François Goulard a signé, le 3 juillet 2006, le protocole d’accord de création de l’Institut national de l’énergie solaire. A l’origine du projet, un investissement de 60 millions d’euros et la volonté affichée de faire de l’INES un "leader européen et une référence mondiale" en matière d’énergie solaire. L’INES sera implanté sur le site de Savoie Technolac, dans la région de Chambéry. Il accueillera "plus de 250 chercheurs, formateurs et industriels", précise un communiqué de presse de l’INES. La région Rhône-Alpes et le département de la Savoie souhaitaient ainsi réaffirmer leur engagement en faveur des énergies renouvelables. Dans ce projet, les élus ont été rejoints par le CEA (Commissariat à l’énergie atomique), le CNRS (Centre nationale de la recherche scientifique), l’Université de Savoie et le CSTB (Centre Scientifique et Technique du Bâtiment). Selon l’INES, plus de 80 % de l’énergie consommée dans le monde est actuellement d’origine fossile, ce qui provoque une forte dépendance énergétique de la France et de l’Europe vis-à-vis des pays producteurs de telles énergies. Qui plus est, on peut craindre, à plus ou moins long terme, un épuisement de ce type de ressource. En revanche, l’énergie solaire a révélé, ces dernières années, un important potentiel de croissance et de création d’emploi. En Allemagne comme aux Etats-Unis, l’industrie solaire connaît un taux de croissance annuel de plus de 35 %. D’une manière plus générale, on estime à environ 25 000 le potentiel d’emplois des énergies renouvelables en France. En Allemagne, c’est ce qui a été créé en quatre ans. L’énergie solaire est particulièrement adaptée à une utilisation dans l’habitat et le tertiaire. Or, des gains en terme de rendements et de coûts sont aujourd’hui possibles, grâce à la recherche. C’est là qu’intervient l’INES, et ce autour de trois plateformes :
L’objectif fixé par le Gouvernement est de produire, en 2010, 21 % d’énergie à partir d’énergies renouvelables. Parallèlement, la France a lancé un Plan national de lutte contre le changement climatique (PNLCC). L’Etat souhaite promouvoir de nouveaux modes de construction ou de rénovation des bâtiments afin qu’ils soient très faiblement consommateurs d’énergie. Des aides sont déjà apportées par les collectivités locales pour soutenir les particuliers ayant fait le choix des énergies renouvelables. |
C’est bien beau que des aides soient disponibles pour se mettre au solaire. Habitant en Haute-Savoie, j’aimerais me mettre au solaire, mais l’ADEME ne répond pas a mes e-mails de demande de renseignement en ce qui concerne des aides régionales et autres aides. Le système que j’ai vu coute près de 20000Euros. Pour un particulier, ca fait beaucoup. Il faudrait que le gouvernement aide les particuliers a acquerir de tel système, qu’ils puissent devenir indépendant rapidemment, plutot que des crédit d’impots et autre rachat par EDF. Moi ce que je souhaite c’est diminuer ma petite production de pollution (nucléaire, energie fossile), et pour ca, j’ai pas vraiment l’impression que qui que ce soit soit motivé pour faire bouger les choses.
En effet les systèmes proposés coutent trop cher . Un bricoleur moyens peut arriver a un bon résultat en réduisant sa facture de chauffage de 35% environ. Il s’agit de produire de l’air chaud solaire (et non de l’eau) distribué par un caisson de ventilation.Extrapolation d’un procédé Canadien utilisé depuis plus de 30 ans.