Un tiers des réserves de pétrole, la moitié des réserves de gaz et plus de 80% des réserves de charbon actuelles à l’échelle mondiale devraient rester enfouis dans le sol et ne pas être utiliser avant 2050 si l’on veut maintenir le réchauffement climatique en dessous des 2°C, selon une étude menée par l’Institut UCL pour les ressources durables.
L’étude financée par le ‘UK Energy Research Center’ et publiée dans Nature, identifie également l’emplacement géographique des réserves existantes qui devraient rester inutiliser et énonce les régions qui risquent de ne pas atteindre la réalisation de l’objectif de limitation des températures à 2°C.
"Tous les politiciens du monde sont d’accord avec l’idée de limiter la hausse des températures sous le cap des deux degrés Celsius", a indiqué l’un des auteurs de l’étude.
Les auteurs montrent que l’écrasante majorité des énormes réserves de charbon en Chine, en Russie et aux États-Unis devrait rester intouchable, ainsi que plus de 260.000 millions de réserves de barils de pétrole au Moyen-Orient, soit l’équivalent de toutes les réserves de pétrole détenus par l’Arabie saoudite. Le Moyen-Orient devrait également laisser plus de 60% de ses réserves de gaz dans le sol.
L’exploitation des ressources d’hydrocarbures dans l’Arctique et toute augmentation de pétrole non conventionnel – l’huile de mauvaise qualité difficile à extraire – sont également jugées incompatibles avec les efforts visant à limiter le changement climatique.
Les chercheurs estiment que la quantité de carbone contenue dans les réserves connues et exploitables de combustibles fossiles représentent environ 3 fois la quantité que la Terre peut absorber sans dépasser le cap du 2°C de réchauffement.
Pour leur étude, les scientifiques ont d’abord mis au point une méthode novatrice pour estimer les quantités, les emplacements et la nature de pétrole, de gaz et des réserves et ressources de charbon dans le monde. Ils ont ensuite utilisé un modèle d’évaluation intégrée pour explorer lesquels d’entre eux, parallèlement aux sources d’énergie à faible émission de carbone, doivent être utilisés jusqu’en 2050 pour répondre aux besoins énergétiques du monde. Le modèle, qui utilise un cadre de modélisation internationalement reconnu, a connu plusieurs améliorations par rapport aux précédents. Le dernier en date permet de fournir une représentation mondiale de la dynamique de la production à long terme et des ressources potentielles de combustibles fossiles.
Prenant l’exemple du Canada, seuls 7,5 milliards de barils de pétrole des sables bitumineux devraient être produits d’ici 2015, soit 15 % des réserves exploitables.
L’auteur principal du rapport, le Dr Christophe McGlade de l’Institut UCL Développement durable a déclaré : "Nous avons maintenant des chiffres concrets sur les quantités et les emplacements des combustibles fossiles qui devraient rester enfouis afin de limiter la hausse de la température à 2°C."
"Les décideurs politiques doivent se rendre compte que leurs appétences à utiliser complètement les combustibles fossiles dans leur pays est tout à fait incompatible avec leurs engagements à tenir l’objectif des 2°C. S’ils veulent développer leurs propres ressources, ils doivent se demander quelles sont les réserves qui doivent rester enfouis pour que le budget carbone ne soit pas dépasser."
"Les entreprises ont dépensé plus de 670 milliards dollars l’année dernière dans la recherche et le développement de nouvelles ressources en combustibles fossiles. Ils devront repenser ces budgets importants si des politiques sont mises en œuvre pour limiter la hausse des températures à 2°C, d’autant plus que de nouvelles découvertes ne peuvent pas conduire à une augmentation de la production globale" a déclaré le professeur Paul Ekins, Co-auteur de l’étude.
"Les investisseurs dans ces entreprises doivent aussi s’interroger sur les dépenses liées à ces budgets. La plus grande attention mondiale sur la politique climatique signifie également que les rendements à long terme des compagnies pétrolières sont de plus en plus risqués pour les investisseurs. Je m’attends à des investisseurs prudents dans le domaine de l’énergie, qui se déplaceront de plus en plus vers des sources d’énergie à faibles émissions de carbone".
Voilà une étude de plus, encore plus précise, encore plus facile à comprendre que les précédentes… Et des conclusions toujours aussi simples… Normalement il n’y a pas à tortiller… ça sent le crâmé pourtant… les politiciens sont de plus en plus nombreux à dire qu’ils n’ont pas été « élus » pour limiter la hausse du réchauffement de l’atmosphère à 2C°… Une bonne journée s’annonce quoi… 15C°, un 16 janvier… au moins on aura plus jamais froid pour faire les soldes!
Les conclusions de l’UCL (qui rejoignent les miennes) sont totalement opposées aux discours politiques ambiants du monde développé. Il est un fait que l’on voit s’opposer deux conceptions fondamentalement différentes: – d’un coté, le monde développé, qui pense : « nous sommes assez développés comme cela » et qui dit « le monde ne doit plus se développer avec les énergies fossiles » (voir le message de l’UCL). de l’autre, le monde dit en développement (les BRICS, Brésil, Russie, Inde, Chine et Afrique du Sud) qui n’a certainement pas l’intention de stopper son développement à base d’énergies fossiles). Le jeu consiste à déclarer qu’il faut laisser les énergies fossiles dans le sol où elles sont. La réalité consiste à mettre les pays développés en situation d’arrêter leur développement afin que les pays en développement puissent utiliser les énergies fossiles à leur place. L’ONU, et ses organismes comme le GIEC participe activement au jeu. (Rappelons que de par ses règles de fonctionnement, l’ONU est complètement aux mains des pays en développement). L’avenir risque d’être plutôt cauchemardesque…
J’aimerai bien connaitre la méthode qui leur a permis de quantifier les réserves de pétrole et de gaz. Pour le charbon c’est facile, pour les hydrocarbures toutes les infos communiquées par les Cies de Pétroles sont fausses soit par excés – pour augmenter les cours de bourse – soit par défaut pour ne pas augmenter le prix des royalties payées à l’Etat concerné. Les géologues se battent depuis des années sur le Peak Oil et là brutalement on sait combien de réserves existent. Même si j’aimerai bien que soit pris en compte par les politiques le réchauffement climatique permettez moi d’en douter car ils sont tous inféodés aux Majors du pétrole. Croyez vous que les dictateurs du Kasakhstan,Ouzbekistan et autres vont réduire leurs revenus? Faut pas rêver!
