Science sans conscience n’est que ruine de l’âme ! Non, ça n’est pas Coluche qui l’a dit mais son illustre aïeul François (non pas celui qui nous dirige auquel ce proverbe pourrait s’appliquer) mais Rabelais. Les écologistes en sont une bonne illustration également.
Dans un Avis (2014/C 424/05) qui vient d’être publié le 26 novembre 2014 au Journal officiel de l’Union européenne, le Comité économique et social européen (CESE) soumet à la " Commission au Parlement européen, au Conseil, au Comité économique et social européen et au Comité des régions une communication relative à l’exploration et à la production d’hydrocarbures (tels que le gaz de schiste) par fracturation hydraulique à grands volumes dans l’Union européenne".
Le texte de cet avis est, en partie, un copié-collé de ce que l’Amicale des foreurs et des métiers du pétrole (AFMP) rabâche depuis bientôt cinq ans et nous regrettons vivement de ne pas avoir écrit nos communiqués et lettres ouvertes en pdf protégé car ces textes ont été pillés et nous craignons fort d’être accusés maintenant de plagiat alors que depuis bientôt trente ans nous nous battons pour la défense des énergies fossiles et, plus récemment pour l’exploration des huiles et gaz de schiste.
Le CESE, pas notre Conseil économique, social et environnemental qui en est toujours à peaufiner sa transition énergétique et sa croissance verte, mais le ci-devant qui toutefois, dans son article 1.2, parle de "fracking à grands volumes" et "d’inquiétudes quant à ses incidences sur la santé publique et l’environnement", rappelant étrangement les prémices de la proposition de loi 3301 concoctée le 31 mars 2011 par Christian Jacob laquelle a donné naissance à la Loi 2011-835 dite Loi Jacob qui a été votée le 13 juillet 2011 et publiée au JO de la République française le lendemain.
L’AFMP souscrit toutefois aux articles suivants tout en regrettant que le CESE parle d’hydrocarbures non conventionnels alors que tous les hydrocarbures sans exception sont formés d’atomes de carbone et d’hydrogène en proportions variables et que ce sont leur mode de gisement pour les uns ou leurs méthodes de production pour les autres qui ne sont pas conventionnels. De concert avec le CESE, l’AFMP reconnait l’existence d’un problème d’acceptabilité de la part du public sur lequel il faut absolument se pencher. Le CESE paraît vouloir s’en charger.
Tout comme l’AFMP le CESE invoque la directive REACH et la nécessité d’intéresser les communautés locales aux bénéfices résultant de l’exploitation des huiles et gaz de schiste.
L’Avis du CESE représente une étape capitale dans l’exploration et la production des huiles et gaz de schiste et un très grand pas en avant qui laisse augurer favorablement de la suite des évènements.
Amicale des foreurs
Jacques Sallibartant (Président)
Jean-Claude Rémondet (Vice-président)
Il n’ y a aucune urgence à rechercher l’exploitation de nouvelles sources pétrolières. Les conséquences de cette fuite en avant sont multiples : – la combustion de ces produits émettra une quantité de CO2 que notre Terre ne pourra plus absorber. – la baisse consécutive des produits pétroliers entrainera une réduction des travaux de R et D dans les autres sources d’énergie, que ce soit les ENR ou le nucléaire. En conséquence, les états devront subventionner plus fortement ces voies de développement. – La priorité serait de réserver les produits pétroliers pour la pétrochimie des matières plastiques et les nouveaux matériaux (fibres de carbone, microfibres diverses dont les nouvelles générations pour l’informatiques,…) Actuellement, ce marché n’est soutenu que par l’alimentation des transports, ce qui est une gabegie.
Science sans conscience n’est que ruine de l’âme ! Non, ça n’est pas Coluche qui l’a dit mais son illustre aïeul François (non pas celui qui nous dirige auquel ce proverbe pourrait s’appliquer) mais Rabelais. Les écologistes en sont une bonne illustration également. Je ne sais pas qui de l’amicale des foreurs et des écologistes fait fait plus de la science sans conscience que l’autre. Pour les premiers, la science vise à remplr leurs poches au détriment de notre futur… pour les seconds, la science est un prétexte pour avoir du pouvoir. Entre les deux, les écologues s’amusent bien pour compter les points. Malheureusement, c’est notre futur et celui de nos enfants qui est en jeu.