Dans l’objectif de soutenir l’efficacité et la sécurité énergétiques en Grèce, l’opérateur grec Public Power Corporation (PPC) a indiqué la semaine dernière avoir contracté avec la Banque européenne d’investissement, un prêt de 310 millions d’euros.
En pleine crise financière et récession économique, cet apport d’argent frais devrait permettre au pays de moderniser une partie de sa production énergétique, comme notamment l’extension du réseau de transport et de distribution d’électricité.
M. Sakellaris (à droite sur la photo), vice-président de la BEI chargé, des opérations en Grèce et des questions énergétiques, a commenté ce financement en ces termes : « Les contrats signés ce jour en appui à l’action en faveur du climat et à l’énergie constituent un progrès important, tant en matière de développement que de croissance durable. Notre concours en faveur de l’efficacité et de la sécurité énergétiques en Grèce s’inscrit dans le droit fil du plan d’action européen en matière de sécurité et de solidarité énergétiques et des priorités définies par le Conseil ECOFIN. »
Le concours de la BEI comprendra également un prêt de 150 millions d’euros pour la nouvelle centrale électrique à cycle combiné alimentée au gaz naturel située à Megalopolis, au centre du Péloponnèse, ainsi qu’un aménagement de 160 millions d’euros pour l’extension et le renforcement des réseaux grecs de transport et de distribution d’électricité, toutes tensions confondues (de la basse tension au 400 kV).
« Dans ce nouvel environnement qui s’annonce, nous mettons actuellement en place une structure dynamique qui permettra à PPC, en tant qu’entreprise moderne, d’assumer un rôle multiple. Nous serons amenés, d’une part, à soutenir des choix stratégiques liés à la sûreté de l’approvisionnement et à la fiabilité des systèmes et, d’autre part, à maintenir notre avantage concurrentiel sur un marché libéralisé grâce à un important programme d’investissements environnementaux » a déclaré pour sa part Arthouros Zervos, le PDG de PPC (à gauche sur la photo).
Et d’ajouter, « la nouvelle stratégie de PPC a pour objectif de construire de nouvelles centrales thermiques en remplacement d’installations obsolètes et peu performantes, tout en réalisant une série d’investissements dans l’extension et la modernisation du réseau de transport. »
Ces dernières années, les prêts de la BEI en faveur du secteur énergétique grec ont été affectés à des projets visant à garantir des approvisionnements en énergie, à réduire les conséquences "écologiques" et à promouvoir l’exploitation de nouvelles sources d’énergie durables.
Les principaux projets réalisés dans ce secteur contribuent à soutenir :
1) la nouvelle centrale électrique à cycle combiné alimentée au gaz naturel de Public Power Corporation, située à Aliveri, sur l’île d’Eubée, et la modernisation du réseau qui implique plusieurs aménagements visant à renforcer et étendre les infrastructures de transport et de distribution d’électricité dans tout le pays ;
2) les investissements prioritaires de la compagnie grecque de gaz naturel dans les réseaux transeuropéens, notamment l’agrandissement du terminal de gaz naturel liquéfié de l’île de Revithoussa qui a augmenté la capacité de transit et amélioré la sûreté globale de l’approvisionnement,
3) la construction du gazoduc à haute pression reliant Komotini à Alexandroupolis et au réseau turc de transport de gaz naturel, à la frontière gréco-turque,
4) la production d’énergie renouvelable par la construction de parcs éoliens, contribuant ainsi à la réalisation des objectifs nationaux et européens en matière d’énergies renouvelables et d’action en faveur du climat.
C’est un pret qu’ils comptent rembourser? (Meme si l’Etat grec ne paie plus ses factures d’electricite?)
en vendant leur âme aux diables? Les grecs ne rembourseront pas un centime si leur activité devient nulle. Le développement dans les EnR est rentable en soi et permet à l’industrie et l’artisanat de développer de l’activité rentable aussi. Les fonds étrangers peuvent s’interresser à la production énergétique , surtout si ce marché est dérégulé. Leur territoire est la seule richesse qui leur reste et j’espère qu’ils pourront en tirer de quoi rembourser leur dette. Samivel , votre remarque est incroyablement rédemptrice. J’espère que vous n’y avez pas trop réfléchi
désastreux des centrales au lignite du nord…Ptolemais, Kardia, Aghios Dimitrios, construites dans les années 75/80 par Alsthom (avec un h), et Stein Industrie pour les chaudières..il y a du boulot à continuer à rénover, mais qui va payer…