Ca me désespère de lire que le monde se résume à des jeux de pouvoir entre riches et Brics. Personne ne se lève le matin en se disant « comment je vais dominer le monde aujourd’hui? » , ça n’a aucun sens, les dirigeants des pays riches sont eux mêmes assez riches pour ne plus voir les choses de cette façon. Et ça me déserpère aussi de lire dans l’article que l’énergie mondiale se résume à une comptabilité de ce qu’on peut consommer ou pas. D’abord, toutes ces questions de peak oil, de prix des fossiles et de CO2 portent exclusivement sur le débit. Parler en volume (33%, 80%) n’a donc aucun sens. Enfin ça me chagrine qu’on puisse à ce point focaliser sur des notionsqu’on ne peut pas contrôler alors qu’on a la possibilité de contrôler l’évolution des techniques. Vous ne pouvez pas renoncer à l’automobile, pas plus qu’à vous chauffer en hiver. L’automobile fait vivre la France en tant qu’industrie mais aussi parce qu’elle permet à beaucoup de gens d’aller bosser le matin. Les solutions qu’on a adopté dans l’urgence d’un pétrole à 150$ ne sont pas les mêmes en Suède qu’en Espagne. En partie parce qu’on les a adoptées en catastrophe, en partie parce que ces solutions ne résistent pas à un pétrole à 50$. Pourtant la baisse des prix fossiles est une étape inéluctable sur le chemin du sevrage à notre dépendance. Les décisions prises doivent donc être suffisemment solides pour résister aux sirènes d’un pétrole à 30$ .. Grosso modo, le monde investit 350md$ par an dans les renouvelables, les véhicules hydrogène coutent 45 keuros et on sait qu’ils vont baisser de moitié d’ici 2025. Comme l’hydrogène apporte des nouvelles fonctionnalités, (silence, 0 pollution, rendement, …) on peut prédire que les émergents auront , eux aussi , envie de passer à l’hydrogène lorsque les prix seront compatibles avec leur niveaux de vie.. Ils peuvent donc « émerger » à leur rythme, sans forcer la marche comme en Chine où le communisme avait empèché tout développement jusqu’à Deng Xiao Ping Il n’y a pas beaucoup d’alternative à cette progression mais on a beaucoup de chance d’avoir la solution alors qu’on n’avait rien 10 ans plus tôt, quand le pétrole a commencé à devenir cher. A l’époque, c’était la Chine qui tirait la consommation vers le haut mais que de chemin parcouru depuis ! Le réchauffement climatique est un vrai problème, les guerres de l’énergie également mais maintenant on a des outils pour faire face alors il serait bon d’arrèter de se morfondre et de les exploiter
le seul moyen de laisser des combustibles dans le sol est de produire de l’énergie (en grosse quantités) moins chère qu’avec du charbon. Le seul problème, c’est que si vous avez des réserves de pétrole/charbon dans votre jardin, vous avez tout intérêt à les extraire et les vendre avant qu’une énergie alternative (ou nucléaire…) le rende votre stock sans valeur. Et paradoxalement, pendant ce temps, le prix de l’énergie baisse au lieu de monter comme on s’y attendrait, ce qui retarde encore le moment de la « transitaion énergiétique » … C’est l’argument d’ Ivar Ekeland dans « Le pétrole sera-t-il bradé ?« , Pour la Science No 356, juin 2007, que je résume ici
désolé, le dernier paragraphe copié collé est illisible. Il fallait lire: C’est l’argument d’ Ivar Ekeland dans « Le pétrole sera-t-il bradé ?« , Pour la Science No 356, juin 2007 que je résume ici:
… surtout si ceux qui préfèrent utiliser les discussions sur l’énergie pour leurs propres combats personnels « verts », plafonner des énergies décarbonées, et contribuer à vider les réserves des autres…
Les discussions ne sont pas « utilisables » et les opinions ne sont pas des « combats ».. faudrait redescendre sur terre.. Votre graphique est interessant mais pourquoi ai-je l’impression que vous aimeriez lui faire dire ce qu’il ne dit pas… ? La réalité est loin des débats d’opinion et rend souvent philosophe. Peut-être votre « combat » consiste-t-il uniquement à dénigrer les EnR, peut-être pas .. mais dans le vrai monde le combat des EnR contre les autre technos (notamment nuke) n’existe pas. Il n’existe que dans la tête de quelques intervenants sur forum qui se donnent un rôle d’une importance complètement ridicule. Ce qui est réel , c’est que l’énergie s’est métamorphosée depuis 15 ans avec l’arrivée de nouvelles techniques très différentes des précédentes. L’essentiel de ce changements n’est pas visible dans les chiffres de production qui ne reflètent que les investissements vieux d’au moins 30 ans. Pourtant Linky sera déployé à grande échelle et va sans doute résoudre (définitivement?) les histoires de pic de 19:00h et autres aberrations du réseau électrique portant sur des durées inférieures à 2 heures par jour. La Chine a installé 7 GW de PV au Q42014 , ils sont sur un trend de 28 GWc par an ! , les états unis dépassent les 10GWc/an et mondialement on dépasse les 50GWc soit un rythme de croissance qui double tous les 4 ans ! Il faut quand même que les forumers comprennent un jour que ni leurs plus belles phrases ou graphes ou arguments ne changeront un iota à cette progression qui repose plus sur le droit foncier des pays riches que sur des décisions politiques.. Même si lionel_fr écrivait contre toute attente : « D’accord O.rage, je me suis trompé, vous aviez raison depuis toujours, j’aurais mieux fait de vous écouter », voulez vous nous expliquer en quoi ça changerait l’affectation de ne serait-ce qu’un petit watt ? Rien, nada, ça ne changerait rien du tout. Les trends actuels sont justifiés et la R&D de ces 15 dernières années va parler sur vos graphiques d’ici 10 ans.. vous la verrez modifier les couleurs des rampes sans pouvoir rien y faire !
La « catastrophe écologique d’une ampleur dramatique, si on continue, nous tombera dessus, comme cela s’est produit il y a 55 millions d’années spontanément, juste en dégageant le méthane du fond des mers, 10 fois plus de CO2, plus de 15°C en plus, plus de glaces aux pôles, et les mers 60m plus hautes !! Pas besoin de lire le GIEC, la géologie et wikipedia suffisent pour prouver cette certitude !! 2014 est l’année la plus chaude depuis des siècles !! Vers 1973 nos nucléocrates prédisaient la fin du pétrole avant l’an 2000 pour justifier toutes nos centrales nucléaires !! Un pur mensonge ! On ne va pas manquer de combustibles, car sous notre terre, la vie a accumulé sur 600millions d’années des combustibles carbonés en quantités capables de bruler bien plus que tout l’oxygène que nous respirons !! La vie renouvelle cet oxygène tous les 200milles années environ en stockant sous terre autant d’atomes de Carbone que de molécules d’oxygène dans notre air !! Il n’y aura pas de pic pétrolier ou de combustibles !!! combustibles à gogo pour bruler tout l’oxygène respirable !! Cette vie renouvelle tout cet oxygène respirable tous les 200000 ans environ et donc stocke du carbone sous terre à la même cadence depuis 600 millions d’années de vie multicellulaire !! La vie terrestre a donc stocké sous terre en carbone combustible 3000fois (600/0,2) de quoi bruler tout l’oxygène respiré de notre atmosphère !! Donc avec certitude, même avec beaucoup de recyclage du carbone, il reste sous terre largement de quoi bruler tout l’oxygène en créant 100% de CO2 à la place !! Il est effarant que cette évidence biologique et géologique soit ignorée !!
Une solution simple fonctionnelle sans aucune inconnue technologique majeure pour ne plus faire de cO2 Sans aucune pompe à chaleur, on peut se chauffer en conservant la chaleur solaire sur les toits en été, sous terre, pour se chauffer l’hiver, comme fonctionnel depuis 2007 à ww w.dlsc.ca expliqué sur http :// fr.wikipedia.org/wiki/Communaut_solaire_de_Drake_Landing chauffage solaire de l’été pour l’hiver à 1000m d »altitude et des -30°C en hiver !! A l’usage c’est gratuit, perpétuel, sans la moindre pollution, pas même de pompe à chaleur à énergie nucléaire, très utilisée en France. Cela ressemble à une géothermie solaire, mais c’est plutôt la forte chaleur solaire d’été stockée sur 4 à 6 mois à faible profondeur sous terre géothermiquement, avec juste des fins tuyaux enfilés sous terre à 2 m de distance. La principale différence est qu’au lieu de refroidir la terre (de 10°C à 0°C environ) en hiver avec une pompe à chaleur, on chauffe la terre en été (50°C) avec des capteurs solaires pas chers ( simples tuyaux sous membranes transparentes ), pour utiliser cette chaleur conservée dans la terre pour se chauffer en hiver avec échangeur sans aucune pompe à chaleur. Il est absurde d’ignorer cette solution de chauffage, gratuite, sans aucun CO2 ou pollution nucléaire, inusable, car sans aucune pompe à chaleur à durée de vie finie et à électricité nucléaire, utilisable sur des vieilles maisons impossibles à reconstruire, juste avec la surface suffisantes de capteurs solaires sur les toits, garages et parkings. Les professionnels sont bien placés pour la développer et l’adapter en France, mais ils semblent l’ignorer totalement, alors que les forages sont similaires. Un installateur m’a posé une pompe à chaleur Daikin avec un fluide frigorifique devenu obsolète 3ans après, introuvable et interdit et donc ma pompe à chaleur est bonne à la casse en devant la payer complètement de nouveau !!! Aussi je refuse les pompes à chaleur qui sont des pompes à fric, à changer souvent, en plus d’être des pompes à énergie nucléaire, jusqu’au prochain Fukushima en France, inévitable tôt ou tard, vidant toute une région inhabitable, où alors il n’y aura plus d’électricité du tout pour se chauffer !! Le solaire thermique peut être conservé sur des mois en terre avec un simple tuyau plastique pas cher (30€ les 100m ) enfilé dans la terre, tous les 2m (100m2=10×10 avec 5×5=25 tuyaux fins enfilés à 12m de profondeur tous les 2m ) Le même type de tuyau noir sur le toit sous un plastique en été va chauffer cette terre qui redonne sa chaleur en hiver dans un tuyau dans la maison, dans un échangeur usuel. On peut faire plus simple qu’à dlsc.ca ou pour une serre https ://intraweb.stockton.edu/eyos/energy_studies/content/docs/FINAL_PAPERS/4A-2.pdf sans stockage dans un tampon d’eau. voir : en .wiki pedia.org/wiki/Seasonal_thermal_energy_storage complètement ignoré par la France nucléaire. Au lieu de pompe à chaleur on utilise de simples circulateurs et thermostats. Je ne fais que mentionner ce qui existe et fonctionne. Le principe est très ancien, car les romains, d’il y a 2000ans, conservaient la glace de l’hiver pour l’été, sans aucune consommation d’énergie ni CO2, dans des caves en terre. On peut climatiser ainsi sans énergie avec le froid de l’hiver conservé pour l’été, aussi !! Le solaire à concentration ou avec tour solaire peut être conservé sous terre (des centaines de degrés ) comme renouvellement de géothermie profonde qui autrement s »épuise irrémédiablement !!! Cela permet d’avoir une énergie électrique solaire fonctionnant 24h sur 24 et 365 jours par an, sans inconnue technologique (la géothermie et le solaire à concentration fonctionnent bien ) en combinant les deux, solaire à concentration et stockage souterrain un peu profond !! Il est effarant qu’aucun projet même simple ne combine les deux.alors que c’est une source d’énergie renouvelable sans aucun problème d’intermittence contrairement au photovoltaïque ou le vent et sans aucune inconnue technologique majeure..
