Un autre hydrocarbure non-conventionnel encore plus méconnu que les gaz de schiste risque de faire parler de lui dans les prochains jours : le pétrole de schiste fait en effet l’objet d’après Greenpeace "de projets d’exploration dans le Nord de la France".
Rappelons que le gouvernement, par la voix de son ministre de l’écologie, Nathalie kosciusko-morizet, a affirmé suspendre toutes les opérations de forages et de fracturation hydraulique jusqu’au 31 mai, concernant les gaz de schiste dans le Sud de la France.
Cependant, Greenpeace révèle que pour les projets d’exploration des pétroles de schiste dans le bassin parisien, seules les opérations de fracturation sont suspendues jusqu’au 31 mai. Ainsi, les premiers forages verticaux devraient commencer mi-avril, tandis que les travaux préliminaires (terrassement, avant-trou) sont déjà en cours près de Château-Thierry.
« Une certaine confusion règne entre la question du gaz et du pétrole de schiste, et le gouvernement entretient ce flou artistique, explique Anne Valette, en charge de la campagne Énergie-Climat pour Greenpeace France. Il a en réalité laissé la porte ouverte au début des opérations dans l’Aisne et en Seine-et-Marne dès le 15 avril. »
Mêmes causes, mêmes effets pour les sols et le climat
Selon des documents officiels des sociétés Toreador et Vermillion, qui mènent la prospection de ce pétrole de schiste, celui-ci se niche très profondément au cœur de la roche. "Le forage vertical prévu ne serait d’aucune utilité s’il n’était suivi de l’emploi de cette fameuse et si dangereuse technologie de la fracturation hydraulique" explique l’organisation non gouvernementale.
Celle-ci consiste à fracturer la roche en profondeur pour en extraire les hydrocarbures, gaz ou pétrole, en injectant d’énormes quantités d’eau et de produits chimiques. Les risques de pollution des sols et des eaux sont grands. De plus, l’impact du pétrole de schiste sur les changements climatiques est catastrophique. La production de carburant issu de pétrole de schiste – extrêmement énergivore – émet jusqu’à 5 fois plus de CO2 que la production de pétrole dit conventionnel.
La France n’est pas la seule concernée par ce phénomène, et depuis plusieurs années, Greenpeace mène campagne contre les pétroles dits « non-conventionnels » partout sur la planète. En janvier dernier, elle a lancé la campagne « Petrol addict » pour dénoncer – avec humour – l’addiction de notre société au pétrole, dont la fuite en avant vers les pétroles non-conventionnels comme le pétrole de schiste, est un symbole.
La fracturation, KEZAKO ?
Pour mieux comprendre le processus de fracturation hydraulique, nous vous invitons aussi à regarder l’animation publiée par le New-York Times >>>>> ICI
Le pétrole de schiste, avec les sables bitumineux, sont les pétroles le plus coûteux, les plus sales, les plus polluants qui soient.
Un puits standard nécessite environ 10 à 15 millions de litres (10 000 à 15 000 m3), même si les quantités peuvent varier en fonction de la géologie et de la nature du puits.
La composition potentielle du liquide de fracturation (utlisée par Questerre au Québec notamment) est la suivante : eau, sable de silice flexible, et une série de produits chimiques, polyacrimalide, isopropanol, triméthyloctadécylammonium, xylène sulfonate de sodium, hypochlorite de sodium, gomme de guar, huile de base à faible toxicité, amine quaternaire, monohydrate de nitrilotriacétate de trisodium, isopropanol, méthanol, phosphate de tibutyl, hydrochloric acid.
Près de 50% des résidus de fluides (eau + sable + produits chimiques) restent sous terre et les 50 % restants remontent à la surface. Le recyclage de ces eaux polluées est long, très coûteux et fait de nouveau appel à des produits chimiques afin de traiter l’eau.
Au-delà des produits chimiques, l’eau usée remontant à la surface peut contenir des métaux lourds, tels que l’aluminium, l’antimoine, l’arsenic, cobalt, chrome, fer, plomb, nickel, molybdène, étain, vanadium, zinc, etc.
En cas de fuite, notamment via une fissure dans la cimentation des forages, ces produits chimiques peuvent s’infiltrer dans les nappes phréatiques souterraines.
La recherche et l’exploitation du gaz de schiste ne peuvent pas être « dangereuses pour la planète » puisque le Président du Conseil d’Administration du papetier « vert » Cascades lui-même (en France Cascades la Rochette SAS) est aussi Vice-président du Conseil d’Administration de Junex, spécialisée dans la recherche de gaz de schiste, et l’un de ses plus importants actionnaires ….
