Eco Delta Développement (EDD), vient de signer avec le groupe Siemens un contrat clé en main d’une valeur de 110 millions d’euros pour équiper un des principaux parcs photovoltaïques de France.
Au terme de ce contrat, Siemens fournira six centrales électriques solaires d’une puissance totale de 30 mégawatts-crête (MWc) sur le parc de la commune des Mées (Alpes-de-Haute-Provence), développé par Delta Solar, la filiale d’EDD dédiée à l’énergie solaire.
Le chantier débutera en octobre prochain avec des mises en service graduelles dès début 2011. Composée de 6 parcs, cette première centrale s’étendra sur 66 hectares sur le plateau de Puimichel, un site bénéficiant d’un ensoleillement unique. Ses quelque 110 000 panneaux photovoltaïques permettront d’alimenter en électricité 12 000 foyers.
Outre les sous-traitants, une dizaine d’employés d’Eco Delta Développement seront mobilisés pour la construction de cet ensemble. En année pleine, la centrale qui emploiera 5 personnes devrait réaliser un chiffre d’affaires de 14,5 millions d’euros.
« Nous nous félicitions du lancement de la construction du parc photovoltaïque de la commune des Mées. Grâce à sa taille et à son emplacement exceptionnel, ce sera un des plus importants de France en termes de puissance et d’efficience. Nous remercions Siemens de contribuer à nos côtés à la diversification énergétique des Alpes-de-Haute-Provence, un département qui est actuellement essentiellement alimenté en électricité d’origine hydraulique », précise Ronald Knoche, président du directoire d’EDD.
Delta Solar dispose actuellement de permis de construire de parcs photovoltaïques représentant plus de 100 MWc, dont 74 MWc libres de tout recours sur la commune des Mées.
les centrales solaires thermodynamiques reviennent moins cher au KW produit et permettent l’accumulation de chaleur sous forme de sels fondus ce qui parfait pour l’intégration au réseau . Je ne comprends absolument pas cette folie du photovoltaique cher à l’installation et à la production incontrôlable . Quand on pense que des millions d’hectares seront dédiés au biocarburants avec un bilan carbone contesté on pourrait les remplacer avantageusement par des centrales solaires thermiques . La logique de nos gouvernants m’échappe souvent . Mais peut être savent ils que les associations formées de riverains égoistes et d’écologistes irresponsables bloqueraient ce genre de projets comme ils le font avec les fermes eoliennes. MC
Tous le monde semble être d’accord sur les avantages du ‘rendement’ du solaire thermodynamiques par rapport au PV, avec un coût au Kwh installé (au moins pour le moment)moins élevé que le PV. Mais le ‘centrale’ thermosolaire (quelques soit la technologie envisagée) implique quand même des installations relativement ‘complexes’ (mirroir, paraboles, circulation du liquide colporteur, tuyaux, vapeur, pompes, turbines, etc,) sans parler des ‘dispositions’ de stockage ‘calorifiques’ avec leur technologies propres pour les gérer. Par contre une installation PV (quelque soit sa taille)n’est qu’un ‘mécano’ simple de supports et de panneaux (donc la fabrication certes impliques un peu de ‘complexité’), sans le moindre de ‘piece’ en mouvement (sauf pour système avec trackers’), demandant peu ou pas de ‘entretien’ ou ‘surveillance’ et une ‘simple’ gestion electronique de sa production et de transfère sur le réseau. En plus le PV peut être installer en central au sol, en toitures (existantes – mes chères ‘toitures orphelines’ actuelles, ou en constructions neuves) et surtout à l’avenir, integré directement dans differents élements des batiments et structures divers et nombreuses Bien sur reste toujours la question de ‘stockage’, et de ‘non production’ la nuit, comme pour le thermosolaire, dont les possibilités sont différents et peut être plus limitées pour le PV. Donc il me semble que la réponse est « pourquoi fair compliqué quand on peut faire simple » (et beaucoup plus rapidement ??!!) Resumons: Central PV = Soleil + cellule = électricité Centrale Thermosolaire = Soleil = chaleur = vapeur + tuyaux + pompe + turbine = électricité. Le ‘circuit’ technologique du ‘carburant’ à ‘l’énergie’ disponible ( à utiliser ou à stocker ) est beaucoup plus court pour le PV! N’oublions pas toutefois que le solaire thermique ‘chauffe eau et/ou chauffage’ sur batiments (tel que les modestes quelques m² sur notre penty breton depuis 6 and déjà) reste toutefois en ‘circuit court’ (soleil=chaleur+simple pompe=chaleur directement utilisée) reste une application solairethermique de rendement ‘efficace’. D’ailleur, si on faisait le calcul sur le coût ‘tous compris’ (de la fabrication de l’ensemble des ‘pièces’ des 2 systèmes, son ‘montage’,les couts de fonctionnement et d’entrtien pendant toute sa durée de vie prévisible, jusqu’au recyclage de l’ensembles des éléments) afin de trouver le coût ‘réel’ du Kw produit pendant toute la durée de vie de l’installation j’ai intime conviction que le PV sortira ‘gagnant’, vue sa durée de vie quasiment ‘illimitée’! Qu’est que ce peut t’on ‘user’ dans une installation PV à part une petite baisse de ‘rendement’ avec age (et quelques onduleurs ou fils ‘cramés’ à remplacer de temps à autre) ??!!! trimtab
