GDF Suez vient de signer avec le Maire de Curbans, une ville située dans le département des Alpes-de-Haute-Provence, un accord portant sur l’implantation du plus grand parc photovoltaïque en France.
D’une puissance totale de 33 MWc, la centrale photovoltaïque au sol de Curbans comptera près de 145 000 panneaux photovoltaïques et produira chaque année 43,5 millions de kilowattheures. La centrale photovoltaïque au sol sera implantée sur un vaste plateau situé à 1 000 m d’altitude sur un terrain de 60 ha. Sa mise en service est prévue en août 2011.
Cette production d’énergie renouvelable correspond à la consommation électrique annuelle de près de 14 500 foyers (hors chauffage), et représente une économie annuelle de près de 120 000 tonnes de CO2 émises par rapport à la production électrique d’une centrale au fioul.
Pour construire et exploiter la future centrale photovoltaïque, une société de projet a été créée, réunissant GDF Suez et deux partenaires financiers : EuroFideme 2[1] (Natexis Environnement & Infrastructure) et SEIEF (Dexia). Cette société porte les investissements engagés pour ce projet.
GDF Suez et ses partenaires assureront, pendant vingt ans, l’exploitation et la maintenance de cette centrale photovoltaïque.
Ce projet s’inscrit dans la stratégie du Groupe de disposer en France d’un parc de production électrique diversifié de 10 000 MW installés à l’horizon 2013. GDF Suez dispose par ailleurs d’un portefeuille de projets photovoltaïques de près de 200 MWc.
[1] EUROFIDEME 2 est un fonds dédié aux investissements dans des projets d’énergies renouvelables en Europe. Fonds de deuxième génération avec une taille cible de 250 M€, EUROFIDEME 2 signe ici son deuxième investissement. Au travers de EUROFIDEME2 et son prédécesseur FIDEME, la société de gestion Natixis Environnement & Infrastructure, a réalisé 29 investissements dans 330 MW de projets renouvelables.
Depuis le temps qu’on parle de « foyers » j’aimerais bien qu’on me dise combien de personne constitue 1 « foyers » … 4 ? 2 ? Bref, c’est bien beau de dire que sa va empêcher la production de x émission de CO², le fait est que notre éléctricité est déja trés largement décarboner …
La comparaison avec les émissions d’une centrale à fuel est effectivement stupide. La maire de Curbans a-t-il choisi entre une centrale à fuel et une centrale solaire? Bien évidemment non. Il a choisi l’effet d’aubaine procuré par les tarifs élevés de rachat de l’électricité solaire, au détriment des consommateurs français. Cet article permet cependant d’évaluer le facteur de charge du solaire dans un lieu pourtant favorisé: 1300 heures équivalent pleine puissance, soit 15% . C’est en moyennne 11% pour l’ensemble de la France
@LordPredator : généralement, « foyer » == famille de 4 personnes == 3000 à 4000 kWh/an (hors chauffage) …
Cet article donne les chiffres fort intéressants de puissance, énergie escomptée, surface utilisée; mais aucun prix. Quel investissement ? Quel prix de revient du kWh ? Et surtout, combien cela nous COUTERA à nous, sur nos factures ? A quand la fin des subventions pour les énergies dites « écologiques »?
Encore une fois, quelle gloire affichée par le photovoltaïque : 120 000 tonnes de CO² évitées. Malheureusement, en France l’électricité n’est pas produite à partir de fuel et la comparaison est erronée. Les rejets sont en France de l’ordre de 70 à 80 g de CO² par kWh. Cela fait donc 3 500 tonnes de CO² évitées et non 120 000. En supposant que le prix de rachat se limite à 367 €/MWh et non 580 comme pour la majorité du photovoltaïque, la rente annuelle est de 15.9 millions par an. Cette rente payée par les français, via leur facture d’électricité et les impôts, ne sera guère compensée par la réduction du coût combustible des moyens de production principaux hydraulique et nucléaire (l’intermittence du photovoltïque imposant d’avoir les investissemnts des autres sources faits Cela donne un coût de la tonne évitée de l’ordre de 4 500 €. Sachant que les français sont réticents vis à vis de la taxe carbone à 17 €/ tonne de CO² et encore plus un futur annoncé à 100 €/tonne, comment peuvent ils accepter de telles dépenses sur le photovoltaïque ! En fait ils ne savent pas et cette annonce est la preuve supplémentaire de la désinformation. Quel gâchis, alors que cet argent serait mieux dépensé dans l’isolation des logements, où beaucoup peut être fait pour des coûts avoisinants les 100 €/tonne de CO². Faisons cadeau de ces panneaux aux pays pauvres d’Afrique, mettons les dans quelques iles de nos territoires d’outre mer, là où l’électricité repose sur le fuel, mais pas en France métropolitaine