La vie renouvelle tout cet oxygène respirable,tous les 200000 ans environ … Quelles sont les sources de cette affirmation péremptoire ? Prouvez le !!! Donnez des liens crédibles !!! D’autre part,à 2 % de CO2 dans l’air, l’amplitude respiratoire augmente. À 4 %, la fréquence respiratoire s’accélère. À 10 %, peuvent apparaître des troubles visuels, des tremblements et des sueurs. À 15 %, c’est la perte de connaissance brutale. À 25 %, un arrêt respiratoire entraîne le décès. L’inhalation de dioxyde de carbone concentré entraine un blocage de la ventilation, parfois décrit comme une violente sensation d’étranglement, un souffle coupé, une détresse respiratoire ou encore une oppression thoracique, pouvant rapidement mener au décès si l’exposition est prolongée. Bien avant d’atteindre un taux de concentration mortelle,on aura arreté de produire du dioxyde de carbone car la gêne respiratoire sera devenue insupportable,et il sera strictement interdit d’en produire dans le monde entier à partir du moment où la respiration commencerait à être,ne serait ce qu’un petit peu menacée,sans oublier qu’en plus,ça risque de chauffer suffisament à l’echelle planétaire avant même que se pose la question de la gêne respiratoire. Bon,maintenant, c’est vrai qu’il y a suffisament de carbone fossile en réserve pour menacer,non seulement sur le plan du réchauffage planétaire,mais aussi après cette étape,pouvoir en arriver à une vraie gêne respiratoire,et là plus personne n’aurait le droit de bruler du carbone fossile et même pas du carbone renouvellable d’ailleurs.Et on serait obliger d’en arriver à enfouir du CO2 atmosphérique avec des énergies nucléaires et renouvellables pour faire chuter le taux de CO2,ça couterait très cher et serait payé par un énorme impot mondial auquel personne ne pourrait échapper. Donc avant d’en arriver à ces horreurs,il serait temps de passer,doucement,progressivement mais surement aux énergies décarbonnées,renouvellables et nucléaires. Dont acte !!
Je rends grâce à la comptabilité carbone que vous faîtes qui témoigne de votre intéret pour la science. Par contre votre calcul est faux de 5 puissances de 10 massique. Cela rend votre conclusion caducque. Ca ne se devine pas et encore une fois : j’apprécie votre démarche mais elle s’appuie sur de mauvaises bases. L’oxygène et le carbone sont deux éléments issus de « petites » étoiles qui ont terminé leur vie avant l’apparition du soleil il y a plus de 4.5 milliards d’années L’écrasante majorité des atomes C et O ont été « métabolisées » dans le disque protosolaire sous forme de roches : les carbonates. Ces carbonates « dégazent » lors d’éruptions volcaniques – la terre n’était qu’une boule de lave à l’origine – produisant du CO2 en quantité supérieure à ce que l’atmosphère peut contenir. Ensuite seulement les cyanobactéries et la photosynthèse font l’ultime séparation du CO2 qui nous permet aujourd’hui de respirer. Vu comment vous tournez votre explication, on a l’impression que la vie a fait l’équilibre de l’atmosphère, même si ce n’est pas 100% faux, c’est oublier que les phénomènes géophysiques portent sur des quantités très supérieures à ce que la vie pourra jamais produire. J’évalue grossièrement un facteur 150 000 entre les deux ce qui est évidemment énorme. Vous ne parlez que d’un cent-millieme de l’atmosphère et vous oubliez les phénomènes cosmiques, y compris le vent solaire.. Ou dit autrement, pour une tonne de carbone sédimenté d’origine biologique, le sous sol contient 150 000 tonnes de carbonate de calcium d’origine minérale. Mon calcul est très approx. mais c’est juste pour donner un aperçu En lisant wikipedia je constate sur le premier schema qu’il y a moins de 3000 Gt C dans la biosphère pour environ 30 millions de Gt dans la lithosphère (sous sol) Je vous conseille la lecture de cette page
inutile d’essayer de vous mentir, sans les subventions européennes et la déréglementation de la gestion des déchets, et sa croissance intégralement liée aux réserves de charbon chinoises, le PV c’est une pure perte, même avec une taxe carbone à 50€, et même par rapport au charbon. C’est ça les faits. Pas la peine de faire croire que le PV c’est utile parce qu’il y a un marché, c’est pareil que pour l’homéopathie, c’est mignion mais c’est comme votre langue de bois de 50 lignes basé sur des tournures de VRPs : ça sert à rien. Mais j’accepte vos excuses, ce n’est pas vous qui parlez mais votre frigo. Espérons juste que vous n’y entendrez pas les victimes de vos choix.
Attention, la comptabilité carbone dont vous parlez,celle qui dit que: « La vie renouvelle tout cet oxygène respirable tous les 200000 ans environ et donc stocke du carbone sous terre à la même cadence depuis 600 millions d’années de vie multicellulaire !! La vie terrestre a donc stocké sous terre en carbone combustible 3000fois (600/0,2) de quoi bruler tout l’oxygène respiré de notre atmosphère !! Donc avec certitude, même avec beaucoup de recyclage du carbone, il reste sous terre largement de quoi bruler tout l’oxygène en créant 100% de CO2 à la place !! » .] C’est celle du dénomé: « étéhiver » . Pas la mienne . Relisez mieux nos 2 posts pour comparer . Moi, j’explique,surtout,avec des chiffres(sur la toxicité du co2), que bien avant que le CO2 n’atteigne des valeurs de toxicité mortelle,on aura arreté d’en produire, Relisez mieux les 2 posts attentivement et comparez !!
