Le professeur Paul Braun de l’Université de l’Illinois a mis au point un auto-assemblage de nanostructures en trois dimensions à destination des cathodes, entrant dans la fabrication de batteries Li-ion et NiMH.
La nanostructure permet un cycle de charge plus important, de l’ordre de 400 C pour les batteries lithium-ion et de 1000 C pour les batteries NiMH, sans renoncer toutefois à la capacité de stockage d’énergie. Le "C" signifie tout simplement le taux de charge (ou de décharge). 1 C par exemple est égal à une charge pour 1 heure. Ainsi, 400C signifie qu’une charge complète se réalisera en 1/400 heure (soit 9 secondes). Selon Paul Braun, cela se traduit en pratique par une recharge des batteries au lithium-ion à 90% de leur capacité, en seulement deux minutes.
Les résultats ont été publiés dans la revue Nature Nanotechnology.
Avec la génération des batteries au lithium-ion commercialisées actuellement sur le marché, l’opération de charge rapide entraîne généralement une réduction de la capacité, ce qui signifie moins d’autonomie pour le véhicule électrique. Cette nouvelle cathode est supposée ne pas affecter la capacité totale, tout en alliant la puissance d’un condensateur avec la densité énergétique d’une batterie.
Si cette technologie était produite à ce jour, très peu d’infrastructure en place serait en mesure de réaliser une recharge à ce niveau de puissance.
»….se traduit en pratique par une recharge des batteries au lithium-ion à 90% de leur capacité, en seulement deux minutes. » Voilà qui est prometteur si aussi applicable pour les grosses batteries Li-Ion de véhicules automobiles ! Bonne continuation dans ces voies ! A+ Salutations Guydegif(91)
Ce serait l’occasion d’interdire les piles classiques, sources de pollution majeure et de les remplacer par des piles rechargeables, comme on l’a fait avec les ampoules basse consommation.
La plupart des batteries Li-ion peuvent déjà aujourd’hui se recharger en 30 min et celle optimiser pour la puissance ne moins de 10 minutes. La limitaiton n’est pas là, mais bien dans les infrastructures : Pour une voiture avec un pack de 25kWh, une recharge en 10 minutes demande 6*25=125kW de puissance, bien loin de ce qui est disponible sur une prise domestique !
les bornes de recharges devront simplement être équipées d’une batterie de ce type pour se comporter comme des super capacité et recharger les voitures qui passeront elles se comporteront comme des zones tampons du secteur, de quoi s’affranchir des problèmes d’autonomies dans les stations d’autoroutes.
c’est le seul truc qui permettrait l’essor de la voiture electrique. il devient alors possible d’effectuer de très longue distance sans avoir à s’arreter 30min (au minimum) tous les 200km, mais alors quid de l’approvisionnement.
Aujourd’hui nous exportons l’équivalent de la production de 8 réacteurs nucléaires vers nos amis européens. (et oui on peut en arrêter 8 en gardant un équilibre français entre offre/demande alors pourquoi prolonger leur vie?) Attention, voilà une bonne façon d’utiliser ce surplus et justifier de construire de nouveaux EPR : recharger des dizaines de milliers de voitures électriques
En énergie plus qu’ailleurs, il faut poser les bons ordres de grandeur. Donc un EPR ce n’est des dizaines de milliers de véhicules alimentés mais plusieurs millions : Et au niveau européen : Et si on ne veut pas construire d’EPR, on récupère la production de Tricastin pour 5 à 6 millions de véhicules.
Les communicants d’EDF ne s’embarrassent généralement pas des ordres de grandeur et tout prétexte est utilisable, dernier exemple quand quelques jours après la catastrophe de Fukushima ils affirment qu’il va falloir augmenter les prix de l’électricité pour améliorer la sécurité des centrales nucléaires alors que le sujet est sur la table depuis plusieurs années. Les centrales françaises n’étaient pas secure avant le tsunami japonais? Ils n’hésiteront pas à justifier de nouveaux EPR avec seulement 10 000 voitures électriques vendues. « justifier » ne veux pas dire Vérité.
Mouais, cela me paraît tout de même assez stupide pour un « tribun zélé » de vendre un EPR pour 10 000 véhicules électriques alors qu’il peut faire 100 fois mieux sans forcer. Pourriez-vous m’expliquer quel est le ressort qui peut mouvoir un commercial qui ment sciemment à son désavantage ?? Il dira plus sûrement qu’il faut construire tout de suite un EPR (et je ne vous apprendrez pas que la construction est longue) pour pouvoir alimenter au moins 1 à 3 millions de véhicules dans 10 ans. Et il arguera que cette hypothèse est vraisemblable car précisément on en a déjà 10 000 aujourd’hui avec un taux de croissance annuel supérieur à 60%. Cela ne choquera bien évidemment personne car des taux de croissance aussi impressionnants sont très couramment mis en avant dans la presse à propos des EnR. Bien sûr, libre à vous de considérer que des taux de croissance aussi mirobolants ne sont pas crédibles. Je ne peux pas vous en vouloir, j’ai moi-même douté des progressions géométriques :