont tout offert.Et je ne leur jetterai certainement pas la pierre pour quelques centrales au charbon, moi qui appartient à une civilisation qui a bien trop gaché, qui ne se prépare toujours pas à l’alternative, et n’a encore pas l’air de se rendre compte que les jours faciles du pétrole sont comptés.Leur exemple nous permettra, j’espère, de nous bouger le popotin, il n’est certainement pas trop tard pour amorcer la transition en douceur (encore une fois, je ne prêche pas la révolution !) vers un autre mode de vie.
Que d’angélisme chez fredhu. Dans les discours politiques il faut quand même arriver à filtrer ce qui est de la propagande et de la real politique. Les nouvelles technologies n’ont strictement rien de naturel et ont toujours une part d’inconvénient. Rappelons nous il y a quleques années les biocarburants… Sur le solaire tout n’est pas encore trés clair sur ce que cette technologie peut avoir comme avantages mais aussi … comme inconvénients. Il n’y a pas de technologie propre, il y a seulement des technologies.Donc pitié pas d’angélisme ni sur les politiques des grands pays du Sud, ni sur la technologie « propre ». Sous peine de trés profondes désillusions.
Je suis rarement d’accord avec FreHu, mais là son intervention est à remarquer car certains pays neuf et « lourds » en termes de population ont une attitude bien plus responsable que celle des pays de l’Ouest englués dans l’audimat, les sondages et les sottises médiatiques. C’est nous, l’Occident, qui discutaillons, avançons d’un pas et reculant de deux immédiatement, contestons tous les chiffres, se disputant sur les moyens les uns par taxe carbone, les autres par la déesse Economie, faisons des « projections » aussi péremptoires que contradictoires, qui faisons du sur-place. Bien sûr les populations actuellement pauvres accepteront des mesures « contraignantes » (pour nous) mais qui leur apporteront davantage d’énergie sans aller au niveau de nos gaspillages. Par contre l’Occident (Europe+US+Canad+Australie+NZ) refuse au niveau de l’habitant de faire le moindre effort car nous sommes devenus fondamentalement des égoïstes: Proposez autour de vous en famille, de faire des économies d’énergie par principe et on vous regardera en illuminé. Mon point de vue sur les technologies est spécial: Etant par ma profession dans la haute technologie, il y est un dogme clair: » Qui ne croit pas en elles n’investira ni sa personne ni des capitaux et n’aboutira à rien »: Mettons nos un instant dans la peau d’un gros fabricant de chaudières au fuel: A-t-il un avenir? Alors pourquoi ne déclenche-t-il pas un plan Orsec?Par contre « une foi inébranlable dans les évolutions technologiques, gagne toujours, disons à 95%, et souvent plus qu’espéré ». On va y assister dans les 15ans à suivre. Bien sûr il ne faut pas investir dans toutes les directions mais celles potentiellement les plus productives. Le Solaire, par sa densité au km² me paraît le meilleur même si le jack-pot est plus coûteux à obtenir. L’autre est la Fusion, la barre encore combien plus haut. Les autres énergies renouvelables me paraisent de dimension accessoire et seulement dans des circonstances locales favorables.