En Pologne, un village se mobilise contre le gaz de schiste jusqu’à faire vaciller sur son socle un géant américain de l’énergie ; Le réalisateur Lech Kowalski revient sur son documentaire qui fait entendre la voix des petits agriculteurs, premières victimes.
Pourquoi vous intéressez-vous au gaz de schiste ?
Lech Kowalski : "Depuis deux ans, je m’intéresse aux problèmes rencontrés par les petits agriculteurs, notamment dans la partie orientale de la Pologne, à la frontière avec l’Ukraine. Dans cette zone envahie par l’agriculture intensive, ces petits fermiers pratiquent une agriculture traditionnelle. Ce ne sont pas pour autant des paysans d’un autre temps. Ils sont très bien éduqués, certains sont allés à l’université. Pendant que je les filmais, nous avons découvert que des opérations d’exploration de gaz de schiste allaient commencer dans leurs champs, sous l’égide du géant américain Chevron. Pour les petits fermiers l’impact est énorme. J’ai souhaité faire entendre leur point de vue."
Quels sont les premiers dangers que fait courir l’extraction du gaz de schiste pour les agriculteurs ?
"En Pennsylvanie, où j’ai tourné, l’eau des puits est empoisonnée depuis le début des forages en 2007. Pour un agriculteur, l’eau est une ressource essentielle. Le lien entre l’eau souillée et les maladies dont souffrent les habitants, notamment cancers du foie ou de la rate, diarrhées, etc., est difficile à prouver. Mais dans dix ou quinze ans, le lien entre les maladies et l’extraction du gaz de schiste sera probablement avéré."
Qu’avez-vous plus particulièrement appris en réalisant ce film ?
"Tout d’abord que quand les gens croient vraiment à un idéal, ils trouvent les moyens de lutter. Ces fermiers polonais croient vraiment en leur terre, en leur mode de vie. Ils refusent que tout cela soit détruit. Ils ont cette foi incroyable pour continuer à se battre même si les politiques et les médias sont du côté de Chevron. J’ai aussi été surpris par le degré apocalyptique des destructions engendrées par les compagnies gazières en Pennsylvanie. Elles agissent en masse et le plus vite possible. Selon moi, il s’agit d’une nouvelle forme de guerre menée contre les citoyens. Une guerre civile où les compagnies ont davantage de pouvoir que les gouvernements. Elles ont les lois pour elles. L’objectif est de faire un maximum de profits. Les citoyens ne sont plus que de simples consommateurs. Voilà la nouvelle réalité dans laquelle nous vivons. C’est le contraire de la civilisation. Les fermiers qui sont en premier affectés par ce problème ont plus de connaissances sur le sujet que bien des petits bourgeois intellectuels dans les grandes villes. Eux sont en première ligne et agissent."
Ils gagnent même des batailles…
"Tout à fait. Chevron a décidé de se retirer de la petite commune de Zurawlow où les habitants se sont mobilisés. Les raisons n’en sont pas très claires. Les responsables de Chevron ont toujours refusé de nous rencontrer, moi ou les agriculteurs, et m’ont toujours empêché de filmer sur leurs sites. Mais à coup sûr, ils ont eu peur de la mauvaise publicité. Ces agriculteurs polonais, une trentaine de familles, sont les premiers au monde à avoir lutté contre le gaz de schiste. Et ils ont gagné. Peut-être ont-ils été chanceux… Mais le fait est qu’on peut gagner. Cela n’empêche pas Chevron de construire des puits de forage dans d’autres villages. Chaque jour un peu plus, ces compagnies détruisent les communautés, que ce soit aux États-Unis, en Pologne ou ailleurs. Seuls les plus forts continueront à se battre."
Néanmoins, êtes-vous optimiste pour l’avenir ?
"Je pense qu’aux États-Unis, le mal est fait. Du moins en Pennsylvanie. Il faut savoir qu’en Amérique, à l’inverse de l’Europe, quand un agriculteur vend sa terre, il en vend aussi le sous-sol, qui n’appartient pas à l’État. Il touche ensuite un pourcentage sur les profits gaziers. L’Europe a sans doute plus d’opportunités d’arrêter ces compagnies et cela est dû à la manière même dont elle est structurée. Mais il faut que les législateurs soient fermes sur leur position et luttent contre les lobbies. Aux États-Unis, l’extraction du gaz de schiste ne fait que commencer et le pays se balkanise. Dans certains États, les forages seront autorisés et dans d’autres ils ne le seront pas, comme dans l’État de New York où les citoyens ne désarment pas."
Propos recueillis et traduits de l’anglais
par Laure Naimski
MAJ : 29/01/2013 – 12h00
Le documentaire sera suivi à 22h05 d’un débat, puis d’un chat en direct. Il sera en effet possible de dialoguer avec les invités à partir de 22h30 jusqu’à 23h00. : lien ici
Les invités du débat :
– José Bové (député européen)
– Hervé Kempf (Journaliste spécialisé sur l’environnement)
– Michael Paul (Député allemand – CDU)
suivi à 22.05 d’un débat animé par émilie aubry, avec la participation notamment de José bové
De la Pologne à la Pennsylvanie, lech kowalski met au jour le fossé entre le discours des industriels et la réalité de l’exploitation du gaz de schiste. un film coup de poing.