Il apparait efectivement que le photovoltaïque est plus simple. En particulier moins de pièces participant au produit. Cela cache cependant une sophistication intrinsèque du produit et une féroce bataille industrielle sur la maitrise des technologies clé. A noter le retard assez flagrant de la France dans ce secteur, retard lié au sous investissement opéré durant les quinze dernières années. On pourrait ainsi dire que le PV profite essentiellement aux industriels maitrisant les techno clé y compris les droits de propriété indsutrielle. On retrouve alors les leaders historiques, Allemagne, USA, Japon, et maintenant les Chinois qui non seulement réalisent l’assemblage des panneaux mais se sont dotés des outils et moyens d’étude et de production des parties nobles du PV » là ou le photon se transforme en électron ». Pour compléter la comparaison il convient de se rappeler que le PV produit un courant continu qui nécessite d’être transformé en courant alternatif d’ou l’industrie des « onduleurs » et là aussi magnifique absence de nos industriels Français. Je ne reviendrai pas sur la nécessité du stockage dans le cas ou la production n’est pas reliée au réseau. Le solaire thermodynamique si il n’apparait pas approprié à l’installation individuelle semble plus accessible en terme de technologies, un bouilleur et une machine à vapeur. Des technologies finalement très répandues et à la portée d’un bon mécanicien chauffagiste
En anticipant tous ceux qui vont me ‘mitrailler’ de accusations de ‘doux reveur’ et utopiste inconditionnel, quand j’ai dit plus haut, concernant les panneaux PV: « vue sa durée de vie quasiment ‘illimitée’! » Voilà un qui à 60 ans ! Et qui produit toujours ! : Qui dit mieux ? trimtab
Juste pour enfoncer le clou avec un petit calcul de ‘coin de table’: Mon installation PV de 3000 wc va produire 3000 kwh par an pendant 50 ans (soyons un peu pessimiste !!!) = 150000 kwh produits pour un coût d’installation d’environs 20,000 € = 13cts le kwh ! (prix fixe garantie en auto consomation et vente de surplus seulement!) pour mes kwhs pour les prochains 50 ans (et ceux de mes heritieres – j’aurais plié de gaules depûis belle lurette) Et je me moquerais bien de tous les debats ‘enflammés’ sur les augmentations de kwh au compteur qui se profilent à l’horizon très proches. Et dans 50 ans, vous payera combien vos kwhs ‘reseau’ ? Moi au moins je sais ! 13cts ! Qui dit mieux ? trimtab
pour info, le projet de centrale thermodynamique d’Aspres sur Buech a été classé Seveso en 2008 par les services de l’Etat, ce qui lui a porté un coup fatal, les riverains n’en voulant plus. Vraiment domage!
Pour trimtab : je veux bien que les panneaux solaires durent plus longtemps que prévu, par exemple 50 ans au lieu de 25. Là, évidemment on fera le même calcul de rentabilité que pour les centrales nucléaires : Pour ces deux filières très « capitalistiques », si on « dilue » l’investissement sur une durée plus grande, on minore le coût du kWh, c’est mécanique. Certains devraient s’inspirer de ce principe pour argumenter leurs commentaires. Le problème avec le PV, c’est que ce kWh pas cher ne se suffira pas à lui même à grande échelle et il faudra autre chose à côté et manifestement pendant encore très longtemps, il faudra un réseau robuste qui mutualise la production de toutes les filières qui y seront connectées et injecteront leurs électrons quand elles le pourront. Le réseau c’est ce qui garantit la régularité de la fourniture. En France, c’est RTE qui est responsable de l’équilibre délicat offre/demande. A partir de là, on définira un prix moyen du kWh réseau qui va, semble-t-il de plus en plus dépendre du moment où on le consomme. Dans le cadre des lois sur l’électricité, on parle de plus en plus de faire payer le kWh « pointe » beaucoup plus cher au consommateur. Et en plus, on fait tout pour que le kWh réseau français augmente… pour permettre la concurrence ! Donc celui qui aura une installation PV chez lui, sans stockage et avec raccordement au réseau, ne pourra pas se prémunir d’une hausse du prix du kWh réseau dont il aura fatalement besoin… « plusieurs » heures par an sur un total de 8 760. Pour mémoire, en tout point du globe, le soleil n’est apparent qu’au maximum la moitié de l’année (4 380 heures) et qu’il n’est « efficace » en moyenne en France que 2 000 heures/an (23% du temps).
