Suite à l’annonce hier sur les nouvelles conditions d’achat de l’électricité produite par des panneaux solaires photovoltaïques, les Chambres d’agriculture indiquent dans un communiqué regretter vivement l’évolution à la baisse des tarifs de rachat de l’électricité sur les bâtiments agricoles.
En effet, seules les installations «intégrées» sur les bâtis agricoles déjà «existants» bénéficieraient d’un tarif réduit à 50 cts €/kWh. Aussi, les Chambres d’agriculture réclament que les projets d’installations intégrées sur des bâtiments agricoles futurs, dont l’usage professionnel est justifié, puissent aussi bénéficier de ce tarif.
Concernant les installations sur bâti avec intégration simplifiée (42 cts €/kWh) et les installations au sol (31,4 cts à 37 cts €/kWh), la différence de tarif amènera les porteurs de projet à se diriger préférentiellement sur des centrales aux sols. D’après les Chambres d’agriculture "ceci va complètement à l’encontre des objectifs de préservation du foncier agricole prévus dans la Loi de Modernisation Agricole portée par le Ministre de l’Agriculture".
Les Chambres d’agriculture réclament par ailleurs que soient pris en compte les dossiers dont la demande d’achat de l’électricité a été formulée entre le 1er novembre et le 31 décembre 2009, dans le but de respecter les engagements pris durant cette période par les agriculteurs souhaitant développer les énergies renouvelables dans leur exploitation.
« Nous nous sommes engagés résolument dans le Grenelle, et atteindre les objectifs de 2020 avec 10 ans d’avance est plutôt bon signe. Je comprends qu’il faille faire le tri entre des projets durables et les projets spéculatifs, mais nous souhaitons d’abord que soient couverts tous les toits de France avant de s’attaquer aux terres dont la planète a besoin pour se nourrir » a déclaré Luc Guyau, le président des Chambres d’agriculture.
La différence de prix entre « intégration simplifiée au bati » et « au sol » est trop faible pour compenser les surcouts liés à cette intégration (meme partielle) au bati. Donc les panneaux solaires seront au sol, probablement sur des terrains agricoles ou des espaces naturels. Or meme le plus écolo d’entre nous reconnaitra qu’il est absurde de couvrir les espaces naturels et agricoles de panneaux solaires.
Il n’y a cas leur donner une prime pour compenser la baisse! Ou leur faire payer l’électricité au prix qu’ils nous la vendent. Que chacun fasse son métier et le monde tournera mieux. Pourquoi EDF ne se lance pas dans l’élevage de bovins : ils pourraient en faire d’exellentes pompes à chaleur ?
à 37 ou 42 centimes, ils se plaignent ! rappel pour les électriciens, cela fait 370 ou 420 €/MWh !!!!! Dix fois le prix (vendu, pas coûtant!) du nucléaire ! si le différentiel de 5 centimes les gênent, je propose qu’on abaisse le tarif au sol. C’est parce que on est écolos (j’espère), qu’on doit vouloir être partisan d’un eprochaine bulle financière !!
Le jour où on mangera des wafers et qu’il n’y aura plus d’agriculteurs dans ce pays … En espérant que la baisse des subventions PV aille à la hausse des aides aux paysans afin qu’ils puissent continuer à nous donner un manger de qualité dans le futur … (-35% de leur revenu en moyenne cette année). Ces gens là sont en train de crever, mais PERSONNE N’EN PARLE!!!! Et il y a plein de nouvelles choses à développer (Bio, notamment); surtout pas des centrales PV sur des sols agricoles, que les paysans vont devoir louer ou vendre parce qu’ils n’ont plus aucun revenu de leur production actuelle (ex: pommes 38cts production, 20cts achat !!! l’agriculteur va arracher tous les pommiers et revendre son champ .. derrière des promotteurs de centrale PV qui se frottent les mains …) On marche sur la tête !!!