Zamosc, en Pologne orientale : "au hasard d’un tournage dans cette région rurale, Lech Kowalski rencontre en 2009 des paysans sur les terres desquels de grandes firmes américaines ont commencé à prospecter pour extraire du gaz de schiste. Fissures dans les murs des fermes, pollution des eaux, bulldozers investissant des champs à quelques dizaines de mètres des habitations… Les villageois sont inquiets. Or cette situation locale n’a rien d’anecdotique et témoigne d’un phénomène qui menace aujourd’hui toute la planète. Bradford County, aux États-Unis, est au gaz de schiste ce que l’Arabie Saoudite est au pétrole. Mais on est loin de l’image idyllique d’une “énergie non conventionnelle” propre et d’exploitation aisée que veulent donner les industriels. Dans ce petit comté du nord-est des États-Unis, le réalisateur filme des paysages dévastés et l’épuisement physique et psychologique des habitants…"
Combat inégal
Cinéaste underground, passionné par les groupes à la marge (les SDF dans Rock soup, les punks dans Born to lose) et les grandes tragédies de l’histoire européenne (Hitler’s highway), Lech Kowalski s’aventure ici dans les profondeurs de la campagne polonaise. Il dépeint le combat inégal de petites gens victimes de contrats léonins, pour la sauvegarde de leurs villages, de leurs maisons, de leurs exploitations agricoles, de leur eau et de leur santé et qui remportent quelques victoires inattendues. L’enjeu est de taille : la Pologne voit dans cette énergie nouvelle une promesse d’indépendance vis-à-vis du gaz russe. Ce documentaire constitue une mine d’informations sur les pratiques des compagnies de forage et sur les conséquences de cette exploitation sur la vie quotidienne des Européens.
Prendre pour argent comptant un documentaire créé par « Cinéaste underground, passionné par les groupes à la marge (les SDF dans Rock soup, les punks dans Born to lose) et les grandes tragédies de l’histoire européenne (Hitler’s highway), Lech Kowalsk » ? Une personne passionnée comme ça ne peut pas être neutre, je serais pareil à sa place. Facile: avec trois scènes négatives filmées extraites de 1000 scènes positives, je vous fais un documentaire explosif qui assassinera quelque sujet que ce soit. Ou son inverse, le porter aux nues. Des média « engagés » ne peuvent être écoutés et trahissent ainsi leur Mission: Informer de la Réalité, belle ou moche.
Je suis assez d’accord avec la capacité d’anéantissement de l’esprit d’un documentaire bien monté. Je ne dis pas pour autant que son contenu est faux mais à se passionner pour l’underground et traiter tout le reste d’abominables boucs, on ne se fait pas une idée fiable Je comprends aussi que voir la terre où on a grandi transformée en paysage lunaire est traumatisant MAIS Si j’ai tout compris , le revenu du GDS est suffisant pour indemniser voire rémunérer beaucoup de monde , c’est pas comme Fukushima où il n’y a pas une thune et la radiation qui ne baisse pas d’un iota en 25 ans à Tchernobyl Donc le deal est , j’arrive en limousine chez les braves fermiers polonais, je sors de ma bagnole en arborant fièrement un costume trois pièces et une chemise d’un blanc fluo qu’on s’éblouit dessus, et une mallette de biftons bien montés en zéros, et un contrat qui dit qu’en acceptant cette somme et une pension ou un dividende, les gens s’engagent à fermer leur gueule Bon vu comme ça , c’est un peu rock ‘n roll mais j’écoute pas mal de Nickelback depuis un moment Mais bref : admettons que le deal est assez correct et qu’il y a assez de fric dans la mallette pour que toute la famille quitte son bled et s’installe confortablement ailleurs en créant une petite entreprise garantie par le gaz de schiste ! Je sais que tout ne s’achète pas mais là il me semble quand même que ce n’est pas une insulte au droits de l’homme Il reste des questions qui sont vraiment importantes et faute de réponse , le deal ne peut pas se faire : Combien de temps avant que la nature reprenne ses droits ? 10 ans ? 20 ans ? 100 ans ? 500 ans ? c’est quand même pas la même chose Ensuite quelle est la gravité de la pollution sur les régions avoisinantes ? et à qui pourront se plaindre les voisins non-indemnisés si leur robinet se transorme en navette spatiale ? Et comment payer le pipeline d’eau potable qu’il leur faudra installer voire la dentition de Mr Dupond si sa machoire se trouvait sur la trajectoire du robinet ou s’il a ingéré dieu sait quelle saloperie, bref un camion de biftons frais pour assurer les dommages collatéraux Vous avez tout ça ? Tentez le coup ! dans le cas contraire le promoteur risque de gouter le plomb du frère du gars dont la machoire… Well , l’avantage des états unis , c’est que le plomb n’est jamais bien loin du portefeuille, ca permet de comprendre d’où viennent les ennuis , on devrait donc s’inspirer de ce qu’on voit là bas et surtout faire des mesures SERIEUSES sur l’impact de l’exploitation. Par SERIEUX, j’entends pas un réalisateur underground Mais plutot plusieurs labos indépendants.
en 2013, persister dans la voie des énergies fossiles en investissant des Mds € dans l’exploration du GDS, c’est tout sauf le XXIème S. Il faut en finir avec la vision rétrograde du XXème S. L’humanité n’a à sa disposition qu’une seule planète viable. Pour éviter que celle-ci ne se transforme en poubelle géante irrespirable, il faut impérativement se désintoxiquer des fossiles! On sait construire des logements à presque zéro énergie, on sait produire des véhicules électriqus qui consomment < de 10 kWh/100km, on sait produire de l'électricité avec des panneaux solaires, des éoliennes, du biogaz, etc… En France, la rénovation des bâtiments = des milliers d'emplois locaux potentiels. Et pourtant, les rentiers de l'énergie font tout pour continuer à nous imposer leur vision ringarde du futur, souvent avec la bénédiction des pouvoirs publics. Vivons au futur. Pas au passé. P.S : à Londres, Paris, Berlin, Rome, Madrid, chaque jour, des millions de km parcourus par des voitures à pétrole à < de 30 km/h de moyenne. Quand est-ce qu'on arrête toute cette gabegie pour vivre au futur?
