La contribution des eaux continentales au carbone atmosphérique vient d’être estimée avec une précision jamais atteinte. Elle a été analysée par les climatologues du Le Laboratoire des sciences du climat et l’environnement (LSCE) qui la prendront en compte dans leur étude du cycle du carbone.
Le gaz carbonique (CO2) des eaux des surfaces continentales « s’évade » en proportion importante vers l’atmosphère, impactant significativement le cycle global du carbone. Les estimations de ce phénomène étaient jusqu’alors entravées par une connaissance imprécise des surfaces concernées et des vitesses de transfert des gaz.
Une étude des contributions des différents continents à laquelle ont participé des chercheurs du LSCE vient d’être publiée. Elle recense les surfaces des eaux continentales, leur contenu en CO2 dissous et les vitesses de dégazage vers l’atmosphère.
Le bilan planétaire s’établit à 1,860 ±0,25 gigatonnes (109 tonnes, Gt) de carbone par an pour les fleuves et rivières, 0,32 ±0,25 Gt pour les lacs et réservoirs (marais, etc.). Le total atteint 2,2 gigatonnes par an. Cette valeur dépasse les estimations antérieures du fait que la contribution des fleuves et rivières a été réévaluée.
À noter que 70% des flux ont lieu sur seulement 20% des surfaces continentales. Il reste cependant des incertitudes à lever sur les mécanismes précis qui régissent ces « évasions ».
Le « carbone » est la source de la vie terretre,et il lui arrive de « s’échapper » Mais que fait la police ? Il faut avertir le soldat Hulot : interdisons le monoxyde dedihydrogène, élément chimique le plus répandu et le plus létal de la Planète !!!
et dire que toutes les prédictions précedentes ont bati des modèles sur des hypothèse fausses ;o))) je me gausse :o))
Bonjour, pourriez vous fournir vos sources pour ces données merci. Pour l’éthique scientifique et pour qu’on puisse en savoir davantage sur les methodes utilisées par le LSCE, merci