CE N’est PAS parce que on est écolos (j’espère), qu’on doit vouloir être partisan d’unE prochaine bulle financière !! ah! l’orthographe….
N’empêche que dans une région bien ensoleillée que je connais bien, … beaucoup de nouvelles construction, et pas 1 toit avec PV … plutôt que d’assomer les agriculteurs qui tentent d’avoir quelques revenus annexes grâce aux toits de leur granges, il faudrait déjà taper sur les promotteurs immobilier. Oui, on continue à construire dans le Sud des immeubles neufs sans PV sur les toits: c’est hallucinant de voir ça !!!! Même des centres commerciaux gigantesques tout neuf, par ex à Montpellier, sans le moindre panneau PV !) Pour une fois, faudrait un peu s’aligner sur les pays voisins et INTERDIRE toute nouvelle construction sans PV sur toitures et ombrières PV sur parking… je le répète: les paysans souffrent, pas les grands groupes immobiliers… il faut taper sur les bonnes personnes !!!!!!
ok le secteur agricole est en perdition. mais ce tarif faisait surtout bénéficier des promoteurs immobiliers qui construisaient des hangars qui ne servaient à rien à part produire de l’énergie. c’est dommage, il y a eu de l’abus !
C’est bien pour ça qu’il ne fallait pas casser le service public d’électricité … et qu’il fallait laisser EDF équiper les toits en réquisitionnant, au nom de l’intérêt public et environnemental. Maintenant l’Etat est obligé de naviguer à vue car il n’a plu la maîtrise de rien … de plus, seuls les riches (particuliers et/ou entreprises) peuvent s’équiper en PV (ou les moins riches, mais avec des emprunts dont les banques savent profiter….) Bravo l’Europe !! Vivement qu’on se casse de cette impusture …
Tout cela était prévisible depuis longtemps. Lorsque la subvention est trop importante , cela se termine toujours de la même façon , un jour quelqu’un fait les comptes , découvre que tout cela va couter une fortune et coupe les crédits. Tout cela n’est pas trés cohérent il faudrait garder une prime pour inciter les constructions neuves à équiper les toits en PV d’origine, et non subventionner des modifications de toitures qui coutent trés cher. Quand à la mise en plein champ je n’y vois pas d’inconvenient , les unités de production étant plus grosses , les couts d’installation et de cablage sont plus faibles , les terres en jachère ne manquent pas et n’oublions pas quel’agriculture par le biais du labourage et du dépot d’engrais est l’un des plus gros émetteur de gaz à effet de serres(par les oxydes d’azotes no et no2 qui sont les troisièmes par ordre de gravité derrière methane et co2) Il ne faudrait je pense que 10 à 15 % des terres cultivables pour alimenter tout le pays en énergie . MC
oui, mais dans ce cas, on laisse le monopole, ce qu’on ne peut pas faire ! n’oublions pas non plus que tout ça favorise les tuiles photovoltaïques d’imerys et de tenesol… le lobbying politique est sans cesse présent !