100% d’accord avec vos solutions – mais moins avec votre énoncé du problème : Les fossiles du XXeme siecle bon! Si ce n’était qu’une histoire de mode, l’effet de serre serait résolu, c’est plus alambiqué que ça et V.Poutine va continuer à faire de bonnes affaires avec le gaz qu’on lui achète chaque jour plutot que le produire et qui nous coute les milliards qui nous manquent pour faire de la R&D. Par contre les logements économes , oui à 100% pourvu qu’on puisse en faire suffisemment pour tout le monde et pas uniquement des palais pour VIP et des HLM pour ceux qui y ont droit qui coutent une fesse payée par les impôts. Les bagnoles electriques , c’est un enjeu mondial, pourvu que le succès commercial et les grands volumes leurs donnent un peu de sens au regard de la consommation de transports que nous avons(merci Toyota). Les panneaux solaires , j’en ai installé 16KW et je ne compte pas m’arréter là, la rénovation des batiments vous coutera une autre fesse , si vous n’en n’avez plus en stock , vous prendrez sur les impots des enfants , les français ont toujours fait ça, c’est moche mais on dirait que ça ne les choque pas. Et finalement vous n’aurez plus de fesse pour vous asseoir, et vous aurez gagné 1% de la consommation de fossiles. La rénovation des batiments prendra des siècles Alors oui il faut impérativement trouver des alternatives mais pour cela il faut AUSSI énormément d’argent. C’est sur l’utilisation de cet argent que vous aurez du mal à imposer les carburant fossiles comme vision du passé, c’est juste un peu léger il me semble Si le gaz de shiste ou une partie de celui ci située en zone pas trop sensible permet de franchir les 2 decennies qui nous séparent de solutions industrielles non-fossiles, cela aurait plus d’effet que de balancer des slogans culpabilisateurs C’est pas parce que je fais 2500km en velo par an pour sauver 120L d’essence que je peux vraiment me passer d’essence ni pour le boulot, ni pour mon usage personnel. Je pense qu’on est arrivé au bout de ce qu’on peut obtenir en culpabilisant (ou responsabilisant) les gens. Maintenant , ça fait plus de mal que de bien. Si ces arguments pouvaient vraiment nous faire baisser la conso de 75% , on le saurait depuis 10 ans Il serait temps de faire évoluer ce discours
Dévaloriser (dénigrer?) un auteur pour décrédibiliser son travail documentaire… Voilà bien des pratiques de propagande assez grotesques, surtout quand elles sont caricaturales à ce point. Quel est votre intérêt dans l’affaire? Payés en tant que lobyistes masqués sur des forums? Faites nous la grace de nous laisser juger sur pièce de la qualité de ce documentaire et de l’honneteté intelectuelle de son auteur. Merci! Je ne revients pas ici sur le sens et la définition du dictionnaire des mots auteur, documentariste, réalisateur, jounaliste, enquêteur, etc. Où est il écrit que ces professions sont neutres et scientifiques? D’où peut on déduire qu’exposer une histoire spécifique et locale, avec un parti pris subjectif est forcément une démarche malhonnête et une conrre vérité? Peut être votre source d’information sur le sens de ces mots se limite t’elle à Morandini et à ses imitateurs? Alors je peux comprendre vos opinions très simplistes et pour le coup bêtes ou malhonnête (au choix) sur le travail (que vous n’avez pas vu!) de ce « Kowalski ». Enfin, sur le fond, le gaz d eshiste n’a pas d’avenir avec les moyens actuel d’exploitation, c’est à dire l afracturation. Tout le monde le sait et les seuls (!) à défendre cette exploitations sont ceux qui en tire le splus gros dividendes. Pourquoi pas défendre son gagne pain, aprè-s tout.. Mais prétendre que c’est une exploitation sans concéquence écologique graves est un non sens. Etant donné que ces dégat on lieux dans des pays où les populations se défendent mieux ou plus, il est certain que les exploitant vont au devant de graves déconvenues… Les polonais en font visiblement l’expérience actuellement. Jusqu’à quand? Nous verrons.
« Les fermiers (…) ont plus de connaissances sur le sujet que bien des petits bourgeois intellectuels dans les grandes villes », ca fait tres Moscou 1950’s. Ce monsieur est né a la mauvaise époque!
Les multinationales font d’une pierre deux coups avec le gaz de schiste, car en brûlant la terre ils interdisent la mise en place d’une production concurrente de biogaz par de petits fermiers à partir des déchets de leurs produits agricoles. En France cette production pourrait égaler 30% de notre consommation de carburants, alors que les meilleurs estimations pour le gaz de schiste représentent 12% de notre consommation de gaz. Bref, la solution n’est certainement pas de remplacer l’ex-état totalitaire par des multinationales tout aussi totalitaires!
