Après 17 ans passés à éliminer progressivement la production et l’utilisation des chlorofluorocarbures (CFC), produits chimiques qui appauvrissent la couche protectrice d’ozone, les scientifiques affirment que le trou a cessé de s’agrandir. Il n’a toutefois pas commencé à se refermer.
Les experts prédisent que la couche d’ozone pourrait être complètement reconstituée d’ici à 2060-2065 si les émissions de substances chimiques fabriquées par l’homme et contenant du chlore et du brome cessent, et si la surface terrestre ne s’est pas réchauffée, condition qui pourrait intensifier l’effet destructeur des CFC sur l’ozone. « Toutes les données recueillies dans le monde indiquent que l’amincissement de la couche d’ozone a stoppé », a affirmé David Hofmann, un chercheur de l’Administration nationale des études océaniques et atmosphériques (NOAA), lors d’une conférence de presse tenue le 22 août. « Toutefois, nous ne sommes pas encore entrés dans la deuxième phase où la couche d’ozone commencerait à épaissir au-dessus de l’Antarctique », a-t-il ajouté. C’est une équipe de chercheurs britanniques qui a découvert le trou d’ozone au-dessus de l’Antarctique en 1985. Les théories expliquant son origine comprennent l’activité solaire qui a affecté le champ magnétique, des mouvements atmosphériques et des réactions chimiques aux CFC, qui avaient été produits depuis 1930 et utilisés comme fluide frigorigène ou agent propulseur pour les aérosols. |
(src – usinfo.state.gov) |
Un coup l’on dit que le trou augmente, un coup qu’il diminue…, puis qu’il augmente de nouveau… Quid?