Pardon geox, je me suis effectivement trompé, c’était étéhiver O.rage Ok le pv est subventionné depuis 10ans durant lesquels son coût a été divisé par 12. On prévoit que son prix chutera encore d’un facteur 7 dans les 10ans à venir. So what ? Compte tenu du nombre de pays qui subventionnent le pv, il est quand même difficile de tous les traiter d’idiots. Maintenant, les subventions ont divisé leur montant par 5 et le cout est devenu raisonnable. Pas besoin d’avoir fait math sup’ pour le voir, pas la peine de montrer des courbes historiques .. encore une fois tout ce que vous publiez ne montre que la situation 10 à 30 ans avant l’année des totaux. Cette question ne mérite pas une polémique de plus.. Vous ne pouvez pas réécrire l’histoire. D’autant plus que le nuke français s’exporte aussi mal que le PV s’exporte bien, Areva va aussi mal que first solar va bien .. On peut aussi parler des pays producteurs de pétrole qui sont obligés de vendre leurs barils à 3$ pour leur production electrique , résultat : le pv est interessant pour eux que le baril coute 30$ ou 100$ n’y cahnge rien. Tesla aussi substitue du courant PV à du pétrole et tout cela croît de 20% par an en moyenne Je me demande ce que vous espérez …. Contrarier la progression du PV est impossible, ni en europe, ni ailleurs Le PV sera la première source d’énergie mondiale quoi que vous fassiez, rien au monde ne peut l’empècher
@Lionel-fr Le PV ne produit que de l’électricité, ne produit pas la nuit et produit en France l’équivalent de 1000 heures par an en équivalent pleine puissance (sur 8760, soit un facteur de charge moyen de 11 %), et environ 8 fois plus à Paris le jour du solstice d’été que le jour du solstice d’hiver. Il est donc extrêmement variable aussi bien pendant le jour, et même d’un jour à l’autre à cause des nuages, que d’une saison à l’autre. Comment faites-vous pour résoudre ce problème sans l’utilisation d’autres sources d’énergie?
Merci de me faire porter un tel poids.. Votre énoncé ressemble à armaggedon : si on n’utilise plus d’autre source d’énergie, l’économie mondiale est HS. La conversion d’environ 40% de la consommation d’énergie mondiale vers le solaire est nécessairement lente et progressive. Sinon il n’y aurait plus de système financier pour construire faire tourner les usines de PV ! Ensuite, je ne suis pas l’envoyé de dieu sur terre pour guider l’humanité, je suis un simple mortel qui utilise internet comme vous quoique peut être avec quelques subtiles différences. Tout ça pour dire : je sais comment couvrir ma consommation, par extension celle de mes voisins et amis. J’ai aussi des opinions tranchées sur le marché de l’énergie, y compris mondial mais je suis surtout un opportuniste qui va tout mettre en oeuvre pour améliorer mon sort, comme tout le monde quoi… L’évolution des EnR depuis 6-7 ans mêne irrémédiablement au remplacement progressif d’une partie du parc énergétique existant, beaucoup le contestent, mais c’est un fait qui ne peut être contrarié que par un retournement de situation, ce n’est pas l’inverse Pour le stockage, faites votre choix : batteries sodium, supercapacités, chaleur locale (ballon ecs), évidemment hydrogène .. Votre question est tournée de façon à me faire dire que j’ai la solution à tout , non ! la solution est dans tous ces développement qui aboutiront tous si on ne les empèche pas. Je ne vais donc pas en favoriser un qui empècherait les autres Ce n’est pas à moi de désigner les prochains rois du pétrole, monopoles, riches et pauvres. Si vous croyez que je vais vous donner la solution miracle c’est soit que votre QI est faible, soit que vous avez vous même une idée derrière la tête, je penche pour la seconde solution Je penche aussi pour l’hydrogène, ce n’est que mon avis..
« …Le PV ne produit que de l’électricité… » Vrai pour le PV, mais faux….. si on considère le solaire dans son ensemble, avec le thermique – qui peut aussi faire du ‘jus’, – on peut faire aussi de la chaleur, comme mon chauffe eau ‘hybride’ nucléo-solaire le fait depuis 10 ans pour me donner 50% de mon eau chaude, même en Bretagne ! « …..ne produit pas la nuit…. » FAUX.. ! Le PV (et le solaire thermique) fait TOUJOURS de l’électricité QUELQUE PART, car le soleil ne se couche jamais (et qu’on dise aussi en passant que le vent dans un moindre degrés a aussi cette même qualité de ‘continuité’ pan-géographique – foisonnement ) et comme il est question ici de son potentiel MONDIAL (il faut savoir regarder un peu plus loin que le bout d son jardin.. !), les possibilités futures de distribution loin des centres de production (que nous avons souvent évoquer ici – Supergrid, interconnections etc), font qu’il aura une place ‘non négligeable’ dans le ‘mix’ électrogène future. Comme vers 17hr ce soir, quand nous en France on commence à plonger dans le noir, une grande partie de l’Afrique, en plein soleil aurai pu faire non seulement son propre ‘jus’ mais aurait pu nous exporter ses excédents : Et comme le soleil, comme le vent d’ailleurs ne se sont ni les ‘armes de guerre’, ni vraiment géopolitiquement sensibles, ie : quasi universelle, on n’aura pas à se bagarrer pour avoir son ‘part du gâteau’, ni à débattre en long et en large sur le bien fondé ou non de laisser une parti de la ressource ‘en terre’,… car ils sont en l’air justement….à prendre ou à laisser…..par tout le monde….pour tout le monde…partout dans le monde…. trimtab
La question de l’intermittence ne se limite pas à l’installation de lignes HVDC d’Est en Ouest. Et le transport d’énergie ne se limite pas à des câbles de cuivre hyper synchrones. J’admets que le transport par ce type de câbles est une technologie parfaitement maîtrisée actuellement et contrairement aux autres technologies, celle-ci est aussi ancienne que le réseau lui même. Il n’empèche : Les annonces sur l’electrolyse sous pression sont aussi encourageantes qu’édifiantes, notamment concernant leurs auteurs : Honda, CEA, Siemens, Air Liquide.. pas des petits joueurs.. On apprend que l’électrlyse selon le CEA se fait avec des matériaux communs et 90% de rendement (supérieur aux STEPs) Bon , vous croyez qu’ils font ça pour tuer le temps ? Votre discussion dit qu’on peut transporter du courant , ailleurs on parle de le stocker .. Mais on va faire les deux , et avec une seule technologie Je vous laisse deviner laquelle .. Reste que lorsque la production EnR devra vraiment être stockée, les véhicules hydrogène seront déjà nombreux sur les routes Et au fait : la semaine dernière, l’éolien allemand et français ont fait un recort de production , on est quand même arrivé à 32GW en allemagne, je n’avais jamais vu ça..