Je suis désolé de devoir dire ça mais : Le cinema a été conçu dés l’origine comme un outil de lavage de cerveau extraordinaire et même si le spectateur l’accepte souvent ( non, di Caprio n’est pas mort en sauvant sa belle des eaux du Titanic ) Certains réalisateur y voient vraiment un outil d’évangélisation de masse plutôt qu’un formidable support empathique pour raconter de belles histoires Sans vouloir dénigrer celui-ci que je ne connais pas, je regrette d’ores et déjà que ce documentaire ait été conçu dés le départ avec l’idée de démontrer les ravages des GDS plutot que d’en montrer tous les aspects sans à priori. Quant à ceux qui défendent ce type de démarche, ce serait bien qu’il aillent jeter un coup d’oeil sur l’article d’enezine sur la consommation de gaz français, qu’ils réalisent que la monstrueuse dette française représent environ 15 années de consommation de gaz alors qu’on est parti pour l’éponger en plusieurs dizaines de générations de nos enfants qui ne connaitront pas de chance de faire autre chose de leur vie que rembourser les conneries de leurs ancêtres Comme on ne peut pas remplacer ce gaz autrement qu’en endettant encore le pays, cela montre la contrepartie de bousiller une région pendant quelques années : ruiner 10 générations de petits français qui n’auront jamais connu les 30 ni même une seule glorieuse jusqu’à leur mort J’aimerais bien qu’on parle de ça aussi au lieu de nous servir toujours la même soupe catholique honteuse qui a peut être finalement de bonnes raisons de l’être..
Ce qui est surtout URGENT de faire évoluer en France, c’est la fiscalité et le rôle de l’Etat. A force d’immobilisme et de non réforme, on sous-estime les gisements d’économies d’énergies considérables restant à exploiter rien qu’en améliorant les pratiques actuelles. Si vraiment on était arrivé au bout de ce que l’on peut raisonnablement attendre de la part de 60 millions de consommateurs bien informés et fiscalement encouragés à consommer mieux pour consommer moins, la voiture à pétrole ne totaliserait certainement pas une part aussi importante pour effectuer des déplacements de < de 5km qui plus est en milieu urbain. Il faut le dire et le répéter : on est gouverné par une bande de cheveux gris nostalgiques des 30 glorieuses, incapables de se projeter dans un futur qui doit nécessaire être synonyme de sobriété et d'intelligence. Deux dimensions qui font cruellement défaut dans la société actuelle. Surtout lorsque l'on parle mobilité durable…
Lionel_fr, vous me paraissez très tiède sur les GDS, surtout après les études récentes (la dernière hier sur enerzine) qui tendent à montrer (à défaut de prouver) que les GDS seraient largement pires que le charbon au niveau réchauffement climatique. Et ne parlons pas des « effet collatéraux » régulièrement évoqués. Seriez-vous un « TSLN » (Tout Sauf Le Nucléaire…)?
Complètement d’accord avec ce que vous dites. Avec l’âge , je réalise que les gens ont besoin d’un coup de pouce pour changer leurs habitudes , une drogue de substitution packagée en cadeau de noël qui donne l’impression que plus rien ne sera comme avant, c’est juste psychologique mais cela supprime cette impression de régression qui rend les gens dingues et finalement dépressifs. Je crois aussi que le concept Autolib doit être élevé au rang de priorité absolue dans les transports urbains et péri-urbains. Les transports en communs sont saturés et si on les double ou triple, les nuisances vont avoisiner celles des transports individuels. Il faut parler à la fibre individualiste des gens , leur rappeler qu’on respecte leur droit à disposer d’eux même à Gaga42 Ok c’est terrible de faire ce genre de calcul mais les accidents nukes qui se produisent statistiquement 4 fois par siècle sont simplement pires : Que se serait il passé si le Japon avait perdu Tokyo ? la pire catastrophe depuis la seconde guerre mondiale , tout ça pour une petite centrale de rien du tout ? La technologie nucléaire restera la seule possible pour l’IRM ou voyager au delà de Jupiter : mais en industrialisant l’electro-nucléaire civil, on n’a fait que disséminer les matières fissiles et augmenter la probabilité de catastrophe. Ce modèle d’expansion doit s’interrompre de lui même et non pas attendre qu’une catastrophe d’échelle continentale batte tous les records de nuisance depuis l’extinction des dinosaures ! Le technologie ne sera pas enterrée pour autant Aucun pays au monde n’a les moyens de supporter une catastrophe nucléaire ! Inutile de parler d’assurances, d’une part tout l’argent du monde n’y suffira pas , ensuite si un continent agricole comme les USA ou la Russie était touché , on serait partis pour des décennies de famine mondiale. Je pense que l’humain est suffisament conscient pour comprendre qu’il n’a pas les moyens d’attendre le BIG ONE En comparaison , cynique ou pas , le gaz de schiste , c’est un peu anecdotique
« ils interdisent la mise en place d’une production concurrente de biogaz par de petits fermiers à partir des déchets de leurs produits agricoles. En France cette production pourrait égaler 30% de notre consommation de carburants ». Vraiment n’importe quoi! Allez y, donnez nous une étude, d’où qu’elle provienne, qui pourrait commencer à aller dans ce sens…
Mais dans dix ou quinze ans, le lien entre les maladies et l’extraction du gaz de schiste sera probablement avéré 10 contre 1 que notre marabout non conventionné* ne connait même pas la formule chimique du méthane. C’est du Arté, laboratoire du maljournalisme écologique. *©miniTax
« les accidents nukes qui se produisent statistiquement 4 fois par siècle sont simplement pires : Que se serait il passé si le Japon avait perdu Tokyo ? la pire catastrophe depuis la seconde guerre mondiale , tout ça pour une petite centrale de rien du tout ? » On n’a pas perdu Tokyo et les accidents sont restés relativement ponctuels (à l’echelle planétaire… au passage je compte 3 accidents en 50 ans, donc vous êtes optimiste!). Il n’en est pas de même de la catastrophe climatique qui nous menace, et à laquelle les GDS devraient contribuer… Il n’est pas exclu que les dinosaures aient disparu suite à un changement climatique. Bref, entre la peste et le choléra j’ai une très vague préférence pour le choléra. le mieux serait de se passer des 2, mais pour celà il faudrait (par ordre de difficulté croissante): -avoir les ressources, – faire des progrès technologiques, – modifier rapidement les mentalités et habitudes de certains terriens.