Je parle de production raccordée au réseau … pour le reste, les particuliers peuvent se mettre en offgrid (micro-éolien+PV==vrai projet écologique), et libre choix pour son équipement en PV et onduleur …. Et puis, vous n’allez pas faire des centrales PV au sol avec des tuiles Imerys, à se que je sache … Imerys et Tenesol ne pourront pas d’ailleurs pas répondre à la demande. Enfin le nucléaire, c’était bien un monopole … et plutôt bien foutu car ça a été un des moins cher jusqu’ici, et qu’on était indépendant … du moins les gens vont vite s’en rendre compte dans les années à venir …. (…bon maintenant qu’on pourrait en sortir avec une bonne planification sur 20 ou 30 ans, j’suis pas trop pour construire de nouvelles centrales, mais c’est un autre débat, et je ne suis pas visionnaire sur les futurs besoin en électricité) . Donc pas convaincu par votre argument Et oui, vous êtes en train de sentir le poison de la pillule « Europe » qu’on vous a fait avaler .. article 49A du traité de Lisbonne désormais en vigueur : « Tout État membre peut décider, conformément à ses règles constitutionnelles, de se retirer de l’Union. ». Vous voyez, c’est possible …
Je parle de production raccordée au réseau … pour le reste, les particuliers pourraient se mettre en offgrid (micro-éolien+PV==vrai projet écologique), et libre choix pour son équipement en PV et onduleur …. Et puis, vous n’allez pas faire des centrales PV au sol avec des tuiles Imerys, à se que je sache … Imerys et Tenesol ne pourront pas d’ailleurs pas répondre à la demande. Enfin le nucléaire, c’était bien un monopole … et plutôt bien foutu car ça a été un des moins cher jusqu’ici, et qu’on était indépendant … du moins les gens vont vite s’en rendre compte dans les années à venir …. (…bon maintenant qu’on pourrait en sortir avec une bonne planification sur 20 ou 30 ans, j’suis pas trop pour construire de nouvelles centrales, mais c’est un autre débat, et je ne suis pas visionnaire sur les futurs besoin en électricité) . Donc pas convaincu par votre argument Et oui, vous êtes en train de sentir le poison de la pillule « Europe » qu’on vous a fait avaler malgré le 55% de non … mais article 49A du traité de Lisbonne désormais en vigueur : « Tout État membre peut décider, conformément à ses règles constitutionnelles, de se retirer de l’Union. ». Vous voyez, c’est possible …
C’est un copié coller de l’éolien industriel!
c’est facile d’écouter les vendeurs de panneaux…! mais pour évaluer la rentabilité: comparons le même montant 1:placé à 4% pendant 20ans cela multiplie le capital par 2,28(-csg…) 2:placé en panneaux cela rapporte (à 0.60€/kwh) le même capital à l’arrivée! sauf qu’il faut déduire les impots (plus nombreux que la csg!) et surtout prendre le risque d’avaries diverses et variées …sur 20ans…!!!! et sans jamais pouvoir disposer de ce capital immobilisé, aussi facilement que sur un compte… donc rémunération:oui, mais pas sans risquer le paquet…dans le panneau..! qui est vendu cher au profit de qui? ….pas de l’agriculteur…!
Les chambres d’agriculture pensent que les nouveaux tarifs vont favoriser les centrales au sol, ce qui « va complètement à l’encontre des objectifs de préservation du foncier agricole »… Mais prennent-elles en compte les abus qui ont été réalisés jusque là avec la construction d’immenses hangars sur ce sacro-saint foncier agricole sans autre fonction que de bénéficier de tarifs d’achat trop permissifs? S’il s’agit de grignoter de l’espace agricole avec des installations solaires, autant le faire avec des centrales au sol dont le bilan purement écologique sera bien meilleur : pas de constructions inutiles de nouveaux hangars qui plombent le bilan carbone final des installations, et des centrales au sol bien plus productrices d’électricité pour une surface donnée (je pense notamment à la technologie des trackers), car plus « contraintes » à la rentabilité technologique par des tarifs d’achat moins généreux. De plus, les centrales au sol ne condamnent pas forcément l’utilisation agricole de la parcelle : l’élevage de certains animaux (notamment les ovins) ou la culture maraîchère restent dans de nombreux cas possibles. Par ailleurs, les chambres d’agriculture devraient apprendre à relativiser la menace que représentent les centrales solaires au sol pour les surfaces agricoles. Ces quelques chiffres pourraient y concourir : Objectif de puissance solaire installée que s’est fixée la France = 5,4 GWc d’ici 2020 = environ 15 000 hectares recouverts de panneaux PV (en partant du postulat extrême que l’intégralité de cette puissance soit installée au sol, et rien sur les toits…). Cela représenterait moins de 0,05% de la surface agricole utile de la France métropolitaine, sachant par ailleurs qu’en moyenne ce sont 66 000 hectares de cette SAU qui sont urbanisés tous les ans, que 30 000 hectares sont abandonnés par les exploitants, que 15 000 sont achetés pour un usage non agricole et que 7500 sont reboisés… Les instances du monde agricole ferait donc plutôt bien de s’attaquer aux promotteurs immobiliers!
en france, je crois que ça ne vaut pas le coup de mettre des trackers : densité de puissance (beaucoup) moins élevée. L’ensoleillement est meilleur mais le productible reste inférieur (par rapport aux structures fixes). les trackers sont beaucoup plus intéressants dans le sud de l’espagne, avec des courses solaires beaucoup plus grandes.
