C’est à bord d’un Boeing 747 de Cargolux que l’avion solaire s’est envolé vers la capitale des Emirats arabes unis pour se préparer au lancement de son tour du monde prévu pour le mois de mars.
Solar Impulse est parti hier matin pour Abou Dhabi (UAE) depuis l’aérodrome de Payerne où il était stationné depuis le mois de février de l’an passé.
Avec l’aide de Cargolux, Swissport, Welti-Furrer, la Base logistique de l’armée (BLA), une trentaine de personnes ont participé au chargement de l’avion arrivé en fin d’après-midi, un processus qui s’est avéré aussi complexe que délicat jusqu’à tard dans la nuit, notamment avec l’intégration de quelques vingt-cinq pièces détachées dans le gros porteur.
L’opération la plus difficile ayant été le positionnement du fuselage et l’aile de 72 mètres d’envergure démontée en trois parties afin de les faire entrer dans le cargo. Tout s’est finalement bien passé.
Le Boeing a atterri quelques heures plus tard aux Emirats arabes à 19h04 heure locale.
Dès fin janvier, le SI 2 effectuera des essais en vol pour finaliser sa préparation avant le tour du monde qui devrait durer cinq mois. Le Solar Impulse devrait passer par l’Inde, la Chine, les Etats-Unis, l’Europe du Sud ou l’Afrique du Nord.
Depuis le début de l’aventure, l’avion solaire aura coûté quelque 150 millions de francs suisses (soit 125 ME).
Solar Impulse a donc commencé son voyage en étant transporté par un avion qui doit consommer au minimum 100hl de kéozène par heure de vol, sachant que une tonne de kéro = 3,15t de CO2, plus de la vapeur d’eau (principal GES), plus des Nox, vrais polluants (eux…) Problème : en combien de tours du monde « propres » SI arrivera t il à « compenser » les (vilains méchants) GES émis pendant son vol de mise en place ? Je ramsse les copies dans 15 minutes.
Pour un avion solaire qui prétend faire le tour du monde, pas très au point de devoir être transporté en pièces détachées depuis la Suisse jusqu’à un pays plus ensoleillé. Cinq mois pour faire le tour du monde en avion, c’est pas rapide. Un simple particulier, assez fortuné pour posséder un bateau de plaisance fait mieux à la voile. Ou avec un bateau solaire.
@ pastille verte et Blériot, la conso standard de ce type d’avion et de 12000 l/ heure soit 9.5 T/h,et ça n’est pas si important divisé par le nombre de passagers, ou la valeur du matériel transporté. Les applications qui en découlerons dans plusieurs années ne sont pas quantifiables actuellement, mais demain oui. Et si l’on prend le cas des ENR avec par exemple le PV qui nous coûtent un bras, et l’autoconsommation qui n’arrive pas à décoller, je reste persuadé que dans son domaine solar impulse à sa palce.
Bien vu. C’est pour tout la même chose, il faut savoir voir loin. Bien sûr, je n »imagine pas l’avion solaire dans le futur et ce projet est en fait un gros coup de pub pour le solaire. Il faut rester réaliste, même si les cellules solaires avaient un rendement de 100%, pour véhiculer 800 personnes avec leurs bagages dans un avion il faudrait une surface iréaliste. Par contre, le chalenge vaut pour des drones militaires ou civils.