Après plus d’un siècle d’augmentation importante de la production et de la consommation de pétrole, la Terre s’essouffle et la notion de "pic de production", autrefois ignorée, s’impose comme une réalité inéluctable.
Cette tension se manifeste d’ores et déjà à travers le déploiement de techniques d’extraction demandant toujours plus d’investissements, d’énergie et de matériaux. En effet, lorsque des réserves sont limitées, le rythme de leur exploitation suit une courbe croissante, puis elle plafonne à son maximum en formant un plateau, avant de décroître. C’est le cas du pétrole facilement accessible et bon marché dont la plupart des experts, y compris, désormais, l’Agence internationale de l’énergie, admettent qu’il a atteint son pic de production mondial il y a quelques années.
Malgré les découvertes de gisements récemment médiatisées, le monde continue de consommer beaucoup plus de pétrole qu’il n’en trouve par l’exploration. L’extraction du pétrole difficile, appelé non-conventionnel (sables asphaltiques, pétrole de roche-mère, grands fonds marins…) sera beaucoup plus coûteuse et surtout beaucoup plus lente. Elle ne permettra donc pas d’éviter la baisse de la production mondiale après un plateau qui ne devrait durer que jusqu’en 2015-2020. Les énergies alternatives, même si elles sont développées à un rythme soutenu, ne pourront pas compenser le déclin de la production de pétrole, que ce soit en quantité ou en coût de production. Aucune solution de substitution aux carburants liquides n’est disponible à l’échelle de la demande, actuelle ou future.
A l’avenir, nous disposerons fatalement de moins d’énergie et de ressources alors que nous sommes de plus en plus nombreux sur Terre et que les pays émergents sont en phase d’industrialisation rapide. Par ailleurs, les pays exportateurs consomment une part toujours plus importante de leur production pour alimenter leur développement.
Or force est de constater que le fonctionnement de notre société dépend aujourd’hui d’une croissance économique soutenue qui va de pair avec une consommation toujours plus importante d’énergie et de ressources. L’urgence apparaît donc d’anticiper une inexorable descente énergétique. Les limites physiques devraient déclencher une réelle transition de la société vers une diminution majeure de notre dépendance aux ressources non renouvelables, par un changement profond des comportements, de l’organisation du territoire et de notre économie. Si cette transition n’est pas anticipée, elle sera subie de manière chaotique et provoquera des conséquences économiques désastreuses, à l’image de la crise des subprimes. Les fondements de la démocratie et la paix pourraient donc être menacés.
Dans ce contexte, il est indispensable que les responsables politiques, mais aussi l’ensemble des acteurs sociaux et économiques ainsi que les citoyens français, prennent conscience de cet enjeu et fassent preuve d’anticipation, car nous sommes face à un péril réel pour la cohésion sociale et le fonctionnement de l’ensemble des secteurs vitaux de notre collectivité. Les signataires de cet appel invitent tous les candidats à l’élection présidentielle à tenir compte de cette situation urgente. Ils leur demandent de prendre position sur cette question, dans le cadre de débats et de propositions politiques concrètes. Celles-ci devront être compatibles avec la réalité physique de l’extraction des ressources et permettre de faire face à la décrue énergétique de notre société.
Tribune publiée dans le journal Le Monde en date du 22/03 :
– Pierre René Bauquis, ancien directeur de la stratégie et la planification du groupe Total ;
– Yves Cochet, député européen, ancien ministre de l’environnement ;
– Jean-Marc Jancovici, ingénieur consultant, président de The Shift Project ;
– Jean Laherrère, président d’ ASPO France (Association pour l’étude du pic pétrolier et gazier), ancien patron des techniques d’exploration du groupe Total ;
– Yves Mathieu, ancien chef du projet ressources pétrolières mondiales à l’Institut français du pétrole, auteur du livre Le dernier siècle du pétrole : la vérité sur les réserves mondiales (Editions Technip, 2010).
