Les projets d’oléoduc à l’étude au Canada fourniront un pétrole plus polluant que la majorité du pétrole importé d’outre-mer ; C’est ce que révèle une note socio-économique de l’Institut de recherche et d’informations socio-économiques (IRIS) publiée lundi.
Cette note montre également qu’à cause de la production supplémentaire causée par l’ouverture de ces nouvelles voies de transport, le Québec participera activement au dépassement des limites « sécuritaires » de réchauffement climatique.
« On pourrait croire qu’en faisant venir du pétrole d’Alberta ce sera plus écologique parce que c’est plus près que l’Algérie ou en Europe, là où nous nous approvisionnons habituellement. Nos recherches démontrent que ce préjugé est entièrement faux. Si l’on considère l’ensemble de son cycle de vie, le pétrole albertain transporté jusqu’ici par oléoduc sera l’un des plus polluants du monde, 67% plus polluant que celui que nous importons d’Algérie, pays duquel nous importons le plus de pétrole », souligne Renaud Gignac, chercheur-associé à l’IRIS et auteur de la note.
« Non seulement nous ferions un choix plus polluant en optant pour les oléoducs, mais en plus ce serait pour des bénéfices économiques pratiquement imperceptibles. Par exemple, dans le cas du projet de la Ligne 9B d’Enbridge, on parle d’à peine une centaine d’emplois créés à long terme. Pour l’État, cela représente des revenus d’impôt de 6,3M$ par année, soit 0,01% de ses revenus totaux. Rappelons que le réseau d’oléoducs d’Enbridge est responsable de 73 déversements en moyenne par année. C’est très peu de bénéfices pour un prix très lourd », constate Bertrand Schepper, chercheur à l’IRIS et auteur de la note.
La note présente aussi les données de l’Agence internationale de l’énergie à propos de la production énergétique mondiale et de son impact sur les changements climatiques. Les projets d’exploitation des sables bitumineux déjà en construction nous portent à la limite sécuritaire à ne pas franchir de 2°C.
« Alors que nous sommes déjà à cette frontière, l’ouverture d’une nouvelle voie de transport pour le pétrole des sables bitumineux augmentera la production de 300 000 barils par jour. C’est le chemin inverse qu’il faut parcourir si nous voulons éviter les scénarios catastrophiques en matière de changements climatiques. Le Québec, qui en est à préparer sa stratégie énergétique, devrait tout faire pour trouver des alternatives au pétrole, plutôt que d’encourager la production des sables bitumineux. Nous avons une responsabilité collective à prendre ici », rappelle Renaud Gignac.
Projet d’oléoduc de sables bitumineux «Ligne 9B»
"La production de pétrole issu des sables bitumineux de l’Alberta est un secteur économique en pleine expansion qui génère des impacts sociaux et environnementaux significatifs. Alors que l’industrie cherche à faire doubler sa production au cours de la prochaine décennie et à la faire tripler d’ici 2050, deux projets d’oléoducs sont envisagés en territoire québécois afin de contrer l’effet de goulot créé par la saturation des voies actuelles de transport de ce pétrole. L’un de ces projets est celui de la société canadienne Enbridge, qui a annoncé l’an dernier son intention d’inverser le flux de son oléoduc «Ligne 9B» entre North Westover, en Ontario, et Montréal-Est. Ce projet aurait pour conséquence d’acheminer vers le Québec 300000 barils par jour de pétrole issu des sables bitumineux. Dans cette note socio-économique, l’IRIS évalue les impacts sociaux et environnementaux prévisibles de ce projet, de même que ses retombées économiques au Québec."
Consommer du pétrole "d’ici" n’est pas plus écologique
« Il n’est pas rare d’entendre qu’utiliser du pétrole des sables bitumineux pour la consommation courante au Québec serait une option plus sensée au plan environnemental qu’importer
du pétrole d’ailleurs. Selon ce raisonnement, le pétrole de l’Alberta devrait être préféré au pétrole présentement importé d’Afrique du Nord ou d’Europe.