Quand vous dites: 1: « semble-t-il de plus en plus dépendre du moment où on le consomme. Dans le cadre des lois sur l’électricité, on parle de plus en plus de faire payer le kWh « pointe » beaucoup plus cher au consommateur » Pour ceux comme nous qui ont le tarif TEMPO EDF, ceci est déjà fait (en parti) depuis de nombreuses années, car pendant 25 jours de ‘pointe’ pendant l’hiver, nous payons les kwh 5 FOIS PLUS CHERE (de jour comme de nuit) si par ‘inadvertance’ on en consomme (trop !) ces jours là ! Ayant aquis une ‘relfexe conditionnée’ par ce ‘baton et carotte’ à être ‘énergetiquement opportuniste’, et d’éviter au maximum de consommation ‘parasite’ ces jours là, nous avons pu ‘apprendre’ à être plus ‘vertueux’, à rationaliser notre conso et la ‘gérer’ au plus juste en fonction du ‘prix du jour’, en faisant beaucoup de consommation en moins par rapport à il y 10 ans ! (de 6000 kwh/700€/an à 3800kwh/400€/an) Une extension de ce système de ‘prix flotantant » et en effet probable et même souhaitable pour que les uns et les autres apprenne a gerer leur consommation plus justement, en se posant la question : comment faire mieux avec moins pour moins cher ? 2: « Donc celui qui aura une installation PV chez lui, sans stockage et avec raccordement au réseau ne pourra pas se prémunir d’une hausse du prix du kWh réseau dont il aura fatalement besoin.. » Oui en effet on aura toujours forcement besoin du kwh reseau a certains moments, mais si on vend que SON SURPLUS PV (ie on consomme en premier sa propre production), dans l’esprit de ce que j’ai dit plus haut, en bonne ‘oportuniste énergetique’ on essayera de consommer au mieux en fonction de la production du moment (donc surtout en journée – solaire oblige !), en fonction de ses ‘réels besoins’ à ce moment là pour caler au mieux notre propre l’offre à notre propre demande. Ca demandera quelques changements de comportement ou d’habitudes, mais cela est le prix à payer pour qu’un tel projet soit ‘sensé’. Toute en essayant (bien sur !) d’avoir quelque kwhs de ‘surplus’ à vendre au reseau histoire de se faire un peu ‘d’argent de poche’ ! Quand on payera TRES CHER au réseau certaines kwh, ou on peut en vendre au même réseau à un prix ‘bonifié’, et on decide d’installer du PV chez soi, avec 10 ans de TEMPO derrière, notre ‘apprentissage’ de comportement ‘vertueux’ et ‘opportunisme énergetique’ va prendre toute son importance. trimtab
Pour en revenir au thermodynamique, sans nier l’intérêt du PV. quelle est la raison qui a fait classer le projet d’Aspres sur Buech en Seveso? Il semble curieux d’avoir un tel classement sauf à penser que les solutions techniques envisagées n’étaient pas adaptées. Pour en revenir au profil de consomation et aux heures creuses/pleines, il est évident que sans connexion au réseau il est nécessaire de disposer d’un stockage et de sa gestion. L’effet en est immédiatement une multiplication par ( approximativement) deux du prix du Kwh. En ce qui concerne la durée de vie d’une cellule PV il convient pour être tout à fait exact de prendre en compte la baisse du rendement qui peut au bout de 30 ans chuter de 20% Sauf à se rendre toujours dépendant de RTE/EDF il convient donc bien de toujours prendre en compte dans les calculs le cout du stockage et de sa gestion ainsi que les technologies associées ( batteries, volants d’inertie, thermique, compression de gaz , pompage d’eau……)