Plusieurs Parcs naturels régionaux s’interrogent actuellement sur les impacts négatifs que pourraient occasionner les autorisations d’exploration et de recherche de gaz de schiste, sur leurs territoires.
En effet, plusieurs permis qui touchent géographiquement des Parcs naturels ont été délivrés "sans concertation préalable". Rappelons que le Ministère chargé du Développement Durable a lancé le 4 février dernier une mission sur les enjeux économiques, sociaux et environnementaux des gaz et huiles de schiste.
Cependant, l’expérience Nord-américaine sur l’exploitation d’hydrocarbures de roche-mère est particulièrement inquiétante en raison de l’injection dans les sols de produits chimiques, de sable et d’eau en grande quantité. Ces injections considérables polluent les nappes phréatiques et peuvent également avoir de lourds impacts paysagers.
Aussi, les Parcs naturels régionaux dénoncent de leur côté "l’absence de prise en compte par l’État de leur avis sur les risques environnementaux et sanitaires qu’entraine l’exploitation des gaz de schistes". Ils ajoutent, que ces projets vont "à l’encontre de leur mission de protection de l’environnement et entre en contradiction avec le rôle attribué aux collectivités territoriales dans le cadre de la loi portant engagement national pour l’environnement – dite Grenelle 2 – de réduire des consommations d’énergie, de développer les énergies renouvelables locales et de lutter contre le changement climatique."
En conséquence, le réseau des Parcs marque "sa ferme opposition aux démarches d’exploration gazière et demande à l’État" :
- L’interdiction de l’exploration et de l’exploitation d’hydrocarbures de roche-mère dans les Parcs naturels régionaux en raison des conséquences graves sur les sols, les ressources en eau et les paysages. Ces projets sont en contradiction avec les stratégies territoriales « climat » portées par les Parcs.
- L’annulation des autorisations délivrées sur les périmètres des Parcs.
- L’organisation d’un débat national sur l’avenir énergétique de notre société afin que les objectifs de réduction des émissions de gaz à effet de serre, de développement des énergies renouvelables, et d’amélioration de l’efficacité énergétique soient encouragés, renforcés et promus.
Alors l’expérience américaine ne suffit pas. On comprend mieux le principe du changement de gouvernement, Borlo prend une décision suicidaire pour la France et on le vire sous un autre prétexte bidon. Le ministre suivant peut affirmer que ce n’est pas lui ou plutôt elle qui a prise cette décision. Le lobby pétrolier est très fort. Mais il ne faut rien lâcher sur ce sujet très grave. La ressource est peut être intéressante mais pas dans les conditions techniques actuelles qui est un pur suicide collectif. On aimerai entendre un peu plus les grands « yakas verts » sur ce sujet.
Ya plus qu’à espérer que la prise de position des PNR porte ses fruits, c’est inacceptable que notre gouvernement agisse de cette façon sous la pression des lobby de l’énergie… resistancia!
… même combat qu’avec les bourrins qui veulent mettre des éoliennes dans les parcs naturels français. Ne lachez rien !!! Les parcs naturels sont un des derniers bastions de la « civilisation ». Comme avec les éoliennes, il se peut que vous perdiez à certains endroit, mais résistez !! Vous parviendrez à sauver quelques endroits.
Non aux gaz de schiste, oui à un débat sur le nucléaire! Contrairement à une partie du nucléaire, les ENR sont financées par le consommateur et non le contribuable, seul le petit crédit d’impôt (22,5%) pour les seuls particuliers et dans la limite de 3KW (moins de 10% des installations totales) est financé par les contribuables. Quand aux centrales au sol, plus de tarif (12cent c’est pas avant 5/10ans), aux opérateurs de proposer un tarif. Les propositions devraient tourner en 2011 autour d’une fourchette allant de 20cent à 30cent suivant la localisation, les conditions techniques du projet et les capacités de l’opérateur. Le cout du solaire se réduit avec une vitesse incroyable, mais ce secteur ne peut réussir en 5ans ce que le nucléaire a mis des décennies à faire. A moins d’être de mauvaise foi ou anti-ENR acharné, on ne peut nier le droit aux ENR de bénéficier d’un soutien public comparable à celui reçu par le nucléaire. Et les ENR de produisent pas de déchets radioactifs pour les siècles à venir, ne nous mettent pas en porte-à faux avec la Lybie, ne nous obligent pas à soutenir les dictatures du Niger et du Kazakhstan, ne produisent pas de risque d’accident dramatique, ne permettent pas à des pays de passer d’un nucléaire civil à un nucléaire militaire, ne nécessitent pas de protection anti-terroriste, etc, etc….
« Contrairement à une partie du nucléaire, les ENR sont financées par le consommateur et non le contribuable… » ça commence bien : Pourriez-vous nous précisez quelle partie du nucléaire électrogène est financée par le contribuable ? Pourriez-vous mettre en regard ce que le nucléaire électrogène rapporte au contribuable ? Pourriez-vous nous indiquer en quoi le nucléaire électrogène nous met en porte-à-faux avec la Lybie ?
@Renewable: Et les métaux rares dans l’électronique de puissance, dupliquée chez chaque particulier (onduleurs, … … ), ou les métaux des batteries nécessaires actuellement si on voulait être « ENR only ». Si vous lisez les journaux, alors vous savez bien que tout ça ne vient pas du ciel et que ça va être la source à de nombreux conflits géopolitiques.
Vous avez raison sur les progrès. Je lui ai d’ailleurs demandé quelles étaient la nature et l’étendue de cette partie qui est apparue dans la rhétorique. Alors c’est 1%, 10%, 99% ? Si la propagande se drape désormais de prudence à débattre… ce n’est plus vraiment de la propagande !
Quand on voit l’utilité de cette énergie supplémentaire, en comparaison des pertes environnementales, on se demande pourquoi il n y a pas plus de partisans de la stagnation voire décroissance de la consommation énergétique sur Enerzine… Aïe, le mot maléfique a été prononcé… « Ohhhh non ne pas décroitre car la consommation d’énergie est corrélée à la croissance du sacré PIB donc pas touche espèce de bobo gocho anticapitaliste rouge anarchique… ». Bref pitoyable ! Je pense, d’un point de vu de l’intérêt général à moyen et long terme, que le débat se trouve chez les sciences humaines…
messieurs peut’etres ne le savez vous pas mais le gaz que l’on achète aux russes est de plus en plus cher et ils mettent de plus en plus de pression politique rappeller vous il n’y a pas si longtemps avec l’ukraine de plus les shales gaz permettrait d’avoir du gaz moins cher (pensé a tous les francais qui ne savent plus se chauffer a cause de toutes ses augmentations du gaz) n’oublié pas qu’il est non polluant il a permis de diviser par plus de la moitier le prix du gaz au usa par raport a l’europe .de plus je vous signale qu’il y a un nouveau système d’exploitation ou l’on n’emploie plus de produit chimique.