Danone a annoncé 2 innovations majeures concernant ses emballages au Canada : un nouveau procédé de fabrication écologique, appelé « expansion » pour le plastique de polystyrène utilisé pour ses pots, ainsi que l’adoption de la version écologique du polyéthylène haute densité (HDPE) pour sa gamme de yogourts à boire.
Ces innovations constituent l’une des solutions pour le groupe spécialisé dans les produits laitiers de réduire de 30 % son empreinte de carbone en 2012.
« Ces initiatives environnementales audacieuses et cohérentes avec notre mission et nos objectifs en matière de réduction de CO2 nous poussent à repenser complètement l’emballage de nos produits pour la protection de l’environnement et le bien-être de nos consommateurs » a indiqué Anne-Julie Maltais, chef des communications externes de Danone au Canada.
Le procédé « expansion » consiste en l’ajout d’un agent inerte dans le plastique de polystyrène. L’introduction de cet agent forme une mince couche de mousse de polystyrène, réduisant ainsi la densité globale du plastique d’environ 18%. Par conséquent, le poids du plastique des pots individuels des marques Activia, Stonyfield, Silhouette et Crémeux est diminué du même pourcentage. « À ce jour, environ 40 % du volume de ces marques utilisent ce procédé en vue d’une intégration complète d’ici juin 2011 », a expliqué Mme Maltais.
Par ailleurs, la version écologique du polyéthylène à haute densité (HDPE) diffère de sa version classique puisqu’il est fabriqué entièrement à partir de canne à sucre, produit naturel et non d’hydrocarbure. Grâce à ce bioplastique, Danone réduira l’empreinte de CO2 des contenants des yogourts à boire de 55 % (DanActive, Danacol, Danino Go et Activia à boire). De plus, ce bioplastique est 100% recyclable.
Malgré le fait qu’il engendre des coûts de fabrication supplémentaires pour la compagnie, son adoption se fera progressivement pour atteindre une pleine intégration d’ici la fin de l’année 2011.
« Comme les emballages des produits Danone représentent 40 % de notre empreinte écologique, soit le deuxième facteur le plus important en terme d’émission, nous avons investi beaucoup d’effort en recherche et développement » a conclu, Mme Maltais.
Pas mal pour le deuxième produit mais il faudrait aussi compter les étapes de transformation et de deforestion dues a la culture de la canne a sucre …et la transformation des matières végétale en granulés exploitatbles par les machines thermoplatsiques, c’est coment du point de vue écologique ? le produit inerte a la combustion dans un incinérateur, çà donne quoi ? Bilan carbone tronqué ! Pour le premier produit, il faudrait savoir si au niveau volume et combustion le bilan est aussi positif… Le volume, c’est ce qui compte dans les décharges….et le produit inerte a la combustion dans un incinérateur, çà donne quoi ? Coment valorise t-on le bio plastique recyclable dans les filières actuelles de de ramassage et de recyclage ?