Toyota France et la société Communauto, premier service d’autopartage au Canada, ont signé vendredi dernier un partenariat à l’Hôtel Matignon en présence des Premiers ministres français, Manuel Valls, et québécois, Philippe Couillard.
Dans le cadre de la 18ème Rencontre alternée des Premiers ministres de la France et du Québec, ce partenariat désormais officiel permettra d’équiper, dès 2015, la flotte de Communauto, service d’autopartage à Paris et en petite couronne de 110 Yaris Hybrides fabriquées dans le Nord de la France.
Communauto s’est installé à Paris en 2012 avec le rachat de Mobizen. L’entreprise reconnaît l’important potentiel que représente l’autopartage en boucle en région parisienne et y voit une belle opportunité pour tripler son offre de service au cours des trois prochaines années. Convertir sa flotte de voitures actuelles en véhicules plus éco-énergétiques fabriqués en France fait partie de sa stratégie d’expansion et lui permet d’inscrire sa candidature dans le cadre du projet d’autopartage en véhicules propres annoncé récemment par la Mairie de Paris avec le Plan Anti-Pollution.
Par ailleurs, l’entente encourage la synergie entre les deux entreprises et établit les bases de la coopération. Pour Communauto, l’investissement est de l’ordre de 1,6 million d’euros pour l’année 2015-2016 et sera à moyen terme, de plus de 5 millions d’euros.
Avec plus de 125.000 voitures hybrides commercialisées en France depuis l’apparition de la Prius, la technologie 100% hybride de Toyota, à motorisation essence et électrique, s’inscrit dans les besoins liés à l’autopartage, une nouvelle approche de la mobilité dans les grands centres urbains.
Fabriquée à Valenciennes, la Yaris qui a reçu le label « Origine France Garantie » dès 2012, est la citadine la plus propre des voitures non-rechargeables selon le classement trimestriel de l’ADEME. Elle est également le modèle le plus produit en France, tous constructeurs confondus.
Pour Pascal Ruch, Président de Toyota France, "à la veille de COP21, la conférence sur le Climat qui se tiendra au Bourget début décembre 2015, la signature de ce partenariat nous encourage à proposer des solutions toujours moins impactantes pour l’environnement et à une nouvelle clientèle. Être présent sur le marché de l’autopartage nous a semblé être l’approche logique pour nos véhicules dont la technologie permet de rouler de façon autonome avec des émissions très basses de CO2, de NOx et de matières particulaires."
"En faisant appel à l’autopartage en boucle pour leurs déplacements, les utilisateurs réduisent d’emblée de 50% leur utilisation de la voiture. Si pour cette fraction de parcours nous pouvons leur offrir une voiture durable, une souplesse d’usage incluant une fiabilité sur la longue distance et qui est de plus, fabriquée en France, on améliore du coup le bilan environnemental de tous les Franciliens", a expliqué pour sa part Marco Viviani, représentant en France de l’entreprise québécoise Communauto.
** Communauto compte déjà sur la présence de plusieurs centaines de Yaris hybrides Made in France au Canada et 10% dans son parc actuel sur l’Ile de France.
Est-ce la tendance adéquate ? Certes la voiture partagée a de l’avenir en commumauté urbaine. Celà s’appelle d’abord de la location, et de nombreuses agences existent aux coins des rues proposant des véhicules à quelques dizaines d’euros par jour. Celà s’appelle « voiture bleue » ou autres dénominations quand il s’agit de voitures électriques. Et voilà maintenant « Communauto » pour une voiture hybride. J’espère qu’il s’agit d’hybride de 2de génération, avec autonomie électrique, au sinon je ne vois pas d’avantage par rapport à une location classique. Et puis une hybride de 1ère génération, c’est toujours 100% du déplacement fossile. Enfin, je ne vois pas encore de lien entre le partage de voiture, les transports urbains, la voiture individuelle et surtout l’habitat. C’est cette quadruple combinaison qui détermine le moyen de transport adapté. Ce devrait être la base de l’établissement de stratégies de transport adpatées suivant les quartiers. Qu’est ce qui fait que deux premiers ministres, l’un Français et l’autre Québecois, assistent à cette signature ?? Philippe Couillard de Lespinay est chef de file du Parti Libéral Québecois. De quel parti politique est Manuel Valls ?
la label « VF » pour « Viande Française, voici maintenant le lbel « VF » pour Véhicule Français, label ‘origine garanti. Alors M Valls, un brin de populisme ?