La Ville de Grenoble, la communauté d’agglomération Grenoble-Alpes Métropole, Cité lib, EDF et Toyota ont signé début mars un protocole d’accord portant sur la mise en place, fin 2014, d’un système innovant d’autopartage de véhicules électriques urbains.
Ainsi, près de 70 petits véhicules électriques urbains seront proposés à la location en libre-service sur le territoire de l’agglomération grenobloise pendant trois ans. Ce système d’autopartage doit répondre à la problématique de mobilité du « premier / dernier kilomètre » posée aux usagers des transports en commun.
Ce projet a reçu le soutien du Fonds Ville de demain, dans le cadre du développement de l’Ecocité grenobloise.
Pour la Ville de Grenoble et Grenoble-Alpes Métropole, l’autopartage de véhicules électriques apparaît comme une solution innovante répondant aux objectifs de réduction des émissions de gaz à effet de serre et des rejets polluants. Le développement d’une telle offre viendra répondre à une demande identifiée pour les déplacements du ou des premiers / derniers kilomètres, en complément des services de transports collectifs et des services d’autopartage proposés actuellement sur l’agglomération. Des stations de charge seront implantées dans l’agglomération, dans des lieux d’échange avec les réseaux de transports collectifs ainsi que dans des zones peu desservies.
Pour Toyota, ce programme fait partie d’un projet d’expérimentation global des systèmes d’autopartage afin d’étudier l’utilité et le potentiel commercial des solutions de transports co-modaux. L’objectif principal de Toyota est de mieux comprendre l’interconnexion entre les différents modes de transports publics et individuels en milieu urbain.
[ Toyota – Coms ]
De son côté, le Groupe EDF souhaite évaluer la pertinence de cette nouvelle forme de mobilité couplée à un réseau de stations de charge connectées, optimisées pour ce nouveau service urbain. L’objectif poursuivi est également de tester de nouveaux services liés à l’interopérabilité des moyens d’accès et de paiement. Cette expérience permettra aux usagers de bénéficier d’un badge unique utilisable à la fois pour les transports en commun et pour l’autopartage.
L’enjeu commun est d’identifier les besoins des usagers en matière de déplacements sur les premiers / derniers kilomètres, de tester l’acceptabilité de ce service, en vue de préparer une large diffusion des systèmes d’autopartage dans le futur.
Toyota envisage d’utiliser une flotte de près de 70 véhicules électriques, composée à la fois des véhicules électriques Coms produits par Toyota Auto Body, mais également d’un modèle inédit inspiré du concept Toyota i-ROAD** dévoilé au salon de Genève. Le faible encombrement et l’autonomie de ces véhicules seront adaptés à un usage essentiellement urbain. Leurs dimensions réduites permettront à la fois un déplacement aisé en ville et offriront une empreinte au sol réduite pour faciliter le stationnement.
[ Toyota I-Road ]
Toyota fournira également un système de gestion informatique centralisé, le « One-Mile Mobility Management System », qui permettra à l’utilisateur, grâce à un smart phone, d’effectuer les réservations, de vérifier la localisation et la disponibilité des véhicules. Il devrait aussi permettre au gestionnaire du parc d’optimiser la redistribution des véhicules dans les différentes stations de recharge.
Pour cette démonstration, le Groupe EDF concevra et déploiera le réseau de stations de recharge sur la voie publique ainsi que le système de gestion de ces équipements permettant d’en assurer la géolocalisation, la disponibilité et l’interopérabilité.
Cité lib, l’acteur historique de l’autopartage à Grenoble sera l’opérateur du système. Il assurera la relation avec la clientèle existante, l’implantation des véhicules en fonction des besoins, l’information des publics de particuliers et d’entreprises, la relation client d’une façon générale et en particulier la gestion des inscriptions, des abonnements, des réservations, ainsi que la maitrise des flux de véhicules et l’entretien quotidien de la flotte et des bornes.
** La Toyota i-Road peut accueillir deux passagers en tandem dans un habitacle hermétique. Reposant sur 3 roues, il exploite la technologie de prise d’angle Active Lean permettant à l’engin de se coucher dans les virages. D’une autonomie de 50 km, il est doté de 2 moteurs électriques installés dans les roues avant.
Le projet en bref :
► Date de mise en place : 2014
► Durée du projet : 3 ans
► Ville de Grenoble : Mise à disposition des places de stationnement pour l’autopartage de petits véhicules électriques urbains
► Grenoble-Alpes Métropole : Connection au calculateur d’itinéraire « Station Mobile »
► Cité lib: Opérateur de transport ; expertise dans l’autopartage ; gestion commerciale et logistique au quotidien
► Groupe EDF : Concepteur, réalisateur et opérateur du réseau d’infrastructure de recharge et de son système de gestion
► Toyota :Fourniture de près de 70 véhicules 100% électriques; Fourniture et exploitation du système IT (One-Mile Mobility Management System) pour la gestion de l’inter-connectivité entre les usagers, les véhicules, les points de charge et « Station Mobile »
Juste poue info et comparative: On y travail ailleurs aussi – gagnant du Buckminster Fuller Challenge 2009 sur le ‘multi modal urban mobility: trimtab
Ca c’est le progrès, bien joué
Ca c’est le progrès, bien joué
Proposer des véhicules électriques individuels est à coup sûr une bonne idée ! Il suffit de regarder le nombre moyen de personnes par voiture dans les agglomérations. D’où 3 pistes: -soient augmenter le nombre moyen de personnes par véhicule (inciter prendre transports en commun, auto-partage, Velib, …), -soient dépolluer les véhicules utilisés (Autolib à Paris et Lyon, …), -soient combiner les 2, avec ce service Citelib à Grenoble (bien joué!), Le véhicule individuel ou biplace Twizzy de Renault paraît aussi très adapté. A suivre !
