Fournir une puissance de 100 mégawatts par kilo, soit l’équivalent de dix TGV lancés à pleine vitesse… mais pendant quelques millisecondes seulement : telle est la mission dévolue aux systèmes de stockage appelés SMES (superconducting magnetic energy storage).
Leur principe est simple : l’énergie est stockée sous forme d’un champ magnétique généré par la circulation d’un courant électrique dans une bobine court-circuitée. Afin que cette énergie ne se dissipe pas, la bobine est réalisée en matériau supraconducteur. On décharge la bobine quand on le souhaite en la connectant au réseau. Cependant, pour être opérationnel, le SMES doit être refroidi à environ 4 kelvins ( – 269 °C) avec les supraconducteurs conventionnels.
Cette technologie met donc en jeu des dispositifs volumineux et coûteux, ce qui limite sa diffusion.
À Grenoble, l’Institut Néel et le G2Elab conçoivent des SMES fonctionnant à des températures plus élevées (20 kelvins), ce qui allège beaucoup le dispositif de refroidissement et améliore nettement les performances. À la clé, des applications qui intéressent les domaines civil et militaire. Ainsi, un lanceur électromagnétique serait capable de propulser des charges à une vitesse bien supérieure à celle qu’autorise la propulsion chimique classique. Cela pourrait être utile pour placer un microsatellite sur orbite basse, aussi bien que pour lancer un obus.
Enfin, cette recherche vise, plus généralement, à concevoir des aimants supraconducteurs beaucoup plus performants et durables.
Il ne s’agit pas du tout de stocker de l’énergie sous forme magnétique. Il s’agit simplement de faire circuler indéfiniment (en attendant de l’utiliser) un courant électrique dans une bobine supraconductrice en circuit fermé-l’absence de résistance électrique garantissant l’absence de perte énergétique par effet Joule.
Qu’est-ce qu’un courant (I) qui circule indéfiniement dans une bobine (L) si ce n’est une énergie magnétique (E=(1/2)*L*I²) ? Il serait peut-être de bon goût de procéder à quelques révisions de physique avant de venir étaler ses explications saugrenues sur le forum. 😉
Un autre calcul simple montre que pour stocker 1 mois de consommation électrique française d’origine aléatoire (EnR actuelles) dans une installation à 4 Tesla (champ max pratique en supraconducteurs), il faudrait une bobine de 30km3 de volume ou un ensemble de bobines d’un volume total identique. Ce gigantisme est irréalisable. De plus, en cas d’incident électrique ou fuite importante de réfrigérant (ce qui arrive), toute l’énergie stockée est immédiatement libérée sous forme de chaleur. Cela représente 300 mégatonnes d’explosion nucléaire, 20 fois Hiroshima.
qui parle de stockage unique et concentré? le propre du bon stockage, c’est justement d’être réparti et approprié! et le stockage présenté ici, n’a rien à voir avec l’électrique « aléatoire », mais sera utilisé pour des applis bien ciblées.
qui parle de stockage unique et concentré? le propre du bon stockage, c’est justement d’être réparti et approprié! et le stockage présenté ici, n’a rien à voir avec l’électrique « aléatoire », mais sera utilisé pour des applis bien ciblées.
Curieux de voir que ce qui apparait comme potentiellement très dangereux pour un supraconducteur n’est pas considéré comme tel pour un réacteur nucléaire. Un arrêt de refroidissement sur le réacteur ou les cuves, et pouf… Suivez mon regard (vers le soleil levant). Bon c’est vrai que le nuke ne necessite pas un maintient en température aussi précis et aussi bas, mais la confiance en la technologie y est toutefois un peu excessive, par comparaison, probablement par habitude.
donc vous acceptez de répartir cette réserve d’énergie en de nombreux endroits? Pourquoi-pas, voyons voir: 30km3 pour 60 millions de personnes, « ça » ne fait que 500m3 par personne, soit une forme ramassée équivalente à une sphère de 10m de diamètre… répétée à 60 millions d’exemplaires ! ça marche pas et d’ailleurs vous devriez savoir qu’à volume constant, plus un volume est fractionné et plus sa surface augmente, ici d’environ 24 fois par rapport aun volume théorique centralisé. Encore des idées irréalisables car trop chères. Autant acheter une machine à vapeur et y brûler des nillets de banque, c’est très écologique le bilelt de banque, c’est fait avec du papier donc ça vient des arbres