A tout prendre, je préfère 100.000 hangars de 1000m² et 100 kWc en continuité de constructions existantes, que 15 à 20.000 hectares de terres dans la campagne dont l’usage agricole ou forestier devient mono-usage énergétique. Dans le premier cas j’ai du plus (double usage du sol, 2 fois moins de foncier utilisé, production mieux répartie), dans l’autre du moins (je perds l’usage agricole). Idem pour les toitures de bâtiments d’activité existants: l’intégré soit disant simplifié complique les choses alors qu’enfin on s’aperçoit qu’elles existent.
La technologie du tracker 1-axe, pas si gourmande que ça en espace, produira selon les cas de figure (et de nombreuses régions en France sont concernées) plus de kWh à l’hectare que les installations utilisant des panneaux fixes : Tracker 1-axe : environ 2,5 ha/MWc installé, mais une production d’électricité augmentée de 20 à 30 % par rapport au fixe. Fixe : entre 1,7 et 2,2 ha/MWc installé un autre argument en faveur des trackers est un plus grand respect du biotope qu’avec les centrales fixes. En effet, les sols seront rapidement altérés par l’ombre de panneaux fixes installés en grande densité. Les trackers, mobiles, permettent aux sols de « voir » la lumière du soleil sur de longues périodes chaque jour. Ainsi, le double emploi (production d’électricité et certains usages agricoles) de ces surfaces reste possible grace aux trackers.
T’as pris ou tes calculs Tmaj, Chez moi Le PV à 60ct cest l’équivalent d’un placement à 6-7%/an pendant 20 ans
Photovoltaique en chiffre … Combien faudrait il d’argent et de surface pour remplacer nos centrales nucleaires par du photovoltaique?. Il faut 300 km2 pour remplacer une centrale nucleaire de 1 km2 ou pour remplacer les 60 centrales = 18 000 km2 = 180 000 000 m2. cout des panneaux solaires = 700 euros du m2 180 000 000 x 700 = 126 000 000 000 euros ou 126 milliards d’euros . 126 milliards d’euros = 10% de notre deficit budgetaire… surface 18 000 km2 = 3.27% de la surface de la france ,qq’un sait il la surface en toit de la france ? Apres mon calcul est tres theorique car la production d’electricité brute sera decallée par rapport au pics de la demande ,il faudra adapter des moyens de stockage de cette energie au risque de ne plus avoir de courant en hiver ou les nuits . d’autres problemes se posent si le monde entier passe au photovoltaique, il y aura surement penurie de metaux rares qui entrent ds la fabrication des panneaux ,à moins d’une rupture technologique qui permette d’utiliser moins de ces materiaux ou de ne plus en utiliser , quand nous serons au peak oil il faudrait encore plus de photovoltaique etc… Bien sur dans un tel scenario les voitures consommeraient presque plus d’energie ,on utiliserait moins d’emballage ,les maisons seraient mieux isolées ,les ptis trajets se feraient à velo , la viande de boeufs aurait quasiment disparues ,etc L’avenir sera passionnant en metiere d’energie dans les 50 ans à venir… dites moi si je me trompe ds mes chiffres annoncés? je n’ai pas la pretention de tout connaitre comme certains ,je prefere avoir des chiffres de la part d’ingenieur en electricité ou physiciens qui sont plus fiables . Ps :je ne crois aps à la mode du rechauffement climatique …