Il est clair que l’Etat peut être attaqué en vertu de l’article 5 de la Charte de l’Environnement intégrée à la Constitution en mars 2005: « Article 5. – Lorsque la réalisation d’un dommage, bien qu’incertaine en l’état des connaissances scientifiques, pourrait affecter de manière grave et irréversible l’environnement, les autorités publiques veillent, par application du principe de précaution et dans leurs domaines d’attributions, à la mise en oeuvre de procédures d’évaluation des risques et à l’adoption de mesures provisoires et proportionnées afin de parer à la réalisation du dommage. » Il paraîtrait dès lors logique d’adopter les mêmes mesures de moratoire que pour le gaz de schiste. A défaut Greenpeace attaquera-t-il en référé l’Etat français pour illégalité, avec suspension des opérations en cours? C’est gagnable. Histoire de mettre un terme au slogan « steady growth, stable profits » revendiqué par Vermillon (pourrait s’appeler Attila) sur sa page d’accueil
merci de publier enfin une information complète sur les gaz & pétroles de schistes exploités par hydrofracturation, la dernière news d’Enerzine à ce sujet était trop neutre au sujet des dangers réels de cette technique criminelle. @anciencascadeur : tiens, une démonstration de plus de l’hypocrisie « greenwashing »
L’art de jouer sur les mots, le moratoire pour le gaz ? c’est pas le résultat qui est en cause, mais la méthode et sa technologie. Sans être complètement fan de Greenpeace, il faut de l’envergure pour pouvoir entamer une procédure, alors là je les soutiens.
Il faut absolument les empêcher de commencer ! Greenpeace, au secours ! La désobéissance civile est justifiée au plus haut point ! Ajissons, soyons nombreux sur leur site pour les arrêter PHYSIQUEMENT !
… l’animation visuelle du New York Times porte sur les gaz de schiste, or ici, il est question de pétrole. Si en matière de forage, il n’y a pas de grande différence, ce n’est pas le cas pour l’impact environnemental. Ensuite, il ne faut pas non plus confondre entre forage exploratoire et forage de production (même si un puits d’exploration, une fois foré, peut être mis en test de production, une fois la présence d’hydrocarbures validée). La fracturation hydraulique est une technique de production. Elle n’interviendra donc pas avant que l’on ne soit certain qu’il y ait quelque chose à produire. Et si ça se trouve, les réserves dans le sous-sol des permis attribués ne sont pas suffisantes. Mais pour le savoir, il faut d’abord forer… M. de La Palisse ne dirait pas mieux… Enfin, si vraiment le bilan carbone du « pétrole de schiste » est aussi négatif par rapport au brut conventionnel (encore que d’un côté, on évoque la « production de carburant à partir de pétrole de schiste » et, de l’autre, la « production de pétrole dit conventionnel », donc non raffiné si je comprends bien, et ce n’est pas pareil…), cela signifie aussi que pour produire, il faudra auparavant dépenser beaucoup d’énergie. Il n’y a pas de mystère. Et que le coût du baril extrait (ou éventuellement du mètre cube, s’agissant de gaz) risque d’être très supérieur, donc avec une faible marge par rapport au prix du marché. Sur ce point, dans l’immédiat, le cours du brut est très élevé comme chacun peut le constater. en raison des tensions au Moyen-Orient. Mais rien ne dit que le baril ne redescendra pas d’ici quelques mois. Or entre le moment d’une découverte (suite à exploration) et celui d’une mise en production, plusieurs années peuvent s’écouler (et même parfois des dizaines d’années). Cela est vrai pour tous les types d’hydrocarbures, pétrole ou gaz, conventionnels ou non conventionnels. Quant au gaz, les mises en production aux Etats-Unis ont eu pour conséquence de déprimer le marché… Les Etats-Unis ayant moins besoin d’importer du gaz, nous avons d’importants volumes sous forme liquéfiée (le fameux GNL) qui sont réorientés vers l’Europe. Et la production gazière conventionnelle (russe, norvégienne, algérienne…) est toujours là, abondante et moins coûteuse à extraire. Donc si cela se trouve, les ressources françaises en hydrocarbures de schistes ne seront pas rentables et donc jamais exploitées. On peut charger les compagnies pétrolières de tous les péchés de la terre mais une chose est sûre, elles ne produiront jamais à perte ! Même les forages d’exploration ne seront pas multipliés de manière inconsidérée, tout simplement parce que mobiliser des rigs de forage, cela coûte cher ! Alors que les riverains des zones de permis se mobilisent, c’est leur droit (même si l’écologie dans les grands pays producteurs d’hydrocarbures ne doit pas les empêcher de dormir) mais il faudrait peut-être arrêter l’hystérie et, surtout, de laisser dire n’importe quoi.
