Les ministres de l’Economie et de l’Energie ont confirmé en début de ce mois leur soutien – sur le principe – à la généralisation du compteur communicant « Gazpar », projet porté par GrDF.
Les compteurs communicants figurent parmi les premières briques des réseaux énergétiques intelligents. Gazpar émet par liaison radio les index de relevés permettant de connaître à tout moment la consommation réelle d’un client. Son déploiement simplifiera la facturation : elle sera basée directement sur la consommation réelle et il ne sera plus nécessaire de recourir à des estimations.
Ces nouveaux compteurs faciliteront en outre la réalisation d’économies d’énergie et aideront les citoyens à mieux maîtriser leur consommation. Par exemple, des alertes pourront leur être transmises au-delà d’un seuil d’énergie consommée. Plus largement, ils permettront le développement de services innovants de diagnostic et faciliteront le pilotage des consommations.
Ce dispositif permet également d’améliorer la performance des gestionnaires de réseaux : réduction des coûts directs d’acquisition de données de comptage, diminution des réclamations, meilleure connaissance du parc des compteurs.
A l’issue des procédures d’appels d’offres lancéespar GrDF, Pierre Moscovici et Philippe Martin pourront prendre la décision d’approbation formelle et définitive du déploiement de
Gazpar, si l’intérêt de ce dernier pour le marché et les consommateurs est bien confirmé conformément au code de l’énergie.
De nombreux travaux préparatoires restent à mener avant le déploiement opérationnel. Le planning actuel prévoit un démarrage du déploiement fin 2015 avec un pilote qui durera un an et concernera 150 000 compteurs. Le déploiement des 11 millions de compteurs se poursuivra ensuite sur 6 ans, en parallèle sur l’ensemble des régions françaises, avec une montée en charge progressive, pour se terminer en 2022.
Par ailleurs, 1.000 emplois directs pourraient être créés pour les métiers de la pose, du pilotage, de la maintenance. Le compteur Gazpar aura également un impact indirect positif sur l’ensemble de la filière gaz et des travaux qui lui sont associés (isolation thermique, matériels plus performants). La filière de recyclage des anciens compteurs sera dynamisée : le volume des matériels à recycler sera multiplié par quatre pour atteindre 4 000 tonnes par an durant le déploiement.
Le coût du projet et son financement
Le coût du projet est d’un milliard d’euros environ, correspondant pour moitié au coût des matériels, pour un tiers au coût de la pose et pour le reste aux coûts de développement des systèmes d’information.
D’après l’étude menée par la CRE, le projet est largement rentable pour la collectivité grâce aux baisses de consommations de gaz qu’il va permettre. L’hypothèse retenue, prudente, prévoit un gain de 1,5% sur la consommation totale. En Angleterre et en Irlande, des expérimentations démontrent des gains compris entre 2% et 3% pour des situations directement comparables à la France. De plus, les fournisseurs et sociétés de conseil en énergie interrogés lors de l’étude technico-économique sont convaincus que le déploiement des compteurs évolués permettra l’existence d’un réel marché de services de maîtrise de l’énergie.
Comme les autres investissements de GrDF, les compteurs Gazpar seront financés par le tarif d’acheminement sur le réseau de distribution payé par les fournisseurs de gaz à GrDF. L’impact sur le tarif d’acheminement est évalué à moins de 1,3% sur l’ensemble de la durée du projet. L’impact devrait donc être de l’ordre de 0,3% sur la facture finale d’un client moyen, le tarif d’acheminement représentant en effet 25% du total de cette facture, l’ensemble étant compensé pour le consommateur par la baisse de sa consommation liée à une meilleure maîtrise de sa demande
« Designer : Emmanuel Cairo »
Ils ont trouvé un nom bien communiquant et l’art consommé de forcer le français à dépenser un 10¨9 € Sous pretexte de satisfaire le lobi stupide du developpement durable, GRDF et consort supprime des emplois dans le relevé des compteurs et prépare un avenir pas rose pour le particulier. En effet ce type de compteur permettra de mettre en oeuvre des offres à tarif différencié entre hivers et été dont la principale victime sera le particulier qui finance ce compteur sous pretexte de developpement durable… C’est le même principe que Linky Je fais le pari pour bientot sur des offres energétiques aussi complexes et peu comparables que les tarifs de téléphone mobile
Une remarque personnelle : Communication des compteurs par liaison radio, donc rajout d’une ligne électrique, donc consommation de quelques watts par environ 30 millions d’habitations ??? Où est la maitrise de l’énergie et onde radio à profusion (entre le WiFi, Wi max, Bluetooth, 3 ou 4 G…). Dans un immeuble plus qu’une maison isolée, il y aura la “Guerre des Ondes” (référence à la Guerre des mondes)