« les accidents nukes qui se produisent statistiquement 4 fois par siècle » Comme d’habitude, vous prenez pour vos « statistiques » les chiffres mondiaux d’accidents sur des parcs, des organisations et des technologies qui n’ont rien à voir aux nôtres. Autant comparer les risques de voler sur une compagnie charter gabonaise ou russe avec Airfrance. Sinon je trouve toujours amusant de voir tous ces anti-nucléaires s’effrayer d’une technologie qui fait statistiquement infiniment moins de morts et de dégats sur l’environnement que les feux de bois, les centrales à lignite de nos voisins, l’alcool, les bagnoles, les week end du 15 août, les chauffages au gaz…
Combien de morts par le nucléaire… même avec IROSHIMA et NAGAZAKI on n’arrive pas au nombre de ceux qui sont morts par l’exploitation minière et par l’industrie chimique… Bien sûr, ils sont de trop. Mais nous admettons 3000 morts par ans sur nos routes, 15.000 morts par an par les accidents ménagers, et combien par les erreurs médicales (seins siliconés, sang contaminé, pilule de 3me génération, produit amaigrissant de SERVIER,….) L’exploitation du GDS est une abhération lorsqu’on veut réduire le réchauffement climatique. Il ne faut pas que l’économie devienne le seul pilote du pays.
Vous pouvez lister toutes les satistiques morbides, nous avons certes 65millions de morts en sursis en france. Votre argumentaire si souvent ressassé va peut être encore capter un esprit faible qui viendrait s’abandonner sur le forum d’enerzine. Cependans vous (ou plutôt les vrais auteurs de vos arguments) confondez risque et risque systémique. Statistiquement parlant , la rareté du risque systémique est étroitement corrélée avec l’évolution de la vie sur terre et non sur mars par exemple. C’est cette rareté qui nous permet d’utiliser notre litre et demi de masse cérébrale pour créer et utiliser des moyens de communications comme Enerzine ! Et c’est toujours cette rareté du risque systémique que l’industrialisation de l’electronuke impacte négativement(ou plutot positivement car elle l’amplifie mais je suis un humain soumis à l’aversion au risque). Notez qu’avec des centrales ou des La Hague équidistants sur la surface habitable de la planète, le risque induit par le nuke n’est pas vraiment de provoquer une catastrophe mais plutôt d’amplifier une catastrophe extérieure comme un quake ou un tsunami, un astéroïde, un fait d’armes, une éruption volcanique, une catastrophe climatique… Tous phénomènes qui ont une place dans la morbidité non-récurrente, le nucléaire joue le rôle d’un « double dip » qui transforme une catastrophe « ordinaire » en une super-catastrophe systémique. Tokyo est la 2eme ou 3eme économie mondiale, sa perte aurait donc volatilisé en quelques secondes un pourcentage important de la richesse mondiale entrainant toutes les places financières, évidemment les réassureurs (systémique) banques centrales (systémique) … la liste est longue : elle est même exactement aussi longue que tout ce qui est systémique dans notre civilisation puisque ces entités tombent par effet domino. Peu importe ce que la corporation nucléaire française a en tête pour nous rendre la perception de risque acceptable. La France est le seul mega-pole nucléaire qui déploie autant d’efforts pour anhestésier sa population , les autres prennent moins de précautions , c’est d’ailleurs un peu absurde votre démarche d’avoir le dernier mot en toutes circonstances. Je pense que cela VOUS rassure, mais seulement VOUS ! Ce qui est surprenant avec Fukushima, c’est plutôt « l’effet papillon » : le nucléaire français n’avait rien à voir avec cette centrale. Il est pourant durement impacté ! cela donne à réfléchir mais en êtes vous vraiment capables?
« Statistiquement parlant , la rareté du risque systémique est étroitement corrélée avec l’évolution de la vie sur terre et non sur mars par exemple. » Tout ce verbiage pour tenter de contester un fait simple : Si le nucléaire est dangereux (comme vous le prétendez) alors cela devrait se constater par des morts. Beaucoup de morts. S’il n’y a pas ou peu de morts (en comparaison avec d’autres technologies humaines), c’est que rationnellement c’est peu dangereux. Point.