Il faut arrêter de dire des bétises . Quand on n’en sait pas plus on se contente de lire tous les travaux de gens plus expérimentés et de se donné un avis sans allé a l’encontre des NON AUX FORAGES VERTICAUX ET HORIZONTAUX en vue des gaz de schistes .Ici ce n’est pas un endroit pour faire de la géopolitique mais plutôt un endroit qui nous fait partager le refus total et sur toutes la planète et pas seulement qu’en France AU GAZ DE SCHISTE . Petit rappel lorsqu’il auront commencé les forages verticaux dit conventinnelles ceux là il sera trop tard car dans un premier temps ils peuvent en faire des millier et puis quand tous seront bien situé dans les couches de schistes il feront des les forages horizontaux qui ceux-là sont non conventionnelles . Ce n’est pas du tout une question de raffinement des pétroles qui fait dire que c’est conventinnelle ou non coventionnelle il ne faut surtout pas dire n’importe quoi car les gens pourrait être induit en erreur et ce n’est pas le moment. Désolé de parler aussi durement mais arrêtez!!! J.L
Il est surprenant de voir le nombre de discussions et de prises de positions concernant la mise en place d’Eoliennes et le silence assourdissant des instances publiques sur l’exploitation des gaz de schiste. Il est vrai qu’une Eolienne cela se voit et même d’assez loin. Un forage c’est finalement assez discret et une fois réalisé cela ne ressemble qu’à un puit. les nuisances déjà constatées en Amérique du Nord sont cependant sans commune mmesure avec celles occasionnées par les moulins à vent. alors pourquoi tant de différences dans le traitement de deux technologies? demande t’on comme pour les Eoliennes un démembrement et une remise en état du sous sol après exploitation?les garanties qui vont avec? Mais ceux qui se proposent d’effectuer ces forages ont peut être des solutions à proposer ce serait intéressant d’en connaitre le cout .
La fracturation hydraulique à lieu dés les forages exploratoires : cf doc de gdf suez envoyée aux mairies concernées en octobre 2010. Les risques environnementaux et de santé public sont pris dés la phase exploratoire, donc pourquoi explorer (ne pas oublier que la récente refonte du code minier autorise la commercialisation des hydrocarbures issus de l’exploration !!!). Sur les délais de mise en exploitation officielle, Schuepbach prévoit 3 à 4 ans(construction de gazoduc, etc)dans son interview de mai 2010. Le court du gaz est bel et bien en baisse, sauf pour le consommateur, puisque le prix du gaz est indéxé sur le court du pétrole en France. Les forages d’exploration ne seront pas multipliés : faux – Schuepbach dans sont interview à france 3 rhone alpes, parle de 10 à 20 forages à l’hectare en ardèche !! Par ailleurs, le potentiel est assez bien connu, contrairement à ce qu’on pense, puisque des forages verticaux à grande profondeur ont déja été réalisés dans toute la france entre 1958 et 1995 (site beph.net). En enfin, concernant la pollution des grands pays producteurs d’hydrocarbure qui ne nous empèche pas de dormir, ce n’est pas parceque la connerie à déja été faite, qu’il faut continué de la faire !!
La défense de l’exploitation des gaz de schistes et un commode effet de mode. C’est sûr qu’il existe des risques de pollution, que les paysages seront modifiés dans les zones d’exploration, mais comme le dit le collègue plus haut, c’est le cas pour le pétrole conventionnel, sauf qu’on s’en fout : c’est chez les autres.
De toute façon, avec les écolos, si le maaal ce n’est pas le pétrole de schiste, ce sera le gaz de schiste ou autre chose, alors bon, on connaît la musique. C’est des professionnels de l’indignation, il faut qu’ils fichent la trouille aux gens, sans quoi, ils ne seront pas payés. Mais par contre, pour frire leur tofu avec du gaz importé de l’autre bout du monde, ça ils ne sont pas contre. Hypocrysie, quand tu nous tiens…
Le schiste, menace du néocolonialisme qui n’épargnerait pas plus la France que les pays d’Afrique?
