Encourager les Français à utiliser davantage le vélo, tel est l’objectif du plan vélo présenté lors des Premières rencontres nationales du vélo, qui se sont déroulées jeudi 26 janvier 2012.
Ce dernier vise à inciter les Français à utiliser le deux-roues aussi bien comme moyen de déplacement quotidien que comme activité sportive ou de loisir.
Alors que plus de la moitié des déplacements quotidiens en France font moins de 3 km, seuls 3% sont effectués à vélo. Et pourtant les bénéfices du vélo sont multiples en termes de santé, de réduction du bruit, de budget des ménages, de développement économique et de réduction des pollutions atmosphériques.
La pratique du vélo permet de réduire les émissions de CO2 : si chaque Européen pédalait 2,6 km par jour, les émissions de CO2 dans les transports seraient réduites de 15%.
Le développement de la pratique du vélo est devenu un véritable enjeu de société, c’est pourquoi un groupe de travail a été constitué afin d’élaborer un plan national sur ce thème.
Les rencontres se sont déroulées autour de trois tables rondes thématiques sur les enjeux de la politique du vélo. Les principaux thèmes ont été les enjeux sociaux, économiques et touristiques, ainsi que les problématiques d’aménagement urbain et de mobilité.
Objectif du plan national vélo : faire apparaître une liste d’actions prioritaires pour l’État
Un groupe de travail, constitué d’élus, d’associations d’usagers, de constructeurs et de représentants des ministères concernés, a été chargé de proposer à l’État un Plan national vélo pour les politiques publiques nationales. Ils ont tenu compte de l’expérience de nos voisins européens, des résultats des actions déjà engagées avec tous les partenaires et les collectivités locales. Le groupe s’est réuni à quatre reprises entre juillet et décembre 2011 et a émis le vœux que puissent être organisées périodiquement des Rencontres nationales du vélo. Le plan national vélo a été élaboré sur la base des contributions des membres du groupe de travail et au travers de réunions et d’entretiens menés par le groupe.
Le plan national vélo : les propositions retenues
Développement des aménagement et infrastructures
- garages à vélo obligatoires dans les constructions neuves (d’une surface minimale de 1,5 m² par appartement pour un T3 et +)
- développement du réseau des véloroutes et voies vertes : accroissement de 50% de la contribution de l’Etat (+ 1,5 millions d’euros)
Incitation à l’usage quotidien du vélo
- évaluation d’une indemnité kilométrique pour les déplacements domicile-travail comparable à celle dont bénéficient les automobilistes
- clarification du cumul de prise en charge de l’abonnement au transport collectif et
- de celui au vélo en libre service
- développement de l’intermodalité entre vélo et transports collectifs
Amélioration de la sécurité
- mise en oeuvre du « tourne-à-droite » qui autorise les cyclistes à ne pas marquer l’arrêt au feu rouge, dès lors qu’ils respectent la priorité accordée aux autres usagers
- encouragement de l’apprentissage du vélo (vélo-écoles notamment)
- marquage des vélos pour lutter contre le vol et le recel : partenariat entre l’Etat et
- le système de marquage Bicycode de la Fédération française des Usagers de la Bicyclette
- (FUB)
Exemplarité de l’Etat
- mise en place de relais vélos dans les directions départementales des territoires (DDT) et dans les Directions régionales de l’Environnement, de l’Aménagement et du Logement (DREAL)
Une meilleure perception de l’image du vélo par les Français
- mise en place d’un programme de communication national
- pérennisation des Rencontres nationales du vélo, tous les deux ans
Pour mieux garantir la réussite de l’ensemble de ces actions, les crédits mis à la disposition du Coordonnateur Interministériel pour le développement de l’usage du vélo seront augmentés.
Si c’était si simple et économique, les Français utiliseraient le vélo depuis longtemps. Mais il y a plusieurs problèmes. Cycliste pendant 4 ans, j’ai été confronté deux fois à la destruction de mon vélo + quelques dégradations volontaires. Le vol n’est donc pas un soucis majeur. Economiquement, ce n’est donc pas si rentable que cela. Il ne faut pas oublier que nous vivons dans un pays ou il ne fait pas chaud partout. Le vent, la pluie, le froid, la circulation sont autant d’inconvénients qui nous incitent à utiliser la voiture. L’expérience nous montre que le vélo et la voiture ne peuvent pas cohabite en ville. Il faudrait interdire les voitures en ville pour rendre possible un changement de comportement.
c’est un lobby chinois qui fait la promotion du velo en france?
non c’est plutôt le lobby des travaux publics, humm, miam miam que de kilomètres de routes à refaire!