Au moins aura t’il eu le mérite (ce réalisateur que personne en connait) de relandcer la polémique stérile entre les différents supporters de telle ou telle énergie… A noter au passage que les pronuke comme les progaz nagent tous dans un même garnd bocal : celui des énergies non renouvelables dont le véritable cout environemental n’est pas jamais pris en compte et dont l’usage constitue une dette que nsou devrons payer collectivement. Continuez à vous tirer dessus, cela participe à la sélection naturelle 😉
VOUS avez besoin de ce genre de justification bachou. moi pas. Des années que lles pronukes copicollent cette équation pour enfants depuis le site de Janco, ça je vous l’accorde Fukushima Daichi a vraiment bien failli emporter Tokyo, 13.2 millions d’habitants 3eme économie après la Chine mais la chine ne concentre pas autant d’organes vitaux pour l’économie mondiale. Le quai d’Orsay a même officiellement demandé aux ressortissants français d’éviter la région de Tokyo ce que les Tokyoïtes n’ont toujours pas bien admis A vous écouter , c’est un peu comme si le département d’état US conseillait à ses ressortissants de quitter la France parce qu’un chien a fait une bouse sur un trottoir parisien. Mais vous êtes une partie du problème : ni les autorités russes ni les japonaises ne sont vraiment venues en aide à tous les sinistrés car les catastrophes nucléaires , ça coute vraiment très cher et ne rapporte absolument rien. Résultat : pas une thune pour les sinistrés. Rien. C’est exactement ce que vous promettez aux victimes françaises de votre prochain accident. L’autorité n’admettra jamais la réalité de l’accident , refusera de reconnaitre les radiations, n’indemnisera pas les malades ! Voilà ce que vous promettez à vos compatriotes , c’est vachement ragoutant Et encore une fois , en comparaison , le gaz de schiste , c’est une montagne de fric pour indemniser les personnes expropriées ou sinistrées. ENORMEMENT D’ARGENT POUR EUX !!! c’est aussi une différence énorme avec les accidents nucléaires. Pour le gaz de schiste , on n’a pas besoin de minimiser l’ampleur des nuisances en racontant des calembredaines comme le font les pronukes car on a de quoi indemniser les gens et les collectivités. Le gros mensonge d’état , c’est vraiment une spécificité nucléaire !
« Résultat : pas une thune pour les sinistrés. Rien. » L’indemnisation de ces victimes ne sera évidemment jamais assez importante, mais dire qu’elle est nulle est un mensonge. Actuellement ils en sont à plus de 28 milliards d’euros. « Le gros mensonge d’état , c’est vraiment une spécificité nucléaire ! » C’est tout ce que vous trouvez pour éviter d’avoir à comparer rationnellement les risques des uns et des autres ? Décidemment, Lionel, vous avez peur du nucléaire comme certains ont peur des araignées. Et votre délire sur le mensonge d’état s’apparente à de la paranoïa.
@Herciv: vous avez la mémoire bien courte et des arguments bien spécieux. Avec une direction de vent différente orientée vers Tokyo, la catastrophe de Fukushima aurait eu une toute autre dimension. Ca n’est pas arrivé, tant mieux, mais ça aurait pu arriver. En déduire que le risque sur Tokyo n’existait pas … @ Bachou: le nucléaire n’est pas le sujet de la brève nous sommes d’accord. @Lionel: « …qu’ils réalisent que la monstrueuse dette française représent environ 15 années de consommation de gaz… » J’avais en tête d’une part un chiffre de 11,5 G€ de déficit commercial lié à l’importation de gaz (dernière brève d’Enerzine sur conso gaz) et une dette France disons de 2000 G€. En 15 ans, vous arrivez au mieux au dixième de la dette d’aujourd’hui, pas à la dette elle même ! Je m’étonne sinon de votre discours initial sur la real economy pour les GDS qui libererait des budgets pour la RD. Et de la RD sur quoi? Subventionner le pétrole et l’IFP à hauteur de 300M€ /an (l’équivalent du coût du Sénat) n’est pas suffisant? A moins qu’il s’agisse de RD sur l’hydrogène, votre sujet de prédilection? par quel biais ? Je rame, aidez-moi! !
Ce n’est pas moi qui ait abordé le sujet. Pourquoi ne faites vous pas plutôt la morale à Lionel (qui n’a pas pu s’empêcher d’en parler dès son premier commentaire) ? Vous voulez lui donner un coup de main après qu’on l’ai seché ?
j’ai bien noté que vous n’aviez pas abordé le sujet en premier, Pas de soucis ! Je crois sinon qu’il n’a pas besoin de coup de main, j’aimerai juste à l’occasion connaître la raison plus explicite de son soutien aux GDS, à suivre sur une autre brève liée aux GDS…
Je n’ai pas eu le courage de lire tous les commentaires jusqu’au bout (je suis au travail et il y en a beaucoup et ensuites les commentaires portent plus sur le débat du gaz de schiste que du film). Je voudrais réagir aux premiers commentaires de ces personnes désolées qu’un cinéaste ne soit pas neutre ou de la « capacité d’anéantissement de l’esprit d’un documentaire bien monté »… Je connais assez bien le cinéma de Kowalski, en effet comme présenté au début de l’article, c’est un cinéaste underground. J’ai bien dit CINÉASTE, à ne pas confondre avec un journaliste qui ferait un reportage sois-disant impartial sur un sujet précis. Le rôle du cinéaste, de documentaire ou fiction, est aussi d’apporter sa vision personnelle à son film. Un « Documentaire » reste un film et ne signifie pas forcément « images animées neutres et pédagogiques ». Je n’ai toujours pas vu ce film, mais à mon avis, dans ce film, le réalisateur veut juste faire partager son apréhension de ce nouveau type d’énergie en suivant et en donnant la parole à un groupe d’agriculteurs qui ont viré des exploitants car ils ont peur et ont vite vu leur vie se dégrader. Le message n’est pas obligatoirement « Attention le GDS n’est pas bien », il ne montre qu’une certaine partie de la vérité. Car sans parler d’économie ni d’écologie, personne ne peut nier les côtés néfastes du GDS (pollution et dégradation du sous-sol, etc) Comme dans tout type de cinéma, chacun est libre de se faire sa propre opinion et bien sûr de ne pas être d’accord avec ce que le réalisateur veut faire passer comme message.
