Quatre nouveaux concentrateurs solaires appelés "Suncatchers" ont été dévoilés par les sociétés Stirling Energy Systems (SES) et Tessera Solar, au centre d’essai du "Sandia National Solar Thermal", USA.
Le module "Suncatcher" de forme arrondie concentre les rayons du soleil sur un récepteur, qui transmet la chaleur vers un moteur Stirling, un système étanche rempli d’hydrogène.
Comme le gaz se réchauffe et se refroidit, la pression monte et descend, entraînant un piston qui produit de l’énergie mécanique pour faire tourner en bout de chaine un générateur d’électricité.
La nouvelle version du "SunCatcher" est beaucoup plus légere que la précédente (- 2200 kg) et reste dotée d’un design de forme arrondie plutôt que rectangulaire. L’optique a été grandement amélioré et la quantité d’acier diminuée (60% de pièces de moteur et 50% de mirroirs en moins).
L’an dernier, l’un des premiers "SunCatcher" a établi un nouveau rendement de 31,25%, contre le précédent record de 29,4%, datant de 1984. Chaque disque peut produire jusqu’à 25.000 watts de puissance.
Conçus, fabriqués et testés aux États-Unis, le "SunCatcher" utilise les mêmes procédés de fabrication que l’industrie automobile, soit un volume de production élevé, une réduction des coûts, et une maintenance facilitée. Plus de 90% des composants du "Suncatcher" sont fabriqués en Amérique du Nord.
La construction d’une centrale solaire de 60 unités (1,5 MW) verra le jour d’ici à la fin de l’année soit en Arizona ou soit en Californie.
de quoi booster le rendement de l’éléctricité d’origine solaire dans les régions à fort ensoleillement …. effectivement avec le solaire à consentration pas question d’avoir quelques nuages qui passe de temps en temps …. à 25kva par machine reste à savoir en combien de temps l’amortissement va se faire
et leurs besoins démesurés en electricité mais l’idéal pour des petit villages isolés. ou des quartiers de logements 25 KW… il ya deja de quoi faire en radio, télé, fours ou pompes à eaux mais pas questions d’allimenter une grue a électro aimant dans une usine… sur la place devant la mairie, a la place d’une affreuse staue moderne…. au bout du quai a st tropez, vous m’en metrez 2
salut, est-ce que ça existe un petit moteur sterling pour particulier ? cela m’a l’air plus sérieux que le solaire photovoltaïque , non ?
Le rendement est sympathique, on attend très peu de besoin en eau. Le point faible du système me semble l’enceinte « étanche » remplie d’hydrogène. Rien n’est définitivement étanche à l’hydrogène. H2 a déjà tendance a profiter à froid de la moindre fissure, mais à chaud… A quelle vitesse cette enceinte peut-elle perdre son hydrogène ? J’évoque une enceinte produite en grande série, pas une série limitée de labo destinée à la NASA. Point critique, car s’il faut recharger régulièrement cela équivaudrait à une consommation de combustible. Quelqu’un a une idée là-dessus ?
pour le peu que je connaisse du moteur stirling, c’est négligable … il n’y a pas de liaison avec l’exterieur comme avec un moteur à explosion
N’en déplaise à Richelieu, Marcob12 parle bel et bien de fuites à travers le métal par des (micro)fissures, et pas même à travers des vannes, joints , ou mêmes soudures. Et j’ajoute même : l’hydrogène peut passer à travers le métal non-endommagé. Pour fixer les idées, entre 150°C et 500°C, la diffusion de l’hydrogène au travers de l’acier est comprise entre 10-9 et 10-8 m2s-1… Soit du même ordre de grandeurs que des ions dans l’eau à température ambiante… Ceci dit, c’est leur « nouveau » modèle, le précédent record de 1984 laisse présager un certain retour d’expérience, même si la société date de 1996, et des données sur la durée de vie.
Comme je le soupçonnais, ce type de système est tout sauf opérationnel. Dans un témoignage datant de 2007 un spécialiste (qui fut directeur de projet chez un concurrent de SES) indiquait que cette technique marchait à conditon de tolérer (en 2002) une durée moyenne entre deux pannes de 40 heures. Ce n’est pas tout d’établir des records comme ce fut le cas en 1984… En 2007 la durée moyenne entre deux pannes semblait être montée à quelques centaines d’heures. Pour résumer le projet de SES est un projet pilote destiné à démontrer la validité économique de ce dispositif. Idéalement il ne devrait avoir de panne que toutes les 2000 à 10000 heures (ce qu’aucun industriel n’a montré semble-t’il). Manifestement les fuites de H2 étaient le principal problème dans ces dispositifs… SES est donc au pied du mur. Sa centrale est clairement un pilote. Aucune vraie centrale selon Butler avant 2020…
Les allemands qui font aussi du stirling se sont orienté sur l azote, les fuites meme minime et avec n importe que gaz existe. avec l azote c est pas compliqué dans trouver….
bonjour Alternotre, avez vous des documents ou liens sur cette utilisation spatiale ?
Penser Quasiturbine voir sur le site ,en effet le rendement de ce moteur utilisé en mode sterling est incomparable et de plus completement intégré car ont peut chauffer directement une partie du moteur et refroidir de meme! autre avantage l’etancheité est simplifier par la seule etanchéité de l’arbre de sortie , sur ce site il preconise l »utilisation de l’helium.