Le choix de la ville de Grenoble et d’EDF de s’associer avec Toyota est surprenant alors que nos industriels tentent de mettre en place une filière nationale et que la France se débat avec des problèmes de chomage de masse et de réindustrialisation. Toyota est une entreprise japonnaise, ce n’est pas elle qui fourni du travail et qui paye nos retraitres. Quand cesserons nous cet aveuglement qui confine à l’absurdité! Nos industries disparaissent les unes après les autres, notre pays est en voie de déliquescence et nous, nous continuons notre politique maltusienne, autrement dit, nous sciions la branche sur laquelle nous sommes assis!! encore bravo Grenoble pour son mauvais choix!
C’est surtout mauvaise pioche des industriels français, qui sont constament en retard sur l’innovation depuis pas mal de temps maintenant. Les industriels francais (influencé par l’état, certes) ont poussé à fond sur le diesel qui est très pollluant surtout dans une ville comme grenoble qui connait de nombreux pics de pollution été comme hiver (position géographique en « cuvette »). De ce fait, ils ont pris beaucoup de retard sur l’électrique par rapport aux japonais, à mon avis toyota a été choisi car moins cher et niveau de fiabilité certainement plus grand grace a leur experience
Sauf erreur de ma part les toyota sont fabriquées en France alors vaut-il mieux une marque française fabriquée à l’étranger ou une marque étrangère qui fabrique en France?
à legabiernoir et bob1 ne retez pas bloqués sur des clichés, Merci de lire ci dessous: le train Industrie & Innovation se rendra dans 20 villes étapes au total, du 19 mars au 18 avril 2013. À son bord, 20 acteurs majeurs de l’industrie en France feront découvrir leur univers et leur savoir-faire. Seul constructeur à ce jour à avoir reçu le label « Origine France Garantie » pour la production française de ses Yaris essence, diesel et hybrides, Toyota exposera dans chacune des villes visitées une Yaris Hybride fabriquée à Valenciennes par ses 3 600 « members ». ne vaut-il pas mieux avoir un fabricant étranger qui produit en France et qui produira d’autant plus qu’on lui commandera un peu plus et comment apprendre ou rattraper le retard en hybride et électrique, si ce n’est par des productions locales? P.S. je n’ai pas d’actions ni ne suis un employé chez toyota
Un véhicule qui permet de faire des trajets en ville, en se déplacant à une vitesse limitée, qui ne prend pas de place sur la route et peu de place en stationnement ca existe depuis bien longtemps… on appelle ca une bicyclette… et le gros avantage c’est que ca maintien en forme le conducteur !
Tout a fait d’accord, surtout que grenoble c’est quand même très très plat, et d’ailleurs la ville compte déjà de nombreux cyclistes Evidemment l’hiver il vaut mieux se couvrir !
pour l’aspect industriel,entre: Renault qui fabrique en Espagne, au Maroc et en Roumanie, PSA qui fabrique en République Tchèque, et le japonais Toyota qui fabrique en France (avec transfert de la technologie hybride), je ne vois pas où est le soucis de tester 1 an le système (incluant IT). La meilleure chose qui puisse arriver, c’est que cette expérience soit un succès,cela poussera les constructeurs français à profiter aussi des retours d’expérience.
tout le monde ne pratique pas le vélo, ni n’a forcément envie de le pratiquer, notamment à Grenoble où l’air est plutôt pollué. Perso, en tant que pratiquant régulier en ville, j’en ferai pas à Grenoble ! Donc la cible à priori ce ne sont pas les cyclistes mais les automobilistes. Maintenant je suis d’accord une autonomie de 50 kms, c’est carrément léger !
A lieu de s’occuper de ses centrales nucléaires EDF « bétonne » pour assoir son quasi-monopole énergétique sur le dos des consommateurs français au détriment de PMI et ETI bien plus méritantes et à tarifs horaires nettement plus avantageux (on tombe à la renverse avec ceux de la « sorcière (anciennement fée) électricité
@ legabiernoir Quand vous achetez une TOYOTA Yaris, qu’elle soit essence, diesel ou hybride, elle est fabriquée en France. Ce qui est loin d’être le cas d’une Clio ou d’une 208. Non seulement TOYOTA fabrique toutes ses Yaris en France, mais il en exporte aussi la moitié en dehors de nos frontières. Je vous rappelle aussi que TOYOTA a créé un centre de design sur la côte d’azur qui dessine toutes les voitures de ce constructeur. Enfin, pour votre info, vous devez savoir que la France possède une balance commerciale excédentaire de plus de 2 milliards d’€ avec le Japon. Même l’Allemagne est loin derrière avec un excédent d’à peine 600 millions d’€ avec ce pays. Alors, jouer la carte de l’innovation avec des constructeurs qui rendent service à notre PIB est loin d’être une hérésie…!!