C’est de l’arrogance de croire qu’en 150 ans d’industrialisation nous avons changé le climat ! Spécialiste reconnu des avalanches, le Suisse Werner Munter planche nuit et jour depuis trois ans sur le réchauffement climatique. Et, pour lui, l’homme n’y est pour rien ! Il y a une semaine, le Groupe d’experts Intergouvernemental sur l’Évolution du climat (GIEC) pointait une nouvelle fois d’un doigt accusateur l’homme et le CO² qu’il produit comme principaux coupables du réchauffement climatique. Pour Werner Munter, spécialiste mondialement reconnu des avalanches, qui se penche compulsivement sur le phénomène depuis trois ans, « ces gens sont des imbéciles qui répètent en boucle des bêtises, le savent et sont payés pour ! » Le Bernois nous a longuement reçus dans son appartement d’Arolla (VS) pour étayer ces accusations entre une tranche de viande séchée et deux verres de Cornalin. Son diagnostic climatosceptique, loin d’être celui d’un hurluberlu, est partagé par d’éminents scientifiques dont deux Prix Nobel. Il nous l’explique. Vous affirmez que l’homme n’a rien à voir avec le réchauffement. Pourquoi ? Précisons tout d’abord que je ne conteste pas le réchauffement lui-même. Je l’ai d’ailleurs constaté en tant que guide de montagne en voyant les glaciers reculer. Celui qui nous fait face par exemple a perdu 100 m depuis que j’ai acheté cet appart en 1989. En 2005, le pilier Bonatti des Drus s’est effondré à cause du réchauffement du permafrost. Ce que je remets en cause, ce sont les causes de ce réchauffement. Elles n’ont rien à voir avec l’homme ou avec le CO² comme on nous le serine. Je suis arrivé à cette conclusion pour trois raisons. Quelles sont ces raisons ? La première, c’est tout simplement l’analyse des données climatiques reconstituées sur des millions d’années. Rien que dans les 10000 dernières années, il y a eu cinq pics de températures comparables à celui que nous vivons. Ces optima correspondent à des cycles naturels. Au Moyen Âge, il était par exemple possible d’aller en vallée d’Aoste depuis Arolla avec les troupeaux car le glacier n’existait plus. Lors des deux premiers optima, le Sahara était une savane avec des lacs, des arbres et des éléphants. Avant cela, pendant des centaines de milliers d’années, il a fait plus chaud qu’aujourd’hui. Et parfois jusqu’à 7 degrés plus chaud ! Or le GIEC se concentre sur les 150 dernières années. Autant dire qu’il regarde autour de son nombril. Les reconstructions paléoclimatiques montrent aussi que, pendant des centaines de millions d’années, il n’y a pas eu de corrélations entre le CO² dans l’atmosphère et la température sur terre. Votre second argument ? La concentration de CO² – qui est, soit dit en passant, un gaz vital et non pas un poison – dans l’atmosphère est négligeable. Il y en a un peu moins de 0,5‰ dans l’atmosphère, et au maximum 5% de cette quantité est imputable à l’homme. Pour un million de molécules d’air, il y a seulement 20 molécules de CO² produites par l’homme. Et chaque année, notre industrialisation rajoute 4 molécules de CO² pour chaque million de molécules d’air, mais la moitié est absorbée par les océans et les plantes. Et on veut nous faire croire que cette infime proportion due à l’homme est une catastrophe ? J’ai beaucoup de peine à le croire (rires). Pourquoi, dès lors, la thèse officielle fait quasi consensus ? Vos collègues scientifiques ne sont pas tous des imbéciles ! Ces théories visent à nous culpabiliser. Quand des scientifiques comme ceux du GIEC disent qu’ils veulent sauver la planète, je dis qu’ils ne sont pas crédibles. Ils mentent pour préserver des intérêts économiques dont les leurs. Car il y a tout un business derrière la lutte contre le réchauffement. Il y a une volonté de faire peur aux gens par exemple en dramatisant la montée des océans, alors que ceux-ci ne s’élèvent que de 2 à 3 mm par an ! C’est aussi une manipulation intellectuelle de parler de CO² en tonnes plutôt qu’en proportion. Des tonnes, ça impressionne, mais rappelons que l’atmosphère pèse 5 000 000 000 000 000 tonnes (5 millions de milliards de tonnes… soit 5 x 1015) ! Votre dernier argument est que la thèse officielle contredit les lois de la physique. C’est-à-dire ? Celle de la thermodynamique en particulier. Pour faire simple : la terre fait 15°C en moyenne. L’atmosphère censément polluée de CO² est grosso modo à -30°C à 10 km d’altitude. Qu’elle réchauffe la Terre qui est bien plus chaude qu’elle est une aberration. La thermodynamique nous dit que la chaleur va toujours vers le froid et jamais dans le sens inverse, ce qui correspond à notre expérience quotidienne. Alors, au final, comment expliquez-vous ce fichu réchauffement ? Je n’ai pas de réponse car trop de facteurs entrent en jeu. Par contre, j’ai des hypothèses. Je soupçonne par exemple les variations de l’intensité du rayonnement solaire – qui répondent à des cycles – de jouer un rôle central, tout comme les processus nucléaires complexes et méconnus qui sont à l’œuvre au centre de notre Terre. Quoi qu’il en soit, c’est de l’arrogance de croire qu’en 150 ans d’industrialisation nous avons changé le climat. La nature est bien plus forte que l’homme, nous ne sommes pas les maitres de la Terre ! Source : Werner Munter
C’est de l’arrogance de croire qu’en 150 ans d’industrialisation nous avons changé le climat ! Spécialiste reconnu des avalanches, le Suisse Werner Munter planche nuit et jour depuis trois ans sur le réchauffement climatique. Et, pour lui, l’homme n’y est pour rien ! Il y a une semaine, le Groupe d’experts Intergouvernemental sur l’Évolution du climat (GIEC) pointait une nouvelle fois d’un doigt accusateur l’homme et le CO² qu’il produit comme principaux coupables du réchauffement climatique. Pour Werner Munter, spécialiste mondialement reconnu des avalanches, qui se penche compulsivement sur le phénomène depuis trois ans, « ces gens sont des imbéciles qui répètent en boucle des bêtises, le savent et sont payés pour ! » Le Bernois nous a longuement reçus dans son appartement d’Arolla (VS) pour étayer ces accusations entre une tranche de viande séchée et deux verres de Cornalin. Son diagnostic climatosceptique, loin d’être celui d’un hurluberlu, est partagé par d’éminents scientifiques dont deux Prix Nobel. Il nous l’explique. Vous affirmez que l’homme n’a rien à voir avec le réchauffement. Pourquoi ? Précisons tout d’abord que je ne conteste pas le réchauffement lui-même. Je l’ai d’ailleurs constaté en tant que guide de montagne en voyant les glaciers reculer. Celui qui nous fait face par exemple a perdu 100 m depuis que j’ai acheté cet appart en 1989. En 2005, le pilier Bonatti des Drus s’est effondré à cause du réchauffement du permafrost. Ce que je remets en cause, ce sont les causes de ce réchauffement. Elles n’ont rien à voir avec l’homme ou avec le CO² comme on nous le serine. Je suis arrivé à cette conclusion pour trois raisons. Quelles sont ces raisons ? La première, c’est tout simplement l’analyse des données climatiques reconstituées sur des millions d’années. Rien que dans les 10000 dernières années, il y a eu cinq pics de températures comparables à celui que nous vivons. Ces optima correspondent à des cycles naturels. Au Moyen Âge, il était par exemple possible d’aller en vallée d’Aoste depuis Arolla avec les troupeaux car le glacier n’existait plus. Lors des deux premiers optima, le Sahara était une savane avec des lacs, des arbres et des éléphants. Avant cela, pendant des centaines de milliers d’années, il a fait plus chaud qu’aujourd’hui. Et parfois jusqu’à 7 degrés plus chaud ! Or le GIEC se concentre sur les 150 dernières années. Autant dire qu’il regarde autour de son nombril. Les reconstructions paléoclimatiques montrent aussi que, pendant des centaines de millions d’années, il n’y a pas eu de corrélations entre le CO² dans l’atmosphère et la température sur terre. Votre second argument ? La concentration de CO² – qui est, soit dit en passant, un gaz vital et non pas un poison – dans l’atmosphère est négligeable. Il y en a un peu moins de 0,5‰ dans l’atmosphère, et au maximum 5% de cette quantité est imputable à l’homme. Pour un million de molécules d’air, il y a seulement 20 molécules de CO² produites par l’homme. Et chaque année, notre industrialisation rajoute 4 molécules de CO² pour chaque million de molécules d’air, mais la moitié est absorbée par les océans et les plantes. Et on veut nous faire croire que cette infime proportion due à l’homme est une catastrophe ? J’ai beaucoup de peine à le croire (rires). Pourquoi, dès lors, la thèse officielle fait quasi consensus ? Vos collègues scientifiques ne sont pas tous des imbéciles ! Ces théories visent à nous culpabiliser. Quand des scientifiques comme ceux du GIEC disent qu’ils veulent sauver la planète, je dis qu’ils ne sont pas crédibles. Ils mentent pour préserver des intérêts économiques dont les leurs. Car il y a tout un business