Total annonce l’attribution du "Permis de Montélimar" en France par arrêté ministériel en date du 1er mars 2010, pour une période de cinq ans.
Ce permis, dont Total est l’opérateur, s’étend sur une surface de 4 327 km2 allant du sud de Valence à la région de Montpellier. Il a été attribué conjointement à Total et à une filiale du groupe américain Devon.
Ce dernier ayant décidé, à la fin de l’année 2009, de recentrer ses activités sur l’Amérique du Nord, Total annonce également le rachat de la filiale française de Devon. A la suite de cette transaction et après approbation ministérielle, Total détiendra la totalité des droits sur cette licence.
"Le programme de travail sur lequel Total s’est engagé a pour objectif de démontrer la présence de « shale gas » dans la région de Montélimar et la possibilité d’exploiter ces ressources de façon économique. Si les premiers travaux de géologie sont encourageants, il est envisagé de forer des puits d’exploration de façon à évaluer ce potentiel" a déclaré Yves-Louis Darricarrère, directeur général Exploration et Production du groupe Total.
Avec ce nouveau permis, et après l’acquisition fin 2009 d’une participation de 25% dans l’ensemble des permis de la société Chesapeake dans le bassin du Barnett Shale aux Etats-Unis, Total confirme sa volonté de développement dans le domaine des gaz non conventionnels.
Total Exploration et Production en France :
En France, Total exploite des gisements depuis 1939, notamment les champs de gaz de Lacq et Meillon situés dans le sud-ouest du pays et dont Total détient la totalité des droits. La production du Groupe en France a atteint 24 000 barils équivalents pétrole par jour en 2009.
La principale activité de production d’hydrocarbures concerne le gisement de Lacq, dont l’exploitation remonte à 1957. Sur ce site, un projet de pilote de captage, d’injection et stockage de CO2 a été inauguré en janvier 2010. Ce projet, qui s’inscrit dans la politique de développement durable du Groupe, permet d’explorer dans son ensemble l’une des voies envisageables en vue de réduire les rejets de CO2 dans l’atmosphère.
Ce gaz ne peut être d’origine biogénique. En effet, la formation de gaz biogénique ne peut avoir lieu que dans des sédiments fraichement déposés( marécages par exemple). Or le gaz se trouve ici dans des roches très anciennes, déposées il y a des dizaines de millions d’années, et enfouies à des profondeurs considérables, ce qui a provoqué la formation de gaz thermique à partir de la matière organique contenue. Cette histoire de gaz biogénique contenue dans les shales gaz traîne partout,je suppose parce que les commentateurs n’ont que des connaissances très superficielles sur les mécanismes de la formation du gaz.
Dans une région où les problèmes de ressources en eau sont récurrents, envisager seulement d’appliquer les techniques de fracturation actuellement employées en Amérique du Nord semble ahurissant : Doit-on rappeler que, de même que l’or ne se mange pas, le gaz ne se boit pas ?
Dans la vallée du Rhône ? Au pied des Alpes et des Cévennes ? Soyons sérieux.
Pour une période de cinq ans,en date du 1er mars 2010.Si les premiers travaux de géologie sont encourageants, il est envisagé de forer des puits d’exploration de façon à évaluer ce potentiel. Donc il nous faudra attendre,au moins jusqu’en 2015,pour savoir combien de milliard de mètres-cube de Gaz peuvent être espérés en exploitation(sous réserve que ces prospections ne soient pas décevantes).
Les techniques et les composés chimiques utilisés lors du forage puis lors de l’extraction du « Shale gaz » sont hautement toxiques et constituent un danger pour la nappe phréatique et plus généralement pour la vie humaine. Aux USA, la dizaine d’exploitants ne s’ait lancé dans cette exploitation qu’après avoir obtenu l’abrogation spécifiquement pour cette activité, du Clear Water Act (l’équivalent de la loi sur l’eau en France). En clair, ces « happy-few » ont obtenu -de l’administration Bush, encore elle- un droit de polluer sans risquer de poursuites. GasLand (Joshua Fox, HBO, 2010) est un documentaire récent qui retrace la situation hallucinante dans laquelle se trouvent les infortunés américains situés à proximité d’un de ces puits de gaz naturels, et plus globalement du futur scandale de santé publique qui se profile.
Gasland est un film documentaire de 2010 écrits et réalisé par Josh Fox. Le film se concentre sur des communautés américaines touchées par le forage du Gaz de Schistes et plus précisément, un procédé connu sous le nom de « fracturation hydraulique ».
Peuple Français réveilles toi ! L’Agence internationale de l’énergie a reconnu en novembre 2010 que le “pic historique” de la production mondiale de pétrole conventionnel a été franchi en 2006, et que cette production n’augmentera plus “jamais”. C’est une annonce sans précédent dans l’histoire de l’humanité !!! cherchez sur internet « pic pétrolier » ou » peak oil ». Les sociétés de la pétrochimies sont comme des chiens fous, ils seront prêt à tout plustôt que de tout perdre. Mais nous, nous allons tout perdre et même plus si nous ne nous soulevons pas maintenant !!!!! des permis de prospection ont étaient déposer dans le Luberon (Vaucluse 84) et un autre dans le Var (de Brigoles jusqu’à Hyéres) en pleine Provence verte ….les prochains seront devant chez vous! regardez « GASLAND ». Et en 2012 soyez vigilant et intelligent quand vous serrez devant les urnes !!!!
habitant a 10 kl du prochain puit de villeneuve de berg en ardeche je trouve ça ahurissant!!! Nous sommes aujourd’hui pousse par l’etat a changer nos comportements face aux enegies fosils et eux signent des contrats sans tenir compte des consequences sur l’environnement!!! Je trouve ça completement CON !!!! surtt que la commune de montelimar soit pour ce projet et qu’elle ne tienne pas compte des citoyens de l’autre cote de la montagne!!! cela n’ayant rien d’etonnant puisque l’une des societes beneficiant de ce permis est une societe de montelimar !! Nous ne voulons pas quer nos regions soient detruitent par des decisions validé par des cons !!!