Encore une fois, quelle gloire affichée par le photovoltaïque : 120 000 tonnes de CO² évitées. Malheureusement, en France l’électricité n’est pas produite à partir de fuel et la comparaison est erronée. Les rejets sont en France de l’ordre de 70 à 80 g de CO² par kWh. Cela fait donc 3 500 tonnes de CO² évitées et non 120 000. En supposant que le prix de rachat se limite à 367 €/MWh et non 580 comme pour la majorité du photovoltaïque, la rente annuelle est de 15.9 millions par an. Cette rente payée par les français, via leur facture d’électricité et les impôts, ne sera guère compensée par la réduction du coût combustible des moyens de production principaux hydraulique et nucléaire (l’intermittence du photovoltïque imposant d’avoir les investissemnts des autres sources faits Cela donne un coût de la tonne évitée de l’ordre de 4 500 €. Sachant que les français sont réticents vis à vis de la taxe carbone à 17 €/ tonne de CO² et encore plus un futur annoncé à 100 €/tonne, comment peuvent ils accepter de telles dépenses sur le photovoltaïque ! En fait ils ne savent pas et cette annonce est la preuve supplémentaire de la désinformation. Quel gâchis, alors que cet argent serait mieux dépensé dans l’isolation des logements, où beaucoup peut être fait pour des coûts avoisinants les 100 €/tonne de CO². Faisons cadeau de ces panneaux aux pays pauvres d’Afrique, mettons les dans quelques iles de nos territoires d’outre mer, là où l’électricité repose sur le fuel, mais pas en France métropolitaine
Quel est le constructeur choisi pour les panneaux, et le fournisseur des convertisseurs ? Quand on ne précise pas ça, mais qu’on préfère dire que Natexis et Dexia sont de la partie, alors on sous-entend que le montage financier est plus important que la technologie. Bref, l’opération financière avant tout !!!! … en ce moment, c’est la course des banques pour choper le plus de contrat possibles … ils se font une concurrence pas possible, car la manne est gigantesque ! pendant ce temps là, c’est nous qu’on paye … et qui ne rejetons pas de CO2soit disant économisé …
A voir les réactions, les autres pays peuvent bien rigoler de nous, pauvres franchouillards assis sur leurs beau déchets nucléaires… Il est donc impossible d’envisager qu’une filière industrielle se lance en France? Mais c’est incroyable que vous n’arriviez pas à admettre que pour lancer une technologie, il ne suffit pas d’un coup de baguette magique, ça prend des années, ça coute cher, c’est peu efficace au début, il y a des dérives, on essaie de les encadrer, c’est l’histoire de toute filière industrielle! On laisse les autres faire et après on ira leur achetter leur technologie? Ou alors on essaie de créer un marché français, de donner de la visibilité aux industriels, de soutenir les dizaines d’usines en cours de construction, les centaines de PME qui cherchent, travaillent et avancent sur des solution technologiques d’avenir avec la perspective d’un marché français viable pour financer leurs projets? A lire ces commentaires, heureusement que les politiques et les industriels qui ont lancé le nucléaire, le TGV ou la téléphonie mobile en France n’écoutaient pas ces oiseaux de malheur! Sinon nous en serions toujours à utiliser du Westinghouse, à importer du train coréen et à payer des opérateurs de téléphonie Indiens ou Japonnais! Savez-vous que les choses prennent du temps? La filière nucléaire a mis des dizaines d’années avant d’être transparente et mature, le TGV est un projet qui au départ sur le papier était scandaleusmeent cher et aux dires de certains inutile! Et aujourd’hui?
Déjà répondu : Si on dit foyer = ménage, en France : 1 foyer = 2,5 personnes = 5 500 Wh/an. Le hic, c’est qu’une fois que l’on a alimenté tous les foyers français, on a alimenté 1/3 de la France et il reste les deux autres tiers à pourvoir.
@renewable: vocabulaire pathétique, Monsieur « renouvelable »; déjà soyez des nôtres et afficher un pseudo en français! Si je vous suis, la France n’a pas à subventionner des technos d’industriels étrangers comme le permet le business model actuel. Et bien d’accord avec vous !! Les Français seraient prêts à subventionner les éoliennes et les PV si ça n’était pas seulement des financiers qui récoltaient derrière, et bien souvent des financiers étrangers grâce à d’élégants montages financiers ! Ils seraient plus joyeux si le déploiement était plus démocratique et écologique … Enfin, croyez-vous que des gens ne travaillent pas sur les ENR en France ? Vous êtes noyées par les vagues de communication incessantes … comme beaucoup. Mais revenez sur terre ! Tout ne se passe pas ailleurs et ce qui se passe ailleurs n’est pas la panacée !!! Creusez un peu le dessous des ENR, et vous verrez que ce n’est pas aussi idilique ce qu’on peut bien vous afficher … Enfin, vous dites que les autres pays rigolent ? Mais alors dites leur de balayer devant leurs portes, car y’aurait déjà beaucoup à faire ….