“Aucune solution de substitution aux carburants liquides n’est disponible à l’échelle de la demande, actuelle ou future.“ “L’urgence apparaît donc d’anticiper une inexorable descente énergétique.“ Le “Staff“ de TOTAL est bien mignon, mais son “râle“ révèle soit sa bétise (ce dont je doute), soit une nouvelle tentative de manipulation en jouant sur les peurs instinctives tout en faisant l’impasse sur la multitude des solutions qui commencent à se mettre en place (sans eux). Un peu de réflexion pour commencer : 1 – C’est quoi le Pétrole ? … le Pétrole est du carbone réduit (Chaines carbonées hydrogénées) = Énergie stokée 2 – Où est la source d’Energie ? … L’énergie est libérée par l’oxydation du carbone, cette oxydation produit du CO2 (Carbone oxydé) 3 – Que fait-on avec le carbone oxydé ? … on le jette dans l’atmosphère !!! Or, le couple Carbone hydrogéné / Carbone réduit est un couple REDOX indissociable, l’oxydation du carbone hydrogéné libère les électrons à l’origine de la production d’énergie et de l’émission de CO2 et d’eau … 4 – Quelle est la matière importante ?, le Pétrole, le CO2, le Carbone ? Le Pétrole et le CO2 sont les deux faces d’une même pièce … Seul le carbone est fondamental !!! … et, savez vous que dans l’univers, le carbone est plus rare que l’Or ! 5 – Que pensez-vous des personnages qui d’une part jettent le carbone à la “poubelle“ (libération dans l’atmosphère ou enfouissement) et d’autre part vous disent … ATTENTION-ATTENTION Le carbone va manquer ! … ? Ces Individus-Sociétés … nous prennent pour des C… 6 – Existe t-il une solution pour Hydrogéner le carbone oxydé (CO2) ? Oui, elle existe, est en plein développement et à un fabuleux avenir … c’est la Biomasse et tout particulièrement les Micro-Algues (La Biomasse se développe en Réduisant le carbone Oxydé) … la source d’énergie utilisée est … le soleil ! 7 – Quels sont les avantages de laBiomasse ? • La Biomasse se nourrie de CO2, d’eau (qui apporte l’hydrogène) et de minéraux • La biomasse à un énorme avantage sur les autres énergies renouvelable, elle stocke l’Energie … C’est même sa fonction première !!! • Pour les Micro-Algue, le potentiel R&D est énorme, Contrairement à la Biomasse agricole qui stocke l’énergie essentiellement avec l’Amidon, les Micro-Algues Stockent l’énergie avec les Triglycérides (2 fois plus de densité énergétique) • Les Micro-Algues ont dors et déjà un rendement de réduction du CO2 (idem production de matière) beaucoup plus important que la Biomasse agricole. • Les Micro-Algues permettent l’utilisation du carbone émit, capté et stocké (sans passage par l’atmosphère) 8 – En réalité, où est le problème ? TOTAL & CO sont Gros, mais sont tout bonnement des extracteurs de Carbone Hydrogéné … C’est à dire que toute leur intelligence est au service de l’Extraction et de la vente du carbone hydrogéné, en vue de son Oxydation (la combustion qui libère l’énergie) ! … Ils ne veulent pas (officiellement) se poser la question de la possibilité de L’Hydrogénation du carbone (Réduction), car si le carbone peut-être Hydrogéné, …, ils n’ont plus rien à vendre !!! 9 – Quelles solutions proposent TOTAL &CO ? • Extraire du pétrole à des couts de plus en plus important … Prix et Pollution … merci ! • Enfouir le CO2 pour limiter l’effet de serre … à part le captage et stockage tampon, les investissements sont massifs et en pure perte, danger potentiel et perte du carbone … merci !!! • Économiser l’énergie … Tout à fait d’accord, mais à ce niveau, ils n’ont aucune leçon à donner et nous ne les avons pas attendu ! 10 – Existe-t-il une autre solution que la peur et le repli ? OUI à condition … • De réaliser que le CARBONE est une matière noble … qui à plus de valeur que l’Or … • De Conserver le Carbone après la phase d’Oxydation (Captage et stockage tampon du CO2) (véhicules électrique ) (une centrale thermique -charbon/gaz/pétrole-qui capte et stocke ses émissions de CO2 en vue de l’utilisation par les unités d’hydrogénéation … n’émet pas de CO2 …) • De Développer les technologies de Réduction du CO2 (Micro-Algues …) • D’arrêter d’écouter les Extracteurs !!! 11 – Y-a-t-il des limites à la production d’énergie ? • Si le Carbone est jeté, l’énergie est limitée au stocke de carbone restant … • Si le CARBONE est conservé, il peut être utilisé INDÉFINIMENT au sein du couple REDOX – Carbone Hydrogéné/CO2 – La seule limite est l’énergie SOLAIRE – bien plus importante que nos besoins actuels et futurs ! 11 – Que font nos Hommes politiques ? • Ils sont mis en place par TOTAL & CO • Ils écoutent TOTAL & CO • Ils nous parlent de Restriction, d’Enfouissement, de Nuk … • Ils nous parlent d’énergie décarbonée … 13 – Conclusion Depuis la nuit des temps la nature utilise le CARBONE pour organiser la matière, stocker / libérer l’énergie et manifester la vie … les micro-algues sont les premiers être vivants qui se sont développés sur notre planète, elles sont à l’origine de toutes les cellules plus complexes, de tous les Biotopes et tout particulièrement de la qualité actuelle de l’Atmosphère … • pensez-vous vraiment que le CARBONE soit un nuisible ? • pensez-vous que, depuis 4 milliards d’années, la nature ai pu faire fausse route ?