Bravo pour avoir gagner le concours du tir accusateur en distorsion des propos et meilleur réductionnaire de débâts !!! (Pardon c’est une poposition de nomination je ne pourrais, avec mon seul point de vu microscopique, porter un jugement aussi général sur un ensemble de personnes formulant des avis… Si on continue d’uliser la contradiction pour prouver des choses en se positionnant de manière aussi réductrice, on décrit un point de vue complètement biaisé, figé, irréaliste : c’est du non-sens/non-science (a-science) !! Voilà une grande menace de ce monde : juger, comparer selon une subjectivité sans refléchir ensemble (discuter, débattre) en imaginant que le piètre homo-sapiens seul est insignifiant, ce que nous sommes d' »évolués », c’est notre communauté humaine qui transmet et perpétue ce qu’elle apprend (et désapprend aussi c’est le jeu de la vie). Mais je suis contre aussi le tofu de soja OGM importé des states et frit avec de l’huile de palme issue de la déforestation, sans rancune, c’est tellement bon de balancer des critiques…
tiens j’avais pas vu non plus cette belle remarque : « C’est sûr qu’il existe des risques de pollution, que les paysages seront modifiés dans les zones d’exploration, mais comme le dit le collègue plus haut, c’est le cas pour le pétrole conventionnel, sauf qu’on s’en fout : c’est chez les autres. » il faut m’éxpliquer le lien de cause à effet, c’est un problème grammatical ou logique !! on remet en cause une objection (ici l’exploration/exploitation de schiste en gaz ou pétrole) parceque l’on a le droit de faire une objection que si on se consacre tous pleinement à toutes les objections apparentées (exploitation de pétrole ailleurs) !!! J’ose croire que de nombreuses personnes qui agissent pour éviter la conso de produits jugés dangereux pour le maintien de notre éco-système, le font aussi pour de nombreus autres, arrêtons de regrouper n’importe comment les gens dans des gros sacs (on refait des graphes patates comme à l’école primaire). Perso je suis assez scandaliser par l’abus de produits plastiques, les vacances luxueuses (luxe pour les milliards qui prennent pas l’avions ou le train sur longues distances ou qui n’ont pas de voiture) qu’on assument pas forcément (pas de voiture, je n’ai pas de projet de parcourir le monde pour mon seul plaisir écrasant celui des autres, mais là il ne faut pas entrer dans le jeu de la culpabilisation, c’est un autre débat). Je suis d’accord au moins sur le point que j’estime sous-entendu dans cette remarque : ne gaspillons pas n’importe qu’elle ressource sur le seul argument de faire comme le voisin ou l’ayeux (enfin un peu plus) qui lui-même justifié pareil et ainsi de suite, jusqu’à toucher la génération de l’ubris, clash, boom, crash !
sinon dans les discussions, je remarque un désaccord sur la phase d’exploration : la fracturation remise en cause est-elle finalement employée avec les mêmes moyens et donc risques que pour l’exploitation ? D’autre part, j’ai l’impression qu’on ne corrèle pas les cas d’ile de France (seine et marne ? pétrole et gaz) et de rhone alpes (gaz qui fait l’actiualité et qui a été suspendu). On a presque l’impression d’un double jeu, sans grande concertation, et au sein des accréditeurs de permis (ministère et leur communication), et entre les objecteurs (ce qui se comprend vu qu’ils sont regroupés géographiquement)
Dans le domaine de l’extraction du pétrole et du gaz de schiste il faut raison garder et laisser les experts se prononcer. Ces techniques sont relativement nouvelles et plutôt méconnus. Elles ont déjà en effet été employées en Amérique du Nord avec pour effet d’accroitre significativement la production de gaz et de faire trés sensiblement baisser les prix. La facture écologique ? Difficile de l’établir. Ne pas se fier forcément au documentaire gasland qui semble contenir qq contre-vérités. Le gaz sortirait par les robinets suite à ces fracturations ? Quand on connait la dangerosité de certains gaz comme le H2S présent dans le pétrole étonnant qu’il n’y ait pas eu des morts à la pelle (on nous ment ?). Par ailleurs le droit minier français est trés différent de l’Américain. En France le sous-sol appartient à l’Etat et les opérations d’extraction trés étroitement contrôlées. En France les fracturations se feraient à 2.000 m de profondeur…la nappe phréatique elle est à 100 m…elle est plus facilement contaminable par les épandages agricoles fait 100 m au dessus que par une fracturation faite 1900 m plus bas. Bref ne sombrez pas dans la facilité et l’indignation démagogique. Ne vous laissez pas manipuler par les pros du catastrophisme ambiant qui ne connaissent rien au domaine pétrolier. Et ne venez surtout pas pleurer aprés les hausses du prix du gaz et de l’électricité…tout à un prix et si des entreprises en sont à faire de la fracturation hydraulique c’est aussi parceque les réserves conventionnelles s’épuisent…
Gaz de schiste fracturation par arc électrique Les chercheurs sont au cœur du débat sur le gaz de schiste. Ils ont déposé deux brevets en mars 2011 sur les méthodes alternatives à la fracturation hydraulique, une fracturation par arc électrique. C’est la fracturation tout court qui pose problème car elle met en contact toutes les couches géologique des très profondes au supérieures qui contiennent les nappes phréatiques Pétrole de schiste et gaz même combat
Je viens de créer une pétition contre les forages d’hydrocarbure, via Avaaz, venez nous soutenir en signant: Voir aussi le documentaire ‘Gasland’ pour découvrir le problème lié à ces forages.