Profitant de la semaine européenne de la mobilité, Trifyl, le service public départemental de valorisation des déchets ménagers dans le Tarn, va présenter son prototype de vélo à hydrogène, le premier du genre, avec une autonomie 3 fois supérieure à un vélo électrique classique.
A Trifyl, l’hydrogène est la troisième voie de valorisation du biogaz produit à partir des déchets ménagers dans le bioréacteur, les deux premières étant l’électricité et le biométhane carburant.
Dans le cadre de sa politique Recherche et Développement, Trifyl a mis au point le premier prototype français de vélo à hydrogène.
Ce vélo est le fruit de partenariats locaux de la recherche et de l’industrie (l’Ecole des Mines d’Albi, la société Albhyon). S’inspirant d’un vélo électrique classique, TRIFYL a développé un prototype fonctionnant à l’hydrogène-énergie.
Même innovante, la technique est simple : la pile à combustible, associée au vélo et alimentée en hydrogène, permet de produire, avec l’oxygène de l’air, de l’électricité, de la chaleur et de l’eau selon la formule : 2H2 + O2 –> 2H2O+énergie+chaleur. Elle permet de recharger la batterie électrique du vélo et ainsi d’améliorer son autonomie.
Caractéristiques techniques :
• 1 batterie électrique : 240 Wh
• 1 réservoir à hydrogène : 45 g d’H2
• 1 pile à combustible : 100 W en continu
• 1 convertisseur pile/batterie
• 2 écrans : pour informer sur la puissance utilisée et la quantité d’énergie encore disponible
Grâce à l’hydrogène, l’autonomie du vélo est de 100 km, soit 3 fois plus qu’un vélo électrique classique. Ce vélo sera en démonstration sur le site du siège de Trifyl à partir de la mi-septembre, pour sensibiliser tous les publics à l’avenir d’une telle technologie : "les utilisations de l’hydrogène s’appliquent aux véhicules ou encore à de l’éclairage, par exemple. Elles sont à l’étude aujourd’hui."
Mais le projet ne s’arrête pas là puisque en 2013, le Pôle des Énergies Renouvelables de Trifyl s’équipera d’un poste de ravitaillement en hydrogène avec une production prévue de 5Nm3/h (environ 10kg par jour).
L’objectif consiste à produire de l’hydrogène à partir du biogaz issu des déchets du bioréacteur.
L’hydrogène énergie, devient ainsi une autre manière de valoriser nos déchets ménagers…
L’électrique à courte autonomie n’est pas très attractif, l’hydrogène reste la voie la plus attrayante même si il y a des nombreux paramètres à améliorer et un réseau à construire… le développement productif c’est passer du vélo à l’auto…
voilà un bel exemple de cooperation entre les collectivités de ce syndicat mixte créé en 1999 (75% du territoire du Tarn) et l’Ecole des Mines d’Albi. Pourquoi pas un cyclo ou scooter à hydrogène?
Je vous fai entendre que l’hydrogéne est produit sur place àpartie de l’énergie des vagues. Habitations pouvent navigué dans le nonde entier, permettent d’atteindre des résultat scientifique n’ayant jamais été créé dans le monde. Pouvent évité les catastrofs— mai pas avec un vélo ou l’auto ? pouvant vous le prouvé.
Un bel exemple d’usine à gaz. proto pour expérimenter oui, mais pour le reste évitons les illusions. comme disaient les shadocks pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué.
Mettez une batterie li-ion aussi grosse que la boite posée à l’arrière de ce vélo et vous aurez probablement plus de 200 kms d’autonomie…
faire participer une école de design et le tour est joué!. cela fait au moins 10 ans (sinon 15) qu’un tel projet peut être réalisé! le travail ne devrait pas être un assemblage assez laid de briques technologiques connues, mais leur intégration dans un produit « harmonieux » et pas trop cher! je plussoye pour une version cyclo ou scooter.
Mettre des réservoirs d’hydrogène dans les stations services me semble plus réalisable que de prévoir que de garder des clients 3 h à recharger leurs batterie. quant à l’encombrement du réservoir : en modifiant le cadre par exemple, on peut trouver des solutions rapidement.
Pour info un site qui recense pas mal de véhicules et cycles électriques, solaires etc. Il commence à y avoir du choix !
c’est de la recherche; ça a le mérite d’exister et de vouloir sensibiliser les gens à l’hydrogène
je pense que personne ne fait plus de 200 km par jour avec un vélo (ou très, très peu)… Donc je ne vois pas où se trouve le problème de la charge… L’hydrogène pour les voitures je comprends, pour les vélos, je comprends moins.
L’hydrogène est un gaz hautement inflammable, arrêté suite à la catastrophe à new york de l’hindinbourg. Mettre un moteur sur un vélo cela s’appelle un vélomoteur. Une batterie ne se recycle pas, Au final ce « vélo » est une usine à gaz de plus, anti-écologique… et n’a donc rien à voir avec un véhicule propre.
Mon brave « Velorution », je pense que vos affirmations sont fausses et je me demande si vous ayez un intéret personnel sur ce sujet. Néanmoins: 1- L’hydrogène est bien sur inflammable et depuis l’explosion de ce dirigeable en 1939, des progres remarquables ont été réalisés. Bien sur ce carburant propre ne s’imposera que lorsque les systèmes de stockages fiables (nanotubes en carbones par exemple) seront finalisés et agréés. Le niveau de sécurité sera alors le même de celui du Butane, du GNL ou de l’essence. Mais à la différence de ces derniers et des carburants pétroliers, l’hydrogène est parfaitement renouvellable et peut être produit à partir de biomasse (déchets ménagers) ou des productions d’électricité ( éolienne, solaire, hydrolienne par exemple ) installés comme stockage de l’énergie dans des réseaux de distribution » intelligents »: les smartgrids). 2- Vous confondez le vélomoteur et un vélo à Assistance électrique qui lui ne dépassera pas 25km/h. Essayez un VAE c’est bluffant et plaisant dans les cotes. Y ajouter une pile à combustible est une direction logique et passionnante. 3- Les batteries Liion sont recyclables, et la filière se structure suivant la demande. 4- Au final, si vous êtes utilisateur de votre voiture pour chercher votre baguette de pain quotideinne en ville, alors vous conviendrez qu’utiliser un vélo (électrique ou conventionnel) est certainement la meilleure solution écologique disponible et la plus propre: principalement parce qu’elle divise votre consommation d’énergie par 20 (Car déplacer 1T pour chercher 250g de pain, cela est tout de même assez abérrant ….). 5- Ce démonstrateur de vélo a pile hydrogène pourra bien sur se décliner sur des projets plus puissants sur des scooters, voitures, navires… Alors VIVE cette invention qui va dans la bonne direction! Bien cordialement Pascal
Travaillant dans la livraison en tricycle électrique en centre ville je peut vous dire que l’autonomie reste un vrai problème : Véhicule de 80kg minimum + chauffeur (entre 60 et 120kg) + fret (150kg max) et amplitude horaire 8h-17h…on ne peut pas demander à un salarié d’etre en forme olympique tous les jours on peut mutiplier les batteries mais on augmente d’autant plus le poids….a voir les camions électriques 20m3 qui doivent se conduire avec un permis poid lourd n’en déplaise aux ayatolhas verts qui rêvent d’un monde idéal mais le « dernier kilometre électrique » en livraison réduit les émissions de particules, CO2, benzène… et fonctionne au nucléaire! c’est déjà un premier pas concret et quand on voit la difficulté d’innover il faut saluer ce projet !