Pas un mot de trop dans ce discours ! Le gars ne prend pas le risque de parler de choses concrètes. C’est vrai que les carburants liquides n’ont pas de concurrence sérieuse actuellement et les remèdes sont encore très contraignants. Il est tout aussi vrai que la crise iranienne (qui est une crise nucléaire, insistons bien sur ce point) , ne fait pas beaucoup de bruit dans la presse et qu’on ne voit aucune mobilisation pour faire baisser l’addiction au pétrole léger. On a surtout attendu que le « prix à la pompe » devienne dissuasif et c’est bien ce qu’il fait… C’est surtout le cas en Europe où le cours de l’euro ne peut plus monter pour compenser le prix du pétrole ce qu’il avait fait en 2008 – tiens tiens – jusqu’à ce qu’une crise mondiale ne divise son prix par 4 en 3 semaines. Tout cela est très joli Docteur , le diagnostic est irréfutable mais où est le pronostic toubib ? Je vais essayer d’aider un peu Prenons le problème de haut puisque c’est la mode Pour avancer sur ce thème : il faut jouer sur les deux tableaux Production et Consommation Pour la production, nous simples mortels sommes bien démunis mais de nombreux projets en France éthanol, ligno-cellulosique thermochimique et biologique (surtout au canada). L’extraordinaire US NAVY, premier consommateur mondial de carburant liquide a promis de passer à 50% de renouvelable en 2025… Passons rapidement sur le jatropha, colza etc.. et attardons nous sur la voie catalytique qui a en outre le mérite de valoriser les emissions de carbone actuelles, Fischer-Tropsch, réaction de Sabatier, hydrogenation …. Pour la consommation , nous sommes les acteurs incontournables, personnellement je brule plutot ma graisse de ventre que du fuel pour faire mes courses en vélo (~2000km et une tonne de vivres par an), puis-je suggérer à tous de faire de même ? allez, ça fait pas mal et c’est bon pour la santé .. bon , moi , c’que j’en dis….
Un jour j’ai vu ce film : THE ROAD Scénario tout à fait possible d’une humanité qui n’aurait pas su prendre le virage…. A télécharger ici :
Parler de la fin du pétrole et des vitales adaptations à mettre en oeuvre, c’est un sujet vraiment secondaire qui n’apporte pas beaucoup de points dans les sondages ni de bulletins dans les urnes. Concentrons nous donc sur les choses vraiment importantes; est-ce que nos steaks sont halal par exemple.
bien lire l’article : « pic de pétrole bon marché… » et le pétrole « moins bon marché » (mais quel est son prix « acceptable » ??? * Récupération dans les « vieux »puits (certains parlent de réserves au moins égales à ce qui a déjà été exploité * Pétroles non conventionnels (prix économique et environnemental !) * Off shore très profond (quelques risques EV, …) * Solutions algales (« pas vraiment encore bon marché ») Sans oublier les progès techniques dans les consommations et, rêvons un peu, les changements de comportements, en commençant par … les plus aberrants (voir l’exempple de Lionel, personnellement, j’utilise plutôt mes pieds…) Comme dirait le grand philosope machin : « Le Peak Oil (bon marché) finira bien par arriver… un jour ».
Je ne sais pas si le gars suis les info énergétique, ou les suis en supprimant les informations « gênantes », mais il semble que le pic pétrolier soit terminé. avec la monté du prix, les hydrocarbures de schistes, de bitumes, off shores, l’optimisation de spuits existants ont fait apparaitre des réserves pour quelques centaines d’années… allez sur « Al Fin Energy » pour avoir un autre son de cloche. en france c’est le concert des lobby malthusianistes et dépressifs, a coup de données tronquées, de déni collectifs, d’oublis heureux. fatiguant de voir comment les croyances collectives sont manipulées. moi aussi jusqu’a récemment je croyais au pic pétrolier (génération anti-gaspi, j’aime pas le pétrole)… et puis zut, j’ai compris que c’était fini… la loi de moore a fait encore une victime. sinon de toute façon, tout va finir à la benne (sauf le pétrole conventionnel pas cher) avec les LENR… rendez vous fin avril. le pétrole finira comme l’avoine et le silex taillé, par un pic de production faute d’utilité, dans 5-20ans. L’expérience historique est que les pics de matières premières ne sont pas causés par une pénurie mais pas un désintérêt. Mais bon religieusement c’est innaceptable de constater que le progrès technologique imprévisible et moralement indécent mène la danse, et pas la très morale pénurie prévisible, qui n’arrive jamais.
