On n’imagine pas, lorsqu’on voit l’usage qui en est fait pour gonfler les ballons des fêtes foraines, que l’hélium est un gaz qu’il conviendrait d’économiser au maximum…
Et pourtant : si cette molécule, numéro 2 sur le tableau périodique des éléments, est la deuxième plus abondante dans l’Univers (après l’hydrogène), il en va tout autrement de sa disponibilité sur Terre.
Pour l’essentiel, l’hélium que l’on trouve dans le commerce est un sous-produit de l’exploitation du gaz naturel. Celui-ci peut contenir jusqu’à 7% d’hélium, qu’un processus de distillation à très basse température permet d’extraire. Les Etats-Unis se taillent la part du lion dans sa production (78% en 2011), devant l’Algérie (11%, essentiellement consommés en Europe), le Qatar (8%) et les pays de l’Est.
Pendant longtemps, les Etats-Unis détenaient de fait un quasi-monopole sur ce gaz noble. Ce n’est que dans les années 90 que l’Algérie est entrée dans la course. Mais malgré ce nouveau producteur, la demande continue de dépasser une offre qui tend à faiblir. Selon une étude parue en août 2010 (Selling the Nation’s Helium Reserve), les Etats-Unis auront épuisé leurs réserves d’ici 30 ans. Or près du tiers de la consommation mondiale provient aujourd’hui des stocks américains. La capacité de production globale est estimée à 142 millions de mètres cubes, tandis que la consommation s’est élevée à 180 millions de mètres cubes l’an dernier… On puise donc dans des réserves qui ne sont pas renouvelables !
Le problème est d’autant plus préoccupant que, à la différence du pétrole, l’hélium est indispensable à la plupart de ses applications et ne pourra pas être remplacé par un produit de substitution.
En cause, ses propriétés physiques et chimiques exceptionnelles : aucun autre élément ou composé ne jouit d’un point d’ébullition aussi bas (-268,93°C, soit 5,15° de plus que le zéro absolu), ce qui permet des applications cryogéniques comme par exemple le refroidissement des systèmes de appareils d’imagerie à résonance magnétique (IRM). Sa fluidité extrême permet également que l’on s’en serve pour détecter des fuites. Il est aussi beaucoup plus sûr que l’hydrogène pour gonfler des ballons, car ininflammable. En outre, il n’est pas possible de le synthétiser et l’extraire de l’air ambiant, où il est présent en infime quantité, ne serait pas économiquement viable.
Devant cette pénurie annoncée, le Prix Nobel de physique 1996 Robert Richardson s’est fendu d’un véritable cri d’alarme, en 2010, dans une interview donnée au magazine New Scientist. Son plaidoyer ? Que le prix de l’hélium reflète enfin sa préciosité. S’il faut débourser 100 francs pour gonfler un ballon Mickey, le gaspillage risque en effet de cesser assez vite…
Si on pense que l’helium provient de la desintegration alpha de l’uranium. doit-on aussi le considerer comme un dechet nucleaire? bon! sachant que chaque tonne d’uranium 238 devrait liberer une vingtaine de micro-litres d’Helium gazeux a pression ambiante par an, il suffirait d’attendre assez longtemps pour que la terre reconstruise des conditions propices au developpement d’une societe comme la notre. Faut pas deseperer sur l’avenir.
Air Liquide, spécialiste des gaz industriel (Oxygène, Azote, Hydrogène, Hélium) pour applications hospitalières, industrielles et autres PAC, etc… SAIT fabtiquer de l’Hélium dans des processus cryogéniques, càd allant chatouiller les -269 ° C, pas loin du zéro absolu, càd – 273 ° C, ou par d’autres procédés. Air Liquide est une société française, N=° 1 ou N=° 2mondial dans le domaine des gaz industriels ci-dessus, dont HéLIUM, et dont le siège est à Champigny-sur-Marne (94?) YAKA leur demander ! Non? good Luck ! car il le faut (le H4) et le Luck ! A+ Salutations Guydegif(91)
Non air liquide ne sait pas « fabriquer de l’hélium », et personne ne peut le faire, il ne font que l’extraire purifié du gaz naturel.
effectivement, avec une grosse unité d’extraction d’hélium liquide au Qatar:
Il faudra envoyer une noria d’engin spatiaux automatiques,collecter l’hélium dans l’atmosphère de Jupiter(où il est très abondant dans sa haute atmosphère) et le ramener sur Terre.Ce qui coutera une fortune et mettra le prix de l’hélium à un niveau prohibitif.Mais s’il n’y a pas d’autres moyens…Et qu’il nous faut quand même de l’hélium…Cela se fera d’ici 45 à 50 ans(en 2057 ou en 2062 par exemple).Mais s’il y a vraiment besoin d’hélium à ces époques,ces moyens seront déployés!!!
J’ai lu sur wikipédia que la radioctivité alpha qui est une forme naturelle de désintégration nucléaire qui produit de l’hélium mais ce n’est pas clair.Est t-il possible de que la fission nucléaire produise de l’hélium ? Je me souviens d’avoir lu sur internet il y a une dizaine d’années que la désintégration du radium produisait de l’hélium.Peut être se prépare t-il un complot pour qu’il n’y ait plus d’hélium afin qu’il n’y ait plus de dirigeables.Car il y a eu toujours une guerre technologique entre les avions et les dirigeables.