En Europe, le Secteur résidentiel – tertiaire consomme 166 millions de TEP de gaz naturel (chiffres 2010) Aux USA, le Secteur résidentiel – tertiaire consomme 183 millions de TEP de gaz naturel (chiffres 2011) ou 7,8 trillion . Energy Efficiency Status Report 2012 EIA Natural Gas Consumption by End Use
Quelques perles : « Risques sur l’environnement ? on pourrait dire qu’ils sont quasiment nuls » « Gaspillage de l’eau ? faux débat » « Pollution ? non ce sont des produits utilisés par l’industrie alimentaire » « Les USA préparent leur 4 ème révolution industrielle par l’exploration de la planète Mars » Discours bien identique à celui du commercial de Chevron dans le film d’hier soir. On découvre dans le lien de S81 que la joyeuse « amicale des foreurs pétroliers » est même tentée par l’exploitation des hydrates de méthane. Drill baby drill ! le réchauffement global c’est de la blague.
Il y a plus que jamais URGENCE à ce que les citoyens se réapproprient la question de l’énergie. Mais il y a aussi URGENCE à dire la vérité aux français sur la crise environnementale à venir (eau, terres agricoles, climat, ressources naturelles divers, etc…) plutôt que de continuer à entretenir le mythe de la croissance infinie portée par nos dirigeants aveugles. A. Einstein disait : « on ne résout pas un problème avec les modes de pensées qui l’ont engendré ». En 2013, c’est quand même incroyable que l’on compte autant d’imposteurs pour essayer de nous faire croire que la transition énergétique en France et en Europe passe par l’exploitation des gaz et pétrole non conventionnels. Quant au bilan écologique global de la fracturation hydraulique, est-il encore nécessaire de justifier pourquoi il n’y a aucune autre alternative possible que de l’interdire? C’est quand même triste de penser que les générations futures porteront un regard sur notre civilisation comparable à celui que nous portons sur l’exclavage tel qu’il était pratiqué il y a un peu plus d’un siècle. Ouvrons les yeux et arrêtons-là l’hypocrisie. Le modèle du « toujours plus de » à vécu. L’avenir, c’est faire mieux avec (beaucoup) moins. Et c’est à la jeune génération d’imaginer cet avenir-là. Pas aux cheveux gris nostalgiques des 30 glorieuses.
Alerte, quelqu’un se permet d’écrire « catholique honteuse ». Manifestement en violation des règles républicaines et des règles de ce blog: Enerzine ne peut manquer de réagir, vous êtes au pied du mur. Je suis catholique et exige que ma Foi soit respectée, libre à lui de vomir sur qui il veut, mais in petto.
alors que davantage que 1500 personnes meurent chaque jour en auto. Donc le nuc est dangereux et il faut l’arrêter. Telle est la façon de « résonner » à la mode éco-anti-nuc. Ce n’est pas raisonner mais c’est une fixation mentale alors que jamais autant de centrales nuc n’ont été en construction dans le monde! On « dissémine les déchets nuc »? Tiens c’est nouveau, je croyais qu’on faisait tout pour les coïncer à 600m sous terres en un seul endroit? D’ailleurs pas un ne sait qu’un dépôt de « déchets nuc » tout juste arrivé à saturation et scellé à vie, contient moins de radioactivité long terme que la masse de terre naturelle entre lui et le sol. Eh oui c’est ainsi. Et 300ans plus tard sa radioactivité sera divisée par 1000 . Tandis que les 45tonnes de débris de PV usagés dopés au cadmium pour chaque TWh produit, resteront dangereux pour toujours – j’applique la « logique écolo » bien sûr !
Alerte, quelqu’un se permet d’écrire « catholique honteuse ». Manifestement en violation des règles républicaines et des règles de ce blog: Enerzine ne peut manquer de réagir, vous êtes au pied du mur. Je suis catholique et exige que ma Foi soit respectée, libre à lui de vomir sur qui il veut, mais in petto.
Alerte, quelqu’un se permet d’écrire « catholique honteuse ». Manifestement en violation des règles républicaines et des règles de ce blog: Enerzine ne peut manquer de réagir, vous êtes au pied du mur. Je suis catholique et exige que ma Foi soit respectée, libre à lui de vomir sur qui il veut, mais in petto.
J’ai investi 16000€ en isolation de ma maison et la tonne de CO² économisé ne me coûte que 22.4€. « Certains économisent » du CO² avec un PV de 16KW leur rapportant 4500€ net par an, rendant la tonne de CO² économisée à 330€. Mais qui va payer cette somme? Ses voisins, qui n’ont pas de quoi se payer une telle pompe à fric. De tels prédicateurs apocalyptiques devraient s’enrôler dans une secte américaine, celle qui a raté le 21 décembre dernier.
je comprends maintenant pourquoi les plus maladroitement virulents défenseurs des EnR, subventionnées aux frais des voisins, se défendent bec et ongles: Ils ont investi dans cette combine (ex: 16KW de PV rapportent en France près de 8000€ nets par an selon les chiffres de la CRE) et ne veulent pas la voir décriée de peur que la conscience citoyenne ne s’en émeuve et fasse retomber le vol au vent des profits. Quand à moi, français ordinaire, je n’ai pas d’actions de centrales atomiques ni d’EdF, donc pas de revenus sur la question. Comme beaucoup d’autres, nous sommes en mesure d’émettre des opinions désintéressées. Dans mon cas j’ai lourdement investi en isolation et énergie biomasse et la tonne de CO² économisée ne me coûte que 22.5€ Celle « économisée » (sur le papier) en PV coûte à la nation 335 à 350€, payée par les non-riches à ceux qui ont pu investir. Belle citoyenneté.
