A l’heure où les appels au civisme se multiplient afin d’inciter les citoyens français à réduire leur consommation électrique notamment aux heures de pointe, Agir pour l’Environnement constate avec colère que le civisme ne semble pas être une valeur partagée par un grand nombre d’institutions publiques et acteurs privées.
Selon l’association, "le secteur publicitaire ne se sent absolument pas concerné par les appels au civisme consistant à réduire sa consommation électrique puisque la totalité des panneaux publicitaires (rétro-éclairés, enseignes lumineuses et panneaux vidéos) continuent à gaspiller l’énergie à l’heure où celle-ci est rare et chère."
Elle prend pour exemple la région parisienne, où le gaspillage électrique induit par ces panneaux, équivaudrait à la consommation électrique de plus de 100.000 personnes. Ainsi, chaque panneau rétro-éclairé consommerait l’équivalent électrique de trois familles de quatre personnes.
Mais ce secteur ne serait pas le seul dans ce manque de civisme. "Les pelouses d’un certain nombre de stades sont, à l’heure actuelle, chauffées toute la semaine afin d’assurer un spectacle de 90 minutes, les tours de bureaux restent éclairés nuit et jour… Les exemples de gaspillage et d’incivisme sont légions et laissent supposer qu’il n’y aurait pas urgence à agir" a précisé Agir pour l’Environnement.
« Quand le Réseau de Transport de l’Electricité appelle au civisme, certains semblent entendre "cynisme". Il est grand temps d’imposer par la loi des interdictions ciblées visant à éradiquer le gaspillage énergétique institutionnalisé » s’est indigné Stéphen Kerckhove, délégué général d’Agir pour l’Environnement.
Et de conclure "ces contre-exemples sont inacceptables. L’association appelle les élus locaux à adopter des arrêtés visant à interdire les dispositifs publicitaires énergivores."
« secteur publicitaire ne se sent absolument pas concerner » « les tours de bureaux restent éclairer nuit et jour… »
On peut commencer pêcher du négaWatt dans les rues de nos villes !
Pourquoi s’étonner de cette attitude des publicitaires? Ils viennent de « dicter » le décret du 31.1.2012 qui leur laisse le champ libre. Les rares mesures de protection du paysage n’entreront en vigueur que le 1 juillet 20…14 ! Pourtant Mme N-K. M. dénonçait il y a peu : « l’effet dévastateur sur le paysage de la prolifération des panneaux publicitaires » Elle ne doit pas sortir la nuit. Ma fois on fera tourner quelques éoliennes de plus.
ma foi … mes excuses
La pub consomme beaucoup d’énergie, mais aussi pas mal d’argent. Notre argent bien sûr puisque le coût des produits que nous achetons intégre le budget pub. Au niveau mondial c’est 500 milliards de dollars par an. D’après les rapporteurs de l’ONU, 10% de cette somme suffirait à éradiquer la fin dans le monde.
Et si on taxait différement l’électricité selon l’usage qui en est fait, en proportion de notes basés sur quelques critères simple. Un système de bonus-malus en fait qui se transformerait en incitation à utiliser l’énergie de manière décente.
Ok pour la pointe. Sinon, je croyais qu’en heures creuses, les centrales nucléaires produisaient de toute façon. On oublie encore qu’un kWh à 19h00 n’a pas le même coût (voire prix) qu’un kWh à 03h00. Pour votre réflexion d’économiste averti sur la pub, laissez moi rire! Vous oubliez tout simplement que notre économie occidentale est basé principalement sur la consommation. Facile de cracher dans la soupe derrière son 24″LED et son quadruple coeur. Sinon je vous propose d’émigrer sérieusement vers un pays SANS PUB mais également sans progrès technologique, sans liberté d’information, sans richesse etc… un beau pays comme la Corée du Nord…
Ca ressemble à » le nucléaire ou la bougie ». Heureusement que d’autres modèles existent et qu’il y a du monde à la manoeuvre pour faire tomber ces clichés antiques.
J’illustrais juste la simplicité de vos propos: La pub consomme beaucoup d’énergie, mais aussi pas mal d’argent. Notre argent bien sûr puisque le coût des produits que nous achetons intégre le budget pub. L’économie ne fonctionne pas comme ça. La pub facilite la consommation qui est le carburant de notre économie. Plus l’argent circule, plus l’économie se porte mieux (à la balance commerciale près). Bien entendu tout ceci est également simplifié mais c’est juste pour éviter les discussions de comptoir de type « la publicité ça ne sert à rien et ça coute cher! »
pourquoi le secteur est-il epinglé ? toutes les installations d’eclairage publique ou de publicites energivores sont reconnues d’utilites publiques puisque rien n’est installe sans la signature de la mairie ou de la prefecture ; donc arreter de pleurer et adressez-vous aux responsables qui ont donnes leurs appobations pour que de tels gaspillages soient reconnus indispensable pour que les taxes rapportent dans les caisses des mairies ou » autres »