derrière la lutte contre le réchauffement. Il y a une volonté de faire peur aux gens par exemple en dramatisant la montée des océans, alors que ceux-ci ne s’élèvent que de 2 à 3 mm par an ! C’est aussi une manipulation intellectuelle de parler de CO² en tonnes plutôt qu’en proportion. Des tonnes, ça impressionne, mais rappelons que l’atmosphère pèse 5 000 000 000 000 000 tonnes (5 millions de milliards de tonnes… soit 5 x 1015) ! Votre dernier argument est que la thèse officielle contredit les lois de la physique. C’est-à-dire ? Celle de la thermodynamique en particulier. Pour faire simple : la terre fait 15°C en moyenne. L’atmosphère censément polluée de CO² est grosso modo à -30°C à 10 km d’altitude. Qu’elle réchauffe la Terre qui est bien plus chaude qu’elle est une aberration. La thermodynamique nous dit que la chaleur va toujours vers le froid et jamais dans le sens inverse, ce qui correspond à notre expérience quotidienne. Alors, au final, comment expliquez-vous ce fichu réchauffement ? Je n’ai pas de réponse car trop de facteurs entrent en jeu. Par contre, j’ai des hypothèses. Je soupçonne par exemple les variations de l’intensité du rayonnement solaire – qui répondent à des cycles – de jouer un rôle central, tout comme les processus nucléaires complexes et méconnus qui sont à l’œuvre au centre de notre Terre. Quoi qu’il en soit, c’est de l’arrogance de croire qu’en 150 ans d’industrialisation nous avons changé le climat. La nature est bien plus forte que l’homme, nous ne sommes pas les maitres de la Terre ! Source : Werner Munter
L’Allemagne n’est pas un modèle de foisonnement éolien, pour avoir souvent jeté un oeil à leurs courbes de production, je peux même dire que leurs régimes de vent varient fort peu selon les régions. Au contraire de la France qui dispose d’une fenêtre sur la méditérranée où les taux de charge moyens dépassent 30% (vers montpellier) , les seules côtes dont dispose l’Allemagne donnent sur la mer du nord et le seul espoir pour leur production éolienne repose sur les vents « circum-polaires » dont le Royaume Uni a le privilège et le Danemark sur sa côte nord-ouest Autant dire que les Allemands ne sont pas gatés, ni pour le solaire, ni par l’éolien, ni par l’hydraulique, ce n’est pas nouveau, on en parle sur ce forum depuis la nuit des temps Ca n’a pas l’air de les géner beaucoup mais il faut reconnaitre que leur production EnR a du mal à influer sur la production classique.. L’Espagne est incroyablement chanceuse en comparaison et le Danemark s’en tire pas trop mal. Quand je parle de transport d’énergie hyper synchrone, je parle d’électricité, le réseau electrique est monstrueusement synchrone je dirais même, le risque de blackout continental est beaucoup trop présent, je ne remets pas en question les réseaux de distribution mais plutôt la topologie actuelle des réseaux electriques structurellement vulnérable. Il est urgent de sécuriser des segments pour avoir de la redondance. C’est l’hydrogène qui permettra ça. Mais pourquoi l’Allemagne est elle la seule à travailler sur ce point précis alors que nous sommes tous très concernés ? Il y a un problème sur l’appréciation des risques en France, et je sais d’où il vient mais pas envie de polémiquer là dessus Oops ! les câbles HVDC sont probablement en alu plutôt qu’en cuivre, m’enfin ça ne change pas grand chose. La techno du HVDC n’est que la version moderne des premiers réseaux à courant continu avec de l’électronique de puissance moderne, mais le transport en continu ne date pas d’hier, de même que le choix entre AC et DC dicté par la tension (AC) ou les pertes en ligne (DC) Cela dit , je n’ai pas de spécialité dans le réseau de puissance Tout ce que je sais , c’est qu’il n’est pas assez solide à mon goût. Vivement qu’on transporte d’avantage d’e-gas et moins de 50hz !
@ badrien: Il n’est pas question de tirer les cables jusqu’en Inde, même si certains des cables futurs peuvent être ‘assez long distant’ pour du Bulk Power Transfer, tel que ça se fait actuellement dans l’Amerique du nord, entre la scandinavie et Danmark, par exemple. C’est surtout de renforcer et améliorer d’une façon ‘coordonnée’ l’existant car il ne faut jamais oublié que si le Global Energy Network de Bucky semble être pour certains du ‘rêve’, plus de 100 pays au monde sont déjà interconnectés avec un ou plusieurs de leurs voisins et que +/- 10% de la production électrogène mondiale fait déjà objet des ‘echanges’ au frontiers: Donc on peut imaginer par le principe de ‘vases communicants’ (les anglais appelent ça ‘passing the parcel’) que, par exemple, du solaire africain à 17hr participera de loin au tramway de Brest pour fonctioner à la tombée de la nuit, car par ‘transfers’ successifs des excédents ‘sur la route’, il y a assez jus restant en bout de ligne pour ne pas plonger la Bretagne dans le blackout ! Produire et partager……. C’est possible…et ça se fait déjà….. 10 % du jus mondial passe déjà les frontiers……la chose le plus échangée au monde ?….et peut être bientôt une nouvelle ‘unité’ économique face au petroldollar – l’électrodollar ? trimtab
Tout à fait d’accord avec vous, parfois, la production est de zero ou presque et il arrive que l’europe entière reste à zero pendant des jours. M’enfin vous avez compris que le but des EnR n’est pas de foisonner mais de produire ? On a tous compris que le PV ne produit rien la nuit et pourtant les plus grands cerveaux de dizaines de pays importants ont décidé d’en acheter pour des centaines de milliards de dollars… a) Sont-ils idiots ? b) Ou la discussion sur le foisonnement est elle anecdotique ? Je ne vous cache pas que je suis farouchement défenseur de l’hypothèse b).. Tout ce qu’on peut dire c’est que les vents français foisonnent un peu plus que les vents allemands ce qui rend l’éolien français un peu plus rentable que son voisin germain… Nous voilà édifiés ! Inutile d’aller déterrer des courbes de juillet, d’autant plus qu’en juillet , la production PV est au maximum et que la consommation est à son minima annuel, votre histoire de courbe est un micro-fragment d’information qui semble ignorer que le but est de produire de l’electricité.. Or RTE s’est plutôt félicité de la production solaire en juillet-aout en particulier en cas de canicule style 2003. Je rappelle qu’il était devenu très difficile de refroidir les centrales nucléaires et que le marché des climatiseurs s’est fortement développé depuis.. Encore une fois, c’est bien l’hydrogène qui va stocker et transporter l’énergie à l’avenir. Mettez ça dans un coin de votre tête et on en reparle dans 10 ans..
au même instant la batterie de mon mobile indiquait une charge de 100% en envoyant le signal USB pour couper l’alimentation, c’est bien la preuve que ça foisonne dur.. Dur comme l’oreille de badrien semble-t-il L’anti-corrélation décrite par chelya répond à 100% à la notion de foisonnement, c’est pourquoi avec 75GW d’EnR équitablement répartis PV + eolien, l’Allemagne évite les pics de production de plusieurs dizaines de GW ! Evidemment , cela ne comble pas tous les déficits de production pour autant. Pour parvenir à ce résultat, le plus simple et le moins cher serait de multiplier les EnR par cinq et parallèlement, mettre un appoint de chauffage électrique dans les locaux chauffés au gaz, fuel, bois… Le surplus d’électricité serait alors vendu au même prix que les combustible qu’il remplace. Puis viennent les batteries mais on sait que leur capacité ne permet pas de faire face à des pics en dizaines de GW , elles sont néammoins utiles pour réguler finement la tension électrique en réagissant au dixieme de seconde. Et une fois qu’on aura épuisé toutes les méthodes « pas chères » qui exploitent l’infrastructure préexistante, il faudra quelque chose de plus GROS… quelque chose qui peut encaisser des terawatts , les convertir en fluide, stockable et transportable par pipe.. Quelque chose qui fera rouler les voitures et stabilisera les datacenters sensibles avec une disponibilité de 100%… Bien sûr , ça ne va pas commencer GROS.. Comme nous tous, ça va commencer petit puis grandir.. Quelque chose qui ne contient ni carbone ni soufre, ni HAP, ni particules Quelque chose qu’on peut produire en abondance n’importe où sur terre , vous voyez ? C’est vrai qu’on en parle surtout dans l’automobile et que les services qu’il rendra sur le réseau concurrencent frontalement tout ce que l’énergie compte d’intervenant professionnels . Bref, c’est le vilain canard qui fait partie intégrante du plan allemand pour parvenir à 85% de renouvelable en 2050 Sans lui , on est condamné aux fossiles et aux réseaux synchrones, mais comment l’ignorer alors qu’il constitue 90% de la masse de l’univers et 50% de notre propre masse corporelle … Ca fait donc un moment qu’on fait avec lui et ce n’est qu’un début
Et par les nuits sans vent (pendant 8 à 12 heures,selon les saisons)? On fait comment ? Du nucléaire + charbon +gaz ?
