Pour la première fois, la NASA se prépare à envoyer en orbite un petit satellite pouvant être propulsé par des voiles solaires.
Lorsque les particules de la lumière du soleil atteindront la surface de la voile, l’énergie sera transférée par celle-ci, fournissant une force de propulsion suffisante pour faire se déplacer le satellite dans l’espace.
La NASA a pour objectif de tester le mécanisme complexe de déploiement des voiles, a indiqué "Dean Alhorn", l’ingénieur en chef du projet à la NASA et plus précisément au centre de vol spatial Marshall, en Alabama. "Non seulement un vol réussi constituerait un événement historique unique en son genre, mais il montrerait que nous avons là un mécanisme fiable pour déployer une voile solaire dans l’espace pour de futures missions", a expliqué Alhorn.
Le satellite, appelé NanoSail-D, devrait être lancer à partir de l’île d’Omelek, dans l’océan Pacifique, le 29 Juillet à bord d’une fusée FALCON 1, développée par la société "Space Exploration Technologies" (SpaceX), de Hawthorn, en Californie.
Le satellite principal ne mesure que 30 centimètres de long et pèse neuf livres (soit 4 kilogrammes). La voile solaire une fois déployée mesure 10 mètres carrés. Elle est constituée d’un polymère fait maison plus mince qu’un morceau de papier couché et revêtue d’une couche d’aluminium nécessaire pour capturer les photons.
En théorie, une voile solaire pourrait être utilisée comme moteur de propulsion pour des missions (aller-retour) dans le système solaire. Grâce à l’énergie photonique, une embarcation dans l’espace pourrait voyager théoriquement à la vitesse de 44 mètres seconde.
Et beaucoup plus intéressant, les voiles solaires sont le futur de l’exploration spaciale, les russes le savent et l’expérimentent depuis déjà plusieures années, lisez plutôt : lancé de COSMOS en 2005, même s’il fût un échec à tout de même permis d’attirer l’attention sur cette forme de propultion propre !
Les possibilités sont fantastiques; elles ont inspirées des auteurs de SF. Mais il manque l’équivalent de la dérive d’un voilier. Partir en ‘vent arrière’, pas de problème. Mais aller vers le soleil posera problème! Les voiles pourraient porter des cellules photo-électriques capables d’alimenter des accélérateurs de particule. De tels moteurs ioniques existent. Ils fournissent des poussées importantes avec très peu de matière. Ils sont en général alimentés par des mini réacteurs nucléaires.Des cargos de l’espace pour bientôt, on peut rêver!
« Lorsque les particules de la lumière du soleil atteindront la surface de la voile, l’énergie sera transférée par celle-ci, fournissant une force de propulsion suffisante pour faire se déplacer le satellite dans l’espace. »C’est trés imprécis, sa n’est juste transférer l’énergie cinétique des particules de lumiére solaire a la voile, c’est bien beau, mais ils ont l’intention de freiner le satellite comment ?,