Merci de nous réapprendre le principe de la photosynthèse, appris au Lycée. Le principe du pétrole c’est que c’est de l’énergie facile, on fait un trou, on récupère l’huile, on la brule (pour schématiser), je ne sais pas si vous êtes au courant, mais c’est moins simple avec la biomasse, ça demande beaucoup plus de TRAVAIL, et donc c’est plus cher (quoique, vu les prix actuels…) Je ne pense pas que les pétroliers ont voulu nous « cacher ce formidable cycle du carbone » puisque n’importe qui d’un peu scientifique sur les bords connait le principe. Mais ne vous inquiétez pas, même si le carbone est « plus rare que l’or », nous, sur Terre, on n’en manque pas, au contraire.
Effectivement on rejette dans l’atmosphère du carbone qui avait été « capturé » il y a quelques millions d’années via la photosynthèse et la transformation des végétaux en pétrole. Je pense qu’un des risques majeurs de ces rejets est dans l’acidification des océans (acide carbonique) qui pourrait assez rapidement malmener la chaine alimentaire dans le secteur vus les niveaux record que nous atteignons. Le squelette du plancton se dissout dans une eau trop acide ce qui ne contribue pas à sa bonne santé… Le Pick-oil apparait presque comme une chance face à ce type de péril.
…ou quelqu’un vient de poster un lien pour pirater un film ?
Voilà enfin l’énergie pétrole et son lien avec notre mode de vie traités avec une vraie volonté de donner du sens. Quelques commentaires (pas tous…) vont dans ce sens. BRAVO! Je suis un peu inquiet de voir que ces idées un peu beaucoup sombres sont ici rapportées par ceux qui justement devraient essayer à tout prix nous donner confiance dans le pétrole et donc dans le modèle énergetico-économique actuel. C’est leur fond de commerce quand même. Cette confiance dans le pétrole (durabilité des ressources, stabilité des prix) était sacro sainte il y peu. Voilà qu’ils font littéralement voler en éclat le socle sur lequel ils sont assis. Voilà qu’ils disent tout haut comme une évidence intemporelle ce que seuls les écolos hurlaient (bêllaient) dans le désert. Le texte lui même est clairement anxiogène, mais cet effet, calculé ou pas, est largement amplifié quand on voit qu’il émane des grands défenseurs du modèle actuel de consommation du carbonne fossile. Imaginez un peu un patron du nuke français qui viendrait nosu dire que les centrale sont exposées à un réel danger d’accident majeur sur un plan statistique, et que le virage pour y échapper est peut déjà derrière nous, et que le chaos qui découlerait d’une irradiation cataclysmique sur l’axe Rhin Rhone mettrait les démocraties europennes à genou. Le tableau est étrange… Mais le fond reste. Nous savons que le virage est serré et doit être anticipé. ON peut discuter des détails, de la méthode, mais le virage est bien là. Allons nous le négocier, ensemble? Devons nous plutôt « profiter de la vie » en attendant l’ineluctable scénario à la Madmax. « Piratons » à nouveau madmax (ca fera plaisir à Rouget) pour re-voir ce que devient une civilisation décadente qui ne s’habitue pas à la pénurie. Je ne veux pas être catatrophiste. Je retiens qu’il faut être prêt au pire pour construire le meilleur. Sommes nous bien conscients des échénaces et de leurs concéquences : plus de chauffage, plus de méidcament, plus de matérieux de constrcution, plus de transport, et une concurrence pour quelques éléments vitaux exacerbée.