« Le nucléaire et le charbon sont des énergies pas du tout maitrisé et pas du tout maitrisable » Un chef d’oeuvre de négation gratuite. Chelya, c’est : Je nie donc je suis !
Et pour illustrer la non maîtrise du nucléaire en France, rien de tel qu’un bon graphique : Dans le camenbert, cliquez sur la couleur du nucléaire, puis cliquez sur maximum et vous verrez le record de production de cet hiver avec : 61 516 MW ou si vous aimez mieux : 61,5 GW en plateau Evidemment, je peux déjà prédire que le parc nucléaire français ne fera pas mieux que 63 130 MW cet hiver… car nous n’aurons pas le temps de mettre en service d’autres réacteurs et puis le plafonnement de la LTE l’interdit désormais. Bon, pour aujourd’hui, nous nous contenterons d’un facteur de charge de : 97,44%
En pratique dans ces cas là je conseille l’usage du « must run » inflexible dont parle Chelya, qui doit être content car il a dû apprendre un nouveau mot qu’il emploie 3 fois en 10 lignes, en nous refaisant le coup de l’éolien particulièrement flexible car on peut l’arréter à la demande.
Chelya est persuadé que pour les nuits sans vent : C’est Hydro et Biomasse qui résoudront le problème. Est-ce crédible,selon vous ?
Vous avez réussi à faire le buzz à cause de cette question ridicule de foisonnement, chapeau ! Je peux manquer de courtoisie lorsque quelqu’un use d’hypocrisie agressive avec moi, me prète de mots que je n’ai pas écrits, bref ce genre de mépris non-dit ne me rend pas plus courtois que je le devrais. Vous intervenez tous sur le discours de chelya alors que ce qu’il dit mérite l’attention puisque il répond à la question effectivement posée. Rien de très nouveau en somme. voilà pour les politesses Maintenant pour ce qui est de l’intermittence, on peut s’acharner sur les périodes sans vent comme d’autres s’acharnent sur la chaleur qui s’enfuit par une fenetre double vitrage plutot que triple au point d’en faire une question de survie alors qu’il y a peu d’espoir d’améliorer le système en ne s’intéressant qu’à ses petits fragments Encore une fois : bis repetita : si la question des périodes de production creuses était cruciale, ce serait le symptôme d’une faillite systémique telle que ni le charbon ni l’éolien ne seraient plus d’aucun secours… d’où l’absurdité du contexte Actuellement à 3% du mix, l’éolien est totalement compensé par l’hydraulique. C’est la situation telle que décrite par rte et n’importe quel observateur tant soit peu objectif. Donc avant de poser une question qui n »a aucun caractère d’urgence, il faudrait peut-être préciser dans quel scenario on se place : 1. un scenario à l’allemande où les EnR seraient 10 fois plus importantes qu’aujourd’hui 2. une defection gravissime dans le réseau comme un accident nucléaire ou la perte d’un segment de réseau 3. …..etc C’est dans ces cas de figure que les pénuries de vent seraient vécues comme un vrai problème alors qu’actuellement elles sont compensées et les pics de production aussi (la semaine dernière , les jours de fortes production éolienne ont vu la production gazière baisser et le solde exportateur nettement augmenter) Donc cette question n’a rien à voir avec les problèmes actuels de réseau sauf peut-être la nuit par grand vent , les centrales nukes sont obligées de baisser leur production ce qui nuit forcément à leur chiffre d’affaire Mais derrière votre question « innocente », se profile un scenario encore plus bizarre : votre démarche étant de dénigrer les EnR coûte que côute, vous vous tenez prèt à bondir sur le premier pékin qui oserait une version des faits qui ne matche pas votre désir de nuire aux EnR Tel un prédateur en embuscade, vous tendez votre piège et fondez sur votre proie. Si vous parvenez à abuser quelqu’un avec votre histoire de courtoisie, ça ne peut pas être mon cas, je ne risque pas de m’en excuser Quand à l’explication de chelya sur les must-run, je suis surpris que vous , français, ayant maintes fois exposé votre désaccord avec la politique allemande , vous interessiez si peu au fonctionnement d’un système électrique très différent du vôtre. Vous n’allez pas me faire croire que vous en savez plus que lui sur le système germanique, trouvez autre chose
sans vouloir m’interposer, je confirme que par exemple en Norvège l’hydraulique permet de faire face aux « pénuries » d’éolien et de PV. C’est tellement vrai qu’ils n’ont d’ailleurs pas de PV et très peu d’éolien. Comme quoi Chelya peut avoir raison…..
Oui mais en France et en Allemagne,est-ce Hydro et Biomasse qui résoudront le problème des nuits sans vent (sans utiliser le nucléaire,charbon,gaz)comme nous l’affirme avec certitude,Chelya ?
Comme je l’ai dit plus haut, les variations EnR en France sont gérées au cas par cas, il n’y a pas de « doctrine » qui implique une source de backup plutôt qu’une autre J’ai constaté fréquemment une forte influence de la production EnR sur le solde exportateur, il semble donc que les plages horaires de production soient planifiées à l’avance et qu’on préfère exporter (ou importer) plutôt que varier drastiquement les autres productions Deux exceptions : L’hydraulique est vraiment l’outil d’ajustement en France mais je soupçonne l’opérateur de l’utiliser en « fine tuning » càd pour les ajustement de dernière minute Le gaz : depuis presque un an , la production des centrales au gaz n’est pas descendu en deçà de 2GW , en journée comme aujourd’hui , ça monte à 7 GW mais lorsque il y a bcp de vent (semaine dernière) la hausse était moindre voire nulle Enfin il faut ajouter le pompage qui témoigne vraiment d’une saturation de l’offre. Très utilisé le week end et un peu en semaine vers 4h du matine pour résumer la compensation des EnR repose apparemment sur : l’export (-2 à 10GW) le pompage (0 à 3.2 GW) L’hydraulique (3 à 15 GW) le gaz (2 à 8 GW)
Ca dépend combien vous êtes prêt à payer pour votre électricité. Si vous répondez n’importe quel prix, tout est possible (pas uniquement avec hydraulique et biomasse). Si vous considérez que c’est un produit de première nécessité qui doit rester accessible au plus grand nombre à un coût acceptable, c’est bien entendu différent.
« J’ai constaté fréquemment une forte influence de la production EnR sur le solde exportateur ». Alors là vous n’êtes absolument pas dans la ligne du parti, Chelya devrait normalement vous coller un blâme! L’électron vert reste à la maison, c’est le premier commandement , ça ne se discute pas.
Vous avez juste oublié dans votre liste: – le nucléaire qui a varié assez régulièrement sur les deux derniers mois dans un intervalle de plus de 10GW – le charbon qui varie de 0 à env. 5GW. Donc » pour résumer la compensation des EnR repose apparemment sur » TOUT ce qui est pilotable, exports, pompage, hydraulique et gaz que vous soulignez, mais également nucléaire et charbon. C’est juste un fait.