On annonce une puissance installée sur un seul SITE supérieure à 12MWc… Ors, la législation précise qu’au delà de 12 MWc , EDF rachète le kWh nopn lus à 31,4 Cst /kWh mais à 0,05 Cts. (Voir le dernier arreteé fixant les tarifs publiés le 14 janvier 2010) Comment est ce donc possibler de p^révoir 33 MWc sur une suel SITE dans ces conditions?….
A croire que l’inertie est une spécificité tout française…A quasiment tous vous lire, il ne faudrait surtout rien faire pour favoriser le développement des ENR dans notre pays. C’est désespérant, mais cela permet aussi de comprendre pourquoi nous allons encore accuser un retard technologique irratrapable sur les autres pays industrialisés dans un secteur qui va très rapidement devenir prépondérant dans l’économie mondiale. L’exemple de l’Allemagne est édifiant : avec moins d’ensoleillement, mais une politique de subventions similaire à celle que nous avons mis en place en France récemment, notre voisin a mis en place une filière industrielle solaire efficace qui croque aujourd’hui à pleine dents les marchés mondiaux. Il vous faudrait aussi revoir vos chiffres concernant le kWh français, si « propre » et si peu cher selon vous. Tout d’abord, la France est très souvent obligée d’importer de l’électricité de pays comme l’Allemagne et l’Espagne, dont le kWh est très carbonné (centrales à charbon, d’où leur volonté d’investir dans le solaire); ensuite le coût de production de notre sacro-saint kWh nucléaire est très opaque, largement sous-estimé, et vous ne devriez pas ignorer qu’une grande partie de ce coût ne se retrouve pas dans votre facture d’EDF, mais dans vos impôts…Parallèlement, le coût du kWh solaire ne cesse de baisser, et la parité avec le prix du kWh réseau devrait être atteinte en France vers 2020.
Vous nous ressortez les bonnes grosses vieilles antiennes antinucléaires. C’est bien d’affirmer, à qui veut l’entendre, mais vous ne parviendrez jamais à le démontrer parce que c’est un indémontrable… parce que c’est faux. Lisez et relisez Enerzine ! Le plus cocasse est que ce sont aujourd’hui les producteurs (ou simplement vendeurs) alternatifs qui accusent EDF de vouloir vendre ses MWh trop chers à ses concurrents (EDF est obligée de leur donner à manger !). rappelons quand même, qu’une fois amorti (et c’est en partie le cas des 58 réacteurs français), le parc nucléaire ne coûte pas très cher au MWh produit et que l’on estime le MWh marginal aux alentours de 10 Euros. Quant à revoir nos chiffres concernant le kWh français : c’était à la hausse… ou à la baisse ? S’agissant des importations, je vous laisse lire les bilans des factures énergétiques de la DGEC pour nous dire ce qui coûte et ce qui rapporte à la France et aux Français.
« les centrales nucléaires françaises vont partir à la casse d’ici peu de temps » Tout est dans la définition du « peu de temps ». Tous les exploitants nucléaires ont comme objectif d’allonger la dure de vie de leurs centrales, vu l’enjeu financier, proprement monstrueux. Aux états unis, ça veut dire pousser les licenses au delà de 60 ans. En France, EDF s’emploie à démontrer que ses cuves ont une durée de vie de bien plus que 40 ans (parce que cela revient à ça in fine, tout étant remplaçable hormis la cuve, et l’enceinte de confinement, mais cette dernière subit bien moins de contraintes). Donc pour moi, ce « peu de temps », c’est a minima 10 ans, voire beaucoup, beaucoup plus.
Je cite notre contempteur impénitent….du charbon : « les centrales nucléaires françaises vont partir à la casse d’ici peu de temps… ». C’est vite dit et ça veut voir la force de la vérité. Le hic, c’est que nos centrales sont à mi-vie en ayant déjà produit 10 000 TWh et devrait normalement en produire encore autant ! On ne parle pas de casse des centrales mais des réacteurs, distinguo subtile mais important. D’autre part, rien n’indique que les réacteurs seront démantelés à 40 ans. Si on les prolonge de 5 ou 10 ans(voire plus) le coût du MWh va sérieusement chuter, même si le prix reste stable ou augmente. Et là, on va avoir droit au concert des vautours qui voudront se payer sur la bête en revendiquant le droit d’acheter de l’électricité à prix coûtant. Laissont donc les rapaces s’expliquer avec les antinucléaires sur le prix du MWh, ça promet d’être marrant.