Merci de ne plus insérer de lien vers des films commerciaux à télécharger… Le modérateur
La question n’a jamais été de savoir si on a des alternatives au pétrole ou de leur cout : dans le Passé l’Allemagne a envahi la moitié de l’Europe avec un blocus sur le pétrole et le litre de pétrole coute encore moins cher que le litre d’eau minérale… La question c’est : est-ce qu’on a le temps et les moyens de le faire si on ne prépare pas l’avenir maintenant… Parce que c’est bien gentil de passer à l’algue, au charbon, au gaz, à l’électrique ou même à n’importe quoi d’autres mais toutes ses solutions ne viennent pas des mêmes endroits où on a du pétrole… donc il va falloir changer d’endroit les infrastructures portuaires, en créer d’autre, changer la distribution, les moteurs… Et comme en plus les rentabilités des raffineries tiennent en grande partie sur les dérivés à usage des industries chimiques, il va falloir également adapter la logistique de la totalité de l’industrie pétrochimique ! (juste pour donner idée il y a déjà des problèmes d’appro sur certains dérivés du pétrole depuis que des industries sont passés au gaz aux Etats Unis et ne produisent donc plus de coproduits). Et là force est de constater qu’on continue à s’endetter pour s’acheter du pétrole uniquement pour économiser des clopinettes par rapport aux alternatives, et que le jour où on aura plus les moyens de se payer le pétrole et ben on aura plus ni les moyens d’investir dans les infrastructures qui nous permettront de pouvoir utiliser les alternatives, ni le temps de les mettre en place…
« Le Pick-oil apparait presque comme une chance face à ce type de péril. » Je dirais même qu’il apparait complètement comme une chance… Malheureusement j’ai peur qu’il arrive quand même trop tard, il y a encore beaucoup (trop) de pétrole, gaz et surtout charbon :-S
Pourquoi voir du « Total & co » là dedans ? Faisant partie des initiateurs de cet appel je peux vous dire que ça n’est pas le cas. Note : vous pouvez aussi vous joindre à cet appel sur le site ci dessous :
En vrac : @etienneSolar non le carbone n’est pas plus rare que l’or, heureusement le carbone se forme dans les étoiles ordinaires comme le soleil dés qu’elles commencent à bruler l’hélium. L’or métallique est plus lourd que le fer et ne sera donc jamais synthétisé par notre soleil. Il provient d’anciennes supernovas ou même (selon wiki) de collisions d’étoiles à neutrons !! Heureusement car l’or est bien moins utile que le carbone pour ce qui nous concerne, il n’entre pas dans notre composition. Non, le pétrole n’est pas du CO2 hydrogéné, les alcanes (butane, octane, cétane) sont des chaines parfaites de carbone et d’hydrogène mais pour ce faire, il faut avant tout débarasser le CO2 de son oxygène ce qui consomme au rendement près, la même énergie que celle produite par sa combustion. Le carbone pur n’existe pas dans la nature , son isotope le plus courant est le C12 et il a une furieuse tendance à se lier avec d’autres éléments (oxigène, hydrogène, carbone) ce qui fait de lui l’élément le plus déterminant dans la complexité chimique (environ 70% des molécules complexes « utilisent » le carbone comme une « colle » à atomes) @ chelya Comme d’habitude, ce que vous dites est très pertinent, la timeline nécessaire pour se passer du pétrole dépasse sans doute une vie humaine et on n’a pas la moindre idée de l’impact de sa rarefaction sur l’ensemble des activités humaines @ TOUS Le peak oil devient une notion objective lorsque on le compare à la consommation. Techniquement parlant , le peak oil a commencé avec le développement des BRIC(S) dans les années 2000. J’ai mis le ‘S’ de l’afrique du sud entre parenthèses car ce pays a une histoire très particulière en matière de pétrole (la même que l’allemagne?) Si une épidémie venait à décimer l’humanité dans les années à venir , le peak oil pourrait s’éloigner de plusieurs siècles vers le futur , mais avec les données géopolitiques actuelles, il a commencé en 2006 et le déclin serait pour 2018 selon Shell Quoi qu’on puisse dire , un blackout pétrolier demain matin provoquerait immédiatement une pénurie de nourriture telle que les grandes villes se videraient de leurs habitants demain midi !
Vous pouvez vous joindre à cet appel à travers le site : Mis en place par le collectif ayant initié cette tribune. Note à l’attention d’Enerzine : les copies des URLs de vos articles ne fonctionnent pas comme liens. Par exemple un lien vers votre reprise ajouté sur ASPO Belgique (bloc Actus à gauche), qui ne fonctionne pas : D’autre part pourriez vous svp, ajouter un lien vers la publication originale sur lemonde.fr ainsi que vers le site de la tribune/appel dans votre article ? D’avance merci Yves Trémolet
Se joindre à cet appelVous pouvez vous joindre à cet appel à travers le site : en place par le collectif ayant initié cette tribune.