Remarque objectivement pertinente mister 6ct .. Pour autant, mes observations informelles ne les mentionnent pas car en dépit de mes clics sur la part de camembert jaune , je n’ai guère noté de variation attribuable à une variation de production éolienne, ni sur le nuke, ni sur le charbon. Comme je l’ai précisé en revanche , les nuits ventées forcent l’exploitant d’uranium à baisser sa production. Je n’ai pas remarqué qu’il en fasse autant le jour. A ceux qui s’émeuvent du fameux déficit de production éolienne : il faudra quand même nous expliquer quand l’éolien produit à 100%, ça n’arrive jamais. Soyez heureux donc, vous pourrez clamer que l’éolien est en pénurie 100% du temps… Ces gens qui parlent de facteur de charge en heures/an… A-t-on jamais vu unité plus illisible, incomparable, inutilisable, donner une idée plus biaisée du phénomène décrit par l’unité…? N’est ce pas la raison de l’ultra radicalisme anti EnR ? « si ça ne fait pas 100% , ça vaut rien » paraphrase jancovici, « puisque l’éolien ne peut fournir 100% de la demande, l’éolien est indésirable » Franchement … ce genre d’argument survivrait-il à un nanogramme de réflexion ? Ils ont dû oublier leur cervelle au vestiaire, si c’est pas malheureux de lire des choses pareilles
Ma dernière intervention était illisible. Le texte de Werner Muter est très explicite ! Tout ce qui précède ne serait-il pas qu’un combat vide justifiant des objectifs politiques innavoués et lobbies de moins en moins crédibles ? C’est de l’arrogance de croire qu’en 150 ans d’industrialisation nous avons changé le climat ! Spécialiste reconnu des avalanches, le Suisse Werner Munter planche nuit et jour depuis trois ans sur le réchauffement climatique. Et, pour lui, l’homme n’y est pour rien ! Il y a une semaine, le Groupe d’experts Intergouvernemental sur l’Évolution du climat (GIEC) pointait une nouvelle fois d’un doigt accusateur l’homme et le CO² qu’il produit comme principaux coupables du réchauffement climatique. Pour Werner Munter, spécialiste mondialement reconnu des avalanches, qui se penche compulsivement sur le phénomène depuis trois ans, « ces gens sont des imbéciles qui répètent en boucle des bêtises, le savent et sont payés pour ! » Le Bernois nous a longuement reçus dans son appartement d’Arolla (VS) pour étayer ces accusations entre une tranche de viande séchée et deux verres de Cornalin. Son diagnostic climatosceptique, loin d’être celui d’un hurluberlu, est partagé par d’éminents scientifiques dont deux Prix Nobel. Il nous l’explique. Vous affirmez que l’homme n’a rien à voir avec le réchauffement. Pourquoi ? Précisons tout d’abord que je ne conteste pas le réchauffement lui-même. Je l’ai d’ailleurs constaté en tant que guide de montagne en voyant les glaciers reculer. Celui qui nous fait face par exemple a perdu 100 m depuis que j’ai acheté cet appart en 1989. En 2005, le pilier Bonatti des Drus s’est effondré à cause du réchauffement du permafrost. Ce que je remets en cause, ce sont les causes de ce réchauffement. Elles n’ont rien à voir avec l’homme ou avec le CO² comme on nous le serine. Je suis arrivé à cette conclusion pour trois raisons. Quelles sont ces raisons ? La première, c’est tout simplement l’analyse des données climatiques reconstituées sur des millions d’années. Rien que dans les 10000 dernières années, il y a eu cinq pics de températures comparables à celui que nous vivons. Ces optima correspondent à des cycles naturels. Au Moyen Âge, il était par exemple possible d’aller en vallée d’Aoste depuis Arolla avec les troupeaux car le glacier n’existait plus. Lors des deux premiers optima, le Sahara était une savane avec des lacs, des arbres et des éléphants. Avant cela, pendant des centaines de milliers d’années, il a fait plus chaud qu’aujourd’hui. Et parfois jusqu’à 7 degrés plus chaud ! Or le GIEC se concentre sur les 150 dernières années. Autant dire qu’il regarde autour de son nombril. Les reconstructions paléoclimatiques montrent aussi que, pendant des centaines de millions d’années, il n’y a pas eu de corrélations entre le CO² dans l’atmosphère et la température sur terre. Votre second argument ? La concentration de CO² – qui est, soit dit en passant, un gaz vital et non pas un poison – dans l’atmosphère est négligeable. Il y en a un peu moins de 0,5‰ dans l’atmosphère, et au maximum 5% de cette quantité est imputable à l’homme. Pour un million de molécules d’air, il y a seulement 20 molécules de CO² produites par l’homme. Et chaque année, notre industrialisation rajoute 4 molécules de CO² pour chaque million de molécules d’air, mais la moitié est absorbée par les océans et les plantes. Et on veut nous faire croire que cette infime proportion due à l’homme est une catastrophe ? J’ai beaucoup de peine à le croire (rires). Pourquoi, dès lors, la thèse officielle fait quasi consensus ? Vos collègues scientifiques ne sont pas tous des imbéciles ! Ces théories visent à nous culpabiliser. Quand des scientifiques comme ceux du GIEC disent qu’ils veulent sauver la planète, je dis qu’ils ne sont pas crédibles. Ils mentent pour préserver des intérêts économiques dont les leurs. Car il y a tout un business derrière la lutte contre le réchauffement. Il y a une volonté de faire peur aux gens par exemple en dramatisant la montée des océans, alors que ceux-ci ne s’élèvent que de 2 à 3 mm par an ! C’est aussi une manipulation intellectuelle de parler de CO² en tonnes plutôt qu’en proportion. Des tonnes, ça impressionne, mais rappelons que l’atmosphère pèse 5 000 000 000 000 000 tonnes (5 millions de milliards de tonnes… soit 5 x 1015 ) ! Votre dernier argument est que la thèse officielle contredit les lois de la physique. C’est-à-dire ? Celle de la thermodynamique en particulier. Pour faire simple : la terre fait 15°C en moyenne. L’atmosphère censément polluée de CO² est grosso modo à -30°C à 10 km d’altitude. Qu’elle réchauffe la Terre qui est bien plus chaude qu’elle est une aberration. La thermodynamique nous dit que la chaleur va toujours vers le froid et jamais dans le sens inverse, ce qui correspond à notre expérience quotidienne. Alors, au final, comment expliquez-vous ce fichu réchauffement ? Je n’ai pas de réponse car trop de facteurs entrent en jeu. Par contre, j’ai des hypothèses. Je soupçonne par exemple les variations de l’intensité du rayonnement solaire – qui répondent à des cycles – de jouer un rôle central, tout comme les processus nucléaires complexes et méconnus qui sont à l’œuvre au centre de notre Terre. Quoi qu’il en soit, c’est de l’arrogance de croire qu’en 150 ans d’industrialisation nous avons changé le climat. La nature est bien plus forte que l’homme, nous ne sommes pas les maitres de la Terre ! Source : Werner Munter
Cela fait deux fois que mon message proposant une autre analyse que celle du GIEC est refusé. Dois-je comprendre que nous sommes dans un système de vérité unique ? Werner Munter propose une analyse iconoclaste du réchauffement climatique. Scientifique de renon et montagnard aguerri il sait de quoi il parle. Mais, comme pour les centrales nucléaires de nouvelle génération, il ne semble pas bon de l’écouter… Que ceux qui ont envie de savoir ce qui se dit en dehors des lobbies ayent sur son site. Si ce message ne parait pas, je serai au regret de me désintéresser d’ENERZINE.
Mais oui on vous bâillonne ! (et vous vous nous faites mal aux yeux, quand on publie un message qui s’affiche comme ça, on l’édite…) Sinon vous avez pas l’avis de Dieudonné à nous soumettre après nous avoir invité à aller voir le site d’Alain Soral (égalité et réconciliation)? De toute façon le réchauffement c’est la faute aux franc-maçons et au lobby juif (ou gay je sais plus bien)…
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« Votre dernier argument est que la thèse officielle contredit les lois de la physique. C’est-à-dire ? Celle de la thermodynamique en particulier. Pour faire simple : la terre fait 15°C en moyenne. L’atmosphère censément polluée de CO² est grosso modo à -30°C à 10 km d’altitude. Qu’elle réchauffe la Terre qui est bien plus chaude qu’elle est une aberration. La thermodynamique nous dit que la chaleur va toujours vers le froid et jamais dans le sens inverse, ce qui correspond à notre expérience quotidienne. » Hé, Ho, le guide de montagne ! Ce qui chauffe la terre c’est pas la haute atmosphère c’est le soleil ! Pour le refroidissement c’est pareil toute l’énergie perdu par la terre l’est par rayonnement aussi… La terre est entourée de vide, et comme tout les autres objets célestes, ces échanges de chaleur se passent uniquement par rayonnement, alors la température du peu de gaz qui reste à 10 000m… C’est quand même amusant qu’un type qui est à ce point ignorant sur le sujet arrive à se faire présenter comme crédible… Ca en dit long sur le site qui l’interview ! Sinon, je lui trouvait plutot une bonne bouille à notre expert autoproclamé, comme quoi l’habit, le moine …