sera inévitablement confiné dans des applications très spécifiques ou imposées par de nouvelles lois tordues. H² industriel non-fossile sera très probablemement produit en masse par la chaleur nucléaire haute température (HTR reactors) que le DOE américain vient de financer. Areva est sur le coup mais pas seul. Ces réacteurs au graphite n’amènent pas la présence d’eau dans le coeur, simplifiant le design par élimination de mesures de sécurité propres à ce fluide sous pression (cuves très épaisses inamovibles, aléa du zirconium sur la vapeur, cause source des accidents TMI et Fukushima. De nouveaux facteurs seront à maîtriser mais ça part gagnant. Cette chaleur nucléaire sera un jour la seconde phase du développement de cette énergie, permettant la substitution économique d’une grande partie du pétrole en Chimie, gardant ce dernier aux transports légers. La chaleur basse température est déjà utilisée en Russie pour les réseaux de chauffage urbain dont la plupart des pays nordiques sont équipés. Des coeurs auto-stables à température fixe par design sont déjà proposés et verront probablement un fort développement, économisant de vastes quantités de CO² issu du gaz et prolongeant l’utilisation de ce dernier là où il est irremplaçable.
en parlant de « séché! » démontrer donc la supériorité d’air france par rapport à d’autres compagnies sur un vol comme celui du Brésil (sans parler de tous les autres!)? l’organisation et la technologie d’air france sont très bonnes (et peut être même très supérieures à la moyenne!) , certe, mais cela n’a pas empéché l’accident, essayez d’imaginer le parrallèle avec le nuke, c’est votre exemple, vous devriez le comprendre! quel est, après ça, votre degré de séchitude? et oui moi aussi j’aimerai promouvoir une industrie de l’hydrogène, et malgré tous les contrôles et préventions qui seront réalisés, il y aura malheureusement des accidents! la loi de murphy frappe , c’est la loi!
pour revenir au sujet de l’article et pour celles & ceux qui ont vu le doc, j’espère que vous aurez noté comme moi, l’excellente blague de responsable Chevron au sujet du fluide d’extraction : « de l’eau, du jus de citron… » Et Amstrong, il a remporté 7 fois le TDF avec de la vitamine C aussi me semble t-il? mais qu’est ce qu’on attend pour doper l’économie mondiale aux jus d’agrumes dans ce cas. A ce niveau-là d’imposture, ça n’est plus du mensonge, c’est de la connerie. Quel dommage que l’économie mondiale continue d’être sous l’influence de pauvre type de la sorte! 🙁
Beaucoup de commentaires, c’est au moins ça de gagné, ça cause et ça jaze… On échappe malheureusement pas aux « envoyés spéciaux » chargés de sauver ce qui peut encore l’être, et de veiller 24/24 pour exploiter la moindre faille, la moindre faiblesse pour y planter un derrick, un trépan, un forage, etc. L’enjeu est immense, et justifie largement que l’on tente de détruire ce documentaire et surtout son auteur, par tout moyens, surtout la mauvaise foi. Ainsi, on nous parle d’un documentaire à priori partisan. ET ALORS ? On nous dit aussi qu’il est facile de faire du montage, et d’éluder « 1000 scène positives ». Mais ou sont ces scènes positives? Quelle est la valeur de cet argument qui ne s’appuie que sur un procès d’intention visant à nous faire croire que le cinéaste aurait cacher ce qui ne vas pas dans le sens de sa sensibilité personnelle? A la place de l’auteur, lisant cela, j’appellerai mon avocat pour parler de diffamation, tout simplement. Ouvrir des contre feux propagandistes contre ce documentaire jusqu’au fin fond d’un forum est indicatif de l’enjeu et de la réalité du problème « gaz de schiste ». Si ce documentaire est si mauvais et peu crédible, pourquoi y attacher une telle attention? Au moins, il aura eu le mérite de faire sortir les loups du bois…
Beaucoup de commentaires, c’est au moins ça de gagné, ça cause et ça jaze… On échappe malheureusement pas aux « envoyés spéciaux » chargés de sauver ce qui peut encore l’être, et de veiller 24/24 pour exploiter la moindre faille, la moindre faiblesse pour y planter un derrick, un trépan, un forage, etc. L’enjeu est immense, et justifie largement que l’on tente de détruire ce documentaire et surtout son auteur, par tout moyens, surtout la mauvaise foi. Ainsi, on nous parle d’un documentaire à priori partisan. ET ALORS ? On nous dit aussi qu’il est facile de faire du montage, et d’éluder « 1000 scène positives ». Mais ou sont ces scènes positives? Quelle est la valeur de cet argument qui ne s’appuie que sur un procès d’intention visant à nous faire croire que le cinéaste aurait cacher ce qui ne vas pas dans le sens de sa sensibilité personnelle? A la place de l’auteur, lisant cela, j’appellerai mon avocat pour parler de diffamation, tout simplement. Ouvrir des contre feux propagandistes contre ce documentaire jusqu’au fin fond d’un forum est indicatif de l’enjeu et de la réalité du problème « gaz de schiste ». Si ce documentaire est si mauvais et peu crédible, pourquoi y attacher une telle attention? Au moins, il aura eu le mérite de faire sortir les loups du bois…
Pourquoi ce sujet, même très interessant quoique très polémique et donnant parfois lieu à des débordements, reste -t-il en tête des sujets apparaissant sur la page d’accueil, alors que j’avais l’impression que les nouveaux sujets reléguaient automatiquement les plus anciens dans l’historique? Bien cordialement.
A mon avis, on a pas fini de voir des films à propos du gaz de schiste et le prochain pourrait être tourné en Allemagne. En effet, au journal de 20h00 de France 2 le 27 février, j’ai appris que l’Allemagne envisageait sérieusement d’exploiter le GAZ de SCHISTE : C’est sérieux cette information ? Cela pourrait pourrait provoquer une fracturation dans l’opinion !