D’abord, il est juste d’affirmer que la majorité du pétrole que consomment les Québecois·es provient d’outre-mer. Une grande partie vient effectivement d’Algérie (28,1 %), de même que du Royaume-Uni (16,1 %), de l’Angola (7,5 %) et, dans une moindre mesure, de la Norvège (4,2%) et du Nigéria (3,6 %). Parmi les territoires du continent américain, TerreNeuve-et-Labrador constitue une source non négligeable de pétrole (11,9%), tout comme le Mexique (5,3%).
Toutefois, une analyse de l’intensité d’émissions de GES des différents types de pétrole importé révèle un tableau plus contrasté. En procédant par analyse du cycle de vie, c’est-à-dire en considérant les émissions rejetées lors des phases de production, de transport et de raffinage (analyse well-to-tank), l’on constate que seul le pétrole importé du Nigéria, représentant moins de 4% de la consommation québécoise, affiche un bilan d’émissions plus lourd que les sables bitumineux canadiens.
Ainsi, le pétrole issu des six plus importantes sources d’importation de pétrole du Québec, qui totalisent de concert 73,1% de la consommation québécoise, est plus propre à produire, à transporter et à raffiner que celui issu des sables bitumineux.
En effet, le pétrole des sables bitumineux compte parmi les plus sales au monde à extraire, ce qui rend ce type d’exploitation «locale» plus polluante que l’importation. Alors que la production d’un baril de pétrole conventionnel algérien, première source d’approvisionnement du Québec, n’émet en moyenne que 79 kg éq. CO2, la production d’un baril de pétrole issu des sables bitumineux engendre des émissions moyennes de 132 kg éq. CO2, soit 67 % plus.. Par conséquent, si l’objectif est de rechercher la source d’approvisionnement la moins polluante, le pétrole des sables bitumineux n’est pas la solution. »
Au vu du descriptif de cet article et ailleurs, dont le tableau fort édifiant des GES, une seule position à adopter: STOP !!! à EnBridge et aux sables bitumineux et aux oléoducs sources de pollutions répétées et DANGEUREUSES !!! STOP !!!! STOP !!!! STOP !!!!!! A+ Salutations Guydegif(91)
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Au vu du descriptif de cet article et ailleurs, dont le tableau fort édifiant des GES, une seule position à adopter: STOP !!! à EnBridge et aux sables bitumineux et aux oléoducs sources de pollutions répétées et DANGEUREUSES !!! STOP !!!! STOP !!!! STOP !!!!!! A+ Salutations Guydegif(91)
Ce n’est pas à cause de cet aléoduc que le pétrole est polluant, mais d’où il vient, des sables bitumineux.
Je plussoie sur Claude b. Non seulement nous ferions un choix plus polluant en optant pour les oléoducs Le graphique 2 qui suit de près cette phrase montre clairement que la part dédiée au transport dans les émissions de GES ne va pas augmenter (je ne qualifie personnellement pas les GES de « polluant ») Le Quebec doit faciliter la construction de cet oléoduc car il permet une consommation « locale » du pétrole. L’alternative est pour le canada de l’exporter vers l’Asie voir plus loin au prix d’une plus grande consommation de ressources pour son transport. Nous devons apprendre à nous blinder contre les raisonnements écologistes si nous voulons éviter le gaspillage et améliorer notre environnement.
Loin de moi l’idée que les analyses de cycle de vie (dans le cas présent sur la partie « extraction », l’oléoduc n’a pas grand chose à voir) ne sont pas un outil interessant. Mais un peu de recul ne peut pas faire de mal pour relativiser les choses.. L’article nous dit que oh scandale « Alors que la production d’un baril de pétrole conventionnel algérien, première source d’approvisionnement du Québec, n’émet en moyenne que 79 kg éq. CO2, la production d’un baril de pétrole issu des sables bitumineux engendre des émissions moyennes de 132 kg éq. CO2, » Donc 53kg/bl de différence, soit enviton 400kg/TEP.Mettons. Alors que la combustion de la dite TEP dégage un peu plus de 3000kg de CO2. Je ne fais pas l’apologie des schistes bitumineux, et les québecois font ce qu’ils veulent, mais peut-être que travailler sur la consommation de produits pétroliers n’est pas idiot, non?
les limite s securitaires du rechauffement climatique ? C est quoi encore cette c**** ? on arrete pas